Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitycerveau cassé (deirdre)
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • -39%
    Le deal à ne pas rater :
    Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
    1190 € 1950 €
    Voir le deal

    cerveau cassé (deirdre)
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 5 Mar - 14:15
    taggercitereditionsupprimeradresse

    ( un verre de trop, j'me sens invincible, c'est cool mais ça dépend de l'usage, et moi, je suis rarement le plus sage. bagarre avec un mec qui m'ressemble, on n'a pas su calmer nos esprits. (...) sous rhum, j'oublie pas que j'ai de la force, mais j'oublie que je suis un homme diplomate @Deirdre M. Wheelan )


    Hawaï. Comment t'as pu oublier ? T'as mit un bon moment avant de t'en rendre compte, d'ailleurs il t'aura fallu y séjourner pendant plusieurs jours avant que les souvenirs ne t'assaillent brutalement. C'est en participant à une excursion que t'as eu le déclic. Tu t'es arrêté au bord d'une falaise, t'as admiré la vue, t'as souri puis tu t'es tourné pour la prendre dans tes bras, comme en 2002, comme lorsque vous étiez venu pour votre lune de miel. Mais cette fois-ci, t'étais en 2019, seul, veuf. La compagnie des autres élèves ne compte pas car tu t'es jamais senti aussi isolé qu'avec eux, à constater leur jeunesse, leur inconscience, leurs espoirs. Ils sont là, à profiter du paysage et du beau temps, et ils ne voient pas que tout cela ne va pas durer. Qu'ils vont un jour rentrer à Boston, finir leurs études, fonder une famille, et vivre des drames les uns après les autres. Comme toi. Tu divagues Buck. T'oublies que t'es pas le seul à souffrir sur cette Terre, mais tu t'en fous car y a que ta peine qui compte. Jusqu'à présent, t'avais réussi à te tenir plus ou moins à carreaux pendant ce Spring Break. T'avais finit par comprendre que ces vacances n'étaient qu'une mascarade orchestrée par Harvard, visant à te mettre à l'épreuve, et pour une fois, tu t'en sortais pas trop mal. Mais les gens de changent pas, le naturel revient au galop, et te voilà à assister aux festivités non loin plage, une bouteille de bourbon à la main. Tu te caches même pas, t'es trop bourré pour te préoccuper des regards des élèves ou de celui de Gaïa qui tu juge. Tu les emmerdes tous ces petits cons, qu'ils vivent d'amour et d'eau fraîche et qu'ils te foutent la paix. Englouti par la foule, tu déambules à la recherche de quoi que ce soit qui pourrait épancher ta colère. T'arrives à la hauteur d'un stand à cocktails, tu jettes un regard méprisant à la file qui s'est créée pour y accéder et tu doubles la belle assemblée pour parler immédiatement à la serveuse. Derrière ton épaule, t'entends un gamin la ramener. Tu sais pas s'il te traite d'ivrogne ou de tricheur, mais ça suffit à te provoquer. « T'as un problème ? » que tu demandes en te retournant. T'as la vision trouble, les oreilles qui sifflent, t'entends pas ce qu'il te répond, mais tu vois ses lèvres danser sous tes yeux. Sobre ou pas, tu l'attrapes par le col de sa chemise à fleurs et le soulève à quelques centimètres du sol. « C'est vraiment pas ton jour sale merdeux. » que tu siffles entre tes dents. Tu le relâches juste assez pour que ton poing prennent l'élan nécéssaire pour lui refaire le visage.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 5 Mar - 19:40
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Tes premiers jours sur l'île sont venus se bercer d'excès mais finalement l'alcool n'accorde rien de plus qu'une illusion éphémère et une migraine tenace au lendemain. Alors puisque rien n'est plus beau que la nature authentique et abrupte, tu décides de déambuler tranquillement le long des plages. Tu verras plus tard pour le destin que tu réserves à ta silhouette mais pour le moment, tu profites simplement d'un semblant de calme. Cette ballade nocturne devenant une sorte de rituel, une parenthèse dans tes affres nocturnes. Tes billes observent lointaines