(001) Si on devait décrire la famille de Nino, ça serait : reconstruite. Ses parents biologiques se sont séparés quand il était encore jeune et Nino a dû vivre avec son père durant toute son enfance à cause des problèmes de santé de sa mère. (002) Il a beaucoup bougé durant ces années, ne restant que très rarement dans le même pays. C’est aux Etats-Unis que son paternel hollandais trouvait l’amour auprès d’une jeune femme qui avait déjà elle-même sa famille. (003) Bizarrement, il ne pourra pas parler d’une belle-mère tyrannique comme on a pu l’entendre souvent. Sa belle-mère s’est toujours comporté comme une mère pour lui et ça dès les premiers jours de leur rencontre. (004) Son demi-frère, quant à lui, a toujours été son modèle, il le suivait partout et ne le quittait que dans très rare occasion. Ce n’était pas une relation de demi-frère, c’était vraiment une relation fraternelle comme des frères de sang. (005) Avec sa mère biologique par contre, c’était plus compliqué. Les familles slaves sont parfois assez difficiles à comprendre, les enfants sont rarement proches des parents, ça n’a pas échappé pour lui. Il lui donne des nouvelles de temps en temps, l’appel sur skype et essaye de la voir quand il a le temps pour… Mais ça reste gênant, ça reste froid, ce n’est pas comme avec sa famille recomposée et il s’en veut un peu pour ça d’ailleurs… Après, sa mère a refait sa vie avec un coréen… ça n’aide pas non plus. (006) Nino a beaucoup bougé depuis que son père a rencontré sa nouvelle femme. Il a vécu à Chicago, puis est parti en France avec sa nouvelle famille pendant peu de temps. Puis est finalement retourné finir son collège à Amsterdam, la ville de son paternel. (007) Pour le lycée, son père a été muté en Corée du Sud, sa situation scolaire  est devenu plus difficile. S’il avait pris l’habitude de changer souvent d’établissement, il arrivait toujours à s’adapter. La vie étudiante en Corée du Sud n’est pas facile. (008) Nino a subi beaucoup de pression durant ces trois années, le bizutage était de rigueur et la compétition faisait rage. Le jeune hollandais se devait de faire de son mieux pour être le meilleur de son lycée afin d’avoir la paix et de choisir ses futures études. (009) Etant d’un naturel intelligent, Nino a été l’un des principaux jouets de ses camarades de classe. Ça pouvait aller de la colle sur la chaise, des gribouillis dans les cahiers, jusqu’à l’enfermement dans les toilettes et les sauts d’eau. Autant dire qu’il en a bavé, c’était presque traumatisant pour lui. (010) Mais il a réussi, il a fini premier de son école et a pu échapper à la dureté des études en Asie. Finalement, il a été pris à l’université d’Harvard et il n’a pas hésité une seconde avant de s’y rendre après les longs examens passés (011) Les jeux vidéo ont toujours été une échappatoire pour le jeune hollandais, il utilisait cette méthode pour se retrouver seul et réfléchir à tout. Ça aussi été une de ses principales activités qui lui a permis de tenir le coup. (012) S’il voulait être créateur de jeu vidéo dans un premier temps, il s’est plus lancé dans les effets spéciaux depuis quelques années. (013) Les films avec les Avengers ont également été d’une grande aide dans sa décision de partir dans ce secteur. Son but : devenir le meilleur réalisateur d’effet spéciaux. Il n’hésite pas à utiliser des vidéos pour créer des effets spéciaux grâce à des logiciels qu’il a acheté –ou craqué, va savoir. (014) Il est plutôt doué dans son domaine et a déjà fait deux stages dans le domaine à Movie Picture Company, l’une des meilleures entreprises d’effet spéciaux au monde… il a de l’ambition et continue dans cette voie… A croire qu’il a vraiment les caractéristiques de sa mère quand il veut. Son entreprise finale : The Mill. (015) Cela fait maintenant trois ans qu'il est à Harvard et il entâme son master dans le domaine d'infographisme, il lui arrive de faire des petites productions mais ça reste occasionnel, préférant d'abord finir ses études.