vous avanciez, puis vous reculiez. c'était une guerre sans fin. une guerre douloureuse et fatiguante, qui aurait ta peau et ton sommeil éternel. devant toi, caesar se péta la gueule. tu compatis et tu l'encourageas d'une voix essoufflée. ouais, il n'avait sûrement pas compris ce que tu venais de lui dire tellement tu n'articulais pas mais avec la fatigue qui s'emparait de toi, tu ne pouvais pas faire mieux.

La motivation paie, et les efforts aussi. T'arrives à tirer un bon coup sur la corde, reculer de cinq pas, et c'est la pauvre @Maëlys Carmichael qui te retrouve tirer en avant comme une vieille chaussettes. Elle est toute rouge la pauvre, mais toujours aussi jolie même les cheveux dans tous les sens. Bref, ce n'est vraiment pas le moment de te déconcentrer.

tes pieds plantés dans le sol, tu sentais que la corde avançait en faveur de l'équipe adverse. cramponnée à la corde, tu serrais les dents en grognant tandis que tu sentais que tes pieds glissaient vers le camp opposé du votre. hors de question de continuer ainsi. même si tu donnais tout ce que tu avais, ton équipe pouvait encore mieux faire.

Il y avait pas un seul endroit de mon corps qui ne me faisait pas mal. Mon équipe était fatiguée, j'avais arrêté de compter les gens de mon groupe qui se fracassaient la gueule. Je prenais une grand inspiration avant de donner un coup sur la corde pour la tirer.

t'avais l'impression que c'était peine perdue. plus tu tirais et plus tu sentais tes pieds avancer dans la direction opposée. c'était mauvais signe pour vous mais tu allais continuer à tenir cette putain de cordes, en espérant que tes jambes n'allaient pas te lâcher avant la fin de l'épreuve.