et détachées, le spectacle des étudiants étouffés, lâchant prise et donnant court aux excès. Car c'est le but premier du spring break non ? Une voix néanmoins s'extirpe du troupeau, et tes yeux en cherchent l'auteur. Tes sourcils se froncent sous la révélation. Et tu penses que Sienna t'a confié là le pire des fardeaux. Préserver l'image de professeur du veuf éploré peut s'avérer être un challenge digne de ce nom. Quelque chose te touche pourtant en lui. Un plaisir coupable à le consoler entre tes bras fins sous ton apparence d'Iris. Un écho que tu comprends dans les plaies qu'il exulte, mais que toi tu tais. Il parle pour vous deux. Cette douleur de l'absente. Irrémédiablement, ta silhouette s'approche, silencieuse et digne. Tes phalange se lèvent au poing colérique, les billes s'abattent sur la victime énervée. Tout le monde s'arrête face à Deirdre. Fidèle à ta réputation, tu sèmes la glace en plein été. Tes doigts enserrent cette main s'abattant dans la tienne, arrêtant naturellement Buck dans son geste. « Monsieur Doherty, je vous cherchais justement. » Main liée à la sienne, tu le tires à l'écart, t'apprêtant à récolter la tempête. Peu importe tu es solide, il t'en faudra bien davantage pour ployer. Un serment est un serment et tu comptes bien l'honorer. Une fois à l'écart, tu t'approches du molosse. Drôle de spectacle qu'offre vos deux silhouettes, frêle et imposante. Mais c'est bien ta voix qui résonne, aussi implacable que ton regard finalement Deirdre. « Tu veux vraiment te faire virer Buck ? » Ton menton se relève. Une cigarette s'extirpe entre tes doigts et tu lui tends avant de venir porter la jumelle à tes lèvres. Tu embrases vos deux poisons d'un geste. « Souffle un coup. » C'est un ordre oui, mais un serment qui vous relie à Elle finalement. Alors tu sais que ta vision l'énerve au plus haut point mais l'apaise là quelque part au fond.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 5 Mar - 22:42
    taggercitereditionsupprimeradresse

    ( un verre de trop, j'me sens invincible, c'est cool mais ça dépend de l'usage, et moi, je suis rarement le plus sage. bagarre avec un mec qui m'ressemble, on n'a pas su calmer nos esprits. (...) sous rhum, j'oublie pas que j'ai de la force, mais j'oublie que je suis un homme diplomate @Deirdre M. Wheelan )


    Gamin t'étais tout sauf violent. Tu lisais des bouquins, tu t'intéressais aux étoiles, t'avais pas beaucoup d'amis et t'étais relativement calme. C'est à l'adolescence que les choses se sont gâtées. Les problèmes au lycée, les disputes avec les parents. Tu t'es révélé une seconde personnalité qui n'a fait qu'empirer avec le temps, pour seulement s'estomper avec l'aide et la patience de Sienna. Mais même elle n'a jamais eu totalement raison de tes vieux démons. T'es nerveux, frustré, angoissé. Tu cherches les problèmes et tu les règles à coups de poings. C'est ce que tu t'apprêtes à faire avec ce gamin, une main empoignant son col, l'autre en l'air, tu vois déjà venir la scène. Son nez éclaté, le sang sur tes phalanges, l'assemblée qui crie au monstre et toi qui prends la fuite face aux fourches et aux torches. T'es assez lucide pour voir l'avenir, pourtant t'as aucune intention de le prévenir, d'enrayer la folle machine que tu as lancé. A vrai dire, t'espères presque que ta prédiction devienne réalité, comme si tu cherchais à finalement donner une raison à la doyenne pour te virer, pour enfoncer l'ultime clou dans ton cercueil. T'hésites une seconde, juste le temps d'admirer la scène, juste assez longtemps pour que quelqu'un s'interpose, intercepte ton poing fermé en plein vol. Sourcils froncés, tu t'apprêtes à grogner quand tu reconnais les trait de Deirdre, quand t'entends ses paroles glacer l’atmosphère, figer la lave dans tes veines. Elle te vouvoie, tente de sauver les apparences et t'éloigne de la foule avec un talent dont seule est capable. Tu n'oses pas l'affronter, pas maintenant et te résignes à lâcher ta proie pour la suivre loin de l'agitation. « Qu'est-ce que tu veux Deirdre ? » que tu grondes, la mâchoire serrée. Elle te cherchais, maintenant elle t'as alors qu'elle fasse vite car t'as encore quelques gueules à casser avant la fin de la soirée. Les bras croisés sur ton torse, ton regard n'ose pas se poser sur elle et préfère s'échouer sur la plage non loin de vous. Tu hausses les épaules avec nonchalance. « Je m'en fous de me faire virer. J'en peux plus de cette hypocrisie. » tu sens la chaleur te monter à nouveau au visage, tes muscles se tendre sous la colère. Tu sais même pas de quoi tu parles Buck. T'as juste cette rancœur au fond de toi et t'as besoin de l'expulser d'une façon ou d'une autre, quitte à déblatérer la première connerie qui te vient à l'esprit. T'attrapes la cigarette qu'elle te tend et la portes à tes lèvres tandis qu'elle l'allume sous tes yeux. Tu tires dessus, puis regardes la fumée s'échapper dans la nuit, vers ces étoiles que t'as toujours rêvé d'explorer. « Je supporte pas cet endroit. » tu lâches dans un soupire. Hawaï, les cocotiers, les plages. Toutes ces choses que Sienna aimait tant. Puis y a Deirdre, face à toi. Elle te fait tellement penser à ta défunte femme. T'arrives pas à te l'expliquer, mais c'est comme ça. Elles ont cette même splendeur, cette même dignité dans chacun de leurs gestes. Cette même volonté et capacité à t'apaiser. « J'ai pas envie d'entendre l'un de tes sermons. » tu te ressaisis, récupérant la flasque soigneusement planquée dans l'une de tes poches. Tu marches en direction de la place et t'empoisonnes davantage de quelques gorgées, ruines l'effet de la cigarette sur ton esprit embrumé.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postVen 8 Mar - 19:01
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Là où tes phalanges seulement se parent de noirceur, lui aime à y plonger jusqu'au cou. De cette perte commune, tu as perdu un idéal Deirdre, tandis que lui y a laissé son cœur. Tu veux porter l'apprentissage en héritage. Car de ta Reine Buck, j'ai décidé de reprendre la couronne. Bien plus modeste, avouons-le, mais c'est là la tâche qui m'incombe désormais. Eloigner l'ancien Chevalier de ses démons. « Que tu arrêtes tes conneries Buck. » rétorque-tu d'une voix froide et calme lorsque le feu de la sienne t'interroge. La colère le hante, le consume jusqu'à la moindre parcelle. Toi Deirdre, c'est bien la glace qui recouvre ta porcelaine. Ce volcan peut bien te faire face, tu t'efforceras de rester placide et tranquille. La même violence néanmoins vous anime, mais tu la tais pour accueillir la sienne. Il sait parfaitement que ses actes risquent de le mener au renvoi. Plusieurs fois, tu as plaidé sa cause mais que pourrais-tu faire contre ça ? Encore heureux, que ta silhouette soit venue le hanter au gré de ses tourments. Tu as finalement cette chance, ou bien cette poisse de toujours tomber au bon moment. Tu le sais toutefois, quoi qu'il en dise, sa vie est ici, dans l'apprentissage qu'il enseigne aux étudiants les plus prestigieux. D'autres buts, il s'est fixé, mais Sienna était fière de celui auquel il était arrivé. « Le monde est hypocrite, on a pas le choix. Et tu sais qu'elle n'aurait pas approuvé ta conduite. » C'est bas et lâche de l'évoquer ainsi dans un sursaut de colère. Bassement moralisateur même, mais tu sais que son image est la seule chose qui peut le calmer. Le souvenir commun, le lien que vous partagez. Elle. Parce que c'est la même tendresse qui berce vos mots, la même admiration qui se fixe à vos regards. Elle a laisse son empreinte et sa lumineuse et courte trajectoire laisse un sillon vide et exsangue dans la béance de vos poitrines. « Je sais. » rétorque-tu doucement. Il ne veut pas récolter un de tes sermons, et il n'aime pas cet endroit. Toi, tu sais parfaitement pourquoi Deirdre. « Elle aurait adoré. » Oui, c'est tout ce qu'elle aimait ici. Elle aurait fini par te dérider Buck, d'un sourire en coin et d'un regard moqueur. Tu aurais