INCONNU
C'est l'histoire d'une fille que tu rencontres par accident, elle t'éblouit, quand tu l'a vois chaque jour est plus qu'un nouveau jour, c'est quelque chose qui te rend souriant, qui te donne envie d'aller en cours...Elle est brune, méchante, parfois elle rit comme un épouvantail que le vent fracasse. Tu l'a rencontre à un coin de la rue, ses cheveux bruns flottent aux vents et ses dents blanches illuminent des lèvres roses. Elle a les yeux d'un alcoolique , oui, ses yeux verts bouteilles t'enchantent...C'est ridicule, tu te crois amoureux. T'entends parler d'elle un peu partout, elle s'occupe d'une radio chaque jour, pendant l'heure de pause, le matin, le soir, elle parle en direct et parait-il que sa voix suave caresse le microphone, qu'elle porte des jeans déchirés, toujours un trou au niveau du genou. Il paraît qu'elle vole les coeurs pour mieux les jeter, qu'au fond c'est une mauvaise fille qui prend la vie du bon côté. Elle met toujours le même rouge-à-lèvre Chanel qui mettent en valeur ses lèvres charnues. Et pour la première fois, tu l'a rencontres en traversant le couloir, comme ils le disaient- tes amis-, elle ne porte presque jamais de soutien-gorge. Elle ne te reconnaît même pas d'ailleurs, elle ne sait pas que tu es ce gars qui l'a bouscula dans le bus, elle qui vient toujours en cours fatigué, assommé par on-ne-sait-quel-boisson, ne lève même pas les yeux vers toi, elle émane quelque chose de profond qui t'inspire la peur. Elle semble faire des sauts d'humeur, le matin, tu l'as vois rire et le soir crier...Il paraît qu'elle vient du Cambridge, qu'elle est née vers 13h01, tu te sens fou de même savoir les détails qui devraient être les plus insignifiant pour toi.

Quelques temps après, tu l'accostes timidement dans un cours et elle tombe sous ton charme. Aussi simple que cela, elle est romantique, elle aime les roses, les baisers sous la pluie, les batailles de neige, te jeter des feuilles mortes, aller à la mer...

LENA
Dis-moi que tu m'aimes, dis-moi que tu as besoin de moi...Dis-le moi. Dis-moi que le temps peut s'arrêter. Que l'on peut tout recommencer. Tu gises sur le sol, t'as la haine, en faite, t'a presque envie de pleurer. Ton petit copain actuelle vient de te quitter. Il s'appelle "Milo", c'est le crevard qui t'a promis la lune et les étoiles en prime. Idiot ! T'a pas voulu écouter ton frère, non, pas parce qu'il t'énerve d'avoir raison, mais parce qu'il a généralement 'toujours' raison !

Ton père te poursuit comme la peste, il ravage tes plans d'avenir, il sème ce que tu ne désirais pas avoir.

Tu pleures, t'as dix-sept ans et tu te dis que plus jamais quelqu'un ne te fera autant de mal, que les hommes sont des ch*ens. Alors, tu te rebelles, tu deviens méchante, t'insultes et personne ne comprend pourquoi. Ton grand frère, c'est ton héros, c'est le seul qui te voit pleurer quand tout va mal. Lorsque tu avais treize ans , il t'avais offert un livre dans lequel tu pouvais mettre tout ce que tu désirais. C'était le jour de ton anniversaire, tu t'en souviendra toujours du papier mauve princesse raiponce qui emballait ton présent...Tu croiyais que c'était un délire, ton frère, il t'offrait réellement un journal intime pour ton jour de naissance Ouai. Il te demandait d'écrire la dedans presque tous les jours. Mais, t'étais trop fainéante, alors, tu faisais juste semblant d'accepter la condition qu'il te donnait. Il te disait que ça te permettait de savoir ce que tu faisais avant, plutard quand t'auras le courage de te relire, de voir combien de fois ta mentalité avait évoluée.  Bref.

