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I LOVE HARVARD
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    Before i fall / Deirdre
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    Lien du postMer 27 Fév - 5:33
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    Before i fall


    Les vieux démons, il pourrait presque les sentir danser derrière lui Cecil, sentir la chaleur de leur haine marquer sa chair alors qu'il s'éveille, terrifié et haletant, comme un gosse qui se noie. Ses prunelles se perdent sur la vue figée de Boston derrière la vitre de glace. Les rêves noirs le rattrapent trop souvent depuis quelques temps, depuis qu'il est revenu hanter les couloirs de Harvard, après s'être fait fantôme d'opéra tragique, drame en trois actes et mort d'un héros à la fin. Ilhan est mort depuis un an, sa caisse, il la brûle toutes les nuits sous ses paupières agitées Cecil et pourtant ça part pas. Ça reste gravé à vif dans sa mémoire. Il est dix heures, presque onze, la décadence de la soirée d'hier s'étale sous ses yeux. Son costume est froissé, sa chemise ouverte laisse entrevoir une peau peinte au rouge à lèvre. Un Warhol revisité. Un verre de whisky traîne à portée de main, une clope incandescente termine sa vie dans un cendrier. La pièce embaume l'excès. Il attrape la cigarette et se lève, ferme sa chemise et donne un coup de pied dans l'ombre étalée sur le tapis. Fuir, toujours, y'a que ça qu'il sait faire Cecil. Il avait craint le regard de Deirdre quand un an plus tôt, le cercueil était descendu dans les entrailles de la terre, jusqu'aux enfers. Il avait fuit sa présence depuis qu'elle l'avait choisi lui, Ilhan. S'éloigner du trio et aller s’enfermer dans les vices d'une vie de roi, c'était plus simple. [...] La fumée s'échappe de sa bouche alors qu'il pense, que ses pas le mènent, inconscient, vers la Eliot House, son palais à elle. Son allure presque dépravée ne soulève pas les murmures, non. Ses iris s'agitent, translucides, alors qu'il s'assoit lourdement sur un banc et qu'il allume une nouvelle clope. Il veut la voir, l'apercevoir juste, apprendre ce qu'elle devient depuis leur grande fin. Il sait même pas si elle est ici aujourd'hui, si elle sortira ou si elle entrera. Il s'en fout, l'esprit enfumé par la nicotine poison. Pourtant, la chevelure noire qui apparaît à sa droite ne trompe pas, son profil royale non plus. Elle est toujours aussi belle, peut être même un peu plus. « Deirdre. » Il se lève, immense, sombre, imperturbable. Silencieux surtout. L'aborder sans savoir quoi lui dire, quel con, à se perd dans le bleu de ses yeux. Je suis revenu.


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    Lien du postMer 27 Fév - 11:15
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    La lumière vive vient caresser l'asphalte, d'une douceur étonnante pour la saison, le commun ne prend pas garde au froid qui sommeille désormais. Le campus arbore cet air paisible qui efface toute trace de tourment. C'est si calme qu'on pourrait croire l'image fictive mais non. Tu dois passer rapidement à la Eliot House Deirdre pour chercher ce que Noah convoite. Tu ne supportes pas ces histoires, ni les conséquences qu'elles déploient. Tu ne supportes plus grand chose à l'heure actuelle. Cette arrivée furtive de ton frère dans une vie de moins en moins bien rangée, ces prémices de « je ne sais quoi » avec Valentin, l'absence d'Abelard, la distance d'Ares, les querelles avec Hardin. Ces quelques jours en Floride avec Alexis t'ont fait du bien mais n'ont pas permis pour autant l'oubli de cette torture là au fond de ta poitrine. Tu soupires sans même t'en apercevoir et sent une fumée venir emplir la béance au coeur de tes poumons. Machinalement, les billes délavées se relèvent. Tu en arrêtes ta marche