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I LOVE HARVARD
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    my heart stops when you look at me (gresham)
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    Lien du postMar 5 Mai 2020 - 21:13
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    Dernier dossier, dernières nuits blanches à travailler comme si je n'avais rien foutu du semestre. Ce n'est pas le cas mais je veux que tout soit parfait. La place de la première de la promotion est pour moi. J'ai toujours été major de promo, que ce soit à Oxford ou à Boston et je refuse que mon niveau chute à quelques mois d'avoir mon Doctorat. Je sais bien que je n'en ai pas besoin de cette distinction académique mais j'en rêve. Mon avenir est tout tracé, au sein de Marriott International mais ce doctorat, je le veux. Pour moi. Pour mon père. Pour montrer à ma famille que, oui, je ne suis pas la fille biologique de Monsieur Howard Marriott mais que cette place au sein du pôle relation presse, on ne me l'a pas donné que parce que mon nom est sur de nombreux hôtels. Karl me dépose devant l'université, je le remercie et lui indique que je le contacterais quand j'aurais besoin de lui pour venir me chercher. Il est dix sept heures, le campus est presque vide et je veux profiter de ces derniers moments à Harvard. Il me reste encore une année d'étude mais c'est celle de la soutenance et je peux la passer en temps qu'externe. Et je pense que c'est ce que je vais faire. Je me dirige en direction du bâtiment de communication et reste quelques secondes au pied des escaliers. Je regarde cette porte que j'ai passé de nombreuses fois, toujours à la va vite sans profiter de la beauté du bâtiment. Après tout, je n'ai jamais eu le temps pour tout ça. Ou je n'ai jamais pris le temps. L'université a été une jolie partie de ma vie mais ce que j'aime le plus, c'est travailler pour de vrai, au sein du groupe Marriott. Tous les matins, je passe quelques longues minutes à éplucher les revues économiques juste pour voir ce qui est dit de nous. Je ne m'occupe pas de la veille mais je déteste avoir une mauvaise surprise au travail. Nous n'avons pas eu de scandale depuis un bon bout de temps et, étonnement, je préfère ça. Une grande inspiration et voilà que je me dirige vers le bâtiment. Perchée sur mes talons hauts, mon costume vert sur le dos, je me dirige vers l'amphithéâtre où j'ai donné rendez-vous à mon professeur pour la remise du dossier. Je frappe à la porte et me dirige vers le bureau où le Professeur Hyland se trouve. " J'ai l'impression de me diriger vers l'autel et de vous offrir mon fils, c'est horrible " Que je lance avec un petit rire. Je n'ai jamais eu beaucoup d'humour mais j'essaye surtout de me détendre. Nous discutons un peu, je signe le papier qui prouve que j'ai bien rendu mon devoir et laisse l'enseignant à ses occupations. Sur le chemin de la sortie, je lance un dernier coup d'oeil à ce premier rang, là où j'avais toujours mes fesses et ce pour plusieurs raisons. On entend mieux d'ici, on voit mieux et c'est juste à côté de la sortie en cas de soucis. Je ne suis pas encore sûre de mon choix alors je me laisse le temps de réfléchir, de penser à tout. Je sors du bâtiment et me dirige vers le bâtiment des sciences humaines. Enfin, ce sont plutôt mes pieds qui m'y guident et je les laisse faire. Je suis déjà nostalgique alors que j'ai toujours une carte étudiante. Je me balade dans les couloirs, tend le cou lorsque j'entends des gens parler dans une salle, parce que je suis curieuse. Encore plus depuis la soirée du "je n'ai jamais" avec mon frère et Francesca. Enfin, je passe devant une salle et regarde à l'intérieur. Il n'y a qu'un homme dedans. Grand, entrain d'effacer le tableau. Je m'apprête à sortir de la pièce lorsqu'il se retourne et que je vois son visage. " Gresham ? " Que je souffle doucement avant de me diriger vers lui, un sourire sur le visage, la démarche plus gaie qu'il y a quelques minutes. " J'arrive pas à y croire, Gresham Ewart à Harvard " Que je lance avec un large sourire sur mon visage, m'approchant toujours plus rapidement de lui. Eh bien, ça me rappelle bien des choses tout ça. Londres, les fêtes de familles avec ses parents et sa soeur. Avant leur départ. J'ai 20 ans à nouveau et son visage m'avait terriblement manqué. Il est toujours aussi beau et intriguant. Je fonds littéralement… Mon cerveau se rappelle de tout. Et l'organe qui ne me sert pourtant qu'à pomper le sang semble se réveiller. C'est si étrange… Et pourtant si agréable.
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    Lien du postJeu 14 Mai 2020 - 2:56
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    My heart stops when
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    w/ @Ella Marriott-W.
    ~~~~
    Le silence est une compagnie agréable après une longue et éreintante journée de cours à l'université de Harvard. Reposant sur mon assise, devant mon bureau, je me trouve perdu dans les méandres de mes pensées. À cet instant, à cette heure, elles se trouvent diriger vers ma jeune sœur : Katherine. Elle ne cesse de vouloir connaître chaque détail de ma vie, elle désire savoir si je la partage avec une personne, une femme qu'elle pourrait connaître et elle m'appelle chaque jour afin d'obtenir la réponse qu'elle espère. Le fait est que je n'ai personne et ce fait établi ne lui convient guère. Poussant un soupir, las, je pose mes mains sur ma nuque, celles-ci remontant dans ma chevelure que je me permets de mettre en désordre vu l'heure, pour finalement prendre mon visage entre celles-ci. Quand vais-je parvenir à couper ce cordon entre ma sœur et moi puisqu'il m'étouffe ? Je n'en ai strictement aucune idée et cela me désespère. Puis, dans le fond, je n'ai pas non plus envie de le rompre ce dit cordon, puisque je l'aime, ce cadeau de la vie, celui que l'on m'a offert dans le but de réparer – sans doute – le fait que l'on m'a retiré Isolde, ma véritable petite sœur, celle de « sang » si je puis dire. « Isolde. » Je murmure, me rendant soudainement compte que je me dois pour son souvenir d'être le meilleur grand-frère possible pour Kate. De ce fait, m'emparant de mon smartphone, je le déverrouille afin de lui passer un appel. « FaceTime. » Je dis, bien que je lui semblerais sans doute dans un sale état, au vu de ma chevelure qui doit se trouver « en vrac » familièrement parlant. Déposant par conséquent ce dernier sur mon bureau, le calant contre un ouvrage de psychologie, je me coiffe comme je peux, à l'aide de mes doigts, quand une fois satisfait, j'ose l'appel vidéo. « Katherine. » Je dis, lorsque son radieux visage m'apparaît, ce qui fait naître un doux sourire sur le mien, de coutume sans expression aucune, hormis mon regard qui s'anime en permanence. « J'ai terminé ma journée de cours à l'université et je désirais savoir comment tu allais. » Je prononce, soudainement attendri, puisqu'elle me semble si jeune au travers de mon écran. « Ça va, je te remercie. Cela me surprend que tu m'appelles. » C'est tout à fait normal, puisque cela arrive rarement, surtout en appel FaceTime, il me semble même qu'il s'agit d'une première. « Que se passe-t-il ? Ça ne va pas, Gres' ? » Elle semble inquiète, des ridules sont présentes entre ses sourcils, son expression est par conséquent soucieuse et j'exècre cela. « Katherine, je vais bien. J'avais seulement besoin de te voir. » Je dis, haussant mes épaules, comme pour minimiser mes propos, afin qu'elle cesse de s'enquérir de mon état. « Tu es sûr ? » Son regard en dit long et je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire quasi-imperceptible pour la plupart des personnes, sauf pour ma jeune sœur qui me connaît que trop bien. « Ciel ! Seigneur ! Monsieur Gresham Oxley Ewart sourit ! Quel bonheur ! Par quel miracle ? Est-ce un mirage ? » Elle se moque ostensiblement de moi, ce qui provoque chez moi une réaction qu'elle connaît par cœur, puisque je me fais soudainement « grave », mon dos trouvant celui de mon assise pour croiser les bras. « Katherine Egerton. Tu te moques impunément de ton grand-frère. Est-ce respectueux ? Alors qu'il ne désirait que prendre de tes nouvelles et apercevoir ton visage d'ange ? » Je l'interroge, mon regard bleuté se trouvant incandescent, mon visage ne reflétant plus la moindre expression. « Non. Mais cela se révèle amusant de temps en temps. » Son rire cristallin éclate soudainement et il se trouve semblable à une merveilleuse mélodie à mon oreille. Le fait est que je ne cille pas, que je ne souris pas, puisqu'elle se joue de moi, de