Kelly Helington, fille de Mary Helington, et John Helington. Oui, c’est comme ça que mes parents m’ont appelés le 10 novembre 1993, dans cette petite clinique de Londres. Mes parents possédaient une petite boutique d’instruments de musique. J’ai grandi donc dans une famille aisée, je n’avais pas à me plaindre de ce côté-là.

Du moment où j’ai commencé à parler et à comprendre, mon père faisait de moi sa star, sa petite étoile qui allait rapidement monter, il rêvait de me voir pianiste. Je pris donc des cours pendant 5 ans, et je m’en sortais assez bien. Mais c’est lors d’un gala, que je compris que la place où je voulais être, c’était sur les planches de la scène, je voulais jouer, n’importe quel rôle, mais la musique, ce n’était pas mon avenir. C’était celui de mon père. Ma mère elle, ne disait rien, elle ne voulait pas contredire papa.

Je lui ai donc tenu tête, et il n’aimait pas ça, en plus j’étais leur seule fille. Je commença à prendre des cours de théâtre à l’âge de 11 ans, je passais mes soirées entières à apprendre mes textes, à jouer et rejouer. Une passion, oui. Cette passion me fit connaître mon premier petit-ami, vous savez le genre de garçon pour qui on donnerait tout, et qui avait toujours raison. Il s’appelait Julien, d’origine française, brun, yeux clairs, enfin un beau petit garçon, mais cette relation n’a durer qu’un an, durant mes 15 ans. Pour des raisons personnelles, je l’ai quitté. Enfin bref, depuis, je ne voulais plus aucunes relations, de peur d’avoir trop mal, c’est moi qui profitais d’eux. Sans lendemain.

Arrivé l’université, je me pris en main pour arriver à ce que je voulais, jouer dans des grandes pièces, avoir un rôle important, travaillant mes autres cours. C’est donc à l’université de Londres que je fis ma première année. Mais mon rêve était d’intégrer Harvard, superbe université. Mon bulletin fut envoyée dans cette prestigieuse école en l’attente d’une réponse favorable.

C’est seulement le 15 septembre 2012 que j’eu une réponse par la poste, «Mademoiselle Helington, vous êtes admise...» enfin bon, j’ai sauté de joies pendant à peu près.. 1h30? Mes parents fut un peu déçu, puisque j’allais dormir là-bas, et je ne les verrais plus que très rarement. Du haut de mes 19 ans, j’étais bien décidée à m’intégrer comme il le fallait dans cette nouvelle école, pour cette deuxième année à l’université!