Décidément, j'ai beaucoup de mal. Je soupire en tournant en rond, j'essaie de suivre la voix des filles mais ça ne m'aide pas tellement. "Putain mais je suis où encore ?!", que je lâche en grognant alors que j'arrive face à une énième impasse.

C’était dingue comme mon envie de gagner prenait le dessus. Un confort, qui me donnait des sueurs froides, rien qu’à être enfermée entre ses hautes haies. L’avantage c’est que je n’étais pas seule et que c’était en coordonnant nos efforts qu’on avançait au travers des dédales de chemin aux possibilités infinis.

Je ris en entendant que Ruby est tout aussi désespérée que moi. "Je sais pas du tout si on se rapproche", que je grogne en passant ma main le long du mur du labyrinthe. Moi j'ai pas l'impression d'avancer, c'est aussi simple que ça.

On était à bout, tous. Parce qu’on jouait clairement avec nos nerfs là, non ? Moi aussi j’avais envie de crier, mais je tentais de garder mon calme. Je suivais ma cheffe, qui trouvait un chemin sans impasse, pour notre plus grand bonheur.  

Je sais qu'on peut le faire, on est une bonne équipe mais quand on avance aussi doucement, c'est super rageant, surtout quand on sait que cette épreuve est un peu une course contre la montre. Je trouve un nouveau chemin, j'essaie de me concentrer pour m'en sortir. Allez, allleeeez.