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with @Simeon Rothschild and @Salomé Courtin-Clarins
warning : aucun.
the 20.05.2022 bal, boston Musique raisonnante, bonne humeur générale, le bal semble être une véritable réussite et pourtant, t’es là à te rouler un joint. Loin de tes habitudes, tu ressens le besoin d’apaiser tes nerfs, de t’évaporer pour oublier toute ces images et cette rage qui devient de plus en plus étouffante. Tu n’as pas envie de gâcher la soirée des autres, alors tu t’isoles dans ton coin, comme un solitaire débutant. Assis sur un muret, tu viens allumer ce cône, le dégoût plus que présent. Néanmoins, t’en fais abstraction. Il le faut. Tu tires dessus, inspirant profondément, le regard plongé dans le vide, essayant de te vider complètement l’esprit, la mâchoire toujours aussi crispée, le poing endolori. Combien de temps tu contiendras cette rage trop grande pour toi ? Oublie Simeon, tu dois dépasser tout ça.

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the 20.05.2022 bal, boston absences répétitives de ton cavalier qui commencent sérieusement à t'exaspérer. décidant à ton tour de t'éclipser de votre table pour savourer une bouffée d'air frais. les iris qui ne peuvent s'empêcher de chercher les siens. dans cette foule immense. comment l'esprit peut être apaisé et serein quand le coeur lui est déchaîné ? un manque que t'aurais jamais pensé ressentir à nouveau. cruel destin qui s'évertuait à vous égarer sur ce long et tumultueux chemin vous menant tout droit en enfer. là où vos âmes seront châtiées pour ces souffrances infligées à répétition. et c'est finalement à l'endroit même où tes pas t'ont conduit nonchalamment que tu le retrouves. assis lamentablement sur ce muret, triste tableau dépeint qui te broie la poitrine. sentiment oppressant. mauvaise idée d'aller à son encontre. t'alimenterai davantage cette colère dirigée contre ta personne. et pourtant, c'était plus fort que toi. cette attraction qu'il exerce sur toi, t'arrives pas à lutter. et t'en as surtout pas la force. pas ce soir. — je peux en avoir ? pas vraiment ton truc de base, mais tu t'y feras. pour lui.

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the 20.05.2022 bal, boston C’est ridicule d’en arriver là. Toi qui déteste tout ça, mais le fait calme doit canaliser cette colère qui s’intensifie avec ce silence de plus d’une semaine. T’as la rage comme jamais t’as pu l’avoir contre elle auparavant. Et t’as mal, blessé durement. Pourtant t’es trop fier pour aller lui reparler, faire le premier geste. T’as peur que les choses s’enveniment et que ça finisse par devenir irrécupérable. Et ça, ça fait mal. T’as tellement besoin d’elle dans ta vie, tant elle a de l’importance à tes yeux. C’est difficile d’exprimer tes sentiments pour elle, ils sont trop fort pour un immortel. Alors tu les tais, même s’ils sont d’une évidence absolue. Et contrairement à ce que tu pouvais imaginer, elle est là, faisait le premier pas. T’évite de la regarder, souhaite partir mais c’est plus fort que toi, tu restes. ❝ Si tu veux. Tu lui donnes le joint sans faire d’histoire. Elle peut même le garder, tu ne vas pas batailler, juste te taire pour éviter d’exploser.

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the 20.05.2022 bal, boston le myocarde qui se contracte douloureusement lorsque ses rétines évitent soigneusement les tiennes. captant ce rejet à l'instant même où tu viens t'asseoir à ses côtés. soupir las exhalé, les sourcils qui se froncent à mesure que ton assurance se fissure. visage décomposé qui fait face au néant, t'assurant à ton tour de ne pas croiser ce regard noir qui était probablement en train de naître. votre lien se détériorait bien trop rapidement. à force de vous affronter. à force de confronter vos égos et vos fiertés incorrigibles. la situation t'échappe complètement, t'en prends conscience en cet instant. il t'échappe, il s'éloigne. et bientôt tu seras incapable de le rattraper. joint entre les doigts, tu laisses ton regard perplexe s'attarder dessus. l'orgueil qui freine les mots, cherchant le fonctionnement de cet objet mystère. les rétines levées au ciel, exaspérée avant de poser ta tête contre son épaule. subitement fatiguée. — j'abandonne... ta main valide qui vient chercher la sienne pour la soulever devant vous. geste qui servait avant tout à apaiser sa colère. parfois un simple toucher de ta part réussissait à l'apaiser. mais étais-ce toujours le cas maintenant ? — comment on a fait pour en arriver là ... ?

