Cher lecteur,

Tu te demandes qui est cette charmante brune au sourire rayonnant ? Peut-être te demandes-tu aussi, à cause de son sourire, si il est réellement nécessaire de suivre son histoire ? Peut-être est-ce juste une histoire banale et sans intérêt d’un pauvre fille de famille modeste américaine ? Après tout cela pourrait être vrai, personne ne pourrait se soucier d’un quelconque passif avec ce sourire. Pourtant son histoire est loin d’être une belle histoire sauf en ce qui concerne la fin peut-être ou éventuellement si on enlève certains passages mais ce ne sera pas le cas. Pourtant cette histoire commence bien. Elle commence à Los Angeles, le 20 avril 1995. C’est dans une ambiance loin d’être nocive que la petite Kate Hazel Jones naît, on pourrait même dire quelle naît sous une bonne étoile ce jour-là. Ses parents filent une belle vie et aucune ombre n’est encore arrivée sur le tableau.

Deux années passèrent. Robert, le père de Kate a été renvoyé à cause de soucis budgétaire. Il ne s’en est jamais relevé ou du moins pas psychologiquement parlant. Il réussit à ramener un peu d’argent mais moins qu’Aly. Il commence à boire le soir quelques bières, deux ou trois, Les deux ou trois se transforment en deux ou trois packs de bière et le soir se transforme en une journée. Robert Jones est alccolique. Il devient tout aussi violent avec sa femme uniquement pas avec sa fille, pas encore. Il a encore la douce Aly sur qui il peut se défouler. Quelques mois après ses trois ans, Kate pu accueillir ses deux petits frères : Morgan et Mathéo. Deux petits amours de jumeaux. Pourtant elle ne se souviendra que d’un d’entre eux. Un gros trouble psychologique dû aux évènements qui vont suivre accroches-toi bien toit qui lis ces quelques lignes.

Le temps était long avec un père alcoolique et violent. Pourtant Kate pouvait compter sur le soutien de sa mère au moins. Les deux se faisait violentées pour n’importe quelle raison sauf que l’enfant ne disait rien à sa mère, elle tentait de cacher ses bleus, se disant qu’elle avait fauté. Comment pouvait-elle savoir elle qui était si jeune ? Sauf que sa mère l’apprit à un moment donné. Elle s’en voulut de ne pas avoir réagit maintenant. Elle avait débarrassé un des jumeaux de ce père nocif, il était le rescapé et pourtant elle ne l’avait pas fait avec ses deux enfants. Quelques jours après cette découverte la mère de Kate s’en alla, promettant à ses deux enfants de revenir rapidement, aussi rapidement que possible. Après l’avoir vu quitter l’allée sans un dernier regard, la jeune fille n’a jamais revu sa mère. Elle l’avait laissé avec ce monstre alors quelle savait ce qu’il lui faisait subir. Elle la détesta au bout de deux semaines, quand elle comprit que sa mère ne reviendrait pas, qu’elle ne reviendrait plus, quelle l’avait laissé avec son frère.

Les années passèrent. Les coups que portaient Sion père sur son enfant était rudes. Cependant elle était surtout effrayée du moment où elle deviendrait femme. Le moment où son corps changerait. Le moment où dame nature décidera que la vie n’aura pas été assez dure pour elle. Pourtant elle tentait de protéger son petit frère de tout cela, obéissant sans broncher à son père qu’elle rêvait de tuer de toutes les manières possibles. Elle aurait été capable de le faire si ses grands-parents n’étaient pas intervenus. Elle y avait pensé. Une aiguille ? Une corde ? Un couteau tranchant de la cuisine ? Ou encore une bouteille en verre que son père viendrait tout juste de casser. Pourtant une chose l’empêchait de le faire : Mathéo, son petit frère. Si jamais elle osait penser à faire cela alors elle prenait le risque de le laisser seul et elle ne ferait pas la même erreur que leur « mère ». La jeune fille la détestait beaucoup trop pour faire les mêmes choses qu’elle. Kate l’avait élevée. Elle l’avait aidé depuis tout ce temps à faire ses devoirs, à s’habiller, à ce qu’il soit gentil avec tout le monde. Elle l’avait protégé du négatif puisqu’il le fallait, elle refusait de le voir sombrer.

Treize ans. On avait enfin remarqué ses bleus même si elle s’évertuait à les cacher. Pourquoi ? Elle ne l’avait pas fait une seule fois, une seule petite fois. Elle l’avait regretté durant toute une semaine. Son père avait prétexté la grippe mais ce n’était pas ça. Il avait été encore plus violent que les dernières fois. Kate a bien cru qu’elle allait mourir cette fois-là. Pourtant, même si elle faisait attention pour ne pas que cela se reproduise, Dieu avait entendu ses prières et avait enfin décidé d’être de son côté. Ils avaient prévenu ses grands-parents, leurs grands-parents. Ils viendraient les chercher. Elle ne savait pas pourquoi mais leur père était sorti, un miracle même. Elle aurait espéré voir leur mère avec eux. Même si elle la détestait elle voulait revoir sa mère, qu’elle lui explique son geste mais non sa mère n’apparut pas ce fut bel et bien les grands parents de Kate et Mathéo. Elle leur avait téléphoné la veille, les suppliant de venir les chercher au plus vite, que c’était bien leur père qui lui avait fait ces marques. La conversation avait été courte mais ils avaient promis de les sortir de là dans l’après-midi. L’enfant avait pris son grand-père dans ses bras, soulagée que ce soit fini. Ils emmenèrent leurs petits-enfants dans la voiture pour les emmener loin de cet enfer.