comme une Biche prise dans les phares. Tu n'as pas revu Cecil depuis l'enterrement de ton principal remord à savoir Ilhan. Tu revois le cercueil trop lisse et brillant, les gens trop apprêtés, les larmes feintes, les soupirs exagérés. Tes poings se crispent. Tu restes persuadée d'avoir une part de responsabilité dans ce drame. C'est aussi absurde que vrai. Ton regard se lève à mesure que tes ténèbres se déploient. « Cecil. » rétorquent sans réfléchir tes lèvres peintes, ton menton se redresse sous l'affront. Qu'il s'offre à tes billes intransigeantes sans même t'avertir lui ressemble tellement. Et tu ne comprends pas en même temps. Il aime torturer, il aime aspirer le peu de lumière qui sommeille là au fond. Il est ton démon, le diable de tes songes englués de peine. Mais il est aussi celui qui comprend ta noirceur, celui qui ne jugera jamais la destruction dont tes frêles phalanges sont capables. Il est cette image du passé que tu veux pourtant oublier mais qui vient encore frémir le long de ton échine hantant ton sommeil bien trop court et haché. Il est cette torture personnifiée pour ton âme complexe. « Tu t'es perdu? » Que tu demandes en observant ces traits que tu t'efforces d'oublier mais qui sont si familiers. Il n'a rien perdu de sa prestance, au contraire. Il est encore plus abyssal, encore plus démesuré, le charisme a gagné en facettes et l'attrait malheureusement pour toi semble aussi fort que cette peur irrationnelle qui vient voler tes miettes d'arrogance et d'orgueil. Tu ne peux pas tricher avec lui, il te connaît. Il te connaît mieux que personne. Il est ce reflet que tu t'efforces de cacher au monde.
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    Lien du postJeu 28 Fév - 7:25
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    Il voudrait l'emprisonner dans ses filets d'argent alors qu'elle tourne ses iris implacables vers son visage blafard, caché par la fumée blanche. La voir se prélasser dans les mailles brillantes de son emprise tandis qu'il observerait Ilhan enrager, jaloux. Mais Ilhan est mort et Deirdre est une guerrière, fatale, qui se serait déjà débarrassée des liens qui l'enchaînaient pour lui trancher la gorge ensuite, si froide. Il ne peut pas la posséder Cecil. Le rêve s'échappe en volutes de ses lèvres asséchées alors que la réalité le frappe quand son nom sort des lèvres carmines qu'il a fantasmé si longtemps, qu'il fantasme encore parfois, dans la solitude feinte de ses draps. Elle lui fait l'affront de prononcer simplement son nom, quand elle l'avait soupiré à son oreille déjà une fois. La clope se consume au bout de ses doigts, il consomme le goudron avec délectation. Deirdre la lumière noire, le paradoxe, le miroir. Elle l'attire parce qu'elle est inaccessible, parce qu'elle est comme lui. Il jette le mégot à terre, violemment, l'écrase du bout de sa chaussure. Il écrase les souvenirs éphémères d'une nuit interdite. Il baisse les yeux, attrape une autre cigarette, l'allume, souffle la fumée loin du visage gracile, impassible. Il s'occupe les mains Cecil, il triche, il gagne du temps et ça, elle le sait. « Non. »  Oui. Dans les méandres de ses songes, qui tournent aux cauchemars toutes les nuits, il s'est perdu. Mais plutôt mourrir que de l'avouer. « Je t'attendais. » Sans même la chercher, sans la contacter, patientant seulement qu'elle vienne à lui, comme toutes les autres. Vieille habitude qui, pourtant, ne s'applique pas à elle. Elle pourrait partir dans la seconde, l'assassiner d'un simple regard incandescent. « Comment vas-tu ? » Un an de retard, la goûte d'eau qui pourrait faire déborder le vase comme le laisser immobile. Il ne sait pas ce qu'il préfère Cecil, Deirdre ouragan ou Deirdre placide. Les deux restent mortelles, reine des abeilles, il revient se faire piquer.

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    Lien du postJeu 28 Fév - 13:11
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    Il est rare que le jour vienne caresser ta peau diaphane Cecil. Tu es de ceux que je catalogue dans les monstres nocturnes, les ténèbres pour parure, le crépuscule en échappatoire. Souvent de ces lieux bas et malsains que je fréquente, je cherche ta silhouette là tapie entre les lignes. Je ne l'avouerai pas non. Je la recherche autant que je la crains. Parce que rien de bon ne sort de nos deux âmes damnées. Et pourtant on s'y délecte comme d'un liquide qu'on sait empoisonné. C'est sans doute pour cette raison que je ne sais pas quel sentiment m'anime à t'observer, paradant de ta stature trop grande et sombre devant mes absinthes. Je ne lâche pas la cible lorsque tu me rétorques, l'affront caractéristique collé à tes lèvres que je tente d'oublier. A cette bouche qui a sonné le glas de mes amours innocents, le début de mes frasques. L'amorce de la descente. Aux enfers, nous sommes liés et tu le sais. « Ah ? » Que mon sourire s'arme d'une dose de sarcasme, je sais comme tu l'affectionnes, alors prends Cecil. « Ta bonté te perdra. » M'attendre ? Toi ? L'homme qui n'attend personne et sans doute pas une femme. On ne se fréquente plus mais je sais, j'entends comme tu amoncelles les conquêtes au cœur de tes phalanges expertes et démoniaques. J'aime à m'y perdre parfois dans mon sombre. Quand le cœur trop innocent fait soupirer le trouble qui m'anime, qui m'empoisonne souvent. Personne ne peut le comprendre. Sinon toi. Et ça me fait peur tu sais. « Et bien, tout va pour le mieux, je songe à me marier, faire des enfants, poursuivre la lignée. » Tu souris cette fois plus franchement. Il te connaît, il sait comme le mal et la pulsion de chair déprave tes pensées. Il sait comme la seule pensée d'une attache provoque ta fuite. Et il faut l'avouer, tu y penses de plus en plus ces derniers temps. Tu hausses les épaules, fataliste. « Tu as faillit devoir te passer de ma compagnie, j'ai pris une balle pendant les attentats. » La voilà la vérité Cecil, je porte désormais un stigmate que tu n'as pas eu loisir d'embrasser de ta bouche exsangue et affamée. Je t'échappe. « Mais et toi ? Où étais-tu passé ? » Tu ne l'as pas revu. Depuis cette fois là. Depuis la mort d'Ilhan et tu ne vas pas t'en plaindre, même si une partie de toi s'en inquiète. Tu es douée pour museler, pour taire, les pensées sombres qui te hantent Deirdre.
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    Lien du postSam 2 Mar - 13:15
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    Elle est l'ange déchu dont il est le plus fier, lui, Lucifer. Les autres ne sont rien, que le simple décor d'un enfer doré. Ils mènent la danse, dirigent le bal des âmes damnées de cette époque, les temps modernes en noir sans blanc. Sa beauté transcende par un je ne sais quoi, par ce sourire narquois qui fleurit sur ses lèvres sanglantes. Elle se délecte de la situation, du bras de fer invisible qui mettra l'un des deux plus bas que terre, qui le renverra dans le Pandémonium. Si dangeureuse... Son sourire froid s'accorde à la bouche de Deirdre, ses yeux restent silencieux tandis qu'ils tente de cacher, tant bien que mal, cette lueur de folie Cecil. Elle pique, touche, botte. Fine lame, l'âme en peine, sa voix lui aurait presque manqué. « Elle m'a déjà perdue. » Sa voix voilée par la cigarette, rauque, résonne amusée. Il accroche les prunelles de la sylphide, souffle à nouveau une buée blanche qui noit de ses effluves grisâtres leur petit monde. Il l'avait laissée à Ilhan par bonté, il lui avait reprit par pure volonté. D'un coup sec, il rallume sa clope, le zippo claque dans l'air froid comme un canon. « Mes condoléances à l'heureux élu. » Il rit, comme un con. Deirdre n'est pour personne et surtout pas un homme. Son alter ego. Deirdre est trop sauvage, trop terrifiée à l'idée de s'attacher et il le sait, il le sait si bien Cecil, profitant de ses idées brouillones, de son besoin, indiscible, de tout détruire, de se détruire. Deirdre brise sans jamais se casser. « Où ? » Ses intonations ne sont plus que murmures, ses iris s'habillent d'un bleu d'orage. Qu'est ce que ça peut te foutre Cecil ? « Montre moi. » Les mots s'échappent de ses lèvres, les traîtres. Il ferme les yeux, baisse la tête. Fasciné par la violence, bouillonnant à l'idée de pouvoir la perdre un jour, pour de vrai. « New York. » Paris, Milan, Los Angeles. Le monde lui appartient, la planète s'incline devant son patronyme. « J'en pouvais plus, d'ici. J'avais b'soin d'un autre cadre. » La blague. Juste une autre ville un peu moins morte que les autres pour laisser place à son royaume du mal, ses nuits millionnaires, sa décadence pour les oublier, tout les deux, lui et elle, une fois pour toute. « C'était bien. » Pousser la provocation toujours plus loin, la voir se battre. Oh Cecil...


