Don't wanna let the pieces fall out of place.
★ ─ w/ @Alex Ralston

La poupée culpabilisait si facilement par moment et surtout elle ne voulait pas faire du mal à personne. Mais tu devais le savoir pourtant Alex. Et même tu affirmais m'aimer ainsi, mais je n'avais pas su me protéger de la culpabilité. Je ne pouvais tout simplement pas supporter que tu puisses m'en vouloir, même si j'avais osé poser ce geste en premier. La haine ne collait pas bien à notre union, elle était terne et si froide, elle en éteignait toutes ses petites lueurs que tu me faisais voir dans la torpeur. Aide-moi à remonter tout en haut pour revenir comme avant et surtout reste avec moi. Ses soupires m'accablaient beaucoup trop et ils avaient raison de mes larmes. Prenant connaissance de mes larmes, tu tirais un trait sur cette histoire stupide qui n'avait pas lieu d'être dans ses vacances. Les premières qu'on s'offrait depuis le début de cette relation. Elle ne devait pas tomber, on s'était promis de réitérer l'expérience cet été. Ton pouce qui cueille mes larmes, je soupire ravalant les prochains sanglots, les yeux encore humides et le coeur lourd. Mais il y avait ce mur entre nous deux, cette distance que tu gardais malgré que tu tentes de me réconforter. Elle me blessait comme jamais. Je me relevais pour quitter tes genoux et m'asseoir près de toi ne sachant pas vraiment si ce geste serait de trop. Ma tête se pose contre ton épaule, dans ce refuge inégalable cherchant à repousser le froid qui s'était installé. Ils étaient quelque part encore ces petits éclats de lumière loin de ce froid polaire. Ma main courant vers la tienne, je le serrais contre la mienne. Les mots me manquaient terriblement, ayant peur de commettre l'irréparable à nouveau. «Je t'aime...» Relevant ma tête à nouveau, je posais mes doigts contre ton menton pour que tu me regardes. «Tu préfères que je te laisse souffler ?» Pour que la poussière retombe un moment et tenter de mieux se retrouver à nouveau, comme avant.

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don't wanna let the pieces fall out of place ★ ─
w/ @Veïa Alvisio

C’était compliqué mais on allait s’en sortir. Après tout, ce n’était qu’une crise de rien du tout et nous avions bien des qualités pour surpasser ce petit différend. Et puis je te l’ai dit, il me fallait du temps pour accepter cette relation que tu entretiens à présent avec Milo. Juste du temps. Et beaucoup de patience, beaucoup de travail sur moi pour accepter que quelqu’un d’aussi néfaste que lui puisse être dans ta vie, et encore quelque part dans ton cœur. Pour l’apprécier en tant qu’ami, c’est qu’il a su garder une place privilégiée. Et si ça me faisait vomir, je devais faire avec. Tu vois, j’en fais des concessions pour toi. Seulement, je ne comprenais pas tes larmes. Cherchant à les effacer, les essuyer comme je pouvais, tu y voyais une façon de te rapprocher, chercher le réconfort et je ne te repoussais pas. Est-ce que tu pensais réellement que j’allais te quitter ? Est-ce que ma façon de réagir t’a laissé penser ça ? Je sais que je suis froid mais je suis comme ça quand je suis blessé, froissé. Tu m’as blessé en prenant son parti mine de rien, comprenant pas vraiment ma façon de voir les choses. Et je pense que j’allais pas forcément aller mieux dans la seconde. Encore une fois, c’était une question de temps. Des mots, tes doigts qui glissent sur mon menton pour me pousser à te regarder. En guise de réponse, je posais simplement mes lèvres sur les tiennes. Baiser chaste, mais qui signifie beaucoup, tu ne le vois pas ? « Je t’aime aussi… » finissais-je par dire, posant mon front contre le tien, les yeux fermés. Le cœur qui bat, douloureusement, mais qui bat pour toi. « Je sais pas… » Je sais pas ce que je veux. J’ai encore envie de crier, comme pour te faire comprendre les choses, mais je sais bien que les choses ne changeront pas. Incapable de t’imposer les choses, je me résignais à vivre dans la douleur à chaque fois que tu le verrais. Une douleur non-dite. Une douleur silencieuse. Je finissais par glisser mon visage dans ton cou, restant ainsi, ma main s’ouvrant pour laisser mes doigts se faufiler entre les tiens. Tu n'avais aucune idée à quel point je pouvais t'aimer.