Deux semaines plus tard, Kate commença à voir un psychologue en plus d’un médecin. Elle en avait besoin. Par ailleurs, elle continuera à voir ce psychologue pendant plusieurs années. Avec le temps, Kate pu s’ouvrir aux autres. Elle fit une transformation de personnalité, tout comme son petit frère bien que cela aura mis moins de temps pour lui que pour elle. Avec ce cette ouverture arrivèrent les premières menstruation de la jeune fille, à 15 ans. Sa grand-mère s’était inquiété de ce manque durant toutes ces années. Le psychologue de l’adolescente conclut qu’il s’agissait d’un blocage psychologique avant qu’elle n’accepte sa féminité. Cela se passa pile poil pour son entrée au lycée. Une belle et jeune lycéenne féminine et intelligente. Même si elle en avait les capacité, Kate se referma comme une huître concernant les cours de biologie et de mathématique. Sa mère en était passionnée et même si elle aurait pu l’être aussi elle refusait d’être comme sa mère, cette femme en qui elle ne vouait que de la haine. Elle ne lui a jamais pardonné ce qu’elle a fait, cet abandon de deux de ses enfants. Ses notes excellentes prouvaient un excellent avenir et même si ses grands-parents la voyait à l’UCLA une seule chose faisait rêver Kate concernant ses études : Harvard. Par ailleurs Kate avait trois passions dans la vie : la pâtisserie ( les siennes étaient à se damner ), l’histoire et l’art en règle général. Ce fut sans aucune surprise qu’elle choisit, après une année de réflexion, de choisir la section histoire de l’art à Harvard. Pourtant elle n’intégra pas Harvard à dix-huit ans comme elle l’aurait pu non, elle décida de l’intégrer après une année sabbatique. Elle avait promis à sa famille que c’était pour des soucis budgétaires mais au fond elle était restée pour eux, incapable de les quitter sur le champ. Il fallait tout de même passer d’une côte à l’autre, soit cinq heures et demi de vol.

À son arrivée à Harvard, en 2014, les évènements ont commencé à être en faveur de la jeune femme de dix-neuf ans. Elle a été acceptée au sein de la Cabot House. Elle se sentait chez elle, bien plus que dans chez ses grands-parents bien quelle ils aimait énormément tout de même. Puis il y a eu ces histoires d’agressions et cela lui fit remonter de vilains souvenirs d’enfance. Elle était angoissée à l’idée de sortir de chez elle, pourtant il le fallait. À la fin de ces évènements, les grands-parents de la jeune femme voulaient qu’elle rentre chez eux mais elle leur promit que tout irait bien par la suite, elle pouvait le leur promettre. Puis il y eut un moment de calme pendant deux ans. Les choses se sont calmées entre les élèves de Columbia qui sont arrivés et ce nouveau doyen. Il y a d’ailleurs eu cet élève de Columbia. Il était mignon et gentil, sportif qui plus est. Ils sont sortis ensemble deux ans et se sont séparés au Spring Break. Il l’avait trompé là-bas, juste avant le tremblement de terre. Depuis Kate refuse de le voir ou de lui adresser un mot. Fort heureusement le tremblement de terre ne l’a pas autant blessée que cela mais elle est tout de même rentrée deux semaines chez elle après cet évènement, afin de se remettre de tout ce qu’il venait de se passer. Elle était restée tout le clair de son temps avec son petit frère qui tentait de lui remonter le morale avec des mathématiques. Même si elle détestait quand il lui faisait des calculs et qu’elle finissait toujours par lui balancer un coussins en pleine tête, elle pensait à autre chose au moins et elle l’aimait pour cela. Il lui donnait de la joie de vivre. Néanmoins elle souhaiterait qu’il sorte avec des filles ou même des garçons peu importe mais qu’il se fasse de l’expérience, qu’il profite de la vie. Néanmoins elle ne pouvait pas lui en vouloir d’en avoir peur, ou du moins il semblait être effrayé de la suite, de devenir comme leurs parents et elle sentait coupable de ne pas avoir agit plus tôt à ce niveau-là. Son nouveau but dans la vie concernant Mathéo est de faire en sorte qu’il sorte un peu plus et qu’il bosse un peu moins puisqu’elle sait qu’il travaille plus que nécessaire. Cela peut être bien mais il doit s’amuser comme elle le faisait à son âge, elle voyait cela comme une évidence, surtout lorsque l’on sait qu’il compte intégrer Harvard lui aussi.

Kate a été présente lors de l’ouverture de la lettre de son petit frère pour Harvard elle a voulu l’embêter en l’empêchant de l’ouvrir mais elle avait peur du verdict également, comme elle a eu peur de son propre verdict. Elle en a pleuré de joie lorsque le cadet a annoncé à la famille qu’il venait d’être pris. Par la suite elle prit soin de lui comme elle l’avait toujours fait, comme une mère. Elle l’avait guidé et aidé. Elle le surveillait souvent, peut-être que cela l’agaçait mais elle refusait qu’il lui arrive quoi que ce soit qu’il le veuille ou non. Aujourd’hui Kate a son propre appartement à Cambridge, en attendant que l’on remette le système des maisons en place. Elle travaille durement pour cela et elle va entamer sa première année de maîtrise à la rentrée. Elle a hâte de commencer une nouvelle année. Elle se plaît à Harvard, elle y a trouvé sa place et ne l’échangerait pour rien au monde.

Cher lecteur je te remercie d’avoir lu cette histoire, Elle ne finit pas si mal finalement. Ou du moins jusqu'à ce qu'elle finira par rencontrer son jumeau perdu et caché peut-être ?