Je vais te prendre au mot miss Spector, je débarquerais à ta porte en plein milieu de la nuit pour te faire chier, pour résister à cette envie parfois horrible de me vider une bouteille. Il est vrai que depuis le départ de Rain et l’annonce de la mort prochaine de ma mère, cette envie se fait de plus en plus présente. J’aurais sûrement déjà sombré de nouveau si ma coloc ne mettait pas un point d’honneur à cacher toutes les bouteilles que je pourrais vider. Avec ton aide, il y a de fortes chances pour que je parvienne à résister, et je t’en remercie, parce que tu me propose ton aide alors que nous ne sommes que des connaissances finalement. Mais pas ce soir, nous ferons exception cette nuit, les shots se sont déjà bien vidés depuis le début et nous ne sommes plus à un prés. C’est étrange, mais je sais que je peux te faire confiance, je regrette presque déjà de t’avoir posé cette question dont j’ai la réponse que je me doutais que j’aurais de ta part. Tu vois, finalement on dirait que j’ai bien cerner ta personnalité, que j’ai bien compris qu’avec toi, mes secrets seraient bien gardés. Il est même drôle de se dire que toi, que je ne connais que très peu, sera au courant d’infos personnelles que j’ai dis à très peu de monde. “Je suis pas froussard, je suis prudent !”, répondais-je à ta taquinerie. C’est sensiblement la même chose ? Peut être, mais je m’en fou ! “Le froussard et la soi disant chasseuses de mecs ensemble au bal, on forme un sacré duo !”, lançais-je en nous resservant deux shots pour finalement ajouter: “À tous les coups on va croire qu’on a couché ensemble.”. C’est inévitable, les langues sont bavardes dans les environs, surtout pour dire des conneries.

Tu sais que je suis une personne de parole. Je n’ai jamais trahie personne, j’ai toujours été droite et loyale. Un peu trop retardé sur les bords d’accord mais amoureuse de la vie, joyeuse quoi. Alors si je te dis que tu peux venir quand tu veux, tu peux. Après je ne te garantie pas que je sois de la meilleure humeur si tu débarques un peu trop au milieu de la nuit. Cela dit, je suis un oiseau de nuit donc si tu frappes t’auras très certainement de la chance. Mais surtout si t’as besoin d’éviter l’alcool alors frappe tout de suite à ma porte parce que je ne te laisserai pas tomber, sois en certain. On va apprendre à bien se connaître toi et moi, plus qu’à présent et je pense qu’on ne s’entendra que mieux encore. Mais oui pour ce soir, on ne parlera pas d’alcool parce qu’on est loin de l’abstinence mais dès demain compte sur moi pour être présente si tu en as besoin. Je ne sais pas ce que c’est que l’amour et d’avoir le cœur brisé, cependant je sais que des hommes m’ont plu et que finalement ça ne s’est pas passé comme prévu. Tu te relèveras, je le sais. non t’es un froussard. La prudence ? Je ne connais pas désolée je te fais un clin d’œil et j’ai envie de te sortir de ta zone de confort. Allez monsieur le Président, montre moi autre chose de toi. Je me mets à rigoler quand tu me dis qu’on formera un sacré duo toi et moi au bal. Mais oui on formera un bon duo toi et moi et je me fiche ps mal de ce que pourront dire les gens parce que je ne perds pas mon temps avec des gens haineux. ah ca oui et on pourra emmerder tout le monde comme ça je te fais un clin d’oeil, amusée. Je porte de nouveau le verre à ma bouche et manque de cracher le breuvage lorsque tu me dis que les gens vont croire qu’on a couché ensemble. et je ne manquerai pas de dire à tout le monde que t’es un sacré coup si tu veux. parce que ça m’amuserait vraiment que les gens le pensent. Et grand bien leur fasse d’ailleurs. Rigole, si ça peut te faire du bien et t’empêcher de penser aux choses négatives. le bal c’est quelque chose de beaucoup trop superficiel. Les gens se sentent obligés d’y aller en couple alors que tu peux aussi y aller avec des potes juste pour t’amuser et j’ai très envie d’embêter le monde par la même occasion

