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w/ @yosku petrov

c'est ssez souvent comme ça depuis une bonne dizaine de jours. l'envie de faire des activités était au rendez-vous et pourtant, malgré l'excitation, je me rendais vite compte que ces envies n'étaient pas réalisables. pas le moins du monde puisque j'étais encore en convalescence, un poumon bien trop fragile pour pouvoir supporter ne serait-ce qu'une sortie en jet ski. l'avion avait été une vraie torture, mes poumons avaient eut du mal à supporter le changement de pression et j'avais dû passer le trajet avec le masque à oxygène sur le visage. encore maintenant parfois, je ressentais des douleurs thoraciques assez violentes qui me comprimait le sternum et qui m'empêchait de respirer correctement si je n'avais pas une aide extérieure. en cette journée légèrement couverte, j'avais prit la décision de trainer un peu dans l'hôtel, ne sachant trop quoi faire parce que j'avais déjà fait le tour des bâtiments un millier de fois déjà. je m'étais alors rendu au bar, pour sans doutes essayer de me détendre autour d'un bon cocktail alors que j'avais laissé Minho allait faire une sortie. en chemin, j'avoue ne pas trop avoir regardé en face de moi et avoir heurté quelqu'un stupidement et assez fortement avant de ramener ma main contre mon front. pourquoi est-ce que lorsque j'étais pensive, je ne regardais jamais devant moi ? je finis par m'excuser, sans voir qui j'avais en face de moi, qui je venais de cogner maladroitement et lorsque mon regard avait enfin croisé celui du garçon, je restais tétanisé, perdue, confuse. qu'est-ce qu'il pouvait bien faire ici ? pourquoi surtout était-il ici ? j'avais la tête ailleurs assez souvent ces derniers temps mais je n'étais pas bête au point d'avoir oublié le visage d'un de mes exs petit ami, surtout quand j'avais pût ressentir des choses fortes pour lui et même si il avait vraiment changé physiquement, il avait toujours cette même bouille adorable. « ooh ? hmm... tu... » les mots eurent du mal à sortir, mais c'était normal non ? je grattais légèrement ma tête avant de reprendre une position tout à fait droite et raclais doucement ma gorge. « qu'est-ce que tu fais ici ? » lui demandais-je au final, n'ayant en aucune connaissance de sa scolarisation dans la même école que moi.

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w/ @lara-jean kim

« J'ai acheté pour trois-cent dollars de whisky et vous êtes entrain de me dire que vous refusez de monter ça dans ma chambre ? », c'est dingue ce que ces vacances se déroulaient absolument pas comme il l'aurait prévu. En plus d'avoir perdu la carte de sa suite deux fois en vingt quatre heure, voilà que maintenant le personnel se liguait contre lui – qu'avaient-ils tous à la fin ? Bon, certes, il avait peut-être mit un coup au visage du mec en charge du room service, cependant pour sa défense, il ne l'avait pas entendu rentrer, c'était un simple réflexe, il était intimement convaincu qu'il n'aurait pas été le seul à réagir de la sorte. « Oh, parce que ça vous fait rire en plus ? Très bien, j'arrive, on verra qui rira le dernier une fois que je vous aurais brisé la mâchoire », connard, crachait-il après avoir raccroché. Yosku détestait les vacances, les gens qui semblaient heureux pour trois fois rien, l'odeur de crème solaire et toutes ces choses qui lui rappelait combien lui, n'avait pas le temps de se détendre, non parce qu'il fallait qu'il règle ses comptes avec cet abruti qui ne daignait pas vouloir lui porter ses cartons. C'est sur les nerfs qu'il quittait sa chambre dans l'optique de rejoindre l'espace bar le plus rapidement possible. Les yeux rivés sur l'écran de son téléphone portable, il trouvait refuge et douceur aux travers des messages qu'il échangeait avec Katsumi, cherchant la paix avant de commettre un terrible meurtre devant une demie douzaine de témoin. Cependant, les événements s'enchaînaient de la même façon que ça avait été le cas ces dernières quarante-huit heures ; étrangement. Inattentif à ce qui l'entourait, son corps en percutait un autre. Il verrouillait son portable qu'il enfonçait dans l'une de ses poches, posant les yeux sur celle qui venait de lui rentrer dedans. Confus et surpris à la fois, son coeur ne pouvait se résoudre à battre à une allure normale et il ignorait même comment agir. « Euh, je.. », je vais m'éclater la tête contre un mur, je reviens, aurait probablement été la réponse idéale à la situation, mais il ravalait chacune de ses émotions, reprenant le contrôle de sa propre personne ; « je profite du spring break », rétorquait-il simplement avant qu'une illumination ne lui éclaire le regard - « je vois, toi aussi t'étudies à Harvard, je me trompe ? ».

