trois semaines sans te voir. t'as préféré faire tes visites dans ton coin, t'éloigner peut-être un peu de la relation compliqué qu'on a eu ces derniers temps. je peux pas vraiment t'en vouloir. on a tourné à coup de "je veux pas de toi", "je veux pas que tu sois avec une autre", "je veux que tu m'attendes ", "t'es qu'un connard" et le meilleur pour la fin "je t'aime". ouais j'ai réussi à te l'écrire. tu pourras te dire que t'es la deuxième fille sur terre à avoir réussi à m'arracher un sentiment pareil. et ça m'a perturbé, parce que moi aidan nesbitt, je m'étais fait la promesse que ça n'arriverait plus. et j'ai été faible, t'as été ma faiblesse. j'ai fais le choix de te le dire parce que je voulais plus jouer avec toi. je t'ai fais assez de mal, on s'est assez blessé l'un l'autre. en vérité ? je peux pas te demander de m'attendre, pas quand je peux être sûr de moi demain comme dans 6 ans. et tu mérites d'être heureuse. pourtant, je peux pas m'éloigner de toi c'est plus fort que moi. alors ce soir, j'ai très envie de te voir et t'as l'air partante aussi. je monte d'un étage pour venir te chercher pour aller au resto, je toque à ta porte et me permet d'entrée, pas envie de rester dans le couloir comme un con. « Laïa t'es prête ? » je regarde en vitesse dans la chambre je vois rien, je passe une tête dans la salle de bain et t'es en train de t'habiller. normalement je devrais dire pardon et sortir de là. mais t'a presque habité chez moi pendant un mois, je t'ai vu nue un nombre incalculable de fois alors sur le moment je percute pas quand je me cale juste contre le mur pour te regarder. je percute parce que ce que fais c'est pas génial, on est pas ensemble, je devrais pas prendre mes aises comme ça. mais tu me connais ? je suis pas doué pour comprendre les limites.

un restaurant avec aidan. tu ne savais absolument pas où est-ce que cela allait mener mais au final, toute cette espèce de relation étrange n'avait de sens. voilà quasiment un an qu'il faisait parti de ta vie et rien n'avait bougé. des aventures, vous en aviez vécu, et pas qu'une, mais toi, tu voulais simplement que votre relation débouche sur quelque chose de plus congrès. à l'heure actuelle, tu ne savais même plus ce que tu voulais avec. être pote, plan cul, en couple, rien du tout, t'en avais strictement aucune idée. alors tu ne te prenais pas la tête, quelque chose qui était tout nouveau pour toi et semblerait-il que tu appréciais ce mode de vie. le balec de tout rythmait tes journées et tu avais enfin cessé de te torturer l'esprit avec cette histoire qui n'avait ni queue ni tête. tu étais tranquillement en train de te préparer pour ce fameux restaurant, sans arrière pensée. tu allais juste passer du bon temps avec lui, échanger sur vos vies respectives et rigoler, comme à votre habitude. tu étais quelque peu fatiguée à cause de la compétition et de l'équipe que tu avais géré mais au final, tu t'en sortais mieux que tu ne l'imaginais. tu sortais tout juste de la douche lorsque tu entendis un bruit venant de ta chambre. une musique entraînante s'échappait de ton enceinte bluetooth, tu baissas directement le son et tournas la tête vers la pièce. aidan était adossé contre le mur, t'observant avec un sourire en coin. tu levas les yeux au ciel et enroulas rapidement une serviette autour de ta taille. ━  c'est flippant d'entrer sans prévenir, déclaras-tu en passant près de lui pour te diriger vers ta petite armoire où tes vêtements étaient parfaitement bien rangés. ━  désolée j'suis absolument pas prête, j'étais entrain de trier les photos qu'anya a prise hier soir, j'étais putain de fraîche, pouffas-tu en laissant ta serviette tomber par terre, tandis que tu cherchais la tenue idéale pour le programme de ce soir.

