Il avait de la chance que je l'aimes, Zed. Et que j'avais rien de mieux à faire. Qu'est-ce que j'aurais pu faire en même temps. La adams n'avait plus de courant et impossible de prendre la route avec une température pareille. Laissant mon meilleur ami filer pour aller au secours d'un jeune homme, je commença à me promener parmi les gens présents jusqu'à ce que je tombe sur Mala. Cette dernière m'explique que, comme moi, elle s'est retrouvée sans électricité à la adams, le pourquoi de sa présence ici. "C'est carrément merdique. En une heure, c'était déjà glaciale dans ma chambre." Pas question que je me gèle les fesses toute la nuit. Quoi que mon lit aurait été plus confortable que les matelas mis au sol ici. Et mes oreilles plus en sureté que d'entendre Zed qui se met à crier après le jeune homme, parlant assez fort pour que tout le monde se retourne. Mais moi, ce qui m'intéresse, c'est le type qui se trouve à coté de mon amie. D'ailleurs, regard à celle-ci pour lui signaler que j'ai bien reconnu le gars sur la photo, ce Marlon. "Siloé. Et tu es?" dis-je en m'installant aux côtés de ma meilleure amie sans aucune gêne. Elle me connaissait assez pour savoir que c'était mon genre. Quoi que je me garderais un minimum de gêne pour ne pas mentionner que l'appart de mon frère était toujours libre, il était pris à New-york à cause de la tempète.

C’est peut-être archaïque, mais le feu, pour se réchauffer, ça reste encore le mieux. Cela dit, quand il renchérit d’un ; « Oui, au centre d’un tipi » Haiwee ne peut pas s’empêcher d’apprécier le goût de la raillerie, surtout quand il sourit.
Alors elle s’étonne un peu de sa présence, car même si elle comptait sur lui, elle ne s’attendait pas pour autant le voir, traverser le blizzard. « bien sûr » et elle aime ça, la sensation d’être importante pour toi. Et elle lui intime finalement de la sortir de là. Parce qu’elle n’ose même pas imaginer passer une nuit ou plusieurs dans ce gymnase et dans ce brouhaha.

Elle remonte le plaid sur ses épaules quand sa paume l’invite à prendre le chemin de la sortie, elle en soupire, soulagée, faisant vite l’addition et comprenant qu’elle va pouvoir sans souci se barricader plusieurs jours dans une véritable maison. « Tu as quelqu’un de confiance chez qui aller ? » il demande, marchant à ses côtés. Elle réfléchit quelques secondes avant de penser aux autres personnes qui font parties de son quotidien. De celles à qui elles tient. Elle opine finalement, afin de répondre à sa question, simplement.
Le compte est vite fait, ils ne sont pas nombreux, ceux qui peuvent se vanter de l’avoir obtenue, sa confiance, si bien qu’elle en ressort son téléphone de sa poche afin de le contacter, envoyer un message pour s’assurer de ne pas déranger. Et comme s’il tenait son propre téléphone entre ses doigts, la réponse est là après une fraction de temps, même pas. « Luan est ok. » Et elle s’y voit déjà, à passer, plusieurs heures à bouquiner, avec chaleur et électricité.

@Dutch B. Cooper






OUT

“ Take me to the Prom. ”

FAITHFULLY

“ Who else decodes you ? And who's gonna hold you like me ? And who's gonna know you if not me ? Who's gonna hold you ? Me ... Who's gonna know you ? Me. ”

difficile de passer le temps ici, sans véritable distractions et avec le brouhaha constant. sung il n'aime pas le bruit sauf quand ça émane de ses jeux vidéos. et d'ailleurs la coupure d'électricité l'avait coupé en pleine parti, ce qui lui avait guère plu. pas le choix que de trouver refuge dans un des rares endroits de la ville encore éclairés, emportant sur son épaule son jeune frère. au sens figuré évidemment, il est évident qu'il ne porte pas un poids lourd comme lui. a passé une bonne parti de son temps à fouiller l'université pour trouver de la bouffe, ressource vitale s'ils veulent survivre dans ce capharnaüm. ce serait bien triste de mourir le ventre vide. a trouvé des victuailles et comme c'est un gentil frère ainé, il a gardé quelques trucs pour yeon. des machins aux légumes que sung ne mangera pas sauf cas d'urgence. retrouve le plus jeune des lee, grand malade, toujours emmitouflé dans sa couverture." tiens j'ai des trucs à manger. mais dévore en cachette je voudrais pas qu'on nous saute dessus parce qu'on a repéré de la bouffe de notre côté. " il se croit vraiment dans le game en mode apocalypse. toujours dans l'abus.

La musique la prend aux tripes; les paroles lui permettent d'exterioriser tout ses sentiments, ceux qu'elle ne prononce que rarement à voix haute. Si son interprétation est faite pour le gymnase entier, il est évident que cette chanson n'est pas choisie au hasard mais bien pour sa petite soeur. Lana, la pépite de sa vie, la seule personne présente sur cette planète en qui elle ait une totale confiance. Deux mains s'élèvent au dessus des têtes et viennent se joindre pour former un coeur. La blonde est là et elle l'entend. Elle la regarde aussi.
Petit coup de pression pour la demoiselle mais guitare qu'elle ne lâchera pour rien au monde, pas ce soir. Chanson qu'elle termine en donnant tout ce qu'elle a; sensations décrites par Lana qu'elle comprend enfin. Alors c'est ça qu'on ressent, lorsqu'on joue devant des gens ? Larme qui roule le long de sa joue alors qu'elle laisse ses doigts glisser le long des cordes de l'instrument, le tout avant de s'asseoir sur la tribune sur laquelle elle chantait. Guitare posée à côté d'elle; émotions fortes qui la poussent à baisser les yeux sur ses pieds, à laisser ses longs cheveux venir masquer son visage. Si elle ne s'enfuit pas, Clary essaie au moins de se cacher, un minimum. Ne pas montrer trop d'émotions -trop de faiblesses- par lesquelles on pourrait l'atteindre.
La belle se demande si sa soeur était accompagnée. S'il y a cette fameuse Hayley dans les parages, cette fille dont elles ont beaucoup parlé par messages. Clary aimerait la rencontrer, pour sûr. Mais pour l'heure, elle souffle un coup. Parce que c'était déjà une épreuve que de chanter ici.   

T'étais en train d'étudier à la Dudley House quand la tempête s'était soudain fait plus forte. Du coup, tu avais suivis la plupart des étudiants jusqu'au gymnase histoire d'avoir un endroit avec du chauffage. Heureusement que tu avais pris ton plaid avec toi pour étudier chez les roses, tu l'installais autours de tes épaules, t'installant sur les gradins en ouvrant l'un de tes bouquins. Il faudrait peut-être que tu envois un message à Shane pour lui dire de ne pas s'inquiéter. Tu t'apprêtais à le faire quand tu constatais que tu n'avais plus de batterie. "Merde..." Tu levais la tête de ton écran éteint jetant des coups d'œil autours de toi, personne que tu connaissais en vue. Un soupire t'échappe tandis que tu demande autours de toi : "Excusez moi, quelqu'un aurait un chargeur ??" T'espérais que oui, sinon t'étais mal barré et t'allais surtout te faire tuer par Shane quand elle n'aurait pas de tes nouvelles.