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the 20.05.2022 bal, boston Comme on pouvait s’en douter, tu restes distant, froid comme le marbre. C’est ta manière de te protéger, d’éviter de partir dans une fureur qui peut devenir incontrôlable. Car voilà ce qui se passe lorsque tu entres dans une colère. T’es le faux calme, celui qui ne dramatise rien, sauf avec Salomé. Elle est ta faiblesse, celle qui peut te faire vriller en un claquement de doigts. Et que c’est dur. T’aimes pas être fâché avec elle, mais là tu la détestes plus que tu l’aimes. Ça se bat à l’intérieur de toi. Et tous les mots de tes proches tournent en boucle. Joint que tu lui donnes sans avoir plus envie de le fumer, toi qui déteste tout ça mais le fait pour essayer d’être plus apaisé. Tête qu’elle vient appuyer contre ton épaule, tu détournes la tête, et passe la langue sur tes dents. Calme toi… Zen… Oublie le fait qu’elle ne voit pas ce qui est en train de se passer. Main qu’elle vient attraper pour la lever devant vous, tu l’enlèves et viens enfouir tes paluches dans tes poches. ❝ J’en sais rien. A toi de me dire. Est-ce que t’es bloqué sur le fait qu’il s’agit de sa faute ? Absolument, mais c’est parce que t’es focus sur ce que tu vois depuis tout à l’heure et qu'elle ait préféré aller au bal avec ce pauvre type.

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the 20.05.2022 bal, boston cette proximité que tu viens d'établir, il la refoule d'un seul geste. son visage impassible qui élude le tien. le ventre se contracte, ton corps se tend face à ce mépris à ton encontre. il t'en veut. tu le conçois. mais il n'était pas question qu'il en oublie ses propres tords. avait-il réfléchi à ce que tu pouvais ressentir en le voyant se parader aux bras de daphné ? pourquoi fallait-il toujours que t'écrases tes tourments pour le bien des autres ? fissure du palpitant qui s'élargit lorsqu'il en vient à s'affranchir de tes doigts. te rejetant une seconde fois.  les émotions moroses et obscures se bousculent, prête à exploser. refoulant ces envies dévastatrices. endiguant cette brûlure qui ravage les restes de ce myocarde déjà fêlé il y a bien longtemps. —  j'aurais pas dû venir tu réponds d'un ton détaché, te relevant pour t'échapper de cette faiblesse qui venait de te cracher au visage. la colère s'est dissipée. demeure juste cette tristesse que tu n'arrives pas à cacher. pouvant être repoussée par tous ces êtres insignifiants sans que ça ne puisse t'atteindre. mais pas par lui. lui qui avait réussi à te dégoûter de ces sentiments prêts à éclore.

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the 20.05.2022 bal, boston Non, tu n’arrives pas à surpasser ça. A avancer. La colère te consume de l’intérieur, t’empêche de voir toute cette sympathie, sentiments qu’elle a envers toi. T’es aveuglé et ne vois que cette colère qui n’arrive pas à disparaître. Oui, tu lui en veux de tout ce mal qu’elle te fait, de ne pas avoir la considération que tu souhaiteras avoir. Alors tu la repousses, restes silencieux après un pic adroitement placé, la mâchoire qui se crispe et le regard qui divague sur le côté. La brune sait parfaitement ce qu’elle fait. La manipulation et la trahison, ses armes redoutables. Fesses que tu lèves, tu te redresses de toute ta hauteur et la contourne pour partir. ❝ T’aurais mieux faire oui. dis-tu alors que tu pars pour récupérer tes affaires et rentrer chez toi. T’en as assez vu pour ce soir.

the end - the end - the end - the end