pourtant, alix c’était pas vraiment le genre à croire à ce genre de connerie. bien au contraire. non, alix elle vivait au jour le jour, pensait fortement que la destiné était une invention pour les idiots mais quand ça en venait à kai, elle était toujours prête à revoir son jugement. promis souffle doucement. et avait-elle déjà manqué à une de ses promesses envers toi ? jamais. parce qu’avec toi, c’était jamais dans le vent. et elle reste collée à toi tout le long du trajet. comme si tu risquais soudainement de lui filer entre les doigts. de disparaître sans lui laisser le choix. le taxi qui s’arrête enfin et la brune qui dépose un billet avant de sortir de la carcasse, grimpe les marches jusqu’à l’appartement qu’ils partagent faute d’avoir un ascenseur fonctionnel. toi ? tu fais rien du tout, tu dors. qu’elle lâche après l’avoir vu s’écrouler sur le sofa. poupée disparaît quelques secondes dans sa chambre, revient avec son plaid favori qu’elle lui jette dessus. sauf si tu veux quelque chose ? t’as faim peut être ? tu veux que je commande ? à son tour elle se laisse tomber sur le canapé, croise ses jambes avant de pousser un soupir réalisant finalement que tout allait bien. qu’il était là et que personne n’était venu le lui enlever.

the fault in our stars ★ ─
w/ @Alix Stanford

Il fallait pas oublier que je pouvais me rendre encore à l’hôpital, si les choses n’allaient pas mieux. Des vomissements seraient la pire chose qui m’arriverait une fois arriver à la maison, tant mon envie de rester loin de ce lieu de mort était présente dans chaque fibre de mon corps. Je ne voulais y retourner que pour voir l’état de mes amis, notamment Katja et Veia, bien abimée par le choc qui nous a fait voler partout. Mais là, on arrivait chez nous, toi et moi. Et de base, c’était quelque chose qui me faisait me sentir bien mieux en franchissant à peine la porte. C’était un appartement miteux qu’on avait depuis quasiment le début, une fois qu’on a réussi à se sortir de la rue tous les deux. C’était le deuxième, le premier étant vraiment un truc pourri qui était invivable. Donc quasiment six ans qu’on se retrouvait entre ces quatre murs, ça ressemblait vraiment à un cocon. Installé dans le sofa, je t’attendais alors partie je ne sais où, puis je te voyais débarquer avec le plaid, ce qui m’arrachait un sourire. Ton plaid préféré. « Juste dormir… et toi. » Je veux juste toi, dans ma vie et à mes côtés. Je veux pas te perdre, jamais. C’était une peur possiblement irrationnelle. La mort nous attend tous à un moment donné, mais il est hors de question que je t’abandonne ou que tu m’abandonnes. C’est à la vie, à la mort. Impossible de faire autrement. Commençant alors à m’allonger, je posais mes jambes sur toi, calant ma tête sur un des coussins. « Viens, allonge toi avec moi »

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tu le sais pas vrai ? qu'elle t'aime plus que tout au monde, qu'elle ne pourrait pas exister sans toi. ouais.. bien sûr que tu le sais. parce que même si alix est parfois avare pour mettre des mots sur ce qu'elle ressent, elle t'as toujours été fidèle. à te suivre comme une ombre, à prouver jour après jour qu'elle serait toujours là. la vérité est qu'elle serait sûrement trop perdue sans toi. parce que tu représentes son univers, son pilier le plus stable. c'est sans le moindre doute qu'elle s'écroulerait si tu n'étais pas présent dans sa vie. le sourire aux lèvres quand elle le regarde, le soulagement forcément présent d'avoir échappé au pire. elle aurait fait quoi sans toi ? pas grand chose en réalité. elle aurait pas pu continuer. et doucement, elle se laisse tomber contre toi, tire un peu sur le plaid, sa tête qui repose sur ton flan. tu vois, alix elle a beau se détruire la plupart du temps, elle donnerait tout et n'importe quoi pour avoir ce genre de moment plus souvent.

rp terminé