La prudence, c’est l’excuse utilisé par les peureux, mais ne t’en fais pas, avec quelques verres dans le sang, ce surnom de froussard m’est très vite retiré. Puis allons Apple, tu ne me connais pas encore assez pour porter de telles accusation à mon sujet, attends d’en savoir beaucoup plus sur moi pour m’affubler d’un surnom aussi réducteur. Quoique… Dorénavant, tu en sais déjà bien plus que la plupart des gens avec ce que je viens de te raconter. Je ne retiens pas mon rire quand tu surenchéris sur ma connerie, j’aime ça, on ne se prends pas au sérieux, on ris de nous même et on se fout de ce que pourraient penser les gens en nous voyant tous les deux au bal. “Je veux que tu dises que je suis le meilleur cou de ta vie même !”, répondais-je en buvant une nouvelle gorgée du verre que je tiens en main. Un ego surdimensionné pour un mec dépucelé il y a seulement 1 an et demi non ? Mais tu sais bien que je déconne, que la plupart des choses qui sortent de ma bouche sont des conneries destinés à amuser la galerie. Tout simplement parce qu’en leur affichant un sourire, je cache le côté plus sombre en moi que je ne désire pas dévoiler. C’est ainsi que les choses marchent, peu de gens voit plus loin que la carapace que nous montrons aux yeux du monde, carapace qui n’est pourtant pas représentative de ce qui se trouve à l’intérieur dans la plupart des cas. On a peut-être trop à faire avec soi-même pour se soucier des autres à ce point. “Evidemment ! Fier de t’avoir comme partenaire !”, lançais-je en venant claquer mon verre au tien, célébrant par la même occasion ce pacte avec toi, le pacte de nous amuser, le pacte d’embêter le monde qui nous entoure le temps d’une soirée, le pacte entre un président et sa première dame.

Je t’embêtes et c’est appréciable de voir que tu ne te prends pas au sérieux et que tu ne t’offusques pas non plus des conneries que je peux sortir. Tu sais, t’as gagné pas mal de points en arrivant comme ça, sans pression mais avec des Doritos dans les mains. Tu n’aurais pu venir qu’avec ça que je t’aurais laissé entrer dans ma chambre. Mais on apprend à se connaître et tu deviens un pote. Un ami. Je me fais du soucis pour toi aussi parce que ce que tu me racontes, je sais que tu ne le dis pas à tout le monde. Je me sens flattée aussi car tu m’accordes une confiance presque aveugle alors qu’on apprend tout bonnement à se connaître. Tu ne te prends pas au sérieux et moi non plus. Je pense qu’on peut faire une bonne team toi et moi, monsieur le président ! Je m’étouffe presque quand tu prends ma connerie au mot et que tu en rajoutes. Tu sais que j’en serais capable et que je ne mâcherai pas mes mots si quelqu’un vient à me demander si on couche ensemble. Ce serait tellement risible de dire à tout le monde que t’es le meilleur coup que j’ai jamais eu alors même que nous n’avons jamais partagés les mêmes draps. oui de ma vie pardon. Je n’oserai pas dire que tu es moins que ça de toute manière je m’esclaffe parce que ça fait du bien de ne pas être sérieux et de profiter de l’instant. Si tu n’avais pas demandé d’aller au bal avec toi, j’y serais très certainement allée toute seule ou bien entre amies. Je me fiche pas mal des on dit et des regards que l’on peut me porter mais avec toi pour cavalier je pense que ça peut être bien amusant. Bon n’en fait pas trop non plus te dis-je en te faisant un clin d’œil. cette soirée, Elle sera sans prise de tête, on fera en sorte d’embêter tout le monde et on profitera de chaque moment pour faire nos chieurs. et comme un pacte solennel, je lève mon petit doigt et attends que tu en fasses tout autant.