râlé un peu plus, mais finalement tu aurais adoré oui, contempler ses courbes parfaites et la danse de ses mèches au gré des lueurs hawaïennes. Tu détestes cet endroit, il te frappe en plein visage de tout ce que tu n'as plus. « Elle me manque aussi. » dis-tu doucement. Elle, parce qu'elle était ton repère, cette figure féminine que tu n'as jamais eu. Une personne bonne dans ta noirceur. Sa lumière à lui. « Viens marcher avec moi. » Que l'alcool quitte ton sang doucement, que la colère vienne s 'échouer dans le calme océan. Viens marcher avec moi, mets ton corps en route pour faire taire tout ce qui exulte dans chaque parcelle de ta peau.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 12 Mar - 22:54
    taggercitereditionsupprimeradresse

    ( un verre de trop, j'me sens invincible, c'est cool mais ça dépend de l'usage, et moi, je suis rarement le plus sage. bagarre avec un mec qui m'ressemble, on n'a pas su calmer nos esprits. (...) sous rhum, j'oublie pas que j'ai de la force, mais j'oublie que je suis un homme diplomate @Deirdre M. Wheelan )


    Que t'arrêtes tes conneries Buck. C'est typiquement le genre de phrase qu'aurait pu dire Sienna. D'ailleurs t'es relativement sûr de l'avoir déjà entendue prononcer ces mêmes mots dans les mois avant qu'elle ne décède, si ce n'est pas le soir même de l'accident. T'as utilisé sa disparition pour justifier ta descente aux enfers, mais la vérité c'est que tu l'avais déjà entamée bien avant cela. C'est comme si t'avais été destiné à te foutre en l'air et ce depuis gamin. Tes conneries d'adolescent, l'échec dans ta carrière, la perte de ta femme. Tout te prédestinait à devenir l'épave que t'es aujourd'hui, sur cette plage esseulée. « Fous-moi la paix. » que tu grommelles en lui tournant le dos. Elle ferait mieux de partir. Pour l'instant t'arrives pas à t'énerver contre elle, t'arrives pas à lui en vouloir, mais tu sais que ça ne va pas tarder. Tu sais bien que tout le monde finit par s'attirer tes foudres un jour ou l'autre. Dr Jekyll et Mr Hyde. Un bon mari, un bon prof, virant au cauchemar en une fraction de seconde. Parce que là t'es encore sympa Buck. T'as bien failli tabasser un élève, mais si t'avais été réellement mal luné, Deirdre n'aurait même pas eu le temps d'intervenir. Mais la brune ne tarde pas à parler des sujets qui fâchent, à mentionner celle qui n'est plus et qui hante encore tes pensées. Tes poings se serrent, ta mâchoire se contracte. « Ne me parles pas d'elle. » tu la conjures. Qu'est-ce qu'elle essaye de faire là ? C'est simple Buck, elle te prend par les sentiments et ça semble marcher. Certes, ça provoque ta colère mais t'es incapable de t'en prendre à elle. C'est fou ce qu'elle lui ressemble. T'adores ça. Tu détestes ça. Putain, c'est complètement perdu. T'aimerais juste qu'elle parte, pour son propre bien, avant que tu dises quelque chose qu'il ne faut pas. Mais la voilà qui continue sur sa lancer, elle remue le couteau dans sa plaie de ses doigts vernis. « Ouais, elle avait adoré. » t'aurais pu donner plus de détails mais tu refuses d'aller si loin. Tu refuses de parler de votre lune de miel ou de n'importe quel souvenir d'elle. Toi tu veux fuir tout ça. Sa mémoire, la douleur. Tu gardes le silence face à son affirmation qui te blesse davantage qu'elle ne te soulage. T'es pas le seul à la manquer. T'es pas le seul à l'avoir aimé. T'es pas le seul à souffrir. Alors pourquoi c'est toi qui te fous en l'air quand tous les autres semblent sortir la tête hors de l'eau ? Le calme et la patience dont fait preuve la jeune femme envers toi a au moins le mérite de ne pas attiser ta colère, bien au contraire. T'y vois pas forcément plus clair, mais tes émotions ne te poussent pas dans un vortex de violence comme tu en as l'habitude. « Pour aller où ? » que tu demandes, enfant capricieux. T'as besoin de donner du sens à ce qui n'en a pas besoin, faute de ne pouvoir en trouver autre part. « Tu devrais arrêter de perdre ton temps avec moi Deirdre. » parce que c'est ce que t'es. Une perte de temps. Une cause perdue. Est-ce qu'elle réalise à quel point tu t'efforces à te foutre en l'air en permanence ? La bouteille au bord des lèvres, t'essayes de discerner où commence et où s'arrête la mer dans cet horizon d'obscurité. « C'est pas ton boulot ok ? T'es pas Sienna. Tu me dois rien et tu lui dois rien alors casses-toi. » ultime tentative de la repousser de tes paroles acérées.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 13 Mar - 21:40
