« Je suis très doux » Il y a dans notre duo, une saveur d’un peu trop fou. De pas logique. D’une Taylor Foster qui se protège des possibles maux du cœur. Et s’il l’est réellement, doux, le fait est que je suis bien loin de vouloir en constater le goût. Un commun accord, pour éviter à ce que je ne sombre dans un gouffre, que je quitte le bord. Puis… Je me dois d’avouer, que cette histoire occupe la moindre de mes pensées. Il a chassé le soldat, faveur qu’il m’a accordé sans même en avoir conscience, et c’est bien ce pourquoi j’ai accepté. Ça et la maison, c’est vrai. Il fallait bien que j’y vois un matériel intérêt. Un jardin pour Mad, et quitter enfin cet appartement qui m’a toujours étouffée.

« Tu veux que je sois le mari ? …. Ou l’enfant ? Démonstration ?! » Mais je n’ai pas le temps, de hurler que je n’en ai foutrement pas envie de la démonstration. Est-ce qu’il sait seulement que c’est moi le visage du comité des habitants, ce pauvre con ? Tirant sur mon bras, il s’accroupie à hauteur de gamin, et j’en ai la gerbe, trop tôt pour subir une chose pareille, pas assez entamé le matin. Je vais le buter, putain… Et je le maudis d’être encore accroché à mes doigts, quand entre ma mâchoire serrée, je crache « Relèves-toi. » mais rien, il n’abdique pas. Sourire de façade envers la mère sur laquelle il a jeté son dévolu, pour m’excuser de quelques mots prononcés « Il adore les enfants. » Et il est clairement retardé mentalement.

@Beatriz Sloan @Trent N. Miller

Cette année n’est faite que de premières, avec ma fille, et la chasse aux œufs en est une nouvelle. Je crains un peu de voir ma meilleure amie mal accompagnée, mais ce n’est clairement pas une raison pour passer à côté de ce moment avec mon petit trésor et sa maman. Je laisse pour une fois tomber le costume et enfile un pantalon noir simple, ainsi qu’un t-shirt Williams Racing, avant de les rejoindre sur notre lieu de rendez-vous. Mon regard les cherche, parmi la foule, et s’accroche finalement aux yeux pétillants de la petite à qui je tends les bras. Ni une ni deux, elle lâche la main de sa mère pour courir vers moi, je la soulève pour l’embrasser et avale les quelques pas qui nous séparent de sa maman et deux autres personnes qui me sont inconnues, dont un gars accroupi. « C’est ma faute, je lui ai tendu les bras. » Dis-je avec une moue faussement désolée, afin de ne lui laisser aucune chance de réprimander la petite. Ma main libre glisse dans le dos de Bea et je dépose un baiser sur sa tempe avant de faire face à la jeune femme qui l’accompagne, et le gars toujours accroupi. Peut-être est-il déficient ou limité, je force donc un sourire dans leur direction sans émettre de jugement. « Jeremiah, enchanté. Vous vous connaissez ? » Mon regard passe de la brune à la mère de ma fille, dont j’ignore encore bien des pans de sa vie. Cette personne pourrait être sa meilleure amie que je n’en saurais rien.

Ma main accrochée à celle de Cameron, je dois avouer que lorsque @Trent N. Miller pendu au bras de @Taylor V. Foster, je me demande bien ce qu’il se passe ici et si nous avons bien fait de venir. Euh.. D’accord ? Que je souffle, resserrant ma main sur celle de Cami qui réussit quand même à me lâcher. On peut lire la panique dans mon visage à des centaines de kilomètres et quand je la vois sauter dans les bras de @Jeremiah H.-Williams, je suis rassurée. Mon palpitant se calme doucement et je regarde Jeremiah avec un sourire. Non du tout. J’ai des fréquentations étranges de temps à autre mais là, on frôle le ridicule. Il va finir par se froisser un muscle à rester comme ça. Que je lance en regardant le jeune homme. Tout va bien ? Vous avez besoin d’un médecin ? Mais quel show. Et ma main s’accroche à celle de Cami. Beatriz, enchantée. Enfin, je crois. Je me sens de plus en plus mal à l’aise, allez savoir pourquoi.