Il est étonnant que je me livre à toi de la sorte. Enfin, on se connait depuis un an maintenant, voire plus, mais on n’a jamais été super proche tous les deux, des connaissances qui s’entendent bien dira-t-on. De plus, je ne suis pas le mec qui parle de lui facilement, je suis plus du genre à sourire quand tout va mal pour cacher cette blessure intérieure, à écouter les problèmes des autres plutôt qu’à déballer les miens. Et toi, je te balance tout en vrac comme si on se connaissait depuis des années et je me rends compte que j’ai eu raison, que j’ai eu un bon feeling en t’avouant tout ça, parce que tu ne me juge pas le moins du monde. Non, tu me proposes même ton aide alors qu’on ne devient proche que ce soir et que je t’invite à passer le bal en ma compagnie, surement parce que le courant passe bien et aussi parce que comme on le dit si bien, il n’est pas interdit d’y aller avec un ou une amie. Je rigole quand tu me confirme que tu dirais que je suis le meilleur coup de ta vie si quelqu’un te le demander, je crois que j’aurais beaucoup de mal à ne pas rire si cette situation se présente. Je ne doute pas de mes capacités dans la chambre à coucher, mais de là à dire que je suis ton meilleur coup serait très vantard de ma part. Finalement, je te vois tendre ton petit doigt vers moi pour sceller un pacte, comme deux gosses qui ferait un pacte de sang, sauf que je n’ai pas franchement envie de me trancher la main ce soir personnellement. “Croix de bois, croix de fer, si je men je vais en enfer ? C’est ça le truc qu’il faut dire non ?”, demandais-je, pas sûr de moi tout en croisant ton petit doigt au mien. On est revenus au jardin d’enfant en fait non ? Mais bizarrement, ça fait du bien de ne pas se prendre au sérieux.

je ne te pensais pas comme ça. Je suis assez surprise que tu te livres à moi aussi facilement car très honnêtement je te pensais vraiment plus froid que ça mais tu vois, tu me surprends et c’est une très bonne chose finalement. Tu sembles vraiment être un mec assez cool. Tu apprendras que je suis la fille qui écoute les gens et qui ne les juge pas. Tout le monde me critique et pense que je suis une petite peste alors que c’est tout le contraire. Tu sais, j’ai vraiment cette réputation de coucher à droite et à gauche et celle-ci est vraie mais çà ne veut vraiment pas dire que je suis une garce avec les gens, bien au contraire. Même les mecs qui passent dans mon lit, peuvent prendre quelques minutes avant de partir. Pour le coup, il est vrai qu’ils ne resteront jamais toute la nuit. Ce n’est pas mon genre de m’endormir dans leur bras si vous voyez ce que je veux dire. Mais à part ça, je ne suis pas une garce. J’ai un coeur, comme tout le monde, même si, il semblerait qu’il est pris la poudre d’escampette il y a bien longtemps car je ne suis jamais tomber amoureuse de quoique ce soit, hommes ou femmes d’ailleurs, et çà ne semble pas vouloir me tomber dessus. Et c’est franchement très bien comme ça. Lorsque je vois ces gens amoureux, et qui souffrent la plupart du temps, je me dis que çà ne sert à rien, et je n’ai pas besoin de çà dans ma vie de toute manière. Je pense que j’ai déjà bien assez de soucis comme ça, surtout depuis le début de cette année qui semble être une année chaotique mais avec toi, mon nouvel ami, je pense que je peux passer une seconde partie d’année plutôt sympathique. Tu en as vécu toi aussi des choses, même si tu ne le montre pas à tout le monde, à moi, tu sembles être plus ouvert. C’est appréciable. Lorsque tu m’invites au bal, je suis surprise, mais çà me fait plaisir et je ne vais pas te refuser cela. J’y serai allée toute seule ou bien entre amies s’il avait fallu, mais je n’aurais pas manqué cette soirée. J’explose de rire oui, on peut aussi dire ça mais on peut aussi ne rien dire je te fais un clin d’oeil, et nos deux petits doigts sont scellés. Nous allons bien emmerder notre monde au bal et j’ai vraiment hâte d’y être. bon qui t’as dis non pour que tu m’invites au bal ? je t’embête et même si c’était vrai, je ne t’en voudrais même pas.