Ce qui peut se dire sur elle ? J’en ai rien à taper, ça me regarde pas et ça ne va m’avancer à rien. D’autant plus que je suis du genre à me faire un avis par moi-même plutôt que de suivre le troupeau. En revanche profiter de l’instant présent ça va me permettre de prendre du plaisir et c’est ce qu’il y a de mieux à faire à l’heure actuelle. Histoire plutôt improbable, des coups sur la gueule et maintenant voilà que l’on est prêt à se mettre dessus encore une fois mais cette fois ci dans le simple but d’unir nos corps pour une danse charnelle des plus endiablées. Elle n’a pas froid aux yeux la rousse et ça me plait, je ne quitte pas son visage des yeux et mon sourire reste figé à mes lèvres comme si il m’était à présent impossible de faire autre chose que sourire. Les barrières que l’on fait exploser une par une au fur et à mesure que nos corps se rapprochent, la tension se voulant toujours plus fort et y céder se veut plus qu’attrayant. Je me délecte de ses caresses tandis que je sens ses jambes s’enrouler autour de mes hanches, nos bassins remuant l’un contre l’autre toujours plus tandis que l’on se retrouve dans notre tenue la plus simple : celle d’Adam et Eve. Mes lippes qui recouvrent les siennes alors que je viens masquer un soupir contre ces dernières. Ses lèvres que je maltraite à l’aide de mes dents, tirant dessus avec envie tandis que mes mains se perdent sur son épiderme et plus précisément son entrejambe que je caresse vivement, mon regard que j’ancre dans le sien, cherchant à la voir perdre le contrôle de son corps et prendre du plaisir. La douce mélodie de nos corps qui s’unissent allant commencer alors que mon corps se rapproche du sien, nos intimités s’apprivoisant rapidement avant que la distance ne soit que du passé. Râle quittant la barrière de mes lèvres alors que mon se lance dans une danse lascive contre le sien, s’éloignant de ce dernier pour se rapprocher par la suite, sans rompre le lien qui unit nos corps qui se veulent brulant. Mes dents qui viennent se perdre contre son cou sur lequel je laisse quelques traces de mon passage. Sourire narquois alors que mes soupirs sont de plus en plus intense et que ma respiration se veut haletante.

salem, elle a abandonné sa ligne de conduite il y a bien longtemps. au diable la petite princesse qui attends sagement le prince charmant. il n'existe que dans l'esprit des petites filles et des contes de fées que l'on sert comme une réalité avant de tomber de haut. la société actuelle permet pas de vivre des belles histoires d'amour, la faute à tinder, la technologie et toutes les conneries qui ont éloignés petit à petit l'être humain des réelles relations. et si l'homme peut se permettre de sauter sur tout ce qui bouge, la rouquine ne voit pas pourquoi est-ce qu'elle ne pourrait pas faire de même. tirer profit de la situation, agrémenter son propre plaisir et recommencer inlassablement avec tout ceux capable d'attirer son attention. elle souffle, râle de plaisir, ses doigts qui se plantent sur le marbre pour garder un point d'accroche. mais bien vite, elle se sent perdre la partie, les gémissement qui s'intensifient quand les corps s'unissent finalement laissant place à une danse effrénée où les respirations s'entrechoquent. son prénom qu'elle murmure à plusieurs reprises, toujours plus fort, avec toujours plus d'envie. jusqu'à ce que mutuellement, ils se comblent. les muscles qui se contractent, l'étreinte qui se relâche et les soupirs qui se perdent une dernière fois, peau contre peau. elle ferme ses prunelles la gosse désabusée, inspire profondément, profite de l'instant de détente absolue qu'on obtient sans arrêt à la fin de ces ébats. doigts qui glissent sur les perles de sueurs de son front et sourire qui étire ses lèvres alors qu'elle plonge ses yeux verdoyants dans ceux noisette de son partenaire. ━ t'es plutôt dérangé un brin maso. comment expliques-tu le fait de t'envoyer en l'air avec celle n'ayant pas hésiter à décharger toute sa colère sur toi ? ou t'aimes ça, ou t'oublies plutôt vite les éléments du passé. dans un cas comme dans l'autre, c'est plutôt dérangé.