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    Lien du postDim 3 Mar - 0:20
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    La fumée argentine déploie ses bras tortueux entre vos deux visages, s'amusant à narguer de son éphémère vos retrouvailles. Cecil reste Cecil, cela a quelque chose de rassurant pour toi Deirdre, mais tout ton corps est en alerte, lui sait comme tu peux être faible face à lui, comme il peut s'insinuer sous la paroi pour mieux te détruire. L'ivoire de tes dents vient entailler le pourpre de ta lèvre tandis qu'il évoque cette bonté perdue. Tes prunelles se font plus froides et sarcastiques. « Elle ne t'a jamais trouvé plutôt. » Soyons honnêtes Cecil, tu ne t'es jamais épanché dans ce genre de sentiments. Et le briquet vient retentir en écho, comme le glas qui sonne lorsque tu t'amuses d'une future descendance. Jamais ô grand jamais, tu nourriras ce genre de projet Deirdre, tu épargnes ton sang d'une douleur en fardeau. Le tien est suffisamment lourd. Un sourire néanmoins accueille ses funestes vœux car tu lui fais l'affront de ne point le contredire. Tu as ce besoin malsain de venir abreuver le trouble en sa personne, de laisser sous-entendre que tu t'offres à d'autres hommes. Mais pourquoi ? Pourquoi d'ailleurs, viens-tu lui dire qu'une balle est venue entailler ta peau diaphane ? Sa réaction t'arrache un frisson, réminiscence étrange et furtive de vos affres nocturnes. Ce serait mentir de dire que tu n'y penses pas à l'occasion. Malgré la multitude de bras dans lesquels tu t'épanches Deirdre. Le Diable a ce magnétisme que tu n'expliques pas réellement. Tes phalanges pourtant viennent se poser là, sous ta poitrine, dans le creux béant et autrefois ensanglanté sans que tu n'en dévoiles les parcelles de porcelaine rosée. Silencieusement, tu lui montres l'endroit. « Tu n'es qu'un voyeur. » t'amuses-tu à rétorquer en relevant tes émeraudes à lui, effrontée. Tu meurs d'envie d'exposer ton corps autrefois familier, d'y épancher ton trouble dans le sien, pour mieux vous laisser aspirer de vos ténébreux desseins. Mais tu y as tout perdu la fois passée et tu perdrais à nouveau, alors tu te retiens. Il t'explique être parti pour New York, entre autre. Le Démon s'est épanché au gré du globe, marquant les villes de ses frasques empreintes de violence, de luxure et teintées de machiavélisme. Tu le connais. Il n'en a que faire, de tous, sinon de lui. Et pourtant c'est à toi qu'il revient. C'est étrange, tu n'expliques pas son attirance malsaine, cette volonté sourde de te détruire, ou bien ? « Je t'ai manqué ? » t'entends-tu prononcer de ta voix pourtant froide et posée. L'aveu s'extirpant de tes faibles lèvres Deirdre. Tu te lances dans une danse trop exposée, ne prêtant pas attention au gouffre qui s'offre sous le gracile de tes pieds. Tu offres un dangereux serment au démon qu'il est.
