Monter au fil, réceptionner une passe pour marquer un autre point puis contrer la balle d'Ottis. Saute plus haut. Le narguer un peu avant de quitter le terrain et aller boire un coup. On va se chopper une insolation, on va moins faire les malins par contre. Me remettre en position prêt à poursuivre.

De tous les sports au monde, je n'ai jamais aimé ceux qui se jouent en équipe, bien plus à l'aise lorsqu'il est question de gagner pour ma propre satisfaction. Mais au Summer camp, il semblerait que tout soit différent. Et que justement, les équipes c'est important. Plus encore lorsque c'est quelque chose qui compte que l'on défend, alors c'est galvanisée par cette idée, que je fonce sur le ballon lorsque je le vois arriver en me direction.

C’est un bon moment, malgré la chaleur qui frappe avec violence. On finira comme après l’épreuve du tir à la corde, les mains sauvées pour cette fois. Je suis surpris de m’amuser, de jouer avec la balle. Je me sens comme un chien qui remue du derrière à l’idée de pouvoir enfin faire une activité sympathique et qui ne risque aucunement de me tuer sur place. Certes, je ne suis pas le plus doué mais cela ne m’empêche aucunement de m’élancer et tenter à nouveau ma chance avec la balle.

Pas grave de louper, l'important c'est de participer... Non, clairement, non, je ne suis pas de celles qui pensent comme ça. Lorsque j'entreprends quelque chose c'est pour le réussir, alors je ne reste jamais sur un échec, je reprends, à chaque fois, et souris lorsque je vois l'adversaire louper lui aussi. Comme quoi, taper dans un ballon, n'est pas aussi facile que ça. Et qu'on ne s'insurge pas, je parle aussi pour moi.
Remise en jeu... Et me voilà, à retenter, comme je le peux.

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