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I LOVE HARVARD
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    (sanztina) oh, maybe, you could devastate me
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    Lien du postJeu 16 Mai - 12:36
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    oh, maybe, you could devastate me
    @Q. Santana Milano
    ~~~~
    Rideau sur la ville, le port dort ce soir, jour de pluie et heure tardive, mais ça ne m'arrête pas. Le silence d'or comme mes mèches blondes qui volent, indisciplinées, et mains dans les poches, je pourrais presque me fondre dans le décor, sans bouger. Le regard qui tombe sur l'heure, je soupire. Deux heures, il ne sera pas là ce soir, et au téléphone qui sonne, sonne et ne décroche pas, je devine que les affaires ne vont pas. Messagerie. Je souffle, les yeux sur les vagues, un frisson le long de l'échine provoqué par le froid, mais le ton est calme, plat quand je parle. « Mr. Lombardi. Je pense qu'il serait préférable dans votre intérêt de me recontacter prochainement pour m'informer sur la situation. Si votre entreprise rencontre des... difficultés, il serait facheux que je l'apprenne par quelqu'un d'autre. » Pas de nom, il sait déjà, pas besoin de signature, de ce nom que je me suis approprié sur la côte est : Tina, annonciatrice de chaos si le ton est froid. Le téléphone retourne au fond de la poche, un pas en arrière, deux pas, et je me détourne de la jetée pour retourner vers la ville. Rideau sur la ville, la pluie tombe mais j'entends d'autres pas. Un virage, un autre, ils suivent le rythme, je bifurque dans l'ombre et m'éloigne du port de Boston. La main qui cherche l'arme, je compte. Un, deux, trois. La silhouette me dépasse, s'arrête, dos tourné il sait que je suis là. Et j'attends, patiente, le sourire mauvais dans la voix. « On ne vous a jamais appris que c'est impoli de suivre une jeune femme à une heure aussi tardive ? » Vas y bastardo, retourne toi vers mon canon.



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    Lien du postJeu 16 Mai - 22:38
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    oh, maybe, you could devastate me
    @krisztina 'pia' moretti
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    Rumeurs courent, s’ébruitent, se déforment entre le moment où elles sont lancées et celui où elle arrive aux oreilles. Info ou intox, le seul moyen d'en être sûr est toujours de vérifier par soi-même. Les lippes détractrices prêtent un lien à Calista, un soldat de la mafia bostonienne. D'abord, le déni. Pas elle, pas la principessa, elle ne trahirait pas la famiglia. Et puis les doutes, pourquoi pas elle aussi ? D'un revers de main, le verre de whisky s'envole de la table basse et vient tâcher de liquide brun les grands rideaux fermés sur le penthouse. Le poison venimeux, la rage qui doucement, s'infiltre à l'intérieur de mes veines pour les faire gonfler, relief de haine. Vérifier, contrôler. Ça prend toute la place, ça occulte tout le reste. Sauver l'image, mais surtout Calista. La protéger des démons qui rôdent, des siens et puis des autres restés à Los Angeles dont les châtiments sont proportionnels à la déloyauté. Je le sais, je le sens encore, là. La paume vient machinalement frotter le textile, apaiser la cicatrice qui brûle trop près du cœur. Alors, peu importe le prix qu'il faudra payer, je la laisserai pas prendre le risque d'y goûter.

    Cent pas le long du port, l'eau qui stagne comme mes idées, flottantes dans une flaque de rage putride. Je cherche un dernier recours dans les étoiles, quémande presque sous les reflets de la lune. Capuche vissée sur le crâne, arme qui dort sous la ceinture du jean, prêt à faire régner ma propre loi, créer ma propre chance. Le port, troisième sur la liste des endroits à contrôler, recoins connus de leur territoire. Niente. Rien, personne, aucun signal que je pourrais repérer. Rien, personne à part cette voix froide, ferme qui menace avec subtilité. Sans attendre je me faufile dans l'ombre, chasseur guette sa proie dans le noir, mais ne trouve rien. Ville de merde dont je connais pas les secrets, terrain inconnu sur lequel je dois pourtant marquer mon nom, notre nom. Je sors d'entre deux quais, prêt à contrôler le quatrième de la liste, quelques pas vers la ville endormie. Non, arrêt brutal. Semelles ancrées dans le bitume humide, dans la cosa nostra, on apprend très vite à écouter les silences. C'est la voix qui m'a trouvé, cliquetis dans le dos, son de la détente effleurée. Doucement, mes doigts extirpent l'arme de ma ceinture, mâchoire serrée sous tes mots et pourtant ma voix est sereine, elle claque dans la nuit noire. « Plus que de viser dans le dos. » Parce que je sais, je devine. Parce que je connais trop bien les ficelles, celles qui liment ma paume depuis toujours. Volte-face, flingue qui répond au tien. « Les hommes tirent en face, signorina. » Trop loin pour voir ton visage, trop sombre pour reconnaître mio nemico.


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    Lien du postVen 17 Mai - 7:52
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    oh, maybe, you could devastate me
    @Q. Santana Milano
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    Dos tourné, épaules carrées, le silence s'éternise, calme avant la tempête, car déjà je devine la suite. Le face à face inévitable, nous sommes des duellistes prêts à défendre nos vies misérables perdues au milieu de la nuit. Qui es-tu toi l'étranger qui rôde dans les docks quand tout le monde dort à poing fermé ? J'ai appris à les guetter, les prédateurs. A anticiper l'arrivée éventuelle de ceux que j'ai trahit après avoir tourné le dos à leur parrain chéri. Qu'il crève six pieds sous terre, les regrets ne sont pas pour demain et encore moins aujourd'hui. Tu tournes, combat de coqs, montre moi le tien qu'on compare, canons face à face. Mes doigts se serrent autour de la détente, mes yeux glissent et remontent, parcourent ta carrure et s'arrêtent sur ton visage. Étranger. Familier. Trop familier. Les doigts s'agrippent plus fort, tremblent, et si mon esprit m'a déjà joué de nombreux tours jamais il n'a été si vivace. D'un réalisme si prenant. Clac clac, les talons abiment le bitume, rejoignent à moitié la lumière pour mieux te voir. L'arme encore tremblante pour unique rempart contre les tourments de mon âme. « Perdo la testa? » que je murmure, fêlure dans la voix, prête à tirer sur mes rêves brisés, sur mes souvenirs abandonnés, sur toi, mirage douloureux mais bel et bien là. « Non.. » Talons qui claquent encore pour faire front, pleine lumière, le froid du canon sous ton menton, le tien sur ma hanche qui fait pression. « Qui es tu ?? » que je demande enfin. Je prendrai tout. Absolument tout sauf la vérité au final.

    Juillet 2011. Autre ville, autres docks, l'abri entre quatre murs isolés de la cité des anges, leur repère à eux, rien qu'à eux deux. Pia remue sous les draps, des baisers qui remontent le long de son bras, s'arrêtent sur son épaule où elle appuie son visage. Un sourire, les lippes qui se pressent sur le torse dénudé, poupée escaladé, roule entre ses bras, contemple son visage aux traits égarés. « A quoi tu penses...? » qu'elle demande calmement, habituée de ces instants paisibles, du seul nid d'amour qu'ils s'autorisent quand les mots et les lettres ne suffisent plus. Suffisent de moins en moins. Mais Pia elle prend, elle donne, sait qu'elle ne peut pas en demander trop quand elle pensait ne pas passer la première nuit contre lui. Une année offerte au lieu d'une nuit d'idylle secrète.




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