Le discours pour te dire d'écrire ta life, si compliquée est-elle, en quelques mots chaque jour. Ton frère te dit qu'il a remarqué ton talent d'écriture, depuis longtemps. Au début, t'étais réticente, tu te disais que de nos jours ça n'existais plus tout ça. On étaient tous un peu geek, tous sur les portables mufti-fonction, ...Et que les journaux intimes s'étaient démodé et qu'en plus écrire à la main... c'était chiant. Mais, lui il te disait, qu'écrire à la main, c'était faire attention aux sens des mots qu'on utilisaient. Tu sentais du vécu dans ses paroles, alors t'avais accepté. Pourquoi ne pas l'écouter ? Après tout, il était l'exemple idéal pour toi.

Quelques années plus tard, tu relisais certains passages de ce que t'écrivais. Exactement, comme il te l'avait prédit...


JOURNAL INTIME MEREDITH
2007

Salut toi !
( Ouai, aucune inspiration, devrai-je te donner un nom? Tout les journaux ont un petit nom ridicule et mignon...)
Chère Kitty, ( non déjà pris, par Anne Frank, et je respectes le passé, donc, je t'appellerais euh...Meredith )

Oh grand 'toi' qui liras ça un jour ! Rhum ouai, si t'oses, fait pas attention à l'encre là qui couvre toute la page, c'est due à un problème de stylo, m'enfin. Donc, mon frère son nom c'est Marshall et il m'a obligé, il m'a offert ce carnet, il m'a dit d'en faire bon usage. Mais, j'ai finalement compris qu'il voulait que je l'emplois pour du vrai, du genre, je dois réellement écrire dedans. Il sait que j'aime écrire dans des carnets en tout genre, mais jamais, jamais ! Je n'ai pensée à écrire un journal intime. Je me sens idiote. De quoi, je pourrais parler ? De ma famille ? Ouai. J'pourrais vous parler de ma famille de fous (a). Bien que j'aie déjà parlé de Marshall, je ne vous ai pas dit qu'il est très populaire au collège, toutes les filles courent après lui, puis après les cours il traîne toujours avec sa bande, y'en a un parmi eux que je n'aime pas, je ne connais même pas son nom, mais il est juste insupportable. Il me fait toujours la même remarque « Alors, quand-est ce qu'on sort boire un verre Lily ?», il devrait savoir que je n'ai que treize ans et que par conséquent, je ne bois pas. C'est qu'un charmeur ! Maintenant, je pourrais parler de Hoel, mon cousin côté maternelle ou encore de Pépito mon quatrième cochon d'inde ou encore de tous les surnoms débiles que l'on me donne comme ; Léna-Béa, Lena(surnom donné par ma mère),Lenabanana ( par Marshall), ...
Je viens aussi d'une famille aisée et j'ai toujours vécu à Cambridge. Avec mes parents, j'ai souvent voyagé quand j'étais plus petite. Mes parents sont riches,...Mais, ils n'ont pas beaucoup procréer on va dire, il préfère avoir un enfant de chaque sexe, fille et garçon. Alors, il n y a que moi et Marshall. D'ailleurs, Marshall, je l'aime énormément, il est le seul qui sait comment me rendre le sourire.

(...)

2008

Meredith,

Tout était si calme, si paisible avant qu'il ne se ramène du travail, qu'il ouvre sa bouche et que des feux d'artifices verbales n'éclatent dans notre maison. Mon père n'arrête JAMAIS ! IL n'arrête pas de crier sur Marshall, il veut que celui-ci devienne avocat, qu'il étudie dans le droit fiscale, comme cela il pourra reprendre l'affaire familiale. 
Mais, il sait bien que Marshall ça ne le passionne pas, c'est pas du tout ce qu'il veut. Marshall ne fait que s'opposer à papa. L'autre jour, parce que Marsh avait frappé fort contre la table de la salle à manger, il saigna. Mais, papa n'a rien voulut savoir, il a continué à crier , à dire que si Marsh vivait bien et qu'il avait tout ce qu'il souhaitait, c'est parce qu'il travaillait fort pour cela. Quand tout s'est calmé, quand la discussion à prit fin, Marshall s'est enfermé dans sa chambre, j'ai essayé de frapper à la porte pour venir le consoler mais il m'a dit qu'il voulait rester seule.