ma soudaine envie de l'apercevoir, ne serait-ce que par un Smartphone. « Continue donc à rire, à te moquer de moi. Nous réglerons cela en face-à-face dimanche, prends note sur ton agenda. » Je réplique, on ne peut plus sérieux, pour conclure : « Je dois m'occuper de ma salle de classe, ramasser mes affaires et rentrer. Je t'envoie un message plus tard. » Je termine, prêt à raccrocher, lorsque sa voix perce à nouveau. « Attends ! Envoie-moi un message dès que tu es rentré, s'il te plaît. » Acquiesçant dans un signe de tête, je mets fin à notre conversation, pour me lever, le cœur plus léger. Ai-je besoin de son bonheur pour trouver un semblant de paix en moi ? Sans nul doute. J'ai également besoin de savoir que notre mère va bien, ce qui est le cas, assurément. M'emparant de ma brosse afin d'effacer la craie présente sur mon tableau noir, je suis surpris lorsque mon regard se pose sur un visage que je semble connaître, sans mettre immédiatement un nom dessus. Détaillant la jeune femme qui semble s'empresser de me rejoindre, notant son goût sûr par la tenue absolument magnifique qu'elle arbore, je la reconnais sur-le-champ lorsque sa voix perce l'air. « Ella ! » Je m'exclame, à la fois heureux et surpris. « Comment vas-tu ? » Je m'enquis, pour la presser tendrement dans mes bras une fois qu'elle arrive à ma hauteur, ce qui me surprend et ce qui doit la surprendre également. Le fait est que je la garde un instant ainsi, précieusement loger contre ma poitrine, avant de défaire mon étreinte, mon regard bleuté s'encrant dans le sien. « Je travaille à Harvard depuis un certain temps déjà, tu sais. » Je souffle, lui offrant un doux sourire, pour reprendre : « Il faut dire que je passe la plupart de mon temps dans ma salle de classe ou encore dans mon bureau, alors, si on veut me croiser, il faut forcément savoir que j'alterne entre ses deux endroits. » Je m'éloigne d'elle de quelques pas afin de l'admirer. « Tu es absolument magnifique. » Je me surprends à prononcer, avant de l'interroger. « Que fais-tu ici ? Ne me dis pas que tu étudies dans cette université ? » Je serais plus que surpris si tel est le cas, mais ce qui prime est que nous nous sommes retrouvés. Je me sens soudainement nostalgique, j'ai la sensation d'être revenu de nombreuses années en arrière et malgré ce qui s'est passé à l'époque, cela me fait étonnement de bien.


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    Lien du postSam 16 Mai 2020 - 2:10
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    Je n'ai pas encore pris de décision définitive quant à ma présence à l'université l'année prochaine ou non. Je me suis renseignée sur les modalités de la soutenance du doctorat et je peux la passer aussi bien en interne qu'en externe. Je pèse les éléments du pour et du contre pour prendre ma décision. Vais-je rester étudiante un an de plus ici ou est-il enfin temps que je me rends compte de l'inévitable : ma place est au groupe Marriott, surtout maintenant que j'ai signé les papiers pour avoir 50% des parts de l'entreprise. Je n'arrive toujours pas à croire que Dimitri m'ait fait signer les papiers trois ans jours pour jours après le décès de notre père. Pour moi, c'est une symbolique énorme et je sais que mon petit frère aussi. Du coup, ça c'est le premier point dans la colonne 'pour' quitter Harvard. À cela s'ajoute aussi que je ne suis jamais sur le campus si ce n'est pour les cours obligatoire. J'en apprends bien plus tous les jours au bureau qu'ici, c'est un fait avéré. Je pratique toute la semaine les choses que j'apprends des mois plus tard. Bien que nous n'apprenons plus vraiment quoi que ce soit à notre niveau. C'est plutôt notre rôle de découvrir de nouvelles choses, de faire changer le monde et je sais que ce n'est pas en restant assise sur une chaise ici que cela va marcher. J'ai besoin de plus, j'ai l'habitude de plus. Je pense que le dépôt de ce dernier dossier me montre bien que je n'ai plus rien à faire ici, que cette carte étudiante au fond de mon sac est bien intéressante pour pouvoir profiter des voyages organisés par le comité des étudiants mais… Je n'y participe même pas. Alors, à quoi bon ? Un monde entier m'attend et c'est lui que je choisirais surement à la fin de l'année, ne me réinscrivant pas à Harvard en tant qu'interne. Errant dans les couloirs, je profite de ce dernier moment avec l'université qui m'a accueilli pendant trois ans. Ces moulures au plafond, ces portraits dans les couloirs. Ça va me manquer mais je sais que ce qui m'attend vaut mille fois tous ces petits plaisirs visuels auxquels je n'ai jamais fais attention avant cela. Comme quoi, c'est vraiment quand on perd les choses que l'on se rend compte de leur beauté et de leur importance. Mais cette partie de ma vie, je suis prête à lui dire adieu et sans poids sur le coeur. C'est donc le coeur léger que je me balade dans le bâtiment Sciences Humaines et entre dans une salle par curiosité. J'aurais pu entrer dans n'importe quelle pièce, croiser n'importe qui mais c'est Gresham que je croise. Je ne l'ai pas vu depuis de nombreuses années mais je me souviens de ses yeux, de son visage et de ses mains comme si c'était hier la dernière fois qu'on mangeait tous ensemble à table, chez lui. " Ella ! " Mon sourire s'agrandit quand il prononce mon prénom. Il se souvient de moi. Ça fait plaisir. " Comment vas-tu ? " Je n'ai pas le temps de répondre qu'il me prend dans ses bras. C'est surprenant mais pas désagréable, on ne va pas se mentir. Je profite du moment et souffle doucement. " Ça va et toi ? Comment vont ta mère et ta soeur ? " Nous nous détachons rapidement et je l'écoute me raconter qu'il bosse ici depuis longtemps. Chose que je savais mais que mon cerveau a tout simplement décidé d'oublier. Ah, c'est facile d'oublier ce genre de choses importantes mais de se souvenir de la couleur des chaussons de papa quand j'avais cinq ans. Le cerveau a ses mystères que je ne chercherais jamais de comprendre, on ne va pas se mentir. Peut-être que j'aurais pris plus le temps de me balader dans les couloirs de l'université si j'avais su que le seul homme qui a fait battre mon coeur - en dehors de mon père et mon frère, mais sur un tout autre plan, bien entendu - était ici. Je suis même sur que j'aurais trouvé mille et unes raisons pour le croiser. " Tu es absolument magnifique " Et, face à ce compliment que j'entends pourtant assez souvent, je rougis comme une collégienne de douze ans. Ça ne m'arrive jamais. Mais Gresham c'est… L'homme que j'ai rêvé avoir pendant des mois, des années même. En vain. trop renfermé et je ne voulais pas non plus que la situation soit délicate avec le brun et sa famille. Helen est une amie de ma mère et je n'aurais jamais souhaité que quoi que soit change. Des fois, il faut se contenter de fantasme plutôt que de foutre en l'air un truc plus important. Et c'est ce que j'ai fais avec le beau brun. " Merci… " Que je souffle doucement. Mon Dieu mais Ella, ressaisis toi ! À l'époque, c'était mort d'avance. Mais aujourd'hui ? Et si la dynamique prof-élève m'a toujours dégoûté au plus au point, je ne le serais bientôt plus, élève. Seulement… Je sais pas. " Que fais-tu ici ? Ne me dis pas que tu étudies dans cette université ? " Un rire se glisse entre mes lèvres. Je glisse ma mèche derrière mon oreille et lance " Eh bien… Je ne te le dirais pas alors " il semblerait qu'en plus d'avoir l'air d'une cruche, je sonne comme une cruche. Merci d'envoyer les ambulances, je suis probablement entrain de faire un AVC. " Je suis arrivée il y a trois ans à Cambridge après la rechute de mon père… J'ai terminé mon master, deux ans de Doctorat et là, je viens littéralement de déposer mon dernier dossier de l'année " Je ne sais pas pourquoi je lui donne autant d'informations mais j'ai juste envie de rattraper mes inepties précédentes. " Mais je pense que c'est ma dernière année " Et de le dire à voix haute ne fait que renforcer mon choix. Ça ne sert à rien de se forcer ni de continuer pour la forme. Il faudra que j'en parle avec Dimitri de toute façon. Ce genre de décision, je ne les prends pas seule, bien que ça concerne ma vie et seulement ma vie. " Comment vont ta mère et Kate ? Toujours aussi énergique ? " Et fatigante. Mais ça, je ne peux définitivement pas le dire, ce serait mal vu et avec toute l'aide que les Egerton m'ont apporté quand je me sentais seule loin de ma famille… En tout cas, retrouver Gresham, ça me fait réaliser des tas de choses mais surtout l'impensable : j'ai bien un truc dans la poitrine qui s'accélère légèrement dès que je croise ses yeux bleus.
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    Lien du postSam 23 Mai 2020 - 18:07
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    Suis-je déjà mélancolique de l'année écoulée ? Que m'arrive-t-il pour avoir besoin de téléphoner à ma jeune sœur ? À présent, que j'ai raccroché et que j'essuie mon tableau noir, je m'interroge. *Songe donc à autre chose, Gresham.* Je me dis, puisque, parfois, il vaut mieux ne pas se lancer, tête baissée, dans la recherche d'explications à la façon dont on agit. C'est sot, puis cela n'amène pas à grand-chose, surtout en cette fin de journée, où je me trouve clairement épuiser, étant donné que j'ai laissé tomber « ma carapace », celle que j'arbore en permanence en ces lieux, en ces immenses bâtiments qui forment l'université tant convoité d'Harvard. « J'aurais besoin d'un Lacrimosa de monsieur Mozart. » Je souffle à ma propre intention, percevant les premières notes dans mon esprit, lorsque l'on m'interrompt, ce qui – pour une fois – est une bonne chose, puisqu'il s'agit d'Ella Marriott. Un sourire fendant mon visage tandis que mes prunelles Lapis-Lazuli s'animent, je m'approche de cette dernière afin de l'étreindre tout contre moi, ce qui nous surprend tous deux, je n'en ai pas le moindre doute. Le fait est que je la garde contre moi un instant, profitant de la chaleur émanant de son corps ainsi que de sa délicieuse odeur, avant d'écouter sa réponse quant à ma question, mais également de la libérer de mon étreinte. « Je vais plutôt bien, je te remercie. Je suis épuisé. » J'admets, je me surprends assez, puisque je ne contrôle guère le flot de mes paroles, ce qui n'arrive jamais. *Sacrebleu !* Je me dis, puisque je n'ai aucun filtre avec la belle jeune femme se trouvant sous mes yeux. « Katherine et Helen, vont bien. Également. » Je réponds, songeant à ma jeune sœur, ce qui fait naître un léger rictus sur mon visage de coutume impassible, avant que je ne me reprenne. Reculant, afin de l'admirer, notant son goût certain pour la mode, je nous surprends une nouvelle fois, puisque j'admets la trouver magnifique, ce que je ne fais guère, surtout pas avec une élève d'Harvard, bien que je n'en sois certain. Le fait est que je n'y songe pas longuement, puisque la teinte rosée que prennent ses joues me fait davantage sourire encore. M'approchant, sans toutefois la toucher, je m'assieds au bord de mon bureau, croisant les bras, arborant toujours cette déformation sur mes lèvres. Afin de rompre le suspens sur sa situation quant à cet endroit, je la questionne une seconde fois, pour laisser éclater un léger rire à sa réponse. « Ça m'apprendra. » Je dis, amuser, continuant à l'écouter puisqu'elle reprend. Lorsqu'elle m'annonce que son père à fait une rechute, mon cœur se serre, puisque je ne connais que trop bien cette situation, Edmund ayant été atteint d'un cancer. Seulement, il n'a survécu et j'espère secrètement que son paternel est en rémission. Le fait est que je pince mes lèvres, sans l'interrompre, bien que de nombreuses interrogations brûlent de nouveau celles-ci. Mon regard s'encre dans le sien lorsqu'elle m'annonce avoir déposé son dernier dossier et soudain, dans mon esprit, une phrase résonne en écho. *Ne vais-je d'ores et déjà plus la revoir ?* J'en suis surpris et je me racle un instant la gorge afin de retrouver une certaine contenance, passant même une main sur celle-ci. « Je dois dire que je suis très fier de toi. De ton parcours. » Je commence, puisqu'elle a tout de même eu son master, passé son Doctorat, je croise les doigts pour elle. « Tu ne vas donc plus revenir à l'université l'année prochaine. » Je prononce, plus à mon intention, afin de mieux « réaliser » le sens de ses mots, pour comprendre mieux encore que c'est la première et dernière fois que je la vois dans ma salle de classe. « En tout cas, si tu souhaites passer, tu sais où je me trouve. » Je dis, sans y réfléchir, pour finalement me lever et m'emparer de ma brosse, achevant ainsi d'effacer mon tableau noir. Quand elle m'interroge encore une fois sur ma chère et douce Helen, ainsi que sur Katherine, je lève les yeux au ciel et je me tourne, afin de faire face à Ella. « Helen est toujours aussi positive, attentive, généreuse et aimante. Katherine, elle est toujours aussi énergique oui… » Je n'achève pas ma phrase, puis, déposant ma brosse, faisant une nouvelle fois volte-face, encrant mes prunelles dans celle de cette magnifique brunette que je connais depuis Londres, avant que je ne quitte ma ville de cœur, je conclus : « Et également toujours aussi épuisante. Elle me fatigue, tu n'imagines à quel point elle me rend dingue ! » J'admets, ce qui n'est arrivé qu'une fois seulement : puisque je l'ai soufflé à mon meilleur ami James, qui travaille également ici. « Tu connais l'ascendant qu'elle a sur moi. Elle ne cesse de m'appeler pour m'interroger, j'ai toujours la réelle sensation d'avoir été pris sur le fait, sur une scène de crime et qu'elle me fait passer un interrogatoire qui n'en finira jamais. » Secouant légèrement ma tête, en songeant à cela, à cette dernière, je détaille une nouvelle fois Ella, ses courbes, pour m'en rendre compte et rejoindre mon bureau, rangeant mes affaires dans ma sacoche Prada, en cuir noir. « Dis-moi, comment vont les tiens ? Je ne te l'ai demandé, c'est impoli, pardonne-moi. » Je prononce, lui jetant un coup d'œil, éteignant mon MacBook Air, m'étant légèrement penché en avant, tout en m'humectant avec lenteur les lèvres.


