Marco semble perdu, paniqué. Je le comprends. j'ai du mal à contenir mes émotions mais je parviens tout de même à acquiescer quand il me demande si j'accouche en Octobre. - Sauf complications, ça sera à la mi-octobre, oui. L'enfant pourrait montrer le bout de son nez plus tôt mais normalement, ça semble allé vers son terme. Mais ce qui est le plus compliqué, c'est la nouvelle d'être "bientôt papa". Tout comme moi quand j'ai appris que j'étais enceinte, la réaction de Marco ne me surprends pas même si elle est douloureuse à vivre. - Oui, t'es le seul avec qui j'ai fait ça sans préservatif à cette période. K. ne m'a pas touché ainsi avant mi-mars. Donc. Quant à moi, je m'effondre. parce que c'est trop difficile. je n'ai pas conscience que mon état n'aide pas à rester sereine. Marco est tellement paniqué qu'il ne remarque pas que je ne lui donnais plus d'attention. Parce que ça fait un mal de chien et que la sensation continue encore un peu après. Quand il revient, je suis perdue. J'écoute ce qu'il dit mais je n'ai pas la force de lui répondre. J'acquiesce, je souris succinctement. Je sens que ça tambourine dans ma tête. Je quitte les mains de Marco pour les porter à mon visage et contenir cette pression dans ma tête. - Marco... les larmes coulent sur mon visage. même si j'ai entendu les mots, que je les ai compris. à tort, car le test de paternité était la phrase de trop dans mon stress. - Appelles l'infirmière, s'il te plait. Je me sens pas bien. j'entends mon propre coeur, je me sens oppressée, presque vacillante. je me verrais presque partir.