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I LOVE HARVARD
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    (belfeld) ravie de te revoir (non)
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    Lien du postMar 18 Fév - 19:48
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    J'avais pas arrêté de cogiter dans ma tête concernant ma rupture avec Antonio. Je repassais sans cesse mes bonnes actions et les moins bonnes que j'avais faites ces derniers mois. J'essayais de chercher une faille dans tout ça mais.. j'trouvais pas. Certes, j'avais été une conne envers lui vis-à-vis de Demyan mais je m'étais rendu compte au fil des mois que c'tait pas lui qui me correspondait mais bien Antonio. Ceci dit, ce dernier n'avait pas arrêté de rejeter la faute sur moi dans les sms qui concluaient cette rupture. J'valais mieux que de me faire plaquer par sms, même Wade avait eu la décence de me plaquer en personne à l'époque. S'il était pas capable d'accepter  mes erreurs de parcours sur la coke, mes erreurs tout court, on avait rien à faire ensemble. Clairement, je l'aimais mais j'pouvais pas faire plus de ce que je lui avais dit par sms pour essayer de le raisonner. Il faisait genre '' ouais j'ai trop donné pour toi Agathe, gnagna '' alors que le mec avait jamais eu de relation par le passé. Contrairement à lui, j'avais eu mon ex en Belgique, Wade et Elliot. J'comptais pas Amare, Demyan ni Rafaël dans ce lot étant donné que j'avais jamais formé un couple avec ces derniers. Niveau faire tout pour sauver son couple, j'savais c'tait quoi. J'merdais et je culpabilisais, c'était l'histoire de ma vie ça. Et Antonio, il essayait de me faire culpabiliser pour des trucs que j'avais rien fait ou juste pour remettre un sujet qui était même pu d'actualité parce qu'il avait zéro argument. Ça m'saoulait. Bref, j'devais me changer les idées et me concentrer sur les cours étant donné que c'était ma dernière année. Je me faufilais dans la salle d'informatique, une bouteille d'eau à la main et mon sac à la recherche d'une chaise libre. Je faisais pas attention aux gens, finissant par repérer une place disponible. Je m'installais, sortant ma clé usb afin d'avancer mon projet.


    @Theodore Steinfeld :heaart:
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    Lien du postMer 19 Fév - 0:39
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    Vide. Presque vide. Si ce n’était les deux ou trois pèquenaud présents, qu’il pouvait facilement ignorer, sa salle favorite respirait le calme et la sérénité de bon matin. Une douce satisfaction l’envahit. Il pouvait librement s’atteler à ses occupations, sans craindre d’être dérangé avant au moins une bonne heure, quand les premiers casse-couilles, plus communément appelés camarades de classe, feront leur entrée. Et il était déjà paré, installé. Paré à se plonger dans le commerce international équitable, la gouvernance des risques, l’économie du développement et tout ce baratin dont il raffolait pour une raison totalement inconnue, quand… un abruti vint tout à coup rompre son havre de paix. Il sentit la chaise geindre bruyamment à côté de lui, juste à côté de lui et une agitation qui cassait déjà sa bonne humeur. Instantanément, il perdit patience Theo, il souffla, leva les yeux au ciel, grinça des dents avant de se tourner vers le demeuré qui venait d’ores et déjà d’emmerder sa routine. C’était un vieux grincheux Theo, un vieux grincheux dont il ne fallait encore moins s’approcher avant sa première goutte de café. Ce qui était le cas. Il se tourna. Lentement. Et la vit. Ce n’était pas un abruti, au masculin mais une abrutie, au féminin. Ses yeux se plissèrent tandis qu’il l’observa durant cinq bonnes secondes à faire sa vie, comme s’il n’était pas présent, comme si elle ne venait pas de pénétrer littéralement dans son espace. « Qu’est-ce que tu fous ? La notion d’espace vital t’est autant inconnue que le respect, à ce que je vois » Qu’il attaqua, aussi froid et cassant qu’espéré, en lançant un regard circulaire dans la pièce, sur les sièges vides aux alentours, pour appuyer son point. Vides. Partout. Et elle choisissait cette place-ci ? Le respect mentionné c’était en l’honneur de ce qu’il avait pu témoigner et entendre d’elle - pas que du bien, en somme. Mention à son poto Caesar. « Qu’est-ce tu fous là tout court, d’ailleurs ? Salle info ? Les dealeurs et trottoirs, c’est la 2e porte à droite en sortant. » Excusez-le, il n’aimait vraiment pas être piétiné dans son espace. Surtout pas par certaines personnes, comme elle. De Belgique-Shit. Ultra bonne mais ultra conne pour lui.

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