Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitySay that you want me every day ● Léonidas
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    Say that you want me every day ● Léonidas
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    Lien du postSam 21 Sep - 15:53
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    Say that you want me every day ● Léonidas TenorSay that you want me every day ● Léonidas Tenor

    La fin de la journée se propageait à l’horizon en ce samedi ensoleillé et studieux du mois de Septembre. Je n’étais absolument pas plongé dans une occupation à laquelle j’aurais normalement dû m’abandonner. Ouais, en temps normal, vous auriez trouvé un Lorenzo en train de se préparer pour une soirée emplie de folie, de drogue, d’alcool, de danse et bien sûr de sexe. En temps normal, vous auriez trouvé un Lorenzo déjà fatigué de sa soirée de le veille et pourtant tellement prêt à recommencer et à faire une croix sur le sommeil simplement avec la folle envie de plonger un peu plus dans un enfer fichtrement délicieux. Néanmoins, plus rien n’était normal depuis deux semaines maintenant. Plus rien n’était pareil depuis ce qu’il s’était passé en Irlande après l’anniversaire de papa. J’avais été tellement stupide d’y aller… Malgré ces deux semaines qui venaient de s’écouler, je n’étais toujours pas fichu de formuler à l’intérieur de ma tête ce qu’il s’était passé. Je ne parvenais toujours pas à mettre des mots sur cette réalité qui me bouffait à l’intérieur. Je ne voulais pas. Je ne pouvais pas. Même si cela avait clairement tout changé. Cela faisait deux semaines que je n’avais pas couché avec qui que ce soit. Je sentais le manque pulser en moi et un rien pouvait me donner une trique de dingue. Pourtant, je n’avais toujours pas cédé à l’appel de la chair, peu certain de la manière dont j’allais réagir. Cela faisait d’ailleurs deux semaines que je ne m’étais guère aventuré dans les rues de Cambridge afin de m’abandonner à mon job de prostitué. Et, ça se voyait tellement. Il n’y avait aucune trace de griffures sur mon corps. Il n’y avait ni morsures, ni suçons ornant ma peau. Rien de rien. Le néant absolu. C’était presque comme si j’étais entré dans un couvent et que je n’en étais pas sorti depuis plus de deux semaines. Alors, en cette fin de journée de Samedi, j’étais simplement allongé sur mon lit et mes livres étaient ouverts devant moi. Je révisais sagement pour l’université tout en griffonnant sur mon carnet. Lorsque, soudainement, mon téléphone s’était mis à sonner. Et j’avais joué au mauvais jeu. Léonidas m’avait écrit. Un premier SMS sans réelle conséquence auquel j’avais répondu simplement. Mais, de fil en aiguille, notre relation de provocation avait prit le dessus. Je l’avais cherché. Je le poussais à venir. Et, lorsque le jeune homme avait dit qu’il n’accepterait de venir que si je le suppliais de vive voix, j’aurais dû faire machine arrière sans perdre de temps. J’aurais dû refuser de céder à sa demande et lui dire tant pis. Cependant, je ne l’avais même pas fait. Non. J’avais cédé à sa demande. J’avais pris mon portable pour l’appeler et le supplier. Je m’étais pris au jeu abandonnant mes livres afin de mieux me concentrer sur notre conversation. Les yeux fermés, je lui avais soufflé ce que j’avais envie qu’il me fasse. Je mettais des mots sur mes désirs le suppliant de les accomplir. Je m’étais laissé emporter par la folie et le manque qui pulsait en moi. Je m’étais laissé glisser sans même me questionner, sans même penser qu’il viendrait réellement accomplir mes désirs. Puis, j’étais tombé des nus. Il était déjà là. Il était garé devant mon immeuble. La tête me tournait. J’hésitais. Un quart de secondes. Et, je finissais par lui dire de venir. Je finissais par le supplier de monter.

