« assumer tes pensées me concernant. me dis pas rien, je ta rappelle que tu m'as embrassé sous la douche ? » que je dis en rigolant. je sais que tu t'en souviens et tu le sais aussi, je pouvais pas oublier un truc pareil, je perdais une occasion de te charrier. « appelle moi Aidan enfin, dieu c'est quand on se connait pas assez » farandole de blagues connes. « arrête de faire la choquée ça te va pas. on est déjà allé à la piscine ensemble teubée. puis moi je peux, c'est moins choquant. » t'enlève ton débardeur, t'es en soutif et je continue de me marrer. « tu crois que t'es la première meuf que je vois comme ça ? tu sais à qui tu parles là ? puis si encore y avait quelque chose à regarder. » je te défi du regard avant de remplir nos verres. « allez, on continu ! »

«t'en parle tellement souvent que je commence à croire que t'as aimé ça.» charrier l'un et l'autre c'est un terrain dangereux, car aucun ne veut s'avouer vaincu. il se cherche des excuses qu'elle avait déjà deviner à l'avance le suivant dans son élan pour se retrouver à égalité en terme de vêtements. ses yeux louchent sur son torse trop dans les vapes pour le réaliser, revenant vers le sofa trébuchant un peu au passage. «PARDON ? J'ai une poitrine je te signale. t'es aveugle à ce point ? je te dois te la montrer ?» elle s'emporte, buvant son verre cul sec en moins de deux, le fixant toujours du regard, offusquée pour sa poitrine avant d'éclater de rire.

« est-ce que j'ai dis que j'avais pas aimé ? » je laisse planer le doute. en vrai ? ça n'a pas duré assez longtemps, puis j'étais pas prêt et surtout j'étais avec Sofia. alors j'étais surtout sur le cul. mais jouer avec tes nerfs et tes doutes, c'est mon passe temps favori. d'ailleurs je sens que ma dernière petite pique à fonctionné, tu reviens en marchant pas droit, signe que tu fléchis. je baisse les yeux sur ta poitrine avant de te regarder à nouveau « désolé moi je vois rien du tout. » petite sourire narquois qui nait sur mes lèvres. je sais pas vraiment à quoi je joue, parce que si moi je t'ai déjà provoqué des centaines de fois, tu m'as toujours mis un stop parce que t'étais à jeun. mais là, t'es dans un état...

sa dernière réplique la laisse en suspens, en doute, elle ignore quoi répondre,trop surprise sur le coup. «donc t'as aimé.» mais la provocation revient au galop, croyant qu'il a aussi un combat sur ce terrain beaucoup trop dangereux. ses yeux qui baissent sur sa poitrine, aubrey qui le remarque, son index qui le pointe. «HEY, regarde-moi dans les yeux ! Si tu vois rien pourquoi tu regardes encore» Mais elle a aussi ce sourire narquois avec le frisson qui et le pincement dans le bas ventre qui s'accroche presque quand le jeu s'emmêle.

« j'ai pas non plus dit que j'avais aimé » j'instigue de doute, je sème des sentiments contradictoire en toi et ça me fait beaucoup rire de te voir jongler avec ça, alors que petit à petit tu perds ton esprit, noyé dans l'alcool. « je t'avoue que je m'en souviens presque plus » c'est arrivé rapidement et puis j'ai préféré oublié, pour respecter Sofia. petit jeu qui s'installe, le grand Aidan Nesbitt est de retour, en pleine représentation. « bah ouais je regarde, je chercher, je cherche... mais je trouve pas. pas la moindre trace d'une poitrine » putain je suis mort de rire.

le doute qui plane, il a cette envie de vouloir recommencer qui vient aussi se mettre de la partie. «bah alors aidan nesbitt le grand séducteur se dégonfle. qu'il fasse quelque chose s'il s'en souvient plus.» elle sait plus ce qu'elle dit, tout ce qu'elle sait c'est qu'elle a beaucoup moins le contrôle sous l'alcool que sous la poudre. «je dois retirer mon soutif pour que tu vois quelque chose espèce d'aveugle ?» elle ignore si elle risque de franchir ce pas, mais elle a quand même pensé à le faire tant ça l'insulte

« tu tu tu tu, laisse moi essayer d'y repenser avant de m'insulter. » petite pause. « connasse » que je lâche avant de rire. « j'suis pas aveugle, t'as juste pas de seins aubrey » oh si je les vois, mais pousser les gens dans leur retranchement c'est ce que je sais faire de mieux. je bois mon verre, pousse le tiens vers toi. putain si tu dégueule sur la canapé je t'en voudrais par contre. « allez arrête on sait très bien tout les deux que t'es pas capable de le faire, assis toi tu me donnes le vertige »

«tu sais juste m'insulter de toute façon, décevant.» provocation par dessus provocation, il la pousse à bout et elle est sur le point de craquer, la vengeance qui est trop tentante. il veut arrêter, poussant un dernier verre qu'elle enfile avant d'entendre ce qu'il ne faut pas dire. elle hausse les sourcils, étonnée, restant figée un moment en le fixant. le reste se déroule en une fraction de seconde, le verre qui martèle le bois de la table basse et la brune qui se dirige tout droit vers lui, passant même en califourchon sur lui, une main contre sa nuque, ramenant ses lèvres aux siennes. pas capable de quoi ? elle ignore encore ce qu'il voulait dire, mais rien ne l'arrête, c'est ça la vérité

« t'insulter est égale à t'énerver et c'est trop tentant pour moi » je pense que c'est ma passion numéro deux. la première c'est me battre. et on va pas se mentir, j'excelle dans les deux cas. ce soir je vais pas me battre, je suis avec toi et je vais certainement pas aller combattre dans cet état. mais te pousser à bout jusqu'à ce que tu t'énerves ou autre, ça ouais je peux le faire. alors que j'essayais de te pousser à enlever ton soutif, parce que je suis le pire des connards, contre toute attente tu fonces sur moi, t'assois à califourchon avant de m'embrasser. faut que t'arrête de m'embrasser par surprise comme ça. mes mains viennent se poser sur tes hanches pour te coller un peu plus contre moi, tandis que ma langue s'insinue entre tes lèvres pour retrouver sa jumelle.

se faire chier mutuellement, avoir le dessus sur l'un et l'autre, c'est une routine qui ne s'arrête jamais et qui vient de les emporter tout droit vers une défaite sanglante. il a gagné dans sa tête, mais au fond ils ont perdu dès l'instant où elle a posé ses lèvres sur les siennes. mais il ne la repousse pas, l'attirant un peu plus à lui, l’incitant à poser son autre main contre sa mâchoire pour approfondir le baiser quand leurs langues se rencontrent. il ignore la vipère qui sommeille elle, celle qui mord sa lèvre inférieure en moins de deux et qui enfonce déjà ses ongles contre sa taille quand elle s'échappe de sa nuque.