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Tu n'es pas Celle qui s'abaisse habituellement. Tu n'es pas celle qui se soumet, qui courbe l'échine pour ramasser l'éparpillement des morceaux. Non, tu es la dévastatrice, le volcan qui provoque l'explosion. D'une froide lave, tu sèmes le feu, tu provoques, tu détruis. Mais tu es aussi une femme de promesse. Celle qui n'oublie pas un serment qui la lie. Et tu te demandes souvent pourquoi c'est toi que Sienna a choisi. Tu es maudite, poussée à calmer cet ours mal-léché qu'il est. Et ton cœur se borde de tendresse à son mépris, nourrissant malgré toi ce vice masochiste. Irrécupérable Deirdre. Qui se surprend de l'altruisme qu'elle ose commettre. « Non. » rétorque-tu froidement en levant tes prunelles glacées aux siennes. Il te connaît suffisamment pour connaître l'obstination qui marque tes traits. Tu n'abandonneras pas, tu ne le laisseras pas faire n'importe quoi seulement parce qu'il l'a décidé. Et tu devines oui, à quel point il maudit ce repère. A quel point il lui rappelle Elle. Ce voyage qu'ils ont fait autrefois, Sienna te l'a évoqué oui. Tu écoutais discrète et polie, te demandant néanmoins ce que ça pouvait faire de partager ça avec quelqu'un. De se sentir possédée par l'autre et qu'il t'appartienne à la fois. T'avais ce mépris sincère mais pas agressif des jeunes qui se sentent loin de tout ça. Partagée entre envie et répulsion. Tu te dis que tout ça nourrit un peu la fascination que tu entretiens face au spécimen Doherty. Tu repenses à ses phalanges près des tiennes, sur ta peau exposée, la différence du regard, les gestes tendres qui s'offrent spontanément. C'était facile, c'était étrange. C'était bon oui. Mais tu es Deirdre. La protégée de sa mentor de femme. Et il n'a pas envie de s'encombrer d'un fantôme de plus. Alors tu l'invites, tu essaies d'apprivoiser la bête, de le pousser à marche, à semer la distance entre vous et le monde, d'apaiser la douleur ? Tu apprends bien à continuer avec toi. Tes bras se croisent sur eux-même alors qu'il refuse d'avancer en ta compagnie. Tu t'agaces mais tu n'en montres pas les signes hormis ce geste d'attente. « Je fais encore ce que je veux. » La voix est mature et froide, mais tu ne le trompes pas lui. Il devine la gamine, l'enfant perdue, il devine le désarroi que tu sèmes ça et là. Le regard s'abaisse, accueillant la menace de tes voiles mi-clos sur le monde. Tu n'es pas digne du serment Deirdre. Elle aurait pu choisir n'importe qui mais non. Tu soupires doucement. Reprenant ta cigarette que tu portes à tes lèvres en silence. Ta jambe marque l'impatience d'un rapide et silencieux battement répétitif. Tu martèles le sol de ton talon pour faire oublier la cohue interne qui livre combat dans ton cerveau. Ce serait plus simple oui, de partir sans te retourner. De ne plus penser à lui. D'orner son prénom d'un joli trait, recyclé dans la liste des oubliés. Mais non. « Je suis pas Sienna non. Je le serai jamais. » La fumée s'étire entre vous, berçant la dureté des mots d'un voile lascif et grisé. Etrange apesanteur entre vos deux âmes plombées au sol, regards menaçants. « Je suis là parce que je tiens à toi Buck. Et t'es vraiment un con. Mais un con à qui je tiens ok ? Alors arrête tes conneries et viens marcher un peu avec moi. » T'es de celle qui enrobe le verbiage, qui soupèse les mots pour mieux les envoyer, mais là, t'as juste laissé le fond parler. Tu n'enrobes plus rien, tu livres le paquet. Parce que tu n'as rien à perdre et encore moins à gagner.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 18 Mar - 15:01