Il m'a demandé de partir d'un ton méchant, il n'est plus trop lui depuis qu'il est à la maison. Il traine dehors, il fume un peu ou boit pour oublier...
J'ai les larmes qui coulent...Parce que je sens qu'il n'est pas heureux quand papa lui crie dessus, il pourrait seulement le laisser vivre sa passion, mais non., notre père est autoritaire.

2009

Meredith,

Je ne vois jamais Marshall, il me manque, il est à Harvard, il a de la chance, car depuis qu'il est parti papa me gonfle la tête avec le mot «  droit, droit, droit ! ». Il ne dit que ça, matin, midi, soir, il me voit déjà étudier ça plus tard, il ...J'en ai marre. La vie est dur,...Ma mère me force à participer aux réunions familiales, où tout les bons Reilly font. Mais, moi je suis pas comme eux, je ne veux pas porter ces robes laides de couleur blafardes, ses colliers de perle respirant la préciosité. Elle veut que j'adapte un style de respect, d'élégance ce que je ne suis pas, je suis différente. Elle devrait s'y faire, non ? Je suis désolée, aujourd'hui je n'ai pas la force d'écrire. Pépito est mort.

Des larmes recouvrent toute la page.

2011
Meredith,

Il me reste un an avant de devenir majeur. Ca fait un certain bout de temps que Marshall vient très très souvent à la maison, il évite surtout les heures où papa est là. Je fume depuis quelques temps, je ne lui ai pas dit, chaque fois qu'il vient je tâche bien de mettre du parfum, puis j'évite de me maquiller il n'aime pas voir sa petite soeur de dix-sept ans qui attire déjà l'attention. Il a d'ailleurs jamais aimé mon ex petit-ami, il m'a toujours dit qu'il pouvait reconnaître les fouteurs de merde, ou les idiots de premières classes et c'est d'ailleurs ce qu'il a fait. De plus, c'est fini entre lui et moi, je ne dirais pas son nom, il me donne envie de vomir, il voulait qu'on couche ensemble et j'ai dit non, car je ne me sentais pas prête.

2012

C'est le moment de rentrer en première année à Harvard, tout comme ILl'avait espéré, ça fait des mois déjà qu'il me court après. Qui ça ? Bah, mon père. Ma mère, quant à elle ne dit jamais rien comme toujours, elle est trop occupée à traiter ses propres affaires, faut dire, la seule personne qui me comprend le mieux c'est mon frère, ma mère aussi parfois peut-être attentionnée et proche de moi quand elle veut, mais dès qu'elle retourne à son travail on ne l'a voit plus.

(...)

J'ai pris "droit" et bien que je ne sache toujours pas ce que je compte faire, j'espère que quelques cours m' intéresseront, parce que moi tout ce que j'aime, c'est l'art, j'ai toujours aimé ça. J'ai toujours aimé les photographies, j'ai toujours affectionnée le fait que l'on puisse capturer des instants qui ne se vivront plus et qui resteront immobiles dans une pellicule, toute l'éternité. J'ai toujours aimé la danse, la musique, d'ailleurs mon père n'a jamais su que je jouais de plusieurs instruments. Non ! Il est trop soucieux d'enrichir notre famille. Je sais que c'est pour mon bien, mais parfois, j'aimerais qu'il arrête un peu et qu'il ouvre ses yeux pour voir combien ses enfants sont merveilleux.

POINT DE VUE LENA : ALERTE A LA BOMBE !

2013

Quand on te dit que la vie n'est pas un fleuve tranquille, qu'il y a les soucis, les côtés mauvais et bons. Je m'étais levé comme d'habitude, parait-il qu'on avait cours l'après-midi, géniale, me disais-je, je pourrais enfin dormir plus longtemps ! J'arrivais en cours et je voyais bien les gens chuchotés entre-eux, encore des rumeurs me disais-je...

Hey Len ! cria une jeune silhouette que je connais bien, ...Un homme qui menace de faire exploser Harvard a à tout moment...Une rédactrice de la radio qui s'occupait de l'actualité à l'université semblait à bout de souffle, je tentais de la ramener à la raison.