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    Lien du postLun 25 Mai 2020 - 3:18
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    Au long d'une vie, on croise un nombre incalculable de personnes. Il y a les amis, les camarades de classe, la famille et aussi tous les inconnus que l'on croise par ci par là. Le supermarché, les transports en commun, sur le campus aussi. Au travail, les collègues, les collaborateurs. Et puis aussi lors des voyages et ça, j'en ai fais des tas. L'Angleterre, la France, l'Espagne, le Luxembourg, le Mexique, la Grèce… La liste est encore longue. Il y a des gens avec qui j'ai accroché et d'autres que j'ai oublié la seconde où mon regard a décroché du leur. Et puis, il y a des personnes comme Gresham, dans les bras duquel je me trouve à ce moment même. Gresham, c'est l'incompréhension, la curiosité et aussi le seul homme qui ait réussi à faire ressentir quoi que ce soit à la pompe qui se trouve derrière mes côtes gauches. Je me souviens de la première fois où j'ai croisé son regard. Ses yeux qui m'ont donné envie de m'y perdre. Un coup au coeur, une drôle de sensation et puis, l'envie. Celle de l'avoir avec moi. Mais j'étais bien plus jeune, bien trop jeune. Parce que si notre rencontre avait lieu maintenant, le crush que j'ai eu il y a presque huit ans de cela ne serait probablement pas resté à ce stade. Pour moi du moins. J'ai gagné en confidence, en expérience et je sais ce que je veux maintenant. Seulement, cela fait de nombreuses années que l'on se connaît et même si l'absence de nouvelles aurait pu tout dissoudre, ce n'est pas le cas. J'ai à nouveau le début de la vingtaine et son compliment le montre bien. Mes joues rosissent et ça fait très longtemps que je ne me suis pas sentie comme ça. C'est probablement même la première fois, guère impressionnée par les dires des hommes et femmes que j'ai pu croiser ici ou ailleurs. " Je dois dire que je suis très fier de toi. De ton parcours " Ses mots réchauffent mon coeur, comme si j'avais besoin de la validation du jeune homme. Je ne sais pas, c'est étrange tout cela mais ça fait un bien fou. " Tu ne vas donc plus revenir à l'université l'année prochaine " J'hausse les épaules, un léger sourire désolé sur le visage mais je suis sûre que ça ne nous empêcher a pas de se revoir, de se retrouver autour d'un café et d'une pâtisserie du coin. " En tout cas, si tu souhaites passer, tu sais où je me trouve " Je souris et me pose face à lui, croisant les jambes pour garder un peu de posture. Mais il se redresse rapidement. Alors je prends sa précédente place, les fesses sur le bord du bureau, le buste tourné en direction du jeune homme. " Qui sait, peut-être que je vais prendre la décision d'être chargée de TD et revenir sur le campus " Ça serait probablement une belle corde à ajouter à mon arc mais je me connais, mon côté colérique et perfectionniste me ferait devenir folle de voir que les étudiants - mes étudiants - ne savent pas des choses des plus basiques. Je n'ai rien de pédagogique, il n'y a qu'à voir la galère que c'est pour mettre Thaïs sur le pot et lui faire comprendre qu'elle doit arrêter de faire pipi dans sa couche, même pour la sieste. Je ne brusque pas l'enfant puisque c'est mon rayon de soleil mais ces étudiants, je n'aurais aucun scrupule à les pousser à bout et les faire utiliser leur cerveau à bon escient. Non. Très mauvaise idée. Je l'écoute me parler des deux femmes et enregistre tout cela. Je suis sûre que ma mère serait heureuse d'apprendre tout cela. Elle aussi, est aussi douée que moi pour garder des contacts constants avec ses amis. Une carte une fois par an, ça fait l'affaire semblerait-il. " Elle me fatigue, tu n'imagines à quel point elle me rend dingue ! " J'éclate de rire, mon rire remplissant la salle et secoue légèrement la tête de droite à gauche. Les frères et soeurs, c'est quelque chose. Je crois que Katherine a le même effet sur lui que Dimitri a sur moi. Et il le confirme rapidement. " Elle ne te veut que du bien " Que je souffle en me déplaçant lorsqu'il revient vers son bureau. Je le regarde bouger, déambuler et tout rassembler. Mes yeux se glissent sur ses mains pendant quelques secondes et sa question me rappelle sur Terre. Oui, Ella, c'est là que tu dois être et clairement pas dans tes pensées. " Eh bien.. " Je soupire doucement, glissant une de mes mèches derrière mon oreille. " Mon père est décédé il y a trois ans… Je suis revenue dès que j'ai su qu'il allait mal et… Il ne lui restait que quelques mois donc voilà. Ma mère va bien, toujours à Washington. Dimitri n'est pas au top de sa forme mais tu sais, les problèmes de coeur " Que je souffle en levant les yeux au ciel. Je vous jure que ça, ça me rend folle. " Il a une petite fille, Thaïs. Qui a un an et demi. Elle est merveilleuse. Déçue de ne pas être sa marraine mais le rôle de tata me convient… Et Camila, c'est Camila. Égale à elle même " Volatile, quelque part aux États-Unis et je me promets de l'appeler bientôt. Je ne prends que trop rarement de ses nouvelles. Je sais bien que je n'ai jamais accepté tous ses choix et que mon rôle de grande soeur aurait du être de la soutenir plus que de lui faire la leçon mais.. Je suis celle que je suis. " Enfin, après le décès de mon père, j'ai décidé de rester ici avec ma famille " Bien entendu, toute la branche Wildingham de ma famille était à Oxford mais c'est différent. Et puis, je ne voulais plus laisser les miens pour aller faire ma vie ailleurs. Comme quoi, cet évènement m'a fait murir d'un coup. " Je travaille chez Marriott International maintenant. En tant qu'assistante de la chargée des Relations Presses. En plus de mes études donc " Et je n'ai jamais le temps de rien, je m'en suis bien rendue compte en observant l'université en arrivant. Je vis ma vie à cent à l'heure et chaque minute est importante. Alors, quand je me pose, c'est parce que c'est important, parce que ça me procure quelque chose. Et le regard du brun, ça me procure énormément de choses. " Tu as le temps pour un café ? Je connais un café pas loin qui fait des scones à tomber par terre " Et que j'ai connu par l'intermédiaire de Wesley. " En souvenir de Londres " Que je souffle avec un léger sourire en coin sur mon visage, à voix basse alors que mes mains viennent de se poser sur le bureau et mon corps de se pencher en avant. Un peu sur le thème de la confidence. Comme si je ne souhaitais pas que les fantômes nous entendent. Joueuse, espiègle, de retour dans mon monde, libérée de mes démons pour les heures qui suivent. Oui, probablement.