    « J’adore quand tu me supplies…c’est une symphonie endiablée à mes oreilles. J’arrive. »

    Voilà les mots que Léonidas venait de souffler à l’autre bout du fil. Un sourire amusé glissa aussitôt sur mes lèvres tandis que je déposais mon téléphone sur ma table de nuit. Le jeune homme venait de raccrocher sans même me laisser le temps de lui répondre. De toute manière, je n’aurais rien eu à lui souffler si ce n’était que je l’attendais et qu’il avait intérêt à réellement se grouiller les fesses pour monter les étages me séparant de lui. Six étages. Combien de temps cela me laissait ? Pas beaucoup sans doute. Je me redressais sur mon lit m’empressant de fermer les livres ouverts avant d’aller les poser sur mon bureau pour nous faire de la place. Enfin, franchement, ce n’était peut-être pas très utile ce que je faisais. Rien ne garantissait que nous atteindrions le lit avant de lâcher le désir. Je mordillais nerveusement ma lèvre tandis que je me retrouvais debout dans ma chambre seul. Le stress s’insinuait en moi lentement, réellement. Et merde ! Qu’est-ce que je venais de faire ? Mes yeux se perdaient sur le sol pendant un instant tandis que mon esprit fonctionnait à mille à l’heure. Le désir pulsait violement en moi. La chaleur me carbonisait littéralement. Et, mon érection – au-delà d’être foutrement visible – était fichtrement douloureuse. Mais, étais-je seulement capable de coucher avec Léonidas ? Il était dominateur. Il pouvait être violent. Et… Oh damn, après ce qu’il s’était passé à Dublin, ce n’était peut-être pas la meilleure des idées. J’avais soudainement mal au ventre et je crevais d’envie de me précipiter sur ma porte pour la fermer à clef et jouer le mort. Léonidas partirait-il si je laissais tout fermé et que je ne répondais même pas ? Je n’en savais rien, mais une part de mon être savait que je ne pouvais pas agir comme ça. Pas après les textos et l’appel. Non. Alors, seulement vêtu d’un boxer qui ne cachait nullement mon érection, je me dirigeais vers la porte d’entrée. J’ouvrais la porte en grand me foutant de m’afficher quasiment à poil devant mes voisins. Je ne cessais de mordre ma lèvre sous la peur qui me tenait aux tripes. Léonidas allait voir que je n’avais pas couché avec quelqu’un depuis plusieurs jours… Non ? Espérons que non même si ça semblait trop flagrant le manque de marques sur ma peau. Je sortais de mes pensées en l’entendant arriver à mon étage. Et, sa silhouette se dessina devant moi me poussant à esquisser un sourire avant que je ne souffle.

    Salut Darling…
    @Léonidas de Savoie
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    Lien du postSam 21 Sep - 16:59
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    Journée normale, comme les autres. Tourne, tourne le temps qui file, qui laisse la routine s’installer et devenir assommante. Pas de corps à disposition, pas de luxure qui m’enivre, que cette drogue qui s’emploie à me capturer, me détruire de l’intérieure. Elle est là, elle m’enveloppe de sa chaleur meurtrière, me fait planer vers des nuages sombres, me rapproche de cette fin qui finira par me mener droit vers ma tombe tombale enfantine. Elle est belle la vie d’un prince envouté par un homme, promis à la sœur de cet homme. Le cœur d’enfant brisé, son visage jamais oublié pourtant, les rancœurs sont là. L’abandon fut mortel, a tué l’amour que nous nous portions. La page se tourne, elle se déchire, s’émiette. Et je ris seul dans mon coin, couché dans mon canapé avec seule amie cette poudreuse blanche qui me fait voir monts et merveilles. Personne pour assister à la chute, personne pour comprendre qu’une fois, unique fois dans ma vie, j’ai pu aimer au point d’en crever. Personne ne doit savoir, jamais. Je dois de nouveau oublier, zapper, loin de me douter que mon destin me précipitera de nouveau dans ses bras. Mais pour l’heure, ce destin se joue de mes valeurs, de mes souffrances et c’est sans nuls doutes pour ça que j’attrape mon téléphone pour lui envoyer un message à lui. Lui qui énerve la bête, qui provoque, qui pousse l’animal à pointer le bout de son nez sans craindre les conséquences. Avec lui, je me sens moi-même, envahi d’une douce brutalité, d’une sensation inoubliable et pourtant volage. Lorenzo. Corps marqué par les conquêtes payées, je ne donne pas d’argent, j’offre davantage que de la simple monnaie…Moi, je marque. Oui, moi, je marque son être, son esprit et je veux m’assurer que c’est toujours le cas. Pathétique. Il n’a pas besoin d’en avoir conscience, de réaliser que son comportement et cousine de la cocaïne. Mes doigts pianotent sur le clavier, s’amusent à former un message innocent sans l’être pour autant. Envoyé. La réponse ne se fait pas attendre, mon rendu non plus. Jeu de provocation qui reprend sa place, qui s’impose, détournant mon attention de la poudreuse pour mieux me concentrer sur son cousin. Continue mon ange…Oui, continue à provoquer, à me dévorer, me supplier pour que je revienne à tes pieds, revienne dans tes bras ne serait-ce que pour quelques heures d’oublis et de réconfort malsain.

