#rplibre Petite journée libre, Flora est avec ses amis, je décide donc pour tester une des piscines de l'hôtel. Elles ont toutes l'air canons, j'ai toute ma journée pour les faire. Il y a du monde, mais je trouve tout de même un transat de libre. J'y allonge ma serviette, puis étale de la crème solaire sur mon corps. Je galère sans aide, mais ce n'est pas grave. Je m'élance dans l'eau, observe les gens qui utilisent les toboggans tout en nageant. Soudain, il me vient une crampe dans tout le mollet gauche. "Putain, de merde !", la galère, je sens des fourmis envahirent mon pied droit. "Super, j'ai pas l'air con", je grogne en galérant à nager, on dirait limite que je suis entrain de me noyer.

Les pieds dans l'eau, les mains posées de chaque côté de mon corps, je profite du soleil, de cette cure de vitamine D qui va me manquer une fois de retour à l'université. Les yeux fermés, je profite de ce moment simple mais agréable. C'est quelque chose dont j'ai besoin aujourd'hui, dont j'ai besoin en ce moment. Faire une pause dans la folle de vie que je mène depuis mon arrivée sur le continent Africain. Je n'entends même pas trop les bruits alentours. Dans ma tête, je programme déjà une partie de ma rentrée universitaire. Trouver de nouvelles personnes pour vendre les papiers d'identités, agrandir mon réseau, faire un maximum de thunes sans que ça se sache, sans que personne ne le voit. J'en ai vraiment envie. Mais ce sont les mots d'un jeune homme qui me sortent de ma rêverie. Ça va ? C'est demandé rapidement, hâtivement, presque inquiète - chose qui ne me ressemble pourtant pas. Mais c'est un homme et on connait tous ma faiblesse. Hey ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Est-ce qu'il est en train de faire une attaque ? Oh non ! Pas un cadavre dans la piscine ! Alors je plonge grâcieusement et file à son niveau, prête à... À je ne sais même pas quoi parce que je ne vais pas lui être d'une grande aide ! J'ai zéro notion en premiers soins... Bien joué Stevie, vous vous mettez tous les deux en danger.

Putain de crampe, il faut vraiment que ça m'arrive là ?. Et ces fourmillements qui s'ajoute à ma douleur, mais de l'autre côté, est-ce vraiment nécessaire ?. Je crois que je n'aurais pas du aller dans l'eau, voilà c'est le karma. Mon corps râle car je n'ai pas fait de sport depuis que je suis au Summer Camp, depuis que les matchs sont terminés. Bref, je me retouvre comme un con dans l'eau à moitié entrain de couler. "Hein ?, j'entend une voix féminine, d'un bras j'essaye de tourner pour voir la jeune femme. "Hey, rien, rien je gère", je souris en grimaçant, mais la douleur est de pire en pire. "Une crampe, j'ai une grosse crampe au mollet gauche et des fourmillements dans le pied droit", je finis par avouer. "Tu sais comment faire passer ça ou je suis voué à la noyade ?", je demande en riant, bien qu'au fond, je n'ai pas envie de crever de la sorte. @Stevie Jenkins

Il a rien du poisson dans l’eau mais tout de la mouche qui est en train de se noyer. Bien que je ne suis pas de celles qui aident en temps normal, je me vois mal le laisser galérer ainsi et peut-être le voir se noyer sous mes yeux. J’ai pas mon brevet de premiers secours mais je pense que mon instinct devrait suffire pour l’aider. Et si jamais je me mets à couler avec lui, ma voix porte plutôt bien. Je plonge et me retrouve rapidement à côté de lui. Ses mots, s’ils doivent me rassurer, en sont bien loin mais face au scénario que je m’imaginais, on est plutôt chanceux. Je t’imaginais en pleine crise cardiaque, c’est presque rassurant que ça ne soit que ça. Et moins héroïque pour moi. Je ne pourrai pas dire que j’ai sauvé un homme de la noyade et ça, c’est carrément triste. Je sais pas trop, je crois qu’il faut masser la crampe. Je continue de battre des pieds pour ne pas plonger et souffle Tu me dois un cocktail. Je prends une longue bouffée d’oxygène et me laisse couler pour masser son mollet. Je glousse sous l’eau, ce qui me fait perdre un peu trop d’oxygène et me concentre sur ma mission. Normalement, sous l’eau, ce serait des gâteries que je serais en train de faire. On en est bien loin. Et lorsque je remonte à la surface, telle une sirène, je le regarde Ça va mieux ? Dis moi que mes cours de massage fonctionnent. Il parait qu’il faut appuyer fort et tenter de faire rouler le muscle. Mais avec la pression de l’eau, aucune idée si ça marche ou pas.

"Ah non, ne me porte pas malheur !", je ris. Heureusement que ce n'est pas une crise cardiaque, la mort serait encore plus horrible. Crise dans l'eau, je me noie. La totale, super !. Je lui demande si elle sait comment faire passer la douleur, elle n'en est pas très sûr. En vrai, peu importe ce qu'il faut, j'ai juste besoin qu'on fasse passer cette crampe !. "J'essaye, mais j'avoue que je galère", putain, j'ai vraiment l'air con quand même. "Tout ce que tu voudras, si tu la fais passer ouais !". Ni une, ni deux, je vois la jeune femme disparaître sous l'eau. Je sens ses mains autour de mon mollet, qu'elle masse. Je sens que ça fait du bien, vraiment. "Hm, ça a l'air d'aller mieux, merci....comment tu t'appelles ?", je demande en reposant mon pied. Je sens encore un petit peu la crampe, mais ça va beaucoup mieux. J'agite mon pied dans l'eau, essayant de faire passer les fourmillements. Je m'appuie contre le bord de la piscine, puis me propulse pour pouvoir m'y assoir. "Tu fais partie du Summer Camp ?". @Stevie Jenkins

J’essaye vraiment de ne pas lui porter la poisse mais s’il se noie, ça ne sera pas de ma faute. J’ai aucune formation en premiers secours et je tente juste de me souvenir de ce que j’ai pu vivre ou voir dans différents films ou séries télévisées. Et puis, je suis Stevie la débrouille, il ne devrait pas y avoir trop de soucis pour que je lui fasse passer cette crampe. Mes doigts de fées et moi prêts à plonger, je le regarde et souffle ​​Fais attention à ce que tu offres. Parce que tout ce que je voudrais, ça risque de se finir au lit et avec plus qu’un cocktail. En tout cas, les techniques de massage que j’ai apprises tout le long de ce début de summer camp semblent faire leur effet et il ne m’en faut pas plus pour me sentir très fière. Je ne pensais pas m’en sortir aussi, voire tout court en fait. Remontée à la surface, la satisfaction à ses mots, je réponds rapidement. Stevie Jenkins, enchantée. Je lui adresse un sourire et - à l’inverse de lui - reste dans l’eau, les bras croisés sur la pierre chaude du tour de la piscine. Et toi ? Son visage me dit quelque chose, la concentration qui perçait dans ses yeux un peu plus tôt aussi mais je ne saurais pas mettre de prénom sur son visage. J’espère que nous n’avons jamais couché ensemble ou cela n’instiguerait rien de bon pour la suite de cette conversation. Le corps allongé dans l’eau, je bats très légèrement des pieds et le regarde d’où je suis. Oui. Je l’une des présidente des Fennecs. Et toi ? Juste là en tant que vacanciers ou t’avais grave envie d’enchaîner les épreuves légèrement insignifiantes avec des étudiants qui veulent toujours gagner ? On est à Harvard après tout. On est ici parce qu’on veut le meilleur, pas pour se la couler douce. Enfin, c’est ce que je crois.