Arrêtes, c'est encore et encore des conneries écrites par un geek derrière son laptop...Malgré, cela je voyais bien que l'atmosphère se faisait lourde. Je laissais ma collègue perdue dans ses idées lorsque je vu l'heure sur ma montre, j'étais en retard de cinq minutes, je me dirigeais donc vers les cassiers et accouru quelques cours en main avant d'arriver dans le local et ne voir personne.

J'étais choqué quand on me dit que monsieur Brasiller, professeur de littérature française n'était pas là. J'eus donc un sourire mesquin et pour passer le temps, je décidais d'aller au Widener Library, la bibliothèque. Je dû sans doute y passer deux heures ou plus... Je comptais bien travailler sur des projets que je devais faire depuis longtemps, comme le prochain article de la radio et je comptais les donner à Athénais, mon adjointe pour qu'elle se fasse une idée.

Mais, quand je me relevais pour sortir de la bibliothèque, toutes les portes avaient été barrées ; au premier abord personne ne paniquait, c'est lorsque nous entendions des bruits d'explosifs à l'extérieur que nous craquions. Il y avait vraiment un fou armé . Nous étions donc, tous coincés, j'essayais de dire aux gens de se calmer, qu'en criant nous n'arriverons jamais à s'en sortir. Mais, je n'y arrivais pas. Puis, tout se déroula tellement vite, un premier tremblement fit tombé bougés les énormes bibliothèques qui s'éffondrèrent sur le sol. Les bombes n'explosent. Plusieurs bombes ont explosées, plusieurs personnes furent tués ou blessés également les étudiants à l'extérieur et les citoyens qui s'étaient approchés pour voir le drame. Et pour certains, il était trop tard quand les ambulants arrivèrent...

PSYCHOLOGUE

PSY ; Racontez-moi ce qui s'est réellement passé...

LENA ; J'ai la vision de ce jour trouble, je n'ai d'ailleurs pas envie de m'en rappeler. Je me souviens d'une palpitation, vous voyez le fait de sentir les battements de son coeur. Sans doute un changement de rythme cardiaque, car je n'ai jamais autant couru de ma vie. J'avais ce surplus de battement cardiaque, comme-ci mon coeur sautait un tour.

J'ai laissé mes affaires en cours, je me souviens, j'étais à l'université, c'était sans doute l'heure de midi et j'avais préféré resté à la bibliothèque lorsque la bombe explosa. J'ai vu des étagères effondrées au sol , les uns se coincés, d'autres crier...J'ai essayé d'en aider quelques-uns et comme tout le monde s'affolait et moi également. J'ai couru comme jamais parce que j'ai cru que j'allais tout perdre. Lui, moi... Ma famille, non, plutôt moi. Mon frère était loin, mes souvenirs le concernant s'en est allée en même temps. J'ai cru que je mourrai quand un débris traversa mon épaule et que je sentis quelque chose tomber sur moi. Puis j'eus froid et j'ai crié, mais personne ne m'a entendu. J'étais seule le dos contre le sol. Et je ne sais pas comment je me suis retrouvé à l'hôpital en train de me réveiller deux semaines plus tard. Ce jour-là, j'ai radicalement changé, je n'étais plus la même personne. Le néant, c'est emparé de moi. J'ai perdu connaissance et quand je me suis réveillé, quand j'ai vu les yeux de mon frère se ternir, je n'ai pas pu le prendre dans mes bras. Ma haine était tellement grande.

Mon amour pour lui s'est envolé, c'est lui que j'accuse sans raison, pour moi, il est la "faute" de mon changement. J'ai oublié que c'était lui qui m'avait fait venir à Harvard pour me protéger de mon père, en ayant eu ce traumatisme, j'ai cru que c'était lui qui m'avait causé plein d'ennuis. Je suis restée deux semaines, la conscience abolit, mes stimulations sans effet. Mon dysfonctionnement cérébrale me permet de l'accuser. J'avais eu l'impression qu'il n'était pas là quand, j'avais besoin d'entendre sa voix... Il n'était pas là, mon père et ma mère l'étaient. Peut-être un jour retrouverai-je cet amour en moi qui me permettra de me rappeler de Marshall comme celui qui avait toujours été la pour moi. Peut-être que je ne lui en voudrait plus du tout...Peut-être...

A SUIVRE