Le 15 aout 1990 Mes parents étaient en vacances à Paris, c'est la-bas que je suis née. Après quelques heures de souffrance, ma mère découvrit cet enfant qui allait faire son bonheur, sa seule et unique fille, moi. Très vite ils rentrèrent au Etats-Unis, dans le domaine familiale. La famille Fitzduncan nous y attendait. Tout était prêt pour faire de ma vie un parfait compte de fée. Et c'est ce qui s'était produit mis à part des léger détail.
J'étais née héritière de millions de dollars. Je n'avais rien demandé, j'avais juste eu de la chance. J'étais tombée dans la bonne famille. Cependant celle ci faisait des préférences. Mon grand père m'adorait et mes cousins détestaient la position que j'avais. Nous vivions tous ensemble et c'est ce qui aggravait encore plus nos relation. Jolie petite blonde que j'étais, jolie petite poupée je leur volais toujours leur popularité.

A l'adolescence je fus élue reine de promo. Voilà à ce quoi on doit s'attendre lorsqu'on sort avec le garçon le plus populaire du lycée. Les meneuses de claques me détestaient. J'étais plutôt du genre solitaire, je suis le genre de fille qui lit, dessine et généralement on n'attire pas les garçons comme Heaven mais ce fut mon cas à leur grand déplaisir. Cette situation fit de moi une personne plus ambitieuse, plus sûr, plus cool. Et je commençais à aimer ridiculiser le genre de fille trop imbu de leur personne n'ayant rien dans le cerveau. Intelligemment bien sur, mes attaques étaient subtiles.

Si j'avais suivi les traditions de ma famille je ne serais surement pas ici à l'heure qu'il est. Mais mon gout pour l'aventure m'avait emporté ici. Je voulais faire des études d'architectures, réussir par mes propres moyens, ne plus être la petite fille à papa et maman. J'aurais pu avoir tout ce que je voulais sans même bouger le petit doigt mais je devais le mériter, je le voulais.
Ainsi je me suis inscrites à Harvard, mes résultats étaient excellents et j'avais les moyens de payer du coup je fus rapidement acceptée. C'était le commencement d'une nouvelle vie.

Personne n'était censé me connaitre, pas personnellement en tout cas. Je faisais ma vie. Financièrement ça allait. Même si j'avais quitté mon monde, ma famille était toujours derrière moi. Finalement il était fière de moi, de mon intégration. Je représentais pour eux la nouvelle génération Fitzduncan, celle que l'on devait suivre à présent. Mon rôle d'enfant prodige, artiste faisait la joie de mes parents.