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w/ @yosku petrov

d'étranges sentiments remontaient tout d'un coup à la surface, comme un puissant gaz qui aurait stagné au fond d'un lac et qui remonterait après l'éboulement de roche. la lac état ma personne et Yosku, l'éboulement. je ne vais plus trop ce que j'étais en train de faire, ce que je comptais faire. tout se mélangeait dans ma tête comme un bon gros foutoir et des flashbacks revenaient eux aussi me hanter, me rappelant étrangement que j'avais profondément aimé la personne que j'avais sous le nez il y a maintenant plusieurs années et pour laquelle, il semblerait que je fondais encore secrètement. qui pouvait sérieusement oublier son premier amour quand on avait pût l'aimer autant en si peu de temps ? personne, ou presque. alors, face à lui, je perdais mes moyens, j'en perdais même mon langage puisque je n'arrivais clairement pas à lui demander ce qu'il faisait là. il était inoubliable et bien que le temps ait passé, il avait les mêmes traits, les mêmes expressions faciales, ses grains de beautés n'avaient pas bougé d'un millimètre -en même temps comment pourraient-ils bouger ?- il était juste, plus mûr, plus viril. il était beau à contempler.... bien trop beau à... soudainement, je relevais la tête, la secouant presque avant d'oser lui demander le pourquoi de sa présence, bien que je bafouillais littéralement. il semblait lui aussi assez perturbé par ma présence ici et ça en devenait malaisant dans le sens où les gens autour de nous nous regardait étrangement, comme si ils s'attendaient à ce qu'on se saute dessus ou que l'un de nous fasse le premier pas. il m'indiquait profiter du Spring Break et me parlait d'Harvard. ce qui était plutôt étonnant d'ailleurs parce qu'il n'y avait pas que notre faculté qui était présente à Hawaï pour faire la fête pendant deux semaines, j'aurais pût penser que celle de Moscou y était aussi mais non, son "toi aussi t'étudies à Harvard" tournait en boucle dans ma tête comme un vieux vinyl raillé. je mis quelques secondes à atterrir, réalisant qu'il venait de me dire étudier dans la même faculté que moi et que connement, je n'avais jamais fait attention à quelconque présence connue sur le campus. je penchais la tête sur le côté, avant de voir un serveur passer près de nous et attraper le poignet du garçon pour le déplacer de son chemin et reprendre un air de rien été juste après. « hmm... oui ? enfin ça fait quatre ans que j'y suis. » précisais-je sait-on jamais si il comptait me poser le question. mon esprit n'était clairement plus là, mon âme s'était tiré, me laissant seule face à Yosku, seule et dépourvue de courage. mon cœur battait tellement la chamade que ça en faisait mal, ça me brûlait la poitrine et me tirait des grimaces de temps à autres, me forçant à poser ma paume contre mon thorax pour tenter de calmer mon organe saignant qui semblait avoir perdu le contrôle de ses émotions. mon cerveau était clean, il savait ma situation actuelle mais si je n'écoutais que mon cœur, il est sur que j'aurais encore une fois fondu pour le garçon. je tournais la tête avant d'entendre les enceintes du bar jouer I'll Never Love Again de Lady Gaga, comme si quelqu'un voulait faire passer un message divin. cependant, mes oreilles n'étaient pas insensibles à cette musique, loin de là et je me voyais serrer les dents. je serrais les dents si fort que j'en faisais presque saigner mes lèvres avant que je ne finisse par voir flou et me tourner, partant dans une direction opposée à lui, les larmes aux yeux. « désolée... c'est trop. c'est beaucoup trop là. » c'était bien trop pour un petit corps comme le miens que de revoir son premier amour en face de soi alors qu'on avait tant espéré le revoir pendant des années, qu'on avait prié pour qu'il se retrouve une dernière fois en face de nous et qu'on puisse lui déballer tout ce qu'on avait sur le cœur après une histoire d'amour qui ne voulait pas partir et qu'on avait longtemps perdu espoir de retrouver quelqu'un comme lui.

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