    Pas besoin de plus, que déjà, mon chauffeur m’attend devant mon Penthouse pour me conduire vers cette adresse si familière. Il ne sait pas qu’il a déjà gagné, ne sait pas que mon carrosse avance vers sa débauche du soir. Non, il continue à supplier alors que j’attends sagement devant chez lui, un sourire joueur sur les lèvres, une clope coincée entre mes lippes. Sa voix résonne à ma demande, les supplications reprennent de plus belle, sont une douce cacophonie à mes oreilles. C’est drôle et excitant, terriblement excitant de le savoir me désirer au point à s’en abaisser à me prononcer de telles paroles. Il me veut, il veut mes caresses, son corps contre le miens. Tant de choses que je suis prêt à lui donner sans concessions aucunes, sans mensonges, sans rancœurs, sans masques. Et je lâche la bombe, en bon joueur, je raccroche, le laisse accuser l’information. Je suis déjà là, prêt à disposer de lui comme bon me semble. Quelques mots rapides au chauffeur et je quitte la limousine qui s’en va dans un vrombissement de moteur. Je ne prends pas la peine de regarder la voiture de luxe s’en aller, mes deux gardes du corps flanqués de part et d’autre de ma carcasse. Un signe de main pur indiquer qu’ils n’iront pas plus loin, que l’ordre est donné et je pénètre dans le bâtiment bien moins luxueux que ma demeure. Je ne regarde rien, mon esprit est focalisé sur ce qui m’attends après les six rangées de marches qui me surplombent et me séparent de mon amant mortellement dangereux. Une marche, une seconde…elles défilent rapidement, mon myocarde s’accélère mais le sport fait partie de ma vie, je me dois d’effacer les rancœurs de la drogue pour cacher au mieux possible ma démence au monde entier. Bientôt, l’étage est atteint et déjà, mes pas me mènent vers la porte qui s’ouvre devant moi. Homme au corps sans marques, vêtu d’un simple bout de tissu qui cache son intimité pourtant déjà bien désireuse d’être soulagée. Quelle divine vision. Mes iris glissent sur ce corps que je reconnais mais qui, clairement, énonce des changements. Pas de marques…Pas de griffures, de morsures et autres faits que je vais me dépêcher de changer. Mais cette fois, sa peau sera entièrement mienne, portera les traces de mon passage, l’odeur de mes morsures, de mes implacables envies de possessions sur sa petite personne. Petite personne qui, un jour, causera peut-être ma perte.