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    Lien du postMar 19 Mar - 12:21
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    Il se demande depuis toujours Cecil, comment elle, et elle seule, puisse captiver sa tête fêlée sans jamais vraiment disparaître. Il voudrait la voir se déchirer comme les nuages de fumée qu'il recrache sans relâche aux yeux de ceux qui n'osent pas les baisser, laisser sa silhouette se dissiper de sous ses paupières pour abjurer le peu de pardon qui lui reste encore caché au fond d'un cœur grisé. Pour la mémoire bancale de celui que jamais, il n'a eu de scrupules à trahir. Créature divine, plus furie que céleste mais à jamais gravé au fond de sa rétine, Deirdre l'immortelle, à danser dans ses prunelles trop dures, les sous titres de ses pensées, celles qu'elle a toujours su trop bien traduire. « Touché... » En français dans le texte. Il s'accroche à sa cigarette, aspire le vide, brûle ses poumons au poison du siècle... Elle a cette beauté tortueuse sublimée d'une nouvelle cicatrice, mais pas une des siennes. Deirdre, elle a la peau qui porte les marques des affres de leur liaison, les invisibles, éphémères en apparence, qu'il se rappelle en la dévorant des yeux. Elle désigne de ses doigts graciles cet épiderme qu'il ne peut plus voir. Cecil, dans son vice éthéré il vient frôler de sa main froide le corps interdit, quelques secondes, trop longues, si courtes, juste sur la blessure. « Ça ne t'as pas toujours dérangé... » Aimer la regarder n'est qu'une faiblesse de plus Cecil. Les mots se perdent dans la brume, sourds au commun des mortels, mais qu'elle a parfaitement entendu, elle. La tension n'est plus illusoire. « Peut être. Tu voudrais ? » Ce besoin insidieux, de renverser la tendance pour ne pas avouer, ployer sous l'apathie d'un oui révélateur. « Et moi Deirdre ? Je t'ai manqué ? » Le ton est détaché, narquois, la tragédie coule dans son sang et marque la saveur de ses répliques d'une élégante indifférence. Maître jusqu'au bout, il la veut prête à craquer, pour toujours mieux la faire tomber, d'un côté ou de l'autre, la voir venir s'abîmer sur les récifs sanglants de leur noirceur sacrée.

    @Deirdre M. Wheelan jtm, mon retard est un scandal Before i fall / Deirdre  2109348208

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    Lien du postMer 20 Mar - 11:10
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    Cecil et toi, c'est un peu cette joute invisible. L'acier perpétuel mêlé de sarcasme. Un acier auquel on aime se brûler toutefois. Tu n'es paisible qu'en son absence, mais dangereusement vivante sous ses billes. Le remord incarné, le regret expié. Un sourire victorieux vient toutefois habiller tes lèvres sans doute un peu trop fières sous la justesse de tes mots. Tu n'as jamais eu de conscience Cecil, sinon celle des maléfiques voix qui viennent murmurer de leurs voix suaves. Et tu ne sais pas pourquoi tu viens parader du nouvel affront de l'existence sur ta personne. Comme un besoin viscéral et puéril d'avouer que tu aurais pu manquer au tableau, de savoir ce que ton absence aurait provoqué en lui. Comme si ce détail dans ses ténèbres avaient de l'importance. Tu voudrais juger de qui exerce la plus forte emprise sur l'autre Deirdre. Mais c'est impossible. Pas pour l'énigme qu'il représente. « Je n'ai jamais dit le contraire. » que tu rétorques de cette lueur qu'il connaît bien embrasant la noirceur de tes iris. Son vice ne t'a jamais dérangé au contraire. Tu te sens moins solitaire à évoluer dans ce marasme. Parce que la plupart te redoutent, le commun s'attache pour mieux te fuir tandis que lui te fuit pour mieux te retenir. Illogique partagée entre vous. Ton regard s'abat de nouveau vers lui, les dents viennent marteler en silence le rebord de tes lèvres. Lui avouer ce genre de choses est parfaitement impossible. « Ne prends pas tes rêves pour réalité Cecil. » que tu provoques incandescente que tu es. Tu ne lui avoueras pas non, les tours que ton esprit te joue à l'occasion. Lorsque des billes trop claires se posent sur ta personne. Lorsque tu distingues une silhouette incarnée derrière les opacités grisâtres de fumée, lorsque tu sens l'odeur familière de sa cigarette ou bien même les effluves de son parfum. Tu n'avoueras pas, le frisson qui vient faire tressaillir le marbre de ton enveloppe, la vitesse qui s'accélère dans le flux de ton sang pourtant froid. Tu n'admettras pas non. « Tu comptes rester cette fois ? » Parce qu'il est éphémère Cecil. Ce fantôme qui s'obstine sur ton passage. Celui que tu fuis mais que tu désires attraper. L'âme qui se retient à la tienne qu'importe cette fois là. Et la faiblesse s'est à nouveau frayée un chemin au travers de tes lèvres, menant barrage à ta raison pourtant installée.
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