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w/ @Khaled El Ghourani
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— y a l’excitation qui doucement, commence à bouillonner en elle. gamine, qui ne semble pas tenir en place, à faire les quatre cents pas dans sa chambre d’hôtel, tandis que ses colocataires sont partis dieu sait où. seule, dans la chambre. cece, s’arrête en plein milieu, glisse ses mains dans sa chevelure blonde en soupirant. à peine huit heures du matin et la demoiselle avait l’idée de profiter de cette journée en particulier pour aller faire un tour dehors. et elle était bien décidée à traîner le joli petit cul d’une personne en particulier. se retournant et prenant la direction de la salle de bain, la gamine part se préparer. (…) armée de son plus beau sourire et de son culot, elle frappe quelques coups à la porte de la chambre du garçon, priant pour qu’il soit un réveillé. ce n’était pas forcément dans leurs habitudes de se voir comme ça, mais l’envie de sortir était bien trop présente et l’évidence de sa présence à ses côtés s’était déclarée comme une idée lumineuse. il avait tout intérêt à être réveillé et disponible, et s'il ne l’était pas, et bien elle s’en chargera avec grand plaisir. la porte s’ouvre sur le colocataire et cece demande rapidement si son futur compagnon d’aventure est présent. grand sourire sur le visage, elle se permet de rentrer dans la chambre. sac contenant quelques victuailles pour le petit-déjeuner, raison de plus pour accepter son offre. son regard étoilé tombant sur la silhouette encore endormie de khaled. sourire espiègle, la jeune femme s’approche du lit de son ami avant de grimper dessus. dans toute sa délicatesse, elle se penche vers son oreille. souffle un peu, lui arrache quelques grognements avant de hurler son prénom et de s’échapper pour éviter de se prendre un coup. « allez belle au bois dormant, bouge ton petit cul, t’as un date à la journée avec ta merveilleuse amie. et c’est non négociable » au moins, les choses sont dites. retirant alors la couverture, elle ricane alors qu’elle s’installe confortablement à ses côtés. sans gênes. parfaite cible pour un rouler bouler par terre. « j’ai ramené le petit-déjeuner, t’as plus le choix maintenant. »

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Ton réveil sonne à 4h comme à tous les matins. Un grognement sourd vient briser le silence monotone de la pièce. ‘’ Saloperie. ‘’ Tu jures d’une voix ébréchée, tu n’as pas du tout la force de te lever, impossible. Tu es sur un lendemain de veille violent au point tel que tu n’as pas la moindre idée d'où tu te trouve en ce moment. La sonnerie éteinte sur ton téléphone, tu reprends ta place contre le corps de Colombe, sombrant dans un sommeil réparateur jusqu’à ce qu’une petite voix familière remonte jusqu’à ton conduit auditif. Cece, cette folle. Tu tâtes à l’aveugle, le côté droit de ton lit pour t’apercevoir que ta belle d’une nuit a disparu. Super. Tu lèves les yeux au ciel, à la fois marabout et agacé. Tu as un mal de crâne terrible pendant que l’autre elle, elle s’excite comme une bonne femme à côté. Elle saute dans ton lit à pied joint, elle te souffle dans l’oreille et hurle ton prénom, ce qui à tôt fait d’éveiller la bête en toi. Tu te redresses vivement pour lui balancer sans douceur ton coussin en pleine poire. ‘’ TU VAS LA FERMER TA GUEULE ? MERDE ! ‘’ Tu te laisses retomber lourdement contre le matelas en grimaçant, ramenant ensuite le dernier oreiller sur ton visage. Elle revient à la charge en tirant sur la couverture, te voilà à poil devant elle. Heureusement que t’es pas pudique, il ne manquerait plus que ça. Peinard, elle vient s’installer contre ton flanc en s’imaginant que le fait d’avoir emmené le petit-déjeuner excuse tout. ‘’ J’ai pas faim. ‘’ Grognes-tu, voix étouffée dans le coussin rempli de plumes d'oies. ‘’ Si tu vas me chercher un truc pour le mal de crâne et un grand verre d’eau, peut-être que je songerai à passer la journée avec toi, pas avant. ‘’ Après, c’est son problème, elle devra supporter ta gueule de bois et ton humeur de chien. ‘’ Mais bouge ! ‘’ Tu la pousse en bas du lit puis remonte la couverture au niveau de ton pubis pour cacher l’essentiel.