    Mon regard vient enfin se plonger dans le sien, sourire dominateur qui s’installe, qui se fige sur mes lèvres rosies par le désir. « Tu m’attendais à ce que je vois…bonne chose. » J’avance, je l’oblige à reculer alors que sans même le cacher, déjà, je détache ma ceinture avec un air lent et calculé. Mes iris implacables gardent les siennes enfermées. « Tu vois…je suis venu combler tes envies, ne suis-je pas parfait ? » La ceinture se détache et je pose une main sur la porte que je ferme avec lenteur, que je verrouille sans lui demander son avis…Je ne demande pas, je prends, je fais, j’exige, mais jamais je ne demande. Porte fermée, je me tourne de nouveau vers lui, approche assez pour que nos corps se collent, se frôlent et que mes lèvres frôlent les siennes. « Tu es trop habillé Lorenzo… »
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    Lien du postSam 21 Sep - 17:57
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    Vite. Vite. Vite. Lorenzo, trouve une issue de secours. Grouille-toi putain. Les mots tournaient en boucle à l’intérieur de mon esprit. Ils ne cessaient de se répéter sans que je ne parvienne à les arrêter. Et, bordel, ils accentuaient toujours plus le nœud qui avait commencé à se former dans mon ventre à l’instant même où j’avais commencé à plonger dans la folie du désir. Léonidas avait gagné. Il avait raccroché et je m’étais empressé de ranger mon lit même si je savais que ce ne serait peut-être pas vraiment utile puisque nous finirions peut-être directement dans l’entrée ou dans mon salon. Sans même prendre la peine de m’habiller, je m’étais rendu dans le salon ouvrant la porte en grand. Une partie de mon être était déjà fichtrement prête à accueillir Léonidas. Une partie de moi en crevait clairement d’envie. Elle n’attendait que ça ouais. Mais, zut, c’était tellement ridicule. Je n’aurais jamais dû faire ça. Je n’aurais jamais dû répondre à son texto. Je n’aurais jamais dû me laisser emporter par notre jeu, par mon désir et mes fichues provocations. Je n’aurais jamais dû accéder aux demandes du jeune homme en le suppliant de la sorte. J’étais dingue. Je n’aurais jamais dû agir de cette manière. Je n’étais pas prêt et je le ressentais au fond de moi soudainement. Mon ventre me faisait tellement mal. Le souffle me manquait. Mon cœur cognait si fort. J’aurais aimé mettre tous ces symptômes sur le compte du désir qui me bouffait tout cru. Mais, je savais que ce n’était pas ce que ça. Je savais que je n’étais juste pas prêt à cette réalité. Encore moins avec un être comme Léonidas. Le jeune homme prenait ce qu’il voulait sans demander. Ça avait toujours été ainsi entre lui et moi. Je le laissais prendre tout ce qu’il voulait. Lui, le parfait dominateur. Moi, l’excellent petit soumis. Et je… Oh bordel, non je ne pouvais pas encaisser tout ça après ce qui s’était passé à Dublin. Ce n’était pas la bonne manière de tout recommencer. Encore moins après ces deux semaines d’abstinence totale. Ou peut-être que si… Je ne savais pas. Je ne savais plus. J’avais trop chaud. J’avais trop mal. Je ressentais trop de choses contradictoires. Mes prunelles bleues se promenaient soudainement autour de moi dans l’entrée à la recherche de quelque chose qui pourrait réellement sauver. N’y avait-il pas un petit sachet miracle dans les parages ? N’y avait-il pas un peu de poudre blanche ou de pilules miracles autour de moi ? Je mordillais ma lèvre tandis que rien n’apparaissait sous mes yeux. Avais-je le temps de retourner dans ma chambre et de fouiller dans mon placard avant qu’il n’arrive ? Non, sans doute pas, j’entendais déjà les pas du jeune homme dans les escaliers. Et bingo, la silhouette de Léonidas se dessinait devant moi. Je ne pouvais m’empêcher de tressaillir d’envie et de désir malgré la peur me prenant à la gorge. Une partie de moi rêvait de l’instant où Léo’ serait contre moi. Une autre partie de moi rêvait de partir en courant à des milliers de kilomètres. Je soufflais pour tenter de reprendre le contrôle avant d’esquisser un sourire à l’attention du jeune homme que je saluais doucement. Le regard de Léo’ se perdait déjà sur mon corps. De trop longues minutes. Il avait sans doute déjà noté la différence. Il avait sans doute déjà vu que ma peau était totalement vierge de marques cette fois. Cela n’était jamais arrivé. Se posait-il des questions ou se réjouissait-il simplement de me voir ainsi totalement à lui ? Vu le sourire dominateur qui ornait les lèvres du jeune homme, je penchais pour la seconde option. La vois de Léonidas résonna alors qu’il me soufflait qu’il voyait que je l’attendais, c’était une bonne chose. Malgré moi, je levais les yeux au ciel répliquant aussitôt.

