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I LOVE HARVARD
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    Upside down [Ares]
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    Lien du postDim 27 Jan - 11:49
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    Regard vide. Quelques minutes qui s'écoulent et pourtant, cela semble être une éternité. Dans un silence de plomb, la finlandaise attend. Quelques heures plus tôt, elle a grimacé en recevant un appel d'une amie; une invitation à dîner, encore... Elle soupire, lasse. Elle aurait tellement préféré rester chez elle, au sein de son empire, au sein de ses partitions qui sont les seules à lui apporter l'ultime vérité.
    Elle n'a pas envie d'affronter leurs petits rires hypocrites seule, pas ce soir. Elle passe une main dans ses longs cheveux et sort alors de ses pensées. Son attention se concentre une nouvelle fois sur le téléphone portable, appareil dont la plupart des êtres humains sont maintenant dépendants. Asservissement de la société... Elle tapote de façon habile sur le clavier tactile du smartphone dernier cri. Elle sait qui pourra l'aider. Ares... Cela fait déjà plusieurs fois qu'il tient le rôle du petit ami de Sig, elle voulait juste avoir la paix... Elle est seule dans son grand appartement mais elle ne peut s'empêcher d'avoir un petit rire suite à cela. Un rôle oui. C'est à cela que tout le monde s'en tien... Même si le soleil peut être très tentateur, tel Icare Sigrid ne doit pas se brûler les ailes. Et c'est parfois l'impression qu'elle peut avoir si elle reste trop proche d'Ares. Telle une pauvre petite chose, elle se sent prise au piège dans un filet dont elle n'avait pas conscience quand tout cela a commencé, et ça lui déplaît franchement. Après avoir tapé son message elle jette son téléphone sur le canapé, juste à côté d'elle. Le souvenir de Samuel lui revient en mémoire et elle se calme légèrement. Elle sent une vibration alors que l'écran de l'appareil s'éclaire. Ares viendra... Elle n'a pas besoin de vraiment regarder la réponse, elle le sait, elle le sent.

    Sigrid lui a donné rendez-vous à 18h au Cabaret. Le dîner n'est qu'à 20h mais en grande malade du contrôle qui se respecte, elle prévoit de revoir avec son complice leur stratégie d'approche pour cette soirée. Elle se prépare, comme bien des femmes lorsqu'il s'agit de sortir. Elle opte pour une robe rouge, ni trop serrée ni trop ample. Son maquillage est léger et ses longs cheveux blonds tombent en cascade dans son dos. Elle ne les attache que très rarement.
    Après avoir enfilé un manteau chaud et attrapé son sac, elle se dirige vers son business, telle un pantin; c'est un automatisme, elle connaît ce chemin que trop bien, elle l'a fait tellement de fois. Elle pousse la porte après l'avoir déverrouillée et tout de suite l'atmosphère feutrée du Cabaret l'enveloppe. Elle se sent en sécurité. Elle jette son manteau et son sac sur un large fauteuil de cuir marron foncé et va se servir un verre de whisky. Elle en a bien besoin pour affronter ce qui va suivre. Elle pousse un long soupire alors qu'elle entend la porte, indiquant l'arrivée d'Ares. Elle se retourne, toujours appuyée au comptoir avec nonchalance:

    - Bienvenue
    , dit-elle simplement. Déformation professionnel, trop l'habitude de prononcer ces mots. Et ce n'est certainement pas la première fois qu'il passe cette porte.

    La lumière tamisée de la pièce envoie des reflets ambrés sur le visage à l'air indéchiffrable de la finlandaise. Bientôt, elle hausse un sourcil et se redresse. Il y a quelque chose de différent, il n'est pas comme d'habitude et tout de suite, cela l'intrigue.
    Sigrid est peut-être froide en apparence... Mais cela ne veut pas dire qu'elle ne ressent rien et son instinct lui dit que quelque chose ne va pas:

    - Ares ?, finit-elle par prononcer d'un ton interrogatif.

