Quand une pause s'impose, il ne faut pas hésiter. Ça permet de revenir un peu plus fort. Orphéa n'était pas certaine de faire grand chose avec le peu de force qu'il lui restait. Elle restait patiente, elle était motivée, mais la fatigue devenait de plus en plus difficile à retenir. On abandonne pas et on continue de tirer.

En voyant que tu perds en stabilité, tu t'agrippes à cette corde comme si ta vie en dépendait. Tu la tien fermement en espérant trouver un bon équilibre. Tu n'as pas envie de tomber une nouvelle fois.

C'est pas énorme mais c'est déjà ça, deux  pas en avant, c'est mieux que rien. La fatigue commence à se faire sentir. Cela devient de plus en plus compliqué pour vous de tirer sur la corde. Tes mains sont douloureuses, elles s'échauffent un peu trop mais tu serres ta mâchoire et tu continues.

Les allés et retours sont interminables, je ne sais plus où donner de la tête, alors je reprends mon souffle quelques secondes, ce qui nous vaut d’être tiré de nouveau vers les rouges. Je grimace, me maudit de cette pause et m’agrippe de nouveau bien fort à la corde pour tenter de remonter la pente.