Du rhum des femmes et d’la bière nom de dieu, voilà ce que stipulait la chanson paillarde mais avec Salem c’est plus une embrouille, des coups et d’la baise nom de dieu. Ouais clairement aussi improbable que ça puisse paraitre nos corps se rapprochent, ses lèvres que je découvre avec plaisir au même titre que son corps avant que ces derniers s’unissent, provoquant chez moi comme un soulagement, cet instant de plénitude dont je profite alors qu’elle me montre de parts ses gémissements qu’elle en train de prendre un plaisir certain ce qui me motive d’autant plus. Deux êtres unis par le sexe le temps de quelques instants, voilà ce que nous étions et ça me convient très bien comme ça. Ma respiration se voulant bien plus haletante alors que mon corps tout comme le sien commence à se crisper jusqu’à atteindre ce point de non retours me valant un long râle de plaisir mais ce n’est pas pour autant que l’on se sépare, bien sûr que non j’en profite pleinement de garder cette proximité avec elle, nos visages toujours proches alors que le calme prends place dans la pièce, le bruit de nos respirations étant la seule chose qui résonne jusqu’à ce qu’elle mette fin à ce silence pour me faire sourire alors que je passe ma main dans les cheveux, plongeant mon regard dans le sien en retour « Tu l’es tout autant non ? » Effectivement comment de son côté elle peut passer d’une rage immense me concernant à vouloir mon corps et me désirer de la sorte ? J’hausse donc les épaules avant d’ajouter dans un souffle tout en remettant l’une de ses mèches en place « J’crois que l’on s’est bien trouvé » Deux débiles qui n’ont peur de rien, qui peuvent passer d’un extrême à un autre de la sorte. Seulement j’crois que le moment de se quitter risque de ne pas tarder à arriver maintenant, à moins qu’elle veuille en savoir plus sur moi. Je me retire sans plus attendre après l’avoir embrassé « Tu veux prendre ta douche superstar ? » Je la taquine, me mordant la lèvre inférieure alors que je recule en direction de la salle de bain.

mais était-elle réellement en position de juger ce genre de comportement de sa part ? probablement pas. disons que dans le sens inverse, elle avait déchargé toute sa haine sur lui et l’avait pourtant suivit par la suite jusqu’à chez lui pour finir par se livrer dans des ébats mouvementés. on ne pouvait pas non plus lui accorder la définition de l’esprit saint. elle était loin de l’avoir et loin de l’être. et peut être que dans le fond, elle vivait pour ce genre de chose. pour les situations qui retournent les tripes, qui font se sentir un peu plus vivant. peut être qu’elle en avait besoin salem pour avoir réellement la sensation d’exister. ━ tu marques un point c’était presque aberrant de faire face soudainement à autant de calme et de sérénité. c’était bien loin de tout ce qu’ils avaient pu traverser en début de soirée. diamétralement opposé même. ━ c’est probable et si elle analysait le peu d’information qu’elle pouvait avoir sur la personne en face d’elle, elle dirait qu’effectivement ils avaient sûrement bien plus en commun que ce qu’ils auraient pu imaginer au premier coup d’oeil.  un nouveau baiser et l’étreinte qui se termine alors qu’un sourire étire son visage. ━ mh, j’crois plutôt que je vais rentrer décision probablement plus sage vu l’heure tardive et la rousse pourrait parier que son double attendait probablement devant la porte d’entrée, prête à lui faire une leçon de morale. glissant au sol pour récupérer ses vêtements, elle se redressait finalement, clin d’oeil à l’appui. ━ mais qui sait ? peut être qu’on se recroisera. après tout, boston n’était visiblement pas aussi grand que ce que l’on pourrait penser.

rp terminé