    @Ares Raad et voilà ! J'espère que ça convient ^^
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    Lien du postDim 27 Jan - 17:40
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    Après tout, je ne suis qu'un jouet.
    J’ai mal, j’ai encore mal, j’ai encore de la peine à bouger, mais je me dois de bouger. Je peux pas faire le flemmard, même si ça n’a rien à voir pour le coup. Je suis sortie de l’hôpital sans prévenir quelqu’un, enfin les médecins le savaient, puisque je ne pouvais plus me permettre de payer et que les soins devenaient de plus de plus chers. Et surtout, je ne voulais pas apporter de l’inquiétude. Mes proches avaient déjà assez de merdes à gérer. J’ai donc envoyé aucun message, et j’ai pensé bon de le faire. Mais je sais d’avance que ça ne sera pas le cas. En sortant de la clinique, j’ai juste pu voir Rain, qui m’a changée les pansements, qui m’a dit de rester ici, de pas bouger. Même si au fond elle savaient que je n’étais pas de ce style, que j’étais loin d’être un gars qui aimait rester dans un lit. Et puis, j’ai reçu ton message, celui qui me dit que tu avais besoin de moi. Tu étais une simple cliente, une cliente qui me payait bien, et malheureusement je n’avais plus donné signe de vie, pour l’unique raison que je ne pouvais pas le faire. Grognant entre mes dents, j’enfile ma chemise, ma veste de costard, je grimace sous la douleur qui me torture au point de me plier faiblement. Je ne sais pas si je vais pouvoir le faire, je ne sais même pas combien de temps les médicaments feront effet. J’ai avalé au moins quatre antidouleurs, mais on sait tous qu’un moment donné, la violence de la plaie reviendra, et je ne pourrais rien y changer. Je veux juste éviter de saigner encore. Je t’écris, pour te dire que j’arrive. Je glisse mon téléphone dans ma poche avant d’avancer vers l’extérieur et pour une fois, je demandais un taxi. Rain qui me l’a payé, sans doute parce qu’elle avait putain de pitié de moi. Je ne peux que la comprendre, regarde-moi. Regarde mon état.
    J’arrive bien vite à destination. J’y suis déjà venu, plusieurs fois, et avec toi, évidemment. Mais cette fois, il y avait quelque chose de différent. Bien que dans toutes les autres fois tu me demandais de venir en avance, pour papoter des événements et de comment tu voulais que je me comporte. Silencieusement, je rentre dans le bâtiment. Je pose doucement ma main au niveau de mon ventre en m’avançant vers ta silhouette de femme. Je te regarde du coin de l’œil. Les traits neutres, comme à mon habitude. « Sigrid. » D’une voix grave, je m’installe sur le tabouret à tes côtés, je fais mine de rien, je ne veux pas louper une paye, pas maintenant, pas dans ce genre de moment merdique dans lequel je suis jusqu’à la gorge. Je noue mes mains ensemble, je racle ma gorge en faisant signe à l’homme face à moi, lui demandant un simple verre de whisky. Je n’allais rien payer ce soir, mais je devais me comporter comme tu le voulais, je devais être le parfait petit-copain que tes collègues, que tes amies, puissent imaginer. Elles en mourraient de jalousie. « Quelles sont les règles pour ce soir ? » Mon visage se tourne en ta direction. J’observe ta robe, tes cheveux qui tombent sur ton dos. Je fais mine de dévier avant de revenir sur toi. « Tu es jolie. C’est pour un événement différent cette fois ? » Quelqu’un que tu veux rendre jaloux ? Parce que j’ai déjà fait ça, j’ai déjà rendu un gars jaloux pour qu’au final en fin de soirée ils terminent ensemble. Je passe le bout de ma muqueuse entre mes chaires, quelques fois ton parfum s’élance sous mes narines, m’offrant un doux sentiment. Bien qu’étrange dans le fond. Mais je sais, que tu as regardée vers mon ventre. Et je me dois de te rassurer. « Je vais bien. C’est juste une blessure. Ne te préoccupe pas. » Même si mon visage ne montre rien, je prie que les médicaments m’apaisent encore plus.
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    Lien du postLun 28 Jan - 11:56
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    Le regard de la blonde devient plus insistant, tel une sonde, elle voudrait pouvoir déchiffrer cet homme qui se tient devant elle et qui a tant de fois été une énigme pour elle. Cependant, Sigrid devrait avoir l'habitude, elle devrait savoir qu'il n'est pas connu pour s'étendre sur ce qu'il peut ressentir ou même se plaindre. Elle ne se souvient pas l'avoir entendu rechigner une seule fois d'ailleurs... Attention, cela ne veut pas dire qu'il suit sans réfléchir ou qu'il suit tout court d'ailleurs... Non Ares est bien plus complexe que cela. Et plus... Dangereux d'une certaine fois. Elle le sent, et ça l'intrigue. Il est un peu fait du même alliage qu'elle si on y pense bien.
    Une commissure de lèvre qui tressaute, la finlandaise voudrait esquisser un sourire, mais ça ne vient pas. L'atmosphère est lourde et elle se rend peu à peu compte de la gravité de la situation. Elle l'observe alors qu'il s'approche enfin, comptant sur un verre de whisky. Peut être pour apaiser la douleur ? Deux prédateurs en cage se faisant face, ils s'observent, ne sachant pas vraiment qui fera une sorte de premier pas.
    Elle fait jouer le liquide ambré qui vient s'écraser contre les parois du verre en cristal. D'un mouvement habile du poignet, elle continue de le faire tourner, telle une danse endiablée. Puis son regard dérive vers le micro au centre de la scène qui accueille les artistes qui se succèdent lors des soirées au cabaret. Pendant quelques secondes, un voile de tristesse vient marquer les iris clairs de la propriétaire, vestige d'un passé plus ou moins glorieux. Première faiblesse... La voix d'Ares la ramène à la raison alors qu'il lui demande le programme de la soirée. Ses cheveux bougent lentement alors qu'elle penche la tête, tentant de recoller les morceaux d'idées qu'elle a pu avoir plut tôt dans la journée. Nouvelle gorgée du breuvage salvateur et elle prend enfin de nouveau la parole:

