No matter where you run, you cannot hide from me.
★ ─ w/ @Eris O'Hara

Heureuse de savoir que j'obtiendrais une partie de cette herbe, je me montrais docile et sans caprice comme l'ange que je pouvais être. En allant vers la confidence, j'osais lui révéler les sentiments que j'éprouvais pour Alex, en me demandant si j'arriverais à lui en faire part prochainement. Et elle semblait partager mon bonheur en était reconnaissante qu'il puisse prendre soins de moi. Il n'avait aucun doute là-dessus. Peut-être répondait-il au moindre de mes caprices, mais au-delà de ça résultait un bonheur pur et inégalable. Perdu dans mes sourires niais, j'oubliais presque la présence d'Eris jusqu'à ce qu'elle caresse la peau de mon visage de perle. Doux traitement que j'appréciais encore plus avec l'effet du joint qui détendait chacun de mes nerfs. Je réfléchis à l'idée et l'alcool me semble être la deuxième option à présent. Un baiser sur le front bienveillant je veux bien croire que je ne risque aucun mal avec le stock qu'elle a emporté. Elle ne ferait pas ça Eris, pas à moi, pas à l’innocente V' et précieuse amie. «Je m'occupe des verres et tu prépares tes fameux cacheton.» Je me relève en sachant très bien que je risque de me faire réprimander. Je me dirige vers la cuisine me versant une vodka pure et une du même exemplaire à la brune qui m’attends au salon. J'enfile le verre rapidement avant de m'en verser un deuxième. L'heure est à la fête et j'oublie vite que le mélange est mal. Je ne me rappelle plus c'est quand la dernière fois que j'ai pris mes anti-douleurs. Ai-je assez attendu avant d'enfiler l'alcool dans mon corps ? Je reviens sur mes pas déposant les verres sur la table basse et mes fesses sur le sofa. Je tends ma main frêle vers elle avec un sourire en coin. Il suffit d'un geste, là, ici, au creux de ma paume. Je ne te demande pas grand-chose.

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★ ─ w/ @Eris O'Hara

La main tendue vers ma destiné de la soirée, j'avais même quelques papillons au creux du ventre, car j'avais hâte de connaitre l'effet. J'essayais de me remémorer si j'avais déjà essayé ce genre de substances. En cas de doutes, je préférais essayer au lieu de m'abstenir comme le dicton le dirait si bien. La petite pilule arrivait à l'intérieur de ma paume et mon regard s'illuminait. Un tintement de verre plus tard. Regard rivé sur Eris, je glisse le cacheton sur ma langue chassant le tout au fond de ma gorge avec la vodka. Innocente et peut-être même stupide, je voyais déjà les réprimandes d'Alex dans le cadre de la porte. Je le sais, je devais rester tranquille et me reposer. Mais c'était plus fort que moi, ne supportant pas d'être enfermée encore moins qu'on réprime ma liberté d'une quelconque façon, je me rebellais comme une adolescente en pleine puberté. Il sera temps de résonner plus tard.«Trop longtemps...» Sortant de si peu d'une relation que j'avais cru sincère, j'avais délaissé un moment mes sorties frivoles. Puis la pâtisserie était entrée dans ma vie oubliant presque que je pouvais être une bête de nuit. La mort qui avait frôlé mon âme avec avidité, je retrouvais la V' déjantée, celle qui ne se pose jamais de questions, qui aime danser sous les néons et vibrer avec la peur constante de voir son dernier souffle s'échapper. Laissant les minutes défilés, ma tête se cambrait vers l'arrière écoutant la musique qui résonnait toujours dans l'enceinte. Peu à peu les effets se dupliquent dans ma tête, comme tout au long de mes membres, éveillant en moi chaque sensation bien plus merveilleuse. La douleur n'est plus qu'un simple souvenir, une poussière dans l'ère du temps. Je pose un regard sur Eris, des prunelles plutôt délirantes en raclant ma gorge d'un rire. Cette sensation de revivre comme d'euphorie. Si dingue qu'il soit impossible de poser des mots sur celle-ci. Comme cette envie folle de danser toute la nuit alors que les cernes mauves creusaient sous mes yeux. «Fais-moi danser.» dis-je les neurones complètement assommés en ne sachant pas que demain matin, j’aurai vite tout oublié.  