@aidan nesbitt

dans l'encadrement de la porte, je laisse mes yeux vaguer sur les courbes de ton corps. t'es nue dans ta salle de bain et je suis pas du tout en mode "je me rince les yeux" avec toi c'est différent, je vois au delà de ton physique, je vois pas qu'une enveloppe charnelle plus que désirable. je vois la femme que tu es. et c'est avec le regard le plus bienveillant que je te détails, comme si ça faisait bien trop longtemps que je ne t'avais pas vu. tu me repères enfin te couvrant rapidement. « bah je suis entré en te demandant si t'étais prête mais t'as pas répondu » t'as rien entendu parce que tu mets la musique tellement forte que ça couvre les bruits, ma voix. heureusement que c'est moi et pas un mec mal intentionné qui est entré. un mec comme jordy.. je secoue la tête parce que c'est clairement pas le moment de penser à lui et à tout ce que ma rencontre avec ce mec à engendré. je me suis promis que le summer camp, ce serait le moment d'oublier les problèmes à Boston et de profiter au maximum, tenter de me retrouver. « ah ouais ? ça se met en bombe, ça fait des photos où c'est fraiche et ça me les envoie même pas ? » je fais une petite moue boudeuse. je te regarde passer à côté de moi, je te suis jusque dans la chambre et je m'assois sur le lit, alors que tu laisses ta serviette tomber sous mes yeux. « tu sais que si tu restes aussi peu vêtu je vais jamais réussir à aller jusqu'au resto ? » parce que la simple vue de ton dos dénudé et de ton corps, ça provoque une réaction chez moi. je rigole doucement, me levant pour me glisser derrière toi, laissant mon souffle s'abattre contre ton cou alors que je tends le bras pour attraper un magnifique chemisier en soie rouge, frôlant ton bras au passage, me collant un peu plus à toi. « très jolie » est-ce que je joue ? oui. mais notre relation entière est une partie d'échec sans fin.

tu fus quelque peu surprise de découvrir aidan dans l'entrebâillement de la porte, adossé contre le mur, son regard sur toi. par pudeur, tu t'enroulas dans une serviette de bain et quittas la pièce tout en baissant la musique qui était bien trop forte. ━  je t'ai pas du tout entendu, soufflas-tu. ━  la prochaine fois préviens de ta présence, j'étais à deux doigts de faire un arrêt cardiaque, ajoutas-tu avec une mine sérieuse. tu t'excusas pour ton léger retard. ça ne te ressemblait pas mais tu avais longuement traîné avec anya pour prendre des photos. tu rigolas aux paroles du garçon, lui décochant un regard amusé. ━  pourquoi te contenter de recevoir des photos de moi alors que tu m'as en chair et en os face à toi ? provocante ? absolument pas. un sourire malicieux étirant tes lèvres, tu laissas ta serviette tomber à tes pieds tandis que tu cherchais une tenue convenable pour la soirée que vous aviez prévu. il se leva du lit et avança jusqu'à toi. un frisson parcourut l'intégralité de ton corps lorsque tu sentis son souffle chaude contre la peau de ton cou. il frôla ton corps tandis qu'il attrapa un chemisier en soie rouge. ━  j'vais le mettre, déclaras-tu en lui prenant délicatement. tu l'enfilas dans un soupir. tu attrapas un string que tu te mis rapidement. ━  je m'habille en vitesse parce que sinon j'vais te sauter dessus et tu vas encore piailler en disant que je t'utilise comme un sextoy, pouffas-tu en lui tapotant la joue, sourire en coin. tu enfilas un jean mum et pris des baskets.

@aidan nesbitt

« ou alors la prochaine fois je peux continuer à t'observer de loin, c'est plutôt sympa pour moi. » alors oui ça fait très voyeurisme mais c'est plus fort que moi avec toi. j'aime beaucoup trop te regarder, tu m'attires. « parce que ça voudrait dire qu'à chaque fois que j'ai envie de te voir, faudrait que je débarque dans ta chambre pour te voir en chaire et en os. tu serais d'accord avec ça ? » je sais que tu me provoques, je te connais. tu sais aussi que j'aime jouer alors je peux pas juste me contenter de te sourire. c'est nous, on est comme ça, on joue, ensemble et parfois même l'un contre l'autre. et c'est ce que tu fais d'ailleurs, jouer contre moi, quand tu laisses tomber ta serviette et que j'ai une vue imprenable sur ton corps. je m'approche de toi, frôle ta peau volontairement en voulant attraper un de tes vêtements. tu le prends, l'enfile rapidement avant de continuer de t'habiller. « moi me plaindre que tu m'utilise comme un sextoy ? je crois que tu t'es trompée de cible. je vais pas me plaindre de ça » et c'est dommage, j'aurais voulu que tu me sautes dessus. même si ça complique tout, même si ça facilite pas du tout les choses. de toute manière rien n'est simple entre nous, on le sait. on fait toujours tout pour complexifier la situation, involontairement ou.. volontairement, comme quand je viens poser ma main sous ton menton pour te faire relever la tête dans ma direction et que dans un sourire de provocation ultime, je viens poser mes lèvres sur les tiennes. je t'embrasse langoureusement, oubliant totalement ton retard.