    - Un repas sommes toutes classique... Sauf que Tania va annoncer ses fiançailles.

    Elle lâche l'info, simplement, du ton le plus détaché possible, alors qu'au fond d'elle, Sigrid enrage un peu. Et un prénom fait encore surface: Samuel... Douleur... Pourquoi a-t-il fallu qu'il s'en aille si tôt. Elle finit par lâcher un petit rire faussement amuser avant de reprendre:

    - Tu imagines la pression qui va planer sur "nous"?!

    Alors qu'elle prononce ce "nous", elle y ajoute le signe classique des guillemets que beaucoup trop de gens utilisent. Signe qui révélerait toute la supercherie... Chaque jour Sigrid s'enfonce un peu plus, elle tombe dans une sorte de trou noir, un monde sans fin... Tissé de mensonges. Jolie. Son regard azur quitte son verre pour enfin se poser avec attention sur l'homme à ses côtés. Silencieusement, elle lui est tant reconnaissante pour ce qu'il fait... Certes, elle le paie. Mais ce n'est pas tout le monde qui accepterait de jouer les faux petit-amis... Ares a tout de suite accepté et Sigrid est persuadée qu'aujourd'hui, il sait qu'il lui sauve bien la mise.
    Les amies de la chef d'entreprise sont quelques fois fausses et il faut trouver bien des armes pour arriver à leur hauteur, cependant, elle ne peut s'empêcher de les apprécier. Ce genre de femme, ça la fascine. Et elle les côtoie pour mieux les comprendre. Elle hausse les épaules alors qu'Ares a pausé une nouvelle question:

    - Merci... Peut être pour montrer au futur mari de Tania qu'il fait une erreur ?

    Un large sourire carnassier étire ses lèvres roses. Elle plaisante... Qu'à moitié. Sigrid est friande des relations sans lendemain et ce n'est pas quelque chose de secret. Elle penche la tête en arrière et quitte le comptoir alors qu'il lui dit de ne pas faire attention à la petite blessure... Ses yeux deviennent plus sombres alors qu'il termine sa phrase:

    - J'ai entendu ce qui s'était passé... Tu étais là bas, n'est-ce pas ?

