Quel carnage ! 8 ans d’Harvard pour en arriver là alors que ta neuvième année est bientôt sur le point de se terminer. Toi attendant depuis de nombreuses année une sélection qui ne vient jamais, tu as représenté avec brio ton équipe l’an passé, élève modèle et irréprochable en loyauté et en détermination, mais parfois ça ne suffit pas et les rêves reste trop loin à atteindre. Tes partiels, tu as bossé comme un malade pour les avoir attendant des notes plutôt correctes mais ton ambition à toujours été d’être sportif de haut niveau dans le football même si tu es maintenant bien avancé dans l’âge. Le coup de grâce est donné lorsqu’après ton dernier examen tu croises ton catch qui t’annonce qu’il ne voit pas d’avenir en tant que joueur professionnel et de peut-être pensé à prendre une autre voix comme catch plutôt sauf que toi tu veux la gloire avec un ballon ovale. Besoin de te défouler, d’évacuer cette colère, ce sentiment d’être médiocre. Ce rêve d’enfant qui se brise, sûrement le retour des recruteurs qui ont été négatifs. Torse nu, le palpitant accéléré et le souffle coupé par l’effort pourtant ce sont tes poings qui se battent pour la énième fois sur le tissu robuste du sac de sable.  Musique qui résonne dans la salle, bien trop fort, trop agressive pour l'humain mais après tous les cours sont fini, personne ne risque de passer par ici en ce début de vacance, tu es dans ta bulle et malgré les coups et les poings qui commence à saigner, ta colère ne désemplit pas. Musique qui se coupe et voilà que tu sors de ta transe. Tu tournes lentement la tête vers l'appareil croissant les pupilles de l'invité non désiré. « Tu permets, j'étais entrain de m'entrainer. » dis-tu alors que tu laisses te main retomber le long de ton corps alors que des gouttes de sang coule le long de tes doigts pour venir s'écraser par terre.

#rplibre

On m'a proposé et je n'ai pas su dire non. J'ai fais des soins pour un étudiant, et il m'a proposé de visiter les couloirs de la fameuse université, du moins, où il avait accès. Il devait aller à un entrainement après le pansement que j'ai fais pour lui, alors je l'ai accompagné. Timidement, les yeux se baladent sur les murs, des années d'histoire, des tas d'étudiants, moi qui rêve la vie en grand. Peut-être que l'année prochaine, je pourrais me permettre de passer entre ses murs. Peut-être que l'année prochaine je saurais y avoir ma place. J'abandonne mon patient à son entraînement et il m'indique le chemin retour. Evidemment, mon sens de l'orientation incroyable et moi, on se perds. On ère entre ici et là, jusqu'à entendre une musique et à la suivre. S'il y a de la musique, c'est qu'il y a de la vie, et donc quelqu'un qui peut m'aider à trouver mon chemin retour jusqu'à sortir d'ici, et du bon côté de préférence, de là où je suis arrivée, sinon c'est reparti pour un tour. La musique est forte, et je vois un homme qui frappe, encore et encore, torse nu, et il va probablement se faire mal. "Excuse-moi ?" je demande une première fois ; "Pardon de te déran-" mais il est emporté dans sa danse violente et continue, encore et encore. "Je voulais sav-" rien n'y fait, mais à un moment, il se tourne, nos regards se croisent et il parle. « Tu permets, j'étais entrain de m'entrainer. » la tête se hoche, et je me recule de quelques pas ; "Oui pardon en fait je me suis-" et les yeux retombent sur sa main qui saigne, le rouge tâchant le sol ; "C'est du sang... ça va ?" l'humain avant le reste, la vie selon Faith. L'aide au prochain, la main qui se tends.


hj : je me suis permise