Aussitôt de retour à Boston, tu entreprenais de faire un petit album de tes photos de voyage, garder les bons souvenirs rapidement. Tu avais passé des messages à la majorité de tes amis pour avoir les photos qu'ils avaient pris en ta présence. Celle de Kian, tu les voulais aussi. Le jeune homme en avait pris plusieurs pendant votre journée ensemble. T'invitant à la pforzheimer pour te les montrer, t'embarqua directement dans ta voiture pour t'y rendre. Aussitôt arrivée, tu te garas et alla cogner à la porte de sa chambre.

@H. Siloé Langford
c'est la panique à bord. il a fallu quelques messages échangés avec @Katalia Borgia pour me mettre un bon coup de pied aux fesses. je n'ai pas revu siloé depuis notre tour à city park à la nouvelle orléans et je m'ennuyais d'elle. j'avais pris de ses nouvelles et lui a rappeler mon soutien si elle en a besoin mais ça s'arrêtait là. pourtant, une idée me préoccupait l'esprit depuis plusieurs jours. encore plus maintenant après avoir vu l'annonce au campus. mon inconfiance en soi ne me faisait pas agir pourtant j'allais devoir avant qu'il ne soit trop tard. "je fais bien les choses, pas vrai ?" dit-je en la faisant entrer, pendant qu'elle découvre le plateau où se tient une assiette comportant une bonne portion de pancakes bourrés de chantilly et de fraises en guise de déco tenant sur mon lit. "j'ai cru comprendre que t'aimes ça alors j'ai été généreux." à la base, elle vient pour voir les photos imprimées qu'on a faites mais c'est mieux d'avoir de quoi se remplir la panse. si ça peut m'aider à faire descendre mon angoisse en plus. "t'as vu, j'ai le droit à ta jolie tête avant de dormir." dit-je en lui montrant le mur d'en face où il y a plusieurs photos accrochés. "de quoi faire de beaux rêves." le plan c'est pas de la faire fuir kian.

Quelques coups à la porte et celle-ci s'ouvrent sur toi. Te retrouvant devant le beau blond. Sourire aux lèvres, ton regard se porte sur l'assiette qui trône sur son lit. " J'en si jamais douté." dis tu en entrant dans la pièce, le laissant refermer la porte derrière toi. T'en profita pour regarder un peu la décoration, ton regard tomba sur les photos dont il avait fait mention un peu plus tôt. Sourire qui s'affiche de nouveau avec les souvenirs de cette journée ensemble qui te revienne en tête. Il te parle d'ailleurs de la vision qu'il a avant d'aller dormir. "Et tu rêves a quoi après ça?" Bon, tu te moques un peu. Tu sais qu'il est assez timide par moment. Mais t'aimes bien le voir rougir. Tu vas plus près des photos, les observer davantage. Ton regard s'arrête sur celle de vous deux alors que tu lui donne un baiser sur la joue et que Kian semble rougir. "Je crois que c'est ma préférée." Vous êtes plutôt mignon dessus. On pourrait croire à un vrai couple. "Tu en prend une aussi?" demanda tu en désignant l'assiette sur le lit?

@H. Siloé Langford
elle déambule dans la pièce et a l'air d'apprécier ce qui est accroché. c'est moi qui dort là et c'est à moi que ça devrait plaire en priorité mais l'avis de siloé compte. surtout qu'elle compte sur beaucoup de clichés si on regarde bien. "ah je-... je suis obligé de te le dire ?" je suis d'un ridicule à bafouer comme ça. le pire c'est que je sais que c'est fait pour me mettre mal à l'aise. elle cherche toujours à pousser plus loin mes limites, ma timidité handicapante. "à moi aussi. tu rayonnes. c'est que je t'envoie au septième ciel quand on se voit." aussitôt la phrase finie d'être prononcée que je cache ma bouche avec ma main. la boulette. le double sens n'était pas voulu. maudite maladresse qui revient toujours au galop. "enfin je veux dire que je te rend de bonne humeur, t'as compris." change de sujet, c'est mieux. mais elle le fait à ma place en mentionnant les pancakes qui nous attende. "je les ai faites pour toi mais d'accord on partage." je lui fais un signe de la tête et lui prend la main pour la mener jusqu'à mon lit. je m'empare de mes couverts, elle des siens et on commence à déguster. "alors t'en penses quoi ? elles sont comment ? tu peux me dire la vérité je le prendrai pas mal." ça me stresse quand même comme si j'avais demander à mercotte juge du meilleur pâtissier. elle est trop occupée à manger alors j'en profite pour passer mon doigt sur de la chantilly intacte et aller lui mettre sur le nez sans prévenir. j'ai vite abandonner les bonnes manières. "cette tête ! je t'ai eu !" je m'arrête plus de rire. quel enfant.

T'aimes taquiner Kian. Le rouge qui lui monte aux joues le rends trop chou. Et mine de rien, ça te plait bien. Kian, c'est la touche d'enfance, de simplicité, de bonheur dont tu avais tant rêvé sans l'avouer. Alors, tu l'agaces gentiment, lui demandant à quoi il devait rêver après avoir regarder. "J'peux me faire une idée toute seule." Rire doux qui franchit tes lèvres alors que tes yeux sont posés sur les photos. Probablement ue ce ne sont que les plus belles qui sont affichées sur ce mur, mais tu te dis qu'il a du talent. Il fait bien ressortir le bonheur sur ses photos. On voit les yeux pétillants de chacun, les sourires naturels. Comme quoi il arrive à prendre ses photos au bon moment. Petite phrase à double sens qui franchissent les lèvres du beau pforzheimer qu'il tenta aussitôt de rattraper. "Tu rendrais n'importe qui de bonne humeur. En fait, j'crois que je t'ai jamais vu t'emporter sur quelqu'un." T'avais beau y repenser, jamais tu n'avais vu Kian en colère. Ou simplement parler d'une façon négative d'une autre personne. Il était d'un calme olympiens. C'était presque fascinant.
Changeant de direction, c'est les pancakes qui attirent votre attention alors que le jeune homme te prend la main pour t'amener en direction de son lit. Installés, ustensiles à la main, vous attaquez le tout. Des fraises, des pancakes et de la crème fouettée, c'est carrément un délice. T'as pas eu le temps de répondre à sa question parce que tu en as plein la bouche et il vient t'en étaler sur le nez. L'air surprise au visage, il se met à rire. "T'as de la chance qu'ils soient excellents parce que je te les écraserais au visage. " rigoles-tu telle une gamine. Tu peux pas faire autrement quand t'es avec lui. À un tel point que tu lui en mets rapidement sur la joue pour te venger. Et pas juste un peu.