    Un visage qui reste de marbre alors qu'elle se permet une nouvelle fois de le scruter pour déceler la moindre faille de son côté. Mais ils semblerait qu'ils soient tous deux des maîtres en la matière.
    Puis c'est soudain. Sigrid se permet, elle tend un bras assuré vers lui et les doigts de la finlandaise effleurent la chemise, en bas de l'abdomen. Là où il semble percevoir l'épicentre de sa souffrance. Elle ne bouge pas, n'appuie pas plus... Cela serait bien trop cruel. Elle attend une réaction, ou une autorisation à... Elle ne sait quoi. C'est étrange, c'est la première fois qu'elle a ce genre de geste en dehors des fois où ils doivent jouer la comédie, en public. Seuls, ils n'ont jamais vraiment été proches. Mais là, c'est différent, Sigrid semble... Enfin s'inquiéter
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    Lien du postLun 28 Jan - 20:57
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    Après tout, je ne suis qu'un jouet.
    Tania, un simple prénom pour moi, qui me donne juste l’importance de ma présence en cette soirée. Je te regarde du coin de l’œil, préparé à toute éventualité. Je ne sais pas si tu veux la rendre jalouse, ou si tu veux rendre jaloux son futur mari, parce que dans le fond, ça m’est égal. Je m’en contre fiche que tu veuilles son gars, de toute façon, je suis ici pour ça, non ? Je suis qu’un jouet, rien d’autre à tes yeux. Rien d’autre qu’aux yeux de plusieurs femmes. Alors, j’ai l’habitude, et je l’aurais toujours cette habitude. « Des fiançailles ? C’est une amie à toi, je suppose ? » Est-ce qu’on peut appeler ça une amie ? Je suis pas de ce genre, fin, j’ai des amis, des potes, mais j’ai jamais osé séduire la conjointe ou le conjoint. Parce qu’à mes yeux, rien n’est plus important que l’amitié, surtout à mon niveau, surtout en vue de ma situation. Je jouais calmement avec le verre entre mes articulations, arquant un sourcil. Un léger sourire venait se faufiler sur le coin de ma bouche masculine. « Une pression ? Je n’ai aucune pression, et tu ne devrais pas avoir peur. Tu peux dire qu’on envisage d’aller plus loin, ou même tu ne dis rien, tu dis que nous avons pas besoin de ça. Les gens de maintenant n’ont pas besoin d’être fiancés pour être heureux. » J’ai d’ailleurs jamais compris pourquoi il fallait obligatoirement être marié ou même fiancé pour prouver son amour ? Comme si, on devait le montrer aux yeux des gens avec une fête, une cérémonie qui tape à l’œil. J’ai jamais envié ce genre de truc, et c’est clairement pas maintenant que je vais commencer à le faire. Mon bras se redresse, pour ainsi boire une douce gorgée de cet alcool que je ne connais que trop bien. Silencieux pour la suite de tes paroles. Mais tout en gardant en tête que c’était pour avoir le mari dans ton lit, ou même le séduire pour rendre mal cette femme qui se prénommait Tania. Est-ce qu’on allait vraiment briser un couple ? Probablement, ou bien on allait simplement essayer, ça serait déjà bien. Je racle ma gorge, sous une douleur qui me fait serrer des dents. Je fixe le fond de mon verre, persuadé que c’était une belle connerie d’être ici et pas étendu dans mon lit en priant que la souffrance s’éteigne. Mais je te vois, je te regarde du coin de l’œil. Tu apportes ta main en ma direction, je fronce les sourcils, presque détaché. Je ne voulais pas me souvenir de tout ça, pas encore, pas maintenant. Entendre les hurlements, revoir les images de corps à mes côtés sans vie. Mais je te laisse faire, parce que tu ne fais rien de mal, et que pour une fois, je peux voir une certaine inquiétude se lire sur ton faciès. « Oui, j’y étais. Ce n’est rien de grave, je suis vivant, pas vrai ? Le plus important c’est cette soirée. » Parce que je n’ai plus rien dans le frigo, et que Rain ne peut pas passer son temps à tout payer. Je pose lentement ma main sur la tienne, pour que ta paume épouse la courbe de mon ventre, laissant mes iris se promener sur toi. « Ca fait mal. Mais personne ne verra rien. J’ai la veste attaché. Et je tenterai de ne pas trop me courber. » Mais c’est impossible, et ça, ma conscience me l’envoi brutalement en pleine gueule. Relâchant toute emprise sur toi. Je viens serrer ma veste à l’aide d’un bouton. Ma cuisse est bien moins douloureuse que mon ventre, et c’était peut-être mon seul point fort. Pouvoir marcher sans boiter. Mais quelle merde, bordel. Dans quelle merde je venais encore de me fourrer.
    Raclant ma gorge une nouvelle fois, je bois l’intégralité du liquide au fond de mon verre. Avant de lui faire signe de m’en verser un nouveau. Le ménage entre les médicaments et l’alcool, c’est clairement pas une bonne idée, mais je veux juste atténuer la douleur pendant quelques heures. Je me lève, le verre à la main. Je te tends celle libre en affichant un semblable de sourire. « Faisons en sorte que le mari tombe dans tes bras. Et que la femme, tombe dans les miens. » Même si avec moi, il n’y aura aucune suite. On pourrait croire, que je peux profiter. Mais clairement pas, je sais faire la différence entre mon travail et ma vie personnel. Enfin, je crois. Je te laisse m’accompagner comme bon te semble. Je jette quelques coups réguliers sur les gens qui entrent dans ce lieu. Nous sommes toujours en avance, et en me tournant vers ton être. Je plonge sans gêne mes pupilles claires dans les tiennes. « Nous pourrions dire que nous sommes allés quelque part pendant un week-end, que je t’ai réservé un bon hôte, et que tu es ravi de pouvoir partager ça avec elles. » J’enchaînerais sur le fait que je suis un homme comblé, que je peux t’aimer au plus loin que les étoiles. Que le week-end que nous avions passé était le plus merveilleux. Tout ceci animé avec des gestes affectueux, mais pas trop, pour ne pas abuser. Mais juste assez pour qu’ils voient que je suis proche, mais que tu restes une femme libre.
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    Lien du postVen 1 Fév - 12:07
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    Pendant quelques instants, les pensées de Sigrid sont moins. Elle est partie rendre visite à sa boîte à souvenir, celle que contient son cerveau... Certains souvenirs qu'elle aurait préféré oublier. Mais elle ne peut pas. Évoquer les fiançailles de Tania, cela la ramène au moment où elle était dans la même situation... Bien plus jeune, pas encore trente ans... Que le temps passer vite, il paraît qu'il est un des ennemis de l'Homme.
    La voix d'Ares raisonne et la blonde cligne des yeux, ramenée sur la planète Terre. Une amie à elle... Oui... Sinon Sigrid ne serait pas en contact avec elle. Mais parfois, elle ne comprend pas pourquoi. Pourquoi elle côtoie un monde qui ne se rapproche pas du sien. Est-ce encore une fois une question d'apparence ? Voyons Sig', tu vaux bien mieux que ça... Elle se verse un second verre, un geste devenu bien trop machinal ces derniers temps. Après avoir pu de nouveau goûter à la sensation chaleureuse et rassurante qu'offre tout alcool, elle décide de prendre la parole:

    - Disons qu'elle s'est naturellement greffée au groupe... Elle n'est pas méchante.

    "mais elle n'est pas forcément celle que je préfère". Elle l'a pensée; elle ne peut pas la nier. Sigrid n'a rien contre Tania, cette dernière ne lui a rien fait. Sauf que son air de gamine innocente, pas si innocente que cela au final à tendance à agacer la blonde. Et la patronne à souvent des idées bien arrêtées... Un peu trop parfois même, allant à la limite de l'insupportable, décevant bien trop têtue.
    Sigrid entend sa tirade sur le fait que les gens n'ont pas besoin d'un tel engagement pour se prouver qu'ils s'aiment. Elle ne peut s'empêcher de lâcher un petit rire, loin d'elle l'idée de se moquer d'Ares. Sa mentalité est assez proche de la sienne. Elle a longtemps hésité avant d'accepter la proposition de Samuel, c'est lui qui insistait, disant qu'il souhaitait la mettre à l'abri plus que tout si jamais il lui arrivait quelque chose... Comme il avait raison. Mais au départ, la finlandaise n'était pas forcément pour l'idée d'unir sa vie à quelqu'un de façon plus ou moins permanente. Elle avait aimé sa liberté nouvelle d'une façon inconditionnelle et elle s'était toujours imaginé que le mariage était une façon de tirer un trait sur tout ça... Samuel avait su la faire changer d'avis.

    - Tu as raison, lâche-t-elle de façon plus ou moins lasse. J'ai juste l'impression que le groupe me voit déjà comme une vieille fille irrécupérable parfois...

    Elle avait lâché ces dernières paroles sans vraiment réfléchir. Il est vrai que ses amies avaient souvent parlé de l'horloge biologique des femmes... Et Sigrid s'en était complètement moquée, jusqu'à récemment, se demandant au final, si elles n'avaient pas raison. Elle hausse les épaules avant d'avaler le reste de son verre cul sec:

    - Désolée, mes états d'âme ne te concernent pas vraiment.