    J’attendais peut-être le voisin t’sais…

    J’haussais doucement les épaules tandis que mes prunelles se perdaient dans les siennes un instant. Oh damn, qu’est-ce que je foutais ? Je n’étais qu’un putain de joueur malgré mon cœur qui faisait sa course endiablé comme s’il sentait l’horreur arriver. Sourire amusé aux lèvres, je prenais sur moi parvenant même à me détendre un peu suite à mes propos. Je savais pourtant que j’aurais mieux fait de fermer ma gueule parce que mes mots n’étaient pas les bons. Ils n’étaient qu’une putain de provocation qui laissait encore plus le danger planer sur moi. Mais, plonger dans ces provocations pleines de jeux me convenait à cet instant. Il n’y avait aucun contact entre Léonidas et moi. Il était encore loin. Il n’y avait que des mots et ça semblait presque rassurant pour moi. C’était comme s’il y avait encore un écran entre nous et c’était bien comme ça. C’était mieux pour moi. Mais, soudainement, l’atmosphère changeait et le nœud dans mon ventre revenait encore plus fort. Léonidas s’avançait m’obligeant à reculer dans l’entrée. J’agissais presque comme un automate autant parce que je savais que c’était ce que Léo’ voulait que parce que j’avais la trouille et je voulais m’éloigner. Mes yeux se perdaient sur la main du jeune homme. Il détachait sa ceinture lentement, avec tellement de calcul. Et, je reculais encore plus comme une proie prise au piège qui tentait pourtant de s’échapper. Léo’ captait soudainement mon regard et je mordillais nerveusement ma lèvre. Voyait-il la peur se refléter dans mes prunelles ou était-elle simplement là à me bouffer de l’intérieur ? Je n’en savais foutrement rien. De toute manière, je n’eus guère le temps de me questionner car la voix de Léo’ résonnait à nouveau. Il me disait qu’il était venu combler mes envies. Il me demandait s’il n’était pas parfait. Malgré moi, malgré tout, j’acquiesçais doucement comme pour lui dire que si il était parfait. Tellement trop parfait. Sa ceinture se détachait et j’eus un sursaut que je n’étais pas capable de contenir. Oh shit, est-ce qu’il avait vu ça ? Peut-être pas car il se détournait pour fermer la porte. Pendant qu’il était occupé à faire ce qu’il voulait avec la porte, je reculais encore. Et, soudainement, mon corps se heurtait au dossier du canapé. Oh, oh… Pris au piège ? Ouais, je l’étais. La porte se verrouillait et Léonidas se tournait vers moi. Je déglutissais difficilement peinant même à garder mes prunelles ancrées dans celle du jeune homme. Le désir montait autant que l’angoisse. Léo’ s’approchait et je ne pouvais plus bouger. Nos corps se collaient. Les frissons glissaient sur ma peau. Nos corps se frôlaient. Mon cœur loupait un battement et je fermais les yeux un instant pour ne pas laisser la peur me contrôler. Je m’empressais cependant d’ouvrir les yeux parce que les mauvaises images affluaient dans mon esprit et je ne voulais pas hurler. Une partie de mon être ne voulait pas d’une fin qui pourrait venir si je n’agissais pas normalement. Heureusement pour moi, les lèvres de Léonidas venaient frôler les miennes et ça parvenait à m’apaiser. Un peu. Réellement. Je respirais un peu mieux jusqu’à ce qu’il souffle que j’étais trop habillé. Oh, damn, mon prénom dans sa bouche… Ok, Léo’ me faisait tourner la tête. Mes mains se posaient sur mon boxer comme si j’étais prêt à le retirer. Mais, je m’arrêtais soudainement plantant mes iris dans celles du jeune homme à qui je susurrais.

    Tu es encore plus habillé que moi Darling…
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