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On aurait presque pu croire que la raison était un concept qui n'avait pas été inventé. L'invitant à me faire danser. Délicatement je me décollais du sofa. Elle aurait bien pu m'envoyer valser dans tout l'appartement, je n'aurais rien ressenti à ce moment-ci me sentant complètement invincible. Me retrouvant coller contre mon amie, des milliers de frissons parcouraient ma peau de perle, bien malgré-moi. En temps normal il n'aurait pas été question de cette proximité entre nous deux, mais à ce moment-ci tout était plus agréable et beaucoup plus charnelle que je n'osais l'imaginer. Cette drogue avait le don de dénicher des envies en moi que je ne connaissais point et en fait qui sait s'il en avait été de même avec une autre personne ce soir-là. Alors comme une marionnette tirée par le bout de ses ficelles, je me laisse valser avec Eris au creux de mon cou, la retenant contre moi de peur de la voir partir. Son souffle chatouille ma nuque et je soupire de bonheur. Mon corps me le fera payer cher avec tout ce mélange obscène. L'alcool déjà bien présent, le joint puis maintenant ce cacheton, c'était assez pour faire un trou noir complet dans ma tête. «C'est toi qui est ravissante.» Les compliments avaient toujours été facile à prononcer, mais je le croyais davantage avec cette vision si particulière. Et j'avais besoin de la sentir contre moi, tellement que ça devenait inévitable. Mon bassin ondulait contre le sien, posant mes bras autours de son cou, fronts bien imbriqués l'un contre l'autre. Une main partait faire sa trajectoire seule laissant sa jumelle au même endroit pour accoster sur une de ses hanches. Je la fais pivoter délicatement pour sentir mon dos contre ma poitrine. Mélangée de mon rire et d'un souffle chaotique, ma libido monte en moi comme une flèche. Mais je ne suis pas consciente ce soir, je ne comprends plus rien, la réalité m'a bien échappé. Ainsi elle pourrait faire tout ce qu'elle a envie de moi, comme une vulgaire poupée de chiffon. Mes mains reviennent se poser contre son ventre la pressant contre moi, peut-être trop prêt de mes côtes endoloris. Mes lèvres se posent contre sa chevelure ne cherchant pas à détacher le contact avec cette envie toujours plus pressante d'obtenir des caresses. Et pourtant c’est Alex que j’ai envie d'imaginer en ce moment pas Eris. C'est si triste que l'ange soit si manipulable.

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★ ─ w/ @Eris O'Hara

Si la conscience avait été de la partie, l'ange aurait pleuré ce soir. La Veia consciente de ses moyens n'aurait jamais voulu finir ainsi. Bien que je sois tactile, bien que les contacts charnels soient une drogue éternelle pour mon âme, ce n'est pas d'Eris que je me languissais, mais plutôt de l'homme que je tombais éperdument amoureuse à chaque jour qui défilait. Ce geek qui me parlait un peu trop d'informatique, bien que j'avais envie de lui parler de pâtisserie. Celui qui inverse le sucre et sel quand il tente de faire la surprise parfaite. Mais elle tirait habilement les ficelles, la vipère sachant que j'étais bien loin de ma tête. Alors je me consumais sous les flammes de l'enfer, siégeant même sur le siège de diable, alors que je devrais flotter sous les nuages. Elle se retournait habilement vers moi enfouissant son visage contre mon cou. Mes paupières se voilaient ne pouvant pas résister à la torture qu'elle m'affligeait. Quelle erreur de t'avoir invitée ce soir, alors que je ne réponds plus de rien. Car avoir su je n'aurais jamais te prier de te pointer chez moi. Mes lèvres frôlant les siennes, ce contact délicieux m’appelle. Mes dents s'accrochent à la chaire rose et je soupire d'envie. L'ange envie de repousser, mais le démon lui tendait la main devant la convoitise qu'elle m'offrait. Ma conscience en cage elle souffrait et saignait. Mon corps lui n'en faisait qu'à sa tête, victime des effets d'une pilule mal intentionnée. Alors mes lèvres s'apposent sur les siennes ne sachant pas ce que je faisais. Désillusionnée par les effet.s j'imagine presque le doux visage d'Alex.  Je l'accable de baisers fiévreux et envieux plus les uns que les autres, mordillant sa lèvre inférieure sans remord cherchant sa langue pour l'alimenter avec sa jumelle. C'est lui en fait que j'attaque de mes lèvres le désirant jusqu'au bout de mon épiderme, oubliant que c'est Eris qui profite de ma bouche sans attendre son reste. Une pointe d'étincelle semble s'éveiller en moi trouvant la force de repousser mon amie non désirée malgré la libido complètement déraillée. Mais le pas de trop était déjà franchi et qui sait qu'elle porte je venais d'enclencher ? Je trouve la vodka sur la table que j'enfile de nouveau sans doute le verre de trop. Les substances dans mes membres rentrent en contact les unes avec les autres. Les effets tous aussi différent tirant chacun de leur côté pour avoir le dû. Pourquoi était-il encore possible d'entendre mon coeur battre dans ma poitrine ? Je retombe sur le sofa, la tête beaucoup trop lourde je semble m'assoupir, malgré les effets enivrants de l'ecstasy le corps encore en pulsion. Pourquoi son corps m'appelait tant ?

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