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Don't wanna let the pieces fall out of place.
★ ─ w/ @Alex Ralston

Au bout d'une tempête il aura toujours la lumière. Même s'il a du mal à s'immiscer, même s'il a besoin d'être guidé. Au final elle trouvera son chemin, comme je retrouverai ma trace entre tes pas. À chaque fois, je ne peux plus divaguer comme si tout me ramenait à toi. Et que la seule conclusion possible s'avérait d'être à tes côtés. Ce pourquoi mon visage s'inonde quand on éclate, quand on s'effrite sans vraiment le vouloir. Car le mal que je te fais je me le fais aussi à moi-même. Tu es ma plus belle conquête. Ton front qui retrouve le mien et cette réponse à mon je t'aime, me fait flotter un peu malgré le manque d'oxygène qui est encore un peu palpable, car tu hésites encore à me garder auprès de toi alors que je ne connais pas le chemin du retour. Mais si je dois te le donner, je le ferai, pour que tout se termine bien. Alors au moment que je suis convaincu de repartir dans ma direction, ta tête se pose contre mon cou et mon sourire renait du coin de mes lèvres. Mon coeur retrouve son rythme et la plus belle mélodie qui l'habite pendant que je resserres tes doigts, caressant ceux-ci. Je dépose un baiser contre ta chevelure te gardant près de moi encore et aussi longtemps qu'il sera possible. «Merci bébé...» Pour tous ses efforts que tu fais et sur cet orgueil que tu martèle pour une personne qui n'avait pas su m'aimer comme il le fallait. «Merci vraiment.» Je te regarde encore une fois faisant en sorte que tu sorte de ta cachette pour t'embrasser tendrement, soufflant encore mes excuses et mes remerciements. «Je vais aller à la plage tu viens avec moi ?» dis-je en me relevant.

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w/ @Veïa Alvisio

Il fallait que je me fasse une raison. Ton amitié avec lui compte bien trop et je ne peux pas lutter contre ça. Si je le fais, je risque une nouvelle fois un coup dans le nez et dieu sait que ça fait atrocement mal. Alors je me tais, je me terre dans un silence douloureux. Je devais faire avec, vivre avec ce mal qui me ronge. Mais tu n’en sauras rien. Tu n’auras droit qu’à mes sourires et mes encouragements. Après tout, c’est ce que tu veux, n’est-ce pas ? Que j’accepte ? J’allais le faire, à ma manière. Je ne comprends toujours pas, mais je continue de t’aimer malgré tout, de t’accepter comme tu es. C’était mon choix, et tu avais fait le tien. Répondant à tes mots, cherchant la paix quelque part avec toi, je finissais par enfouir mon visage dans ton cou, entrelaçant nos doigts. Quand on est que tous les deux, tout va pour le mieux. Pourquoi le reste vient tout gâcher ? Tu venais me remercier, encore et encore, avec des excuses parsemées, entre nos lèvres qui se retrouvent. Mais ton invitation, je ne me voyais pas l’accepter, pas quand j’étais encore un peu trop mal. « Non, vas-y, je vais rentrer à la chambre, je suis fatigué » Un sourire discret, une tête qui se baisse et je finissais par me relever à mon tour, ta main toujours dans la mienne. Mes lèvres retrouvaient les tiennes avant qu’on ne prenne deux directions différentes. C’était mieux aussi, pour laisser tout retomber, pour laisser le sable s’apaiser après cette tempête assez violente, faut l’admettre.

FIN DU RP


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