    Ares était là parce qu'elle lui refilait l'enveloppe promise à la fin de chaque tableau qu'ils mettaient soigneusement en scène depuis quelques mois maintenant. Chacun devenait une œuvre d'art à part entière, ils redoublaient d'imagination pour jouer au petit couple presque parfait, bernant tout le monde, sauf eux. Mais cela ne voulait pas dire qu'elle s'en fichait totalement de lui. Au contraire, au final elle gardait toujours en tête qu'il lui tirait une grande épine du pied en acceptant le marché qu'elle lui avait proposé. Ares confirme les craintes de Sigrid. Oui il y était... Ce triste événement... Comment cela avait-il pu arriver ?! Triste constat d'une humanité trop corrompue. La finlandaise fronce légèrement les sourcils lorsque la main d'Ares se pose sur la sienne pour l'encourager à vraiment prendre conscience de sa blessure. Et pendant quelques secondes, le souffle de Sigrid change, elle se fait plus irrégulier. C'est étrange, elle se retrouve soudain submergée par un sentiment de compassion, elle voudrait passer ses bras autour du buste de la personne qui est en face d'elle, pouvoir le soulager un minimum et prendre une partie de sa souffrance. Elle voudrait lui montrer qu'elle n'est pas forcément cette reine des glaces dont tout le monde lui colle l'étiquette. Elle est juste elle, à prendre ou à laisser. D'ailleurs, lorsqu'elle fait confiance, elle s'autorise quelques fois à se laisser aller et se permet enfin de rire. Ares l'avait déjà vu ainsi... Mais elle ne bougea pas, ne fit aucun geste envers lui, de peur qu'il se referme ou qu'il le prenne mal, allez savoir. Il lui confit avoir mal. Machinalement, sa main libre se lève et ses doigts fins viennent effleurer la joue de son complice. De mieux en mieux Sig...

    - Je suis désolée..., dit-elle dans un souffle.

    Désolée de l'avoir fait venir alors qu'il n'est clairement pas en état. Désolée de ne pas l'avoir pris plus en compte, lui en temps que personne. Et enfin ses mains reviennent le long de son propre corps et elle attrape son téléphone portable, juste au cas où. Elle a envie de taper rapidement un message pour dire qu'ils ne peuvent plus venir, feignant une urgence de dernière minutes à la boîte de nuit. Mais pour l'instant elle n'en fait rien, elle veut voir qu'elle sera la tournure de cette conversation.
    Son sourire s'étire encore plus quand il commente le fait de faire tomber le futur mari mais aussi la future mariée:

    - Je plaisantais Ares... Je suis si horrible que ça pour penser que je voudrais absolument briser des couples ?

    Elle le taquine bien entendu, révélant une nouvelle facette de sa personnalité; sa dernière phrase est prononcée avec humour, elle n'avait pas l'intention de les faire se séparer... Bien qu'elle ai déjà couché avec un homme marié, mais pour sa défense, elle n'était pas au courant avant que cela arrive. Enfin bref. Elle écoute le reste de ses propositions, s'étirant tel un chat engourdi. Le tissu de sa robe rouge remonte légèrement, révélant peut être deux millimètres de plus de sa peau. Un week-end quelque part... L'idée n'est pas si mal. Surtout que Sigrid a une totale confiance en Ava, sa son employée depuis quelques mois, mais aussi en son bras droit qui est là au cas où la patronne finisse par s'absenter... Pour un soit disant week-end. Donc oui, la situation serait parfaitement possible. Elle hoche lentement la tête:

    - Quelque part dans un endroit plus reculé ? Loin de l'agitation de la ville ? Où on aurait pu profiter de prendre du temps pour nous ?

    Oui elle aime cette idée, ça pourrait parfaitement coller avec l'image de petit ami attentionné qu'Ares s'est employé à faire passer lors des autres "réunions" avec les amies de la blonde.
    Mais les yeux de la finlandaise ne peuvent s'empêcher de revenir vers la blessure d'Ares, c'est plus fort qu'elle. Elle rapidement une main dans ses longs cheveux et décide de reaborder le sujet:

    - T'es sûr que ça va aller ? On n'est pas... Obligé d'y aller... Ta santé est plus importante tu sais...

    À vrai dire, elle n'aurait rien contre le fait de rester ici, au cabaret, attendre l'ouverture tardive de l'établissement. Elle pourrait retrouver son micro ou... Discuter avec lui s'il désirait rester malgré sa souffrance. Il aurait très bien pu se mettre à l'aise et pour une fois, elle