━  sympa pour toi, mais extrêmement effrayant pour moi, lui répondis-tu en lui décochant un sourire amusé. ouais, t'étais pas une grande fana du voyeurisme mais avec aidan, ça ne te dérangeait pas tant que ça. ━  évidemment que j'serai d'accord ! te voir en chair et en os c'est tout ce que j'aime, lui adressas-tu, clin d'œil à son égard. tu te faufilas auprès de lui pour te diriger jusqu'à ton armoire, laissant ta serviette de bain tomber par terre. tu commenças à farfouiller dans l'armoire à la recherche d'une jolie tenue pour ce soir. tu sentis aidan se coller contre toi tandis que ses mains attrapèrent un chemisier en soie rouge. voyant qu'il lui plaisait, tu t'empressas de l'enfiler. tu mis par la suite un string, lui déclarant que tu te dépêchais à t'habiller afin d'éviter que les choses ne dérapent. car toi nue face à lui, ça ne pouvait pas rester soft, oh que non. ━  faut croire que ma mémoire me joue des tours alors, soufflas-tu en enfilant correctement ton sous-vêtement. face à toi, aidan te redressa la tête du bout des doigts. tes yeux croisèrent les siens et il répliqua avant même que tu puisses le faire. ses lèvres s'emparèrent langoureusement des tiennes, te faisait gémir de surprise. tu lui rendis sans baiser tandis que tes doigts caressaient délicatement sa nuque. tu te redressas quelque peu, ton nez frôlant le sien. ━  tu sais que j'suis inarrêtable quand tu te lances dans ce genre de truc, souris-tu. tu l'embrassas nouveau, le poussant contre le mur de la chambre. tu intensifias le baiser tandis que ton cœur battait de plus en plus. ━  alors aidan, tu as toujours envie d'aller au restaurant ? murmuras-tu contre ses lèvres, d'un soupir d'intense satisfaction.

« pourtant y a une époque où t'aimais bien que je te regarde comme ça » je sais que c'est toujours le cas, que tu me parles plus du fait de ne pas être au courant qu'on t'observes et t'en rendre compte dans le reflet d'un miroir. mais je te taquine, petit sourire qui vient fleurir mon visage. « alors ça t'as pas besoin de me le demander dix fois. je vais en user et en abuser, débarquer en pleins milieu de la nuit pour me coller contre toi et te regarder dormir » encore une fois ça peut paraitre étrange mais c'est nous, on est comme ça. je me rapproche de toi, fais mine de te conseiller alors que tout ce que je veux, c'est cette proximité. celle qui me pousse à t'embrasser, à poser mes mains autour de ta taille pour te serrer contre moi alors que tu n'as même pas fini de t'habiller. ta main qui attrape ma nuque, tes lèvres qui se pressent un peu plus contre les miennes. je ferme les yeux, profite du moment contre toi tandis que ce que tu me dis m'arrache un sourire. « ça tombe bien, je veux pas que tu t'arrêtes. » tes lèvres qui retrouvent les miennes tandis que tu me pousses en arrière, me plaquant contre le mur. le rythme de mon coeur qui s'accélère, ma respiration qui se saccade, mes doigts qui se posent délicatement sur ton chemisier que je me mets à déboutonner. ouais je veux que tu le porte ce soir, mais pas maintenant. « j'ai pas faim » enfin si, mais de toi. mes lèvres qui rejoignent les tiennes tandis que je te débarrasse de ton chemisier. le resto peut attendre, mon envie de toi non.