être un homme, un vrai, respectacle et surtout respecté. l'honneur, toujours. c'est comme ça qu'on forme les futurs membres de la pègre, à quatre ans on t'enfourne un piment dans la bouche que tu dois mâcher sans verser une l'arme, pas une seule. si t'échoues, tu recommences. voilà comment on apprend à rien ressentir, la brûlure sans la douleur. trois mots d'ordre la fedeltà, l'omerta et toujours : la vendetta.

1. la fedeltà - la loyauté, une règle d'or. un dévouement sans famille pour sa famille, celle du sang et puis ceux qui s'y sont greffé. une organisation mafieuse engage des règles strictes, des codes rigoureux auxquels on apprend à se plier. santana a baigné dedans, c'est plus facile quand on n'a jamais connu l'autre vie. ses épaules solides savent supporter le poids des fardeaux, des responsabilités et des conséquences des erreurs. parfois, elles sont très lourdes et il le sait mieux que personne. tenace, il encaisse. têtu, il ne renonce jamais. il sauverait n'importe quelle âme qui compte à ses yeux, instinct protecteur, sans une seconde d'hésitation, sans un tremblement dans sa poigne. un mode de vie qui demande des sacrifices comme renoncer à l'amour s'il sort du cercle. tête brûlée, il désobéit parfois, trop souvent au goût de son père et les cicatrices des châtiments sur son épiderme en témoignent.
2. l'omerta - limites subjectives, déformées d'avoir grandi trop près des monstres dans la cité des anges. santana il sait pas, il a jamais su où s'arrête le bien et où commence le mal. gamin, les histoires pour l'endormir racontaient les têtes à abattre, la drogue, les putes, les fraudes. dans les familles mafieuses, les filles sont protégées, les garçons sont initiés. façonné depuis gamin pour devenir un membre à part entière, la noirceur, c'est elle sa seule lumière. santana pleure pas, santana ressent pas. il se sent invincible entouré de sa meute, l'âme d'un leader, un fils prodigue. il peut pas comprendre ce qu'il se passe chez les autres, lui il a toujours été là. sa normalité, c'est celle-là. un manoir, des allés et venus de longs manteaux noirs, l'odeur de vieux tabac imprégné sur les murs, les regards qui disent tout et les histoires qu'on tait, les cris qu'on étouffe.. c'est ça, c'est là son sentiment de sécurité.
3. la vendetta - ne rien pardonner, ne jamais oublier. une dette est une dette, un ennemi le reste aussi. rancunier à l’extrême, il oublie aucun visage, aucun couteau qu'on aurait osé planter dans son dos ou dans celui des siens. vengeur, il reculera devant rien pour leur faire payer leur inconscience.  il est habitué à se fondre dans la masse pour mieux s'intégrer et laisser sa vraie nature reprendre le dessus quand c'est nécessaire. casse-cou et casse-couilles, il joue sans remord avec les nerfs des têtes sur lesquelles ils misent et s'appliquent à faire de leur vie un cauchemar.

à vous les moches :rio: