with @Jelena Rodrič Matinée déjà bien entamée, les yeux fatigués et les pensées embrumés, les pas qui avancent lentement jusque sa chambre d’hôtel. L’envie de prendre une douche et de continuer sa nuit après cette folle soirée passée. D’accord l’excitation, puis la colère et cette bonne vielle débauche qu’elle avait retrouvée. La porte qui s’ouvre et un soupire qui s’échappe lorsqu’elle voyait Jelena, toujours dans les draps et certainement dans un monde plus apaisant que la réalité. Voir son visage endormi lui ravive les mauvaises images de leur dispute. La colère qui porte toujours au cœur, elle n’avait pas envie de lui parler. Alors elle avance avec discrétion pour ne pas la réveiller, commençant à enlever ses vêtements pour entrer dans la douche.

with @Astra Rothschild une nuit de chaos passé à imbiber les draps de mes larmes. l'impression d'être un chien errant qu'on abandonne sur le bord de la route avant le départ en vacance. je déteste que tu sois maitresse de mes émotions. souvenir pas si lointain d'une Jelena qui ne laissait jamais personne entrer dans son coeur. je me souviens pourquoi à présent. Morphée qui finit enfin par m'enlacer et me plonger dans un sommeil presque libérateur. mais quand les rayons du soleil point le bout de leur nez dans la chambre et que ton odeur emplit à nouveau la pièce, je me réveille, complètement perdue. ton odeur. elle a quelque chose de masculine, un parfum que je ne reconnais pas. alors c'est le regard noir que j'émerge, te fixant, la rage au ventre. « t'étais où ? » que j'aboie presque.

with @Jelena Rodrič Elle devrait se rendre compte de sa connerie, mais y'a la colère qui dépasse toute logique. Vous savez, cette colère qui prend au coeur, celle qui rend ce monde coloré un peu trop rouge. Parce qu'elle a pas l'habitude qu'on lui dise non et parce qu'elle aurait pu mettre sa main à couper que vous étiez sur la même longueur d'onde. Deux femmes qui se plaisent, se cherchent depuis des mois et qui arrivent enfin à sceller tout ce qu'elles ont construit. Mais tu m'as vendu du rêve Jelena, un rêve que j'peux pas atteindre, tu te rends compte à quel point c'est frustrant ? Alors y'a les mauvaises décisions qui s'enchainent, la biche est laissée de côté pour que la louve puisse se nourrir d'autre victime. Sauf que c'était toi qu'elle voulait, alors y'a toujours la rancune qui reste au coeur, cette foutue colère qui continue de bouillonner. Ah ouais, ça t'intéresses ? T'es sûre que tu veux une réponse ? Regard glacial qui se tourne vers la brune, les pensées déjà dans le brouillard pour continuer cette dispute en ces heures matinales. J'suis allée prendre c'que tu m'as pas donnée. Les épaules qui se haussent, robe à paillette qu'elle envoie valser au sol, lingette  démaquillante qu'elle frotte sur son visage. Le coeur qui s'accélère, les azurs qui évitent les ébènes, pas maintenant Jelena, pas maintenant.

with @Astra Rothschild ton retour me glace le sang. quelque chose à changé dans ton regard, dans ta façon de te mouvoir. tu pues l'homme et t'as l'air fatigué. je te déteste, je déteste ce que tu es en train de me faire ressentir et la manière dont tu maltraites mes sentiments. je me relève sur mes coudes, soutiens ton regard, le mien qui est devenu noir comme la nuit. « oui je veux une réponse. t'étais où Astra ? » mon coeur qui tambourine dans ma poitrine. j'ai peur de ta réponse, même si au fond de moi je m'en doute. j'ai toutes les preuves sous les yeux. ton comportement, ton odeur, ton regard. putain mais si tu savais comme je te déteste. je viens jusqu'ici pour être avec toi, je te confie ma confiance, mes lèvres, mon corps. pour la première fois de ma vie j'ai accepté que quelqu'un touche mon corps, qu'on m'enlève mes vêtements et qu'on me caresse. t'as pris ce que tu voulais et quand ça n'a pas été suffisant, tu t'es barrée. et quand tu prononces les mots, c'est l'effet d'une claque et je sens la rage monter en moi. « vas te faire foutre ! » que je lâche alors même que je ne remarque même pas que tu es en sous vêtement devant moi. et si avant ça m'aurait chatouillé le bas du ventre cette fois ci, tu me dégoutes. « j'veux plus te voir t'es contente ? c'est ce que tu voulais non ? tu voulais tester mes limites et te donner encore une excuse de repousser les autres ?   » j'attrape ton petit sac et je te le jette dessus. « tu détruis tout ce que tu touches ! » que je te hurle dessus.