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w/ @Khaled El Ghourani
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— cece, elle est folle. cece, elle est incapable de penser avant d’agir, aussi, il est tout naturel pour elle de faire les choses à l’instinct. sauf, que. l’instinct est trompeur. cece, elle oublie la bienséance. cece, elle oublie la politesse. cece, elle oublie sur l’instant que rentrer dans l’intimité d’une personne n’est point quelque chose à faire. alors, quand elle hurle le prénom de l’ami, qu’elle s’installe sur le lit. cece, elle oublie. elle rit, agit comme si de rien était, touche les draps sans faire attention à l’accoutrement naturel du gamin. elle lève les yeux au ciel quand il se redresse violemment alors qu’elle se prend un oreiller en pleine face, saupoudré d’une bonne dose d’insulte de la part de monsieur grognon. peu surprise par la réaction, elle l’est seulement pour l’oreiller. le choc est violent, elle reste figée, bloquée, avant de rire sans bouger de sa place. « bah alors, il ne faut pas faire la fête comme ça si on assume pas le matin » quelle audace, elle roule des yeux avant de masser son nez légèrement endolori. et cece, elle détourne le regard, soupire un peu. « nianiania j’ai pas faim » qu’elle grommelle dans sa barbe avant d’écouter sa requête. « monsieur fait sa princesse en plus » bien sûr, il était évident qu’elle allait faire ce qu’il demandait. avant même qu’elle ne puisse répondre, le jeune homme la pousse hors du lit, le corps léger, elle perd l’équilibre et s’écroule au sol dans un bruit sourd. la chute est rude pour son pauvre coude et la jeune femme sert les dents, ferme les yeux et chasse la douleur à coup de rire. « cette violence » lâche-t-elle en se relevant, le coude dans sa main. « j’dois avoir ce qu’il faut dans ma chambre, je te laisse cinq minutes pour bouger ton cul et assumer ta cuite. et tu manges ce que je t’ai apporté, tu me remercieras plus tard. »

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Cece est l’étincelle de folie dans ta vie. Elle est ton alter-ego, celle qui te ressemble le plus niveau caractère. Elle est comme le petit frère que tu n’as jamais eu. Avec elle, tu passes des moments exceptionnels, toujours plus rigolos les uns que les autres, mais ce réveil brutal, tu t’en serais bien passé.  ‘’ C’est les vacances putain, c’est fait pour faire la fête, dormir toute la journée et recommencer le soir venu. ‘’ Tu as un mal de crâne violent, tu es épuisé. Ta tête tourne encore et si tu as le malheur de bouger un peu trop vite, y’a la gerbe qui te monte au bord des lèvres. Elle s’excite encore plus, elle fait la gamine en l'imitant d’une manière totalement absurde. Ta cervelle menace d’exploser tant ses mimiques sont amplifiés. T’es sur le bord de la crise de nerf. Tu sens ton coeur battre contre ta boîte crânienne, t’a besoin de dormir, tu veux la paix et rien d’autre. Tu la pousse en bas du lit avant de venir écraser un coussin contre ta tête en quête d’un peu plus de noirceur et de tranquillité. ‘’ C’est tout ce que tu mérites, allez dégage! ‘’ Tu la chasse d’un geste de la main pendant que madame endosse le rôle de la mère chiante. Elle te donne des ordres et dieu sait à quel point tu détestes ça. Elle s’éclipse et enfin le silence règne en maître dans la pièce. Tes paupières lourdes se ferment tandis que tu roules sur le côté pour attraper un boxer propre que tu enfiles avec nonchalance. C’est la seule chose que tu fais avant de replonger dans un sommeil profond et réparateur, recroqueviller sur toi-même sous le draps fin.