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    Lien du postJeu 4 Juin 2020 - 2:58
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    Ella est incroyable. Elle a évolué d’une manière que je n’aurais jamais soupçonné et à présent, je ne peux que contempler celle qu’elle est devenue. *Exquise.* C’est le premier terme qui me vienne à l’esprit en la détaillant ainsi. L’ayant étreint tout contre moi, sans y réfléchir, me laissant simplement aller à ce désir de la sentir de nouveau à mes côtés, de part notre passé commun, je termine par la libérer pour à nouveau l’admirer. En vérité, j’ai la sensation que cet instant n’est pas réel. C’est comme si, au travers de cette journée épuisante, on m’avait donné ce luxe de pouvoir retrouver une personne que j’ai connue, afin de retrouver un semblant de baume au cœur. *Depuis combien de temps n’ai-je pas ressenti un semblant de bonheur ?* Je me questionne intérieurement, lorsque je réalise que cela doit sans aucun doute dater de Londres, lorsque nous étions tous réunis, autant nous, les Egerton et Ewart, mais également les Marriott. Certes, Edmund était souffrant, mais au début, nous ne le savions guère et les Marriott se portaient à merveille. Bien sûr, Ella et moi n’avions pas le même âge et cela est toujours le cas, mais je l’appréciais, plus qu’elle ne peut l’imaginer, plus que je l’imaginais également, je m’en rends compte à cet instant. L’interrogeant, lui demandant ce qu’elle fait comme études, je suis relativement surpris par ma déception lorsque je comprends qu’elle ne reviendra plus à Harvard, puisque c’est bel et bien ce qu’elle me fait comprendre. Pour cette raison, je l’invite à venir me revoir ici, arguant qu’elle sait où me trouver tout en lui faisant part de ma fierté la concernant, puisque c’est réellement ce que je ressens à son égard. *Jamais je n’aurais songé te retrouver et encore moins ainsi, en une femme accomplie et sûre d’elle.* Je me dis, pour retrouver mon tableau noir ainsi que ma brosse afin de l’effacer totalement, tout en écoutant Ella qui se trouve à ma précédente place. Cela fait par ailleurs naître un fin sourire sur mon visage, puisqu’il semble qu’elle aime se trouver là où j’ai pu être, ce que je trouve étrangement adorable. « Cela peut être une bonne idée, oui. » Je réponds à cette dernière lorsqu’elle ose souffler qu’elle pourrait prendre la décision d’être chargé de TD, ici, ce qui ajouterait un plus sur son curriculum vitae, d’autant plus si elle le devient dans la prestigieuse université de Harvard. « Je sais ce que tu te dis. » Je commence, lui jetant un coup d’œil. « Tu penses que tu n’es pas assez patiente pour supporter des étudiants qui n’auront peut-être pas les bases, en rapport à ce que tu voudras leur apprendre. » Mon sourire s’agrandit, tandis que je m’arrête, pour me placer devant mon tableau et ainsi la fixer. « Mais crois-moi, tu en es capable. Je suis absolument détestable comme professeur. Je ne laisse aucune chance à mes étudiants, je ne leur laisse même pas faire la moindre erreur. Certes, je suis généralement qualifié comme étant un con. » Je hausse les épaules, afin de montrer mon indifférence à ce sujet. « Mais, ils sont bons. Je les forme très bien. Mieux que personne. Le taux de passage de mes étudiants dépasse celui de mes prédécesseurs. Être dur et perfectionniste peut sembler handicapant, afin d’enseigner, mais ce qui compte finalement, est la réussite des étudiants. C’est ainsi, que tu dois penser Ella. » J’affirme, puisque c’est ainsi que je fonctionne et généralement, ils me remercient une fois qu’ils ont obtenu leur doctorat, m’avouant même qu’ils n’auraient pas voulu être traité autrement. Rebondissant sur Helen et Katherine tandis que je m’évertue à rendre mon tableau aussi noir que ce matin, vierge de toute trace de craie, je ne peux qu’esquisser un rictus aux propos d’Ella, puisqu’elle a raison. Katherine ne désire que mon bien, elle souhaite uniquement mon bonheur, le fait est que me rappeler sans cesse que je suis seul me fait comprendre que je ne suis pas à la hauteur de ses ambitions me concernant. « Tu as… Je sais que tes dires sont vrais, seulement… » Mon rictus s’amplifie, si bien que je secoue légèrement la tête, presque imperceptiblement, en fermant les yeux. « C’est usant à force. » Je termine, ne lui avouant pas ce que je pense, ma réelle sensation de la décevoir, quelque part. Me pinçant les lèvres en y songeant, je préfère interroger Ella sur les siens, et tandis que je la détaille, me demandant où elle s’est perdue dans son esprit, elle revient à nous, pour me parler du décès de son père, il y a trois ans déjà. « Toutes mes condoléances, ma douce Ella. » Je dis, m’emparant de l’une de ses mains pour la presser avec douceur dans la mienne, avant d’y déposer un baiser, extrêmement ému ainsi que toucher. « Malheureusement, tu fais partie de ce club. J’aurais aimé que tu l’intègres le plus tard possible. » Je murmure, mes prunelles encrées dans les siennes, lorsque cette dernière m’apprend la paternité de son frère. « Une petite fille. » Je murmure, soufflé, avant de répondre, dans un demi sourire : « Être tante, c’est déjà des responsabilités. Concernant Camila, je suis certain qu’elle se porte comme un charme. » Je lui assure, avant d’acquiescer dans un mouvement de tête à ces mots, puisque nous avons fait de même, nous sommes restés souder après la disparition d’Edmund. « La famille est une notion importante, surtout dans les moments difficiles. Il faut savoir rester unis et non se diviser. » Je prononce, fixant Ella, tandis que je m’évertue à rassembler mes affaires à présent, me trouvant pencher au-dessus de mon MacBook Air, afin de l’éteindre. Plissant les yeux, ceux-ci se posent immédiatement sur ma douce et tendre Ella, lorsqu’elle m’annonce travailler chez Marriott International. « Tu es incroyable. Performante et assidue. La meilleure sans nul doute. Je suis réellement très fier de toi, Ella. » J’affirme à nouveau, mes prunelles, d’un bleu perçant, scintillantes à présent, par ma dite fierté, toujours omniprésente en moi, depuis qu’Ella m’a dit ce qu’elle faisait et ce qu’elle devenait. Ayant tout rassemblé à présent, m’emparant de mon Trench-coat Burberry bleu nuit fait sur mesure, le passant, je suis surpris par son invitation, si bien que je la dévisage durant quelques secondes. « Oui, évidemment. Avec plaisir. » J’affirme, lui offrant un large sourire, tandis que je m’empare de ma sacoche Prada en cuir noir, tout en l’invitant à quitter ma classe. « Donne-moi une seconde. » Je souffle, verrouillant celle-ci après avoir éteint la lumière, pour lui présenter mon bras afin qu’elle s’en empare. « Comment désires-tu que nous nous y rendions ? » Je l’interroge, mes prunelles trouvant une nouvelle fois les siennes. « J’ai mon véhicule, garer sur le parking, si jamais, tu as mal aux pieds. » Je dis, jetant un rapide coup d’œil à ses superbes escarpins. « Tu sais, parfois, la fraîcheur et la pluie de notre très chère Londres me font défauts. » J’admets, dans un sourire se trouvant à présent nostalgique, tandis que nous quittons l’immense bâtiment dans lequel nous nous trouvions.