with @Jelena Rodrič
Elle fait jamais les choses de la bonne façon et cette soirée n'était pas une exception. Sentiment de trahison qui prend au coeur, l'envie de s'échapper a été plus forte que le courage de te faire face. Faire face à cette femme qui lui donne encore et encore jusqu'à tout lui reprendre au dernier moment, au point ultime que la Rothschild attend depuis sûrement trop longtemps. Elle a été patiente, mais chaque patience à ses limites. Elle ne pouvait plus supporter ta façon d'être, constamment attiser la luxure pour finalement la refuser. La frustration la rend détestable, tout once de bonté envolé pour faire place à la colère et aux paroles qui font mal. Elle tente d'éviter ton regard, dans la simple optique de prendre sa douche et repartir dormir. Grimace qui s'affiche lorsque les cris fusent, soupire qui s'échappe. Arrêtes de crier, j'ai mal à la tête ! Le regard qui se tourne à l'écoute des prochains mots, colère qu'elle ravive bien trop facilement. La prochaine fois, tu réfléchiras à deux fois avant de me chauffer. Faux sourire qu'elle affiche, reine des glaces qui reprend sa place. Partie de sa personnalité qu'elle laissait le plaisir à Jelena de découvrir. J'ai clairement pas envie de ta morale là. Si tu veux partir, vas-y. Tu connais la sortie. Moi j'veux juste finir ma nuit. Azurs qui se lèvent au ciel, nouveau soupire qui s'échappe.

with @Astra Rothschild tu sais ce que je déteste le plus à cet instant ? c'est le fait que tu aies la faculté de me faire du mal parce que j'ai fait la connerie de te laisser entrer dans ma vie. j'ai jamais été blessé et humilié de cette façon parce que je n'ai jamais laissé personne s'approcher autant de moi. et tu me dégoutes de m'avoir fait croire qu'avec toi ce serait différent. je me déteste d'avoir cru que je pourrais juste une toute petite fois m'attacher à quelqu'un en pensant que tout irait bien. l'abandon de mon père, de ma mère, l'incompréhension de qui je suis qui me revient en pleine gueule et fait automatiquement partir la tristesse pour laisser place à la colère. « y aura pas de prochaine fois Astra » que je lâche gravement, le regard noir. la petite fille apeurée de te perdre, le tapis sur lequel tu étais en train de t'essuyer à disparu. j'ai ouvert la porte à la colère qui vit en moi depuis que je suis gosse. celle qui me permet de faire des choses que tu n'imagines pas, celle qui a poussé mon frère à devoir inscrire une gamine de 5 ans dans une salle de sport pour qu'elle apprenne à gérer l'agressivité qui l'habite. « continue de sourire, t'as plus que ça pour toi » je me lève, enfile le t-shirt qui est à mes pieds, quand bien même ce ne soit pas le mien, vu le nom de famille que tu as, t'as de quoi t'en acheter d'autres. « la bouffonne va s'en aller t'en fait pas princesse. mais quand tu te réveilleras seule, oublie pas que moi, je le serais pas » mes affaires que je commence à récupérer dans la chambre, faisant du bruit et ne me gênant pas pour faire tomber les tiennes. t'auras qu'à ramasser la merde que t'es en train de brasser toute seule.