    taggercitereditionsupprimeradresse

    ( un verre de trop, j'me sens invincible, c'est cool mais ça dépend de l'usage, et moi, je suis rarement le plus sage. bagarre avec un mec qui m'ressemble, on n'a pas su calmer nos esprits. (...) sous rhum, j'oublie pas que j'ai de la force, mais j'oublie que je suis un homme diplomate @Deirdre M. Wheelan )


    T'es paumé Buck, tu sais plus quoi faire, tu sais plus où donner de la tête. Tu ne comprends pas l'obstination de Deirdre, celle qui la pousse à vouloir te sauver, t'extirper de ces situations dans lesquelles tu fonces toujours tête baissée. Ne voit-elle pas que c'est ce que tu souhaites ? T'auto-détruire, précipiter ton trépas. T'as pas envie de lui obéir, tu veux pas la suivre sur cette plage, pour aller on ne sait où dans l'espoir que ça calme ta colère et ton agitation. Elle fait ce qu'elle veut, elle l'affirme. Tu n'arriveras pas à la convaincre, pas comme ça. Pas lorsque tu modères tes paroles, lorsque tu lui laisses encore le choix de se sauver elle. T'es impressionné par sa détermination, son inconscience. C'est à croire qu'elle se pense intouchable, comme si elle était en sécurité avec toi. Ne se souvient-elle pas de Sienna ? De ce qu'il s'est passé ? Elle aussi te faisait confiance lorsqu'elle t'as laissé entrer dans sa vie. Lorsqu'elle t'as laissé prendre le volant. Pourtant tu l'as trahie, tu l'as blessée, tu l'as tuée. T'as laissé ta rage prendre le dessus, t'as quitté la route des yeux et t'as pas vu l'issue de cette tragédie s'écraser sur votre pare-brise. Deirdre elle répète les mêmes erreurs que Sienna, elle tient trop à toi pour voir le danger qui la guette. T'es un con Buck, mais t'es bien plus que ça. Autour de toi, la lumière perd en intensité pour finalement succomber à la densité de tes pensées. T'es comme un trou noir, objet céleste impardonnable, tu n'offres pas de point de retour lorsqu'on gravite trop près de toi, lorsqu'on s'étourdis trop longtemps dans le néant de tes iris. « Ne dis pas ça. » que tu dis froidement, réduisant de quelques pas la distance qui vous sépare. « Comment tu peux dire que tu tiens à moi ? » t'as cette lueur dans le regard, celle de la bête qui donne un ultime avertissement. Un nouveau pas dans sa direction et tu peux t'enivrer de l'odeur de sa chevelure. Elle t'es tellement familière. T'as l'impression de t'y être déjà perdu par le passé, d'y avoir déjà cherché le réconfort lors d'une nuit esseulé. Mais tu ne laisses pas tes rêveries te déconcentrer, t'éloigner de ton objectif premier. T'es doigts agrippent soudainement son poignet tandis que ton autre main se place dans son dos, forçant son corps contre le tien. Deirdre s'est cru plus forte que toi, elle pensait pouvoir jouer avec le feu sans risquer de se brûler. T'es pas un chiot Buck, t'es pas un animal avec lequel on peut jouer en toute impunité. Si elle refuse de voir le danger par elle-même, c'est toi qui le lui montreras. Tu lui dois bien ça à Sienna. « Tu sais pas de quoi je suis capable Deirdre. » tu murmures presque tendrement contre la chaleur de sa joue, contraste effrayant avec l'étreinte de ta poigne qui ne cesse de s'intensifier. « Je pourrais te faire mal. Je pourrais te détruire. » tu continues, tes gestes illustrant tes paroles. « Et je le ferais, si tu continues. » menace prophétique. T'as pourtant pas envie de la blesser, mais tu sais que ça finira par arriver, comme c'est arrivé à ta défunte femme. T'as tout foutu en l'air Buck, parce que c'est ce que tu sais faire de mieux. Tout-à-l'heure t'as pas réussi à éloigner la brune alors t'espères carrément la faire fuir cette fois. Qu'elle prenne peur, qu'elle voie la morbide finalité qui l'attend si elle poursuit cette absurde mission sauvetage en l'honneur d'un fantôme de votre passé.
    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum