jet à peine posé, t'avais raccompagné Rose chez elle sans attendre. Une bise sur la joue comme au-revoir, tu n'as pas besoin de lui donner plus de détails quant à tes impératifs de ce matin. Après tout, vous venez de passer deux jours ensemble pour son anniversaire, elle peut te laisser retourner à ta vie sans avoir besoin de revendiquer un quelconque liens de propriété. Ta voiture roule doucement dans un centre ville à peine éveillé en ce lundi matin, il est sept heures et le jour se lève tout juste. Tu n'as pas dormis depuis de heures, mais en ce moment précis tu te moques bien de la fatigue. Bouquet de fleurs et pâtisseries françaises en main, tu t'introduis dans l'appartement de ton ex petite amie, que tu connais si bien. Heureux de retrouver un lieu familier, d'autant plus de retrouver Maeve dans des circonstances pareil, tu te laisse quitter jusqu'à sa chambre où elle est censée t'attendre paisiblement endormie. Ton coeur bat si fort dans tes oreilles que tu dois t'arrêter sur le pas de la porte en l'observant durant de très longues secondes. Maeve est magnifique, son visage si paisible lorsqu'elle dort, t'avais terriblement manqué. Tu poses tes paquets sur une chaise et enlève doucement ta veste et tes chaussures. Sans un bruit, comme si ta place avait toujours était celle ci ; tu te glisses sous les draps juste derrière la brune. Ta main soulève une mèche de ses cheveux pour dégager son visage et tu dépose tes lèvres sur la comissures des siennes. Tu enfouie ta tête dans ses long cheveux en savourant l'odeur si familière. Enfin, tu réalise à quel point elle te manques, a quel point tu la trouve toujours aussi attirante. A quel point tu ne pourras jamais effacer tes sentiments pour elle....

Ruben, ton grand frère, t’avait proposé de venir passer le week-end chez lui. Il voulait être là pour toi et te permettre de souffler un peu. De plus, tu savais que tu lui manquais et tu ne voulais pas de ça. Ta famille était importante pour toi, surtout depuis la mort de votre frère. T’avais pourtant fini par te renfermer sur toi-même. Une partie de toi était morte avec ton frère jumeau. Braden avait fini par t’écrire et très vite, le besoin de le voir s’était emparée de toi. Tu avais trouvé le temps si long durant le week-end. Tu le savais avec une autre fille et ça t’avais rendu folle. Tu savais que Braden plaisait aux femmes, tu étais sa meilleure amie avant tout. La veille, tu avais été te coucher très tôt, comme si le jour allait se lever plus tôt. Au contraire, tu avais tourné, encore et encore. Tes pensées toujours tournées vers ton ex petit ami. C’est finalement très tard que la fatigue t’avait emporté. Tu es endormie profondément, tu n’entends même pas le jeune homme dans ton appartement. Ce n’est que lorsque tu sens ses lèvres, puis son souffle dans ton cou que tu réalises. Il est près de toi. Tu ouvres les yeux doucement. Il te faut recommencer l’action plusieurs fois pour le voir de façon nette. Ta main qui vient glisser sur sa joue. — Enfin.. que tu glisses en venant coller ton corps contre le sien. Tu glisses tes lèvres sur sa joue, puis à la commissure de ces lèvres à ton tour. Tes mains qui glissent sous son haut pour sentir le contact de sa peau. Toi tu es en nuisette sous les draps, le corps qui réclame le sien en silence.

la chaleur du corps de Maeve vient rapidement se propager jusqu'au tien. Tu avais presque oublié à quel point ton ex petite amie est belle au réveil. Pincement au cœur quand tu réalises que tu as toi même saboté tes chances d'être a cette même place chaque matin de sa vie, ton sourire ne quitte pas tes lèvres cependant quand tu observes la brune sortir peu a peu du sommeil en ouvrant les yeux. Tu frissonne lorsqu'elle joue elle aussi, en posant ses lèvres à demi sur les tiennes et d'autant plus quand elle passe ses mains sous ton tee shirt et se colle à toi. Un léger soupire s'échappe de ta gorge, ton corps se rappelle au sien, le réclame. "- salut toi." tu lui lance d'une voix un peu trop rauque, alors que tu l'accueil au creux de tes bras ta main caresse son dos, jusqu'à descendre jusqu'à sa chute de reins. Elle passe sous la dentelle de sa nuisette et se pose sur sa fesse. Tu l'attire un peu plus vers toi et l'embrasse dans le cou. Tes lèvres se baladent sur sa peau, remonte jusqu'au creux de son oreille puis sur sa joue,  et viennent enfin se poser sur sa bouche. Tu l'embrasse, avec douceur pour commencer, parce que tu ne veux pas la brusquer et que votre dernier baiser fut échangé sous l'emprise de l'alcool. Mais rien que le souvenir de votre dernier échange en boîte de nuit suffit à rallumer ce feu en toi. Ton rythme cardiaque s'accélère, tu l'embrasse avec plus de passion que précédemment. Elle te manques, ton corps tout entier la désire.  

@Maeve Lazzarini

Le réveil est plutôt agréable ce matin. Tu sens le souffle chaud de Braden contre ton cou et tu souris avec tendresse. Tu viens alors lui faire face et tout doucement tu commences à te réveiller. Tu ne résistes pas à l’envie de glisser tes lèvres sur sa peau. Jouer avec le feu. Il te manque terriblement. Sa peau, son odeur et ses caresses. Tu sens ses mains parcourir ton corps. Tu frémis sous ses doigts alors qu’il parcourt de nouveau ton cou. Tu resserres son corps contre le tien, lâchant un soupire d’aise. — Bonjour... que tu arrives à articuler, malgré le cœur qui tape dans ta cage thoracique. Vos jambes entremêlées, tu peux sentir ton bassin se presser contre le sien. Tu le désires ce matin, incapable de mettre fin à tout ça. Ses lèvres arrivent jusqu’au tiennes et il t’embrasse. Tu glisses ta main sur sa joue pour y répondre avec tendresse, lentement vos lèvres se frôlent, se caressent et se cherchent. Seulement, ton corps est en manque du sien depuis trop longtemps déjà. Tout tes sens s’éveillent et tu en veux plus. Brad devient plus pressant et au contact de sa langue contre la tienne, ton bas ventre s’embrase. Il t’attire sur lui et tu sens ton cœur qui s’affole. Tu es à bout de souffle lorsqu’enfin vos lèvres se séparent. Tu plonges ton regard dans le sien comme si tu attendais son autorisation. Le droit de plonger dans les complications. Le droit de le retrouver quelques heures. Tu te redresses à califourchon au-dessus de lui et tu viens retirer ta nuisette, la lâchant sur le sol. Te mordant la lèvre, tu prends le risque.