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    Lien du postJeu 11 Juin 2020 - 18:16
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    C'est toujours étrange de retrouver des personnes de son passé, presque dérangeant même, je dois dire. Me retrouver face à Gresham, c'est me rendre compte que ma vie a bien changé depuis mes années d'études en Angleterre. Dix ans. Dix longues années pleines de joie - j'ai une merveilleuse nièce -, de douleur - mon père est décédé -, d'amour - que je donne à Dimitri, Thaïs et mes amis les plus proches -, mais aussi de changements et de formation. Je ne suis plus la gamine surexcitée qui veut toujours tout, tout cuit, dans le bec. Non. Maintenant, je travaille pour ce que je veux et j'essaye de rendre mon père fier de là où il est. Je veux qu'il me regarde et qu'il se dise que je déchire, que j'ai une double licence, un master et un doctorat dans un domaine qui me plaît, dans un domaine qui est important aussi bien pour moi - et qui colle à mon caractère - autant qu'il est important pour l'entreprise, son entreprise, notre Entreprise. Et je sais que j'ai encore des milliers de choses à penser, à réfléchir, à établir mais Dieu que j'ai hâte d'être enfin libérée des chaînes de l'Université. Bybye Harvard. Adieu chère université qui rythme la vie de cette belle ville qu'est Boston. Et qui a rythmé la mienne aussi, ces trois dernières années. C'est quand même avec un goût amer que la quitte. Je sais que je n'ai pas eu la même expérience de l'université que beaucoup de gens ici, que j'ai évité le tremblement de terre de début des années 2010, les fusillades, attentat, le métro… J'ai voyagé entre les catastrophes et je pense même que cette université est maudite. Pourtant, ce goût d'inachevé va peut-être me pousser à revenir ici mais de l'autre côté du bureau. Qui sait. C'est une idée qui me révolte, me révulse presque mais quand j'écoute Gresham parler… Je crois que ça me tente. Il a raison, je ne suis pas patiente. Il n'y a qu'à voir ce pauvre employé que j'ai viré parce que sa chemise était mal repassée - pour ne pas dire pas du tout. Je lui ai laissé deux heures pour descendre à la blanchisserie et le faire. Il ne l'a pas fait, il a été mis à la porte. Je ne cherche que l'excellence, le haut du gratin et je n'ai pas le temps pour les fainéants, les mous du genou et les arrivistes. Et quand j'y pense… Nous sommes à Harvard, pas à Nancy ici. Pour avoir son cul sur un banc ici, il faut prouver qu'on en a sous le pied. " Mmmh… Gresham, je ne comptais pas partir d'ici aujourd'hui en ayant envie d'y revenir " Que je lâche avec un léger sourire sur le visage. Mais je sais qu'il a raison. Je suis ce que j'ai toujours recherché chez un professeur. De la rigueur, de la force et aucune chance pour l'échec. Ou si, mais se relever immédiatement. Parce que c'est comme ça que je vis ma vie. Ou que je pense la mener. On apprend de ses erreurs et c'est la seule marge que j'accepte dans ma vie, celle de l'apprentissage. " Ugh ! Je suis sûre qu'il est trop tard pour l'année prochaine de toute façon" Mon talon claque contre le sol, comme si j'étais déjà en colère contre moi même parce qu'il est trop tard. Ou peut-être pas. Peut-être qu'il y aura un désistement de dernière minute. Après tout, je suis encore un peu indécise sur la façon de mener mes études l'année prochaine. Il va bien falloir la passer, cette soutenance, en externe ou en interne. Le titre d'étudiante ne me convient plus vraiment mais peut-être que la coupure serait trop brusque si j'arrêtais tout maintenant ? Dix ans que je passe de salle de classes en salle de classes, c'est presque un tiers de ma vie. Enfin, j'aurais le temps d'y réfléchir ce soir, demain même. À un autre moment. Surement ce soir quand je serai seule au fond de mon lit à me demander ce que me veut la vie et ce que je veux d'elle aussi, par la même occasion. Je ne peux qu'aquiescer face aux dires de Gresham. Un léger signe de tête qui veut tout dire. C'est usant d'entendre les mêmes choses. Ça nous fait réfléchir sur notre vie, sur ce qu'on est, ce qu'on a, ce que les autres attendent de nous aussi. Et je ne sais que trop bien ce dont il parle. Je sais que toute ma famille souhaiterait me voir moins froide, plus accueillante. Ouvrir les bras à la vie, à l'amour aussi mais pour ça, je n'ai pas le temps. Mon plus beau projet, c'est moi, mon rayonnement personnel. Et le reste, on verra plus tard. Tout mettre de côté n'est pas l'idéal mais que voulez vous, c'est comme ça que je vis. Quand j'aurais le temps - enfin, l'envie plus que le temps - j'y réfléchirais. Je n'agis pas sur un coup de tête et les histoires catastrophiques de mon frère m'ont prouvé qu'il vaut mieux rester loin de tout cela. " Dis lui ? " Que je souffle légèrement. Parce qu'entre un professeur en psychologie et une étudiante en communication, on sait tous les deux que même si les mots peuvent faire mal, ils sont aussi là pour penser les maux. " Toutes mes condoléances, ma douce Ella " Je tente de lui adresser un léger sourire et hausse les épaules. C'est gentil mais… Voilà. Il n'y a rien à faire, à dire. C'est le cours de la vie, le cycle de cette putain de vie. Elle m'a arraché mon père mais m'a donné Thaïs alors… Peut-être que ça devrait m'aller. Mais ça ne me convient pas et c'est normal, je crois. Ses lèvres sur ma main, je me sens rougir et hausse à nouveau les épaules. " Je crois qu'on aurait tous les deux aimer l'intégrer le plus tard possible… " Puisque c'est le décès de son père qui l'a fait quitter Londres avec Helen et Kate. Et je ne peux que comprendre. Moi, c'est la maladie qui m'a tiré ici. Je pense que sinon, je serais toujours à Londres entrain de gérer les relations publiques. Un bureau avec vu sur la Tamise, le London Eye d'un côté et l'Abbaye de Westminster de l'autre. Ouai carrément. Mais la vie m'a ramené ici et c'est ainsi. Mes yeux dans ceux de Gresham, je jure que c'est un lieu qui me plait, qui m'apaise. Il sait ce qu'il dit, il sait de quoi il parle et ça fait du bien. Je n'ai pas pour habitude de parler de ce qui me fait mal mais là, ça me semble moins douloureux. Partager une telle expérience, je crois que ça lie sur un autre plan. Je souris quand il mentionne Thaïs et le fait que je sois tante. Une tata poule, insupportable et qui la gâte bien trop mais ça, c'est mon problème. Dimitri me dispute assez souvent mais ça ne me gêne pas. Il sait que je veux faire bien et que si le rôle des parents est de poser des limites, celui de la tata est de les transgresser. " Tu es incroyable. Performante et assidue. La meilleure sans nul doute. Je suis réellement très fier de toi, Ella. " Je souris et passe une main dans mes cheveux, comme timide, pas franchement habituée à tous ces compliments. " Je fais de mon mieux, on va dire " Parce qu'il y a des tas de choses à changer, à améliorer. J'aime me dire que je suis une oeuvre d'art en progrès. Il y a toujours quelque chose à changer, à aviser, à recadrer et c'est aussi pour ça que la vie est faite. Rien n'est figé dans le temps. " C'est très gentil en tout cas… " Que je finis par souffler. Parce que c'est le cas. C'est gentil, j'aime entendre ces mots, encore plus venant de personnes comme Gresham. Parce qu'il le pense. Ça se voit dans ses yeux mais je sais aussi qu'il n'est pas du genre à s'étaler pour s'étaler, à dire des choses pour faire plaisir sans les penser. Oh non. Ce n'est pas le Gresham dont je me souviens ça. Celui dont je me souviens était réservé, un peu effacé mais pourtant très fort et inoubliable. Et je n'ai pas envie que ces retrouvailles s'arrêtent là, d'où ma proposition. Un petit tour au café du coin pour profiter. Je le suis en dehors de la salle de classe et rapidement du bâtiment, mon bras autour du sien. " De la nostalgie ? Pour la fraîcheur et le pluie de Londres ? C'est bien une chose qui ne me manque pas. Partir au boulot en robe et se retrouver au mois de Novembre en pleine après-midi de Juillet… Non ! " Le climat n'est pas si caricatural mais presque. Je lui souris et hausse les épaules. " Ne t'inquiète pas pour mes pieds, j'ai l'habitude. Quand je suis à plat, j'ai l'impression d'avoir oublié quelque chose " Que je lâche. Oui, je ne vis pas en baskets et quand j'en mets, c'est dès le matin. Je ne pourrais pas passer de talons à chaussure plate en pleine journée. " Bon alors, dis moi tout… Qu'as-tu de prévu pour cet été ? Ça approche à grand pas " Et il n'aura plus ses élèves pendant cette période. Je doute qu'il y ait beaucoup de monde qui prennent des cours d'été, surtout avec le summer camp qu'Harvard organise toujours. Je n'y suis jamais allée - tout comme le spring break - mais Dimitri m'en a toujours donné de bons retours.
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    Lien du postVen 12 Juin 2020 - 3:16
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    Malgré le fait qu’elle se trouve devant moi depuis un certain laps de temps, je ne me lasse pas de la regarder : mon Ella. Soudain me revient à l’esprit son visage, dix années plus tôt. Elle n’avait pas la même allure certes, mais elle avait déjà ses superbes traits, ses prunelles scintillantes et ses magnifiques cheveux longs. « Tu étais une rose qui n’avait pas encore éclos. » Je murmure pour moi-même, mon regard posté dans le sien, lorsque je me rappelle nos sourires, ceux que nous échangions à table, nos familles présentes avec nous, puisque nous en avons passé du temps ensemble, dans les mêmes pièces et endroits, sans parler énormément toutefois, puisque ce n’était guère nécessaire. *Un simple regard vaut de nombreux mots.* Je me dis, puisque je me remémore ceux que nous échangions, pour des âneries prononcés par d’autres, des discussions trop barbantes tandis que nous dînions. Souriant en y songeant, secouant légèrement ma tête, passant même ma langue sur ma lippe inférieure afin de ne pas laisser échapper un léger rire d’entre celles-ci, charnues, je réponds à Ella quant à Harvard, au possible fait qu’elle puisse se trouver du même côté du bureau que moi, puisque j’ai la réelle conviction qu’elle serait excellente et encore, le mot est faible. « Suis-je en train de te faire changer d’avis ? » Je l’interroge, mon regard Lapis-lazuli scintillant à présent, puisque l’idée même de la croiser ici, l’année prochaine et cela à de nombreuses reprises, pour aller boire des cafés et discuter me ravi, tout bonnement. Lorsque son talon d’escarpin claque sur le sol puisqu’elle se trouve mécontente, qu’elle maugréé qu’il est sans nul doute déjà trop tard, je me pince les lèvres, ayant l’idée d'en toucher deux mots à mes collègues, supérieurs et même à la doyenne, afin de voir ce que je peux faire, si je peux l’aider à réaliser ce souhait, seulement si elle le désire véritablement. « Ella. » Je commence, dans un demi-sourire. « Si tu le souhaites, je peux me renseigner et essayer de… » Je cherche mes mots. « Disons de te donner un coup de pouce, afin que tu te trouves à la même place que moi, ici. » Je termine, souriant davantage, lorsque nous passons à des confidences au sujet de nos familles. Je suis surpris de me confier autant, bien qu’elle connaisse Katherine et à son « dis lui », une grimace apparaît sur mon visage de coutume sans expression, du moins, avec mes étudiants. « Hum… Mauvaise idée. » Je prononce, puisque je connais ma jeune sœur et qu’elle a le don de me donner des migraines plus fortes encore que celles que je récolte durant mes gueules de bois. « Crois-moi, avec ma jeune sœur, toute discussion est impossible, à ce propos. Mon existence est sienne. Elle me surprotège. » Je prononce, haussant les épaules, quand j’en comprends enfin la raison. *Elle agit ainsi puisqu’elle sait que j’ai perdu des parents ainsi qu’une petite sœur.* Enfin, je saisis le « pourquoi » et je me sens comme plus léger, réellement. Le fait est que je ne prononce pas le moindre mot à ce sujet, puisqu’elle me confie le décès de son père. Lui présentant mes condoléances pour me sentir sot, puisque je sais que cela n’apporte pas grand chose, je termine par presser sa main dans la mienne, désolé, avant d’y déposer un baiser. « Effectivement. » Je murmure, songeant soudainement à mon géniteur, puisque je ne le nomme pas « père » mais plutôt « Lucifer », vu qu’il me rouait de coups, puisque je prenais la défense de ma mère et que je craignais qu’il s’en prenne à Isolde, ce qu’il a fait et qui lui a été fatale. Reculant d’un pas en y songeant, m’éloignant d’Ella, je m’abreuve de ses paroles lorsqu’elle m’énonce son parcours personnel, pour être soufflé, il n’y a pas d’autres mots. Lui avouant une seconde fois que je suis fier d’elle, étant donné que c’est véritablement le cas, je note sa gêne tandis qu’elle passe une main dans sa magnifique chevelure et cela me fait sourire. « Peu accoutumer aux compliments ? » Je l’interroge afin de plaisanter, pour sourire plus franchement à son remerciement. « C’est naturel, tu sais. De dire ce que l’on pense, que ce soit positif ou non. En ce qui te concerne, cela est plus que positif même. Ton père doit être extrêmement fier, lui aussi. » Je prononce, sincère, étant soudain saisi par l’émotion, ce qui m’arrive peu souvent. Alors, me raclant la gorge, j’invite Ella a quitté ma salle de classe, puis à prendre mon bras, afin que nous quittions ensemble Harvard. Étant heureux de l’avoir à ce dernier, m’imaginant que nous avons fier allure ainsi, tous deux, l’un à côté de l’autre, je laisse échapper un rire à ses dires, puisque c’est le cas : je suis nostalgique du temps qu’il règne à notre chère Londres. « Tu ne penses pas légèrement exagérer ? » Je lui demande, pour reprendre. « Oui, bon, très légèrement. » Je continue, puisqu’il est vrai qu’il est fait très gris et qu’ici, on peut sortir sans parapluie chaque jour, sans cette crainte de nous faire tremper. « C’est sans doute l’atmosphère qui y règne, les taxis, puis les bus à deux étages ainsi que son de Big Ben, qui me font également défaut. » Je continue, mon regard bleuté scintillant à nouveau. « Parfait. Les femmes qui savent porter des escarpins durant toute une journée ont mon respect. » J’admets, sans ajouter que je trouve cela absolument délicieux à regarder, puisqu’ils galbent les jambes de ces dernières, les rendent excessivement sexy, de mon point de vue du moins. « Fort heureusement pour moi, je suis un homme et je suis grand. » J’ajoute, riant une seconde fois, puisqu’avec un mètre quatre-vingt-douze, je peux affirmer être de grande taille. « Tu as dû naître avec une paire d’escarpins aux pieds. » J’ajoute, avant de recouvrer mon sérieux à sa question, concernant cet été, ce que je vais entreprendre. « Bien, tu sais, comme depuis qu’Edmund est parti, nous nous rendons en Italie, puisqu’il s’agissait de son pays de cœur. » Je dis, songeant à celui qui m’a sauvé. « Nous allons évidemment rejoindre le manoir que nous possédons à Londres, afin que je me ressource, que je prenne la pluie. » Je dis, apportant une pointe d’amusement à mes propos, pour terminer : « Mais, surtout, je vais travailler. Je suis sur mon second ouvrage, j’ai des dates à respecter, puis le mot "vacances" est véritablement vulgaire. Je ne peux pas passer plus de quarante-huit heures sans rien faire. J’exècre me mélanger à la populace pour visiter des lieux, puis je hais plus que tout, les piscines publiques, où tout le monde entre. » Un rictus déforme mon visage tandis que je prononce ses mots. « Toi. Qu’as-tu prévu, ma douce Ella Marriott ? » Je l’interroge, pour me demander si nous allons nous croiser à Londres, ce qui me ferait évidemment énormément plaisir. « Rentreras-tu chez nous ? » Je m’enquis, pour continuer : « Si tu te rends à notre chère Londres, donne-moi tes dates, afin que je vois si nous pouvons nous y retrouver, tous ensemble, comme auparavant. » Je souffle, encrant mon regard dans le sien, tandis que nous marchons côte à côte. « J’espère pour toi que les scones que tu m’as vendu sont véritablement à tomber, sinon, il y aura des représailles. » Je murmure, l’affublant d’un clin d’œil complice, sans en dire davantage. J’ai la réelle sensation d’avoir dix ans de moins.


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    Lien du postVen 19 Juin 2020 - 3:37
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    " Tu étais une rose qui n'avait pas encore éclos " Balivernes. Voilà ce que j'ai envie de lui dire. Mais il n'a peut-être pas tord, en y pensant. Mais j'ai plus de la rose par le fait que je pique dès qu'on s'approche un peu trop prêt de moi. Oui, je suis recouverte d'épine et je ne compte pas me rendre docile de si tôt. Et dès qu'un aiguillon casse ou qu'on l'arrache de force, ce sont deux nouveaux qui apparaissent. Un peu comme l'Hydre de Lerne. C'est un mécanisme de défense ancestral, non ? Mais lui, face à moi, il est entrain de me faire baisser trop de barrières et de me donner envie de plus. Pourquoi se contenter d'être la co-gérante du pôle presse de Marriott quand on peut apprendre à des élèves, quand on peut se faire un nom à Harvard aussi. Ella Marriott-Wildingham, chargée de travaux dirigés. Et rien que d'y penser, une chaleur naît dans ma poitrine, bien différente de celle que j'ai ressenti en croisant le regard de Gresham il y a quelques minutes. Là, c'est purement professionnel et toutes les personnes autour de moi savent que c'est ça, qui m'anime. " Suis-je en train de te faire changer d'avis ? " Je le regarde et soupire doucement, un signe de tête pour acquiescer ses dires. J'en viens à mordiller ma lèvre inférieure, un grand sourire sur le visage pour me retenir de l'insulter. Une corde de plus à mon arc, un homme qui me pousse vers mes plus grands désirs, bien entendu que j'en ai besoin et envie mais si vite ? Oh Elle, tu n'es peut-être pas si indépendante et imperméable que cela. De certaines rencontres naissent les meilleures idées, n'est-ce pas ? Et je crois que là, c'est une idée qui est juste… parfaite. Une idée qui tombe un peu tardivement mais à pic. L'obtention de mon diplôme, je n'ai aucun doute là dessus, de toute façon. Et puis, je vois loin. Je ne vis pas au jour le jour. C'est bien mal me connaître. " Tu ferais ça ? " Que je souffle, comme s'il en devait mon ange tombé du ciel à m'aider dans cette nouvelle folie, cette nouvelle lubie qui ne va pas quitter mon cerveau avant que ce soit fait. Je préfère un échec à un regret. C'est bien ma philosophie de vie ça. Se relever suite à un échec que se questionner de "et si ?" toute la vie. Et si j'avais essayé de pousser la chose avec Gresham à l'époque ? Et si j'avais essayé de lui faire comprendre que les rires et signes de tête étaient aussi là parce que j'avais envie qu'il m'apprécie, qu'il me voit comme plus âgée et totalement appropriée ? Avec des si, je referais le monde. Je ne serais surement pas orpheline de papa et… Je crois que c'est tout ce que je changerais en fait. Chaque relation a son importance et la notre semble en prendre énormément en peu de temps. Mais ça me convient. Ma carrière professionnelle va peut-être changer du tout au tout dans les mois à venir. Enfin non, je garderais mon poste à Marriott, n'abusons pas. Mais une nouvelle corde à mon arc déjà bien fournie. Et s'il y a une chose que la vie m'a appris c'est qu'il vaut mieux être préparé à tout et avoir de quoi rebondir en toutes circonstances. Le décès de mon père en a été la preuve. Et accepter de l'aide, ça aussi, c'est primordial, ce que je fais d'ailleurs avec Gresham. " Peu accoutumer aux compliments ? C’est naturel, tu sais. De dire ce que l’on pense, que ce soit positif ou non. En ce qui te concerne, cela est plus que positif même. Ton père doit être extrêmement fier, lui aussi. " Je souris et je n'ose même pas dire à quel point je pense comme lui. La vérité n'est pas toujours bonne à entendre mais il faut la dire. On ne construit rien sur des mensonges. Grand principe de vie qui me coutera surement bien des amitiés mais si une personne proche n'est pas capable d'entendre sa vérité, de travailler dessus et de revenir plus fort et bien… Je n'en veux pas dans ma vie. Je n'ai pas le temps de badiner, de jouer et d'accepter tout et n'importe quoi. Je suis aussi sévère avec ma vie privée que je le suis avec ma vie professionnelle, si ce n'est plus. J'ai mes faiblesses mais ça, s'en est pas une. Et exagérer… C'est un peu ma spécialité. Mais au sujet de Londres, absolument pas. J'ai déjà hâte d'y retourner pour mon anniversaire et peut-être un peu plus tard aussi. " Ça me manque aussi, je dois dire… J'y pars le lendemain du bal, pour mon anniversaire, avec Dimitri " Parce qu'il n'y a qu'avec lui que j'aime partager ces moments, que je veux partager ce moment. Mon frère, c'est mon meilleur ami, mon confident, mon tout. La mort de notre père nous a encore plus rapproché puisque c'est à ce moment que j'ai quitté la grisaille londonienne pour la grisaille de Boston. Mais avec la famille, tout se passe bien mieux, étonnement. Je souris, rougis légèrement à ses remarques et ris quand il avance que j'ai du naître avec une paire d'escarpins aux pieds. Oh, si seulement ! " On va dire que je ne porte plus que ça depuis que j'ai dix-huit ans… Ça fait parti de moi, à part entière " Il est si rare de me voir en chaussures plates - hors mes courses à pieds - que je ne sais plus quand j'en ai passé. Peut-être un jour où je suis allée me promener avec Thaïs. Parce qu'il est plus facile de courir après une gamine de 18 mois en baskets qu'en Manolo. Je l'écoute me compter son itinéraire pour l'été et je souris, l'enviant quelque peu. L'Italie, Londres. Je l'envie un peu. " Toi. Qu’as-tu prévu, ma douce Ella Marriott ? " Mon bras toujours autour du sien, je tourne le visage pour le regarder. Il est quand même beau, il n'y a pas à dire. J'ai presque la même taille que lui. Bon, à dix centimètres près. Et j'ai déjà ajouté la taille de mes talons à celle de ma taille. " Je ne sais pas, pour être honnête. Nos employés ont leurs vacances à prendre et eux, au contraire de nous, passent quinze jours les fesses dans la piscine " Bon, moi aussi, il faut le dire. Il n'y a rien que mieux que quelques jours loin de tout. Mais je suis incapable de rester trop loin de mon ordinateur, de mon téléphone ou bien même de ma to do list. Une journée à ne rien faire est une journée perdue. Mais c'est une journée qui peut être rattrapée si le lendemain, les bouchées doubles sont mises. " Je voudrais partir avec DImitri. Et Thaïs. En famille. Mais je ne sais pas où. Peut-être Londres, peut-être Vérone, peut-être la Grèce… Je n'ai aucun plan fixe si ce n'est de m'éloigner un peu de certaines personnes " Pour souffler, pour penser à autre chose, pour me détendre et oublier que ma tête est prise entre le boulot, ma vie et ce que mon corps ressent en la présence d'une certaine personne. J'ai besoin de m'éloigner de ça aussi, de mettre de l'ordre dans ma tête. Ah, essayons… J'éclate de rire à la réflexion de Gresham et souffle " Oh. J'ai presque hâte de voir ces représailles " Que je souffle alors que mon téléphone retentit dans mon sac à main. Je m'excuse et attrape rapidement le cellulaire. J'écoute la voix de mon assistante et soupire fortement. " Et tu ne pensais pas qu'il était intelligent de me prévenir il y a … Je ne sais pas, dix minutes quand tu as reçu l'appel de sa venue ?! " Elle va encore se prendre une soufflante mais l'incapacité de cette assistante me fatigue. Cependant, je n'ai pas le temps de chercher remplacement. " Amanda, fais lui un café, excuse le de mon retard et je ne sais pas ! Fais quelque chose ! Rattrape tes erreurs un peu " Que je lâche en raccrochant rapidement. Incompétente. Je suis usée de la médiocrité de cette femme. Et là, elle bouscule mon moment avec Gresham à cause de son manque de professionnalisme constant." Si tu connais quelqu'un qui a envie de travailler comme assistante dans une grande entreprise, donne mon numéro. L'incompétence constante de mon assistante me fatigue " Oui, je suis de ces femmes qui ont une assistante, alors qu'elles sont elles aussi, plus ou moins assistantes de la chargée des Relations Presses. Mais mon assistanat a des fonctions bien plus nobles que celles d'Amanda. " Je suis terriblement désolée Gresham mais je vais devoir t'abandonner " Je me mets sur la pointe des pieds pour embrasser sa joue. " Un des ami de mon père vient d'arriver au bureau et… Il est assez insupportable " Oh, Brad Patterson, si tu viens me voir pour me demander pourquoi et comment ton fils est marié à Hope Kennedy, je vais te faire revenir de là où tu viens plutôt rapidement. " Je me rattraperais " Que je souffle, une légère pression sur son bras avant de me diriger vers le lieu d'où nous venons. " Promis ! " Et j'attrape à nouveau mon téléphone. Je compose le numéro de Karl et lui demande de me retrouver de suite devant le bâtiment où il m'a déposé à il y a quelques temps. Je marche vite, déterminée - mais surtout énervée - les cheveux qui se balancent de tout côté, face au vent. Putain de Patterson, putain d'assistante, putain de vie !

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