réveil brutal, gamine est secouée par des mains. elle se frotte les yeux, autour d'elle c'est le chaos le plus total. les gens courent partout, la peur se lit sur les visages. elle se redresse lentement, tente de comprendre ce qui se passe. des morts-vivants se sont infiltrés dans le camp, dans le repère. elle se lève dans la précipitation, range rapidement quelques affaires dans un sac à dos. — faut absolument qu'on s'tire d'ici. parce que concrètement elle a pas envie de devenir soldat de l'armée des morts. — prenez quelques affaires et on se barre le plus vite possible ! parce que c'est la meilleure solution, non ?

Un réveil rapide. Tu n'y étais pas prête. Clairement pas. Les deux yeux qui refusent de s'ouvrir complètement. Il ne fait pas tout a fait clair présentement. Pourquoi on vous demande de vous lever? C'est pas l'heure habituelle. Pourtant, tu ouvres les yeux, finissant par remarquer que tout le monde est en panique. Quelqu'un cri de rassembler ses choses pour se barrer. Pourquoi partir? Pourquoi tout le monde panique? "Y'en a qui dorme ici!" hurles-tu pour qu'on te foute la paix. Tu finis par te lever, attrapant celle qui prenait ses jambes à son cou, son petit sac sur le dos. "Il se passe quoi bordel?" Tu vas commencer à paniquer toi aussi si ça continue. Et déjà qu'on t'a réveillé, ça te met en rogne dès le départ

c'est la panique dans le camp des réfugiés, rioja doit bien admettre qu'elle aussi commence à y céder d'ailleurs. elle sent que son rythme cardiaque s'accélère, que sa respiration est saccadée ; elle ferme les yeux quelques secondes dans l'espoir de retrouver ses esprits mais les cris des autres sont contre-productifs. elle prépare rapidement ses affaires pour partir le plus rapidement possible du camp. fronce les sourcils quand quelqu'un la retient finalement. — il se passe qu'on doit se barrer tout de suite ! elle veut pas être alarmiste mais elle a pas non plus envie de se faire bouffer. — apparemment un groupe a percé nos défenses et perso j'ai pas envie d'être leur casse-croûte si tu vois ce que je veux dire. elle jette rapidement un coup d'oeil autour d'elle. — tu viens ou tu préfères finir ta sieste ? un peu de cynisme pour cacher sa peur.

elle était déjà sur ses deux pieds, quand le chaos s'est installé parmi le groupe, dont la moitié était endormie. des murmures s'immisçaient, d'abord lentement, puis bien plus rapidement, à mesure que la rumeur s'infiltrait, selon laquelle leur groupe avait été infiltré. l'repos, ce serait pas pour tout de suite. alyss, elle n'est pas du genre à battre en retrait, mais l'impuissance qui la gagnait et les cris qui fusaient de part et d'autre du camp n'aidaient en rien. il lui fallait avoir les idées claires, mais le temps lui manquait, leur manquait à toutes. si on bouge pas tout de suite, on est cuites, constatait-elle. j'crois avoir vu une autre sortie, derrière. on prend la chance d'se heurter à une porte close, ou on fonce dans le tas. et prendre le risque de se faire déchiqueter par les morts-vivants, littéralement.

@Madelaine Coherty @Rioja Arterton j'me suis permise

même dans l'imaginaire nocturne, madison était incapable de trouver réconfort auprès de morphée.
là, c'était autre chose. il était agité par les craintes et les secousses de voix qui s'élevaient pour le prévenir du danger.
il tirait alors le rideau de papier qui faisait office de chambre, et il discutait avec un grand bonhomme, costaud et à la voix grave. qu'est ce qui... pas l'temps d'chercher ses mots,
le voilà en train d'étudier les possibilités de sortie.
il avait en main une chaine de vélo, qui lui servirait d'protection, mais les mots d'une femme lui parvint aux oreilles. j'y étais il y a cinq minutes pour pisser, et elle était libre, cette voie.
ses doigts s'ankylosaient tant il serrait son arme blanche.
il était dans l'camp depuis quelques heures seulement, mais la paix avait un prix, toujours.
pouvait-il avoir confiance en ces femmes inconnues ? de toute façon, le choix lui était occulté.

@Rioja Arterton
@Madelaine Coherty @Alyss Harrison
me suis permise aussi  

le sommeil est un luxe que tout le monde ne peut pas s'offrir. depuis le début de cette merde, tu ne dors que d'un oeil, toujours. le repos du brave peut coûter cher. t'as toujours ton fléau d'arme qui te tient compagnie, parce que ça prend peu de place et ça fait de gros dégâts dans la tête des morts-vivants qui cherchent à tout prix à bouffer tous les humains qui restent. t'as entendu ce bruit lointain, la percée qui s'amorçait jusqu'à vous. tu t'es levée d'un bond et t'as pas hésité avant de faire tournoyer la boule métallique ornée de pointes acérées. certains paniquaient, mais toi, t'es là. « Bougez vous avant qu'ils nous bouffent ! J'peux pas tous les contenir et j'ai pas envie de finir comme eux alors on avance ! » les coups s'abattent sur les crânes des marcheurs affamés, mais combien de temps tu vas tenir, Keh ?

Tu dors bordel. Et d'un sommeil qui se serait voulu profond s'il n'y aurait pas eu ses cris de panique qui commençaient à s'élever autour de toi. Ça te réveille mais pas complètement. T'as encore l'impression d'être dans les vapes et d'essayer de comprendre ce qui se passe en même temps, pas la meilleure des idées. Une des filles, celle qui hurlait de quitter les lieux un instant plus tôt, te mit rapidement au parfum. Un groupe qui a percé les défenses. Ils approchent. Tu vas être d'accord avec elle, faut partir. "Euh ouais.... ouais, je viens." Pas question de mourir ici ou de devenir comme eux. Tu t'empresses de ramasser le sac qui se trouve sous ton lit, celui qui aurait dû être prêt mais comme tu préfères repousser les choses, il est pas fait. Fourrant tout ce que tu trouves dedans, utile ou pas, avant d'emboiter le pas au reste du groupe. "Foncez dans le tas? Ça va pas!? On survivra pas à ça, faut trouver une autre sortie." Tu pars en direction de la supposée sortie avec eux avant d'heurter un des types qui semble suivre le mouvement tout comme toi. Sauf que toi, tu te retrouves au sol avant qu'on te cris d'avancer avant qu'il soit trop tard. Tu paniques, littéralement. Tu sais même plus par où aller.

bruit du métal qui écrase les crânes des affamés, t'es la seule qui fait face aux envahisseurs, les autres préférant la fuite. tu recules au fur et à mesure, t'as clairement pas envie de finir en décomposition toi aussi. toujours un oeil derrière toi, tu vois une fille qui se retrouve au sol. coups qui pleuvent encore pour repousser l'ennemi. « Lève toi et cours rejoindre les autres ! » bordel, pas un mec pour t'aider. dernier zombie abattu qui soit trop proche, tu suis les autres, cherchant comment fuir de ce qui est désormais une prison plutôt qu'un abri. faut sortir de là, peu importe si on s'en tire tous ou non. pour le moment, on forme une équipe, mais tu sais que ça dure jamais longtemps, que tout le monde saura faire preuve d'égoïsme au moment où ça l'arrangera le plus.

les cris t'énervent, t'agacent plus que de raison. c'est pas en gueulant que vous allez vous sortir de ce merdier. ouais, bah si t'as une meilleure idée, je suis toute ouïe. sauf que dans la situation, c'est un peu le temps qui vous manque, plus que le reste. et peut-être le silence. cette cacophonie t'empêche de penser, d'avoir les idées en ordre, alors que tu es généralement douée pour réagir en temps de crise. et d'un accord commun, tous se précipitent vers la sortie au pas de course, suivis d'une horde de zombies à vos trousses. c'est par là, je crois. dépêchez-vous. et arrêtez d'crier, ça nous fera pas avancer plus vite, et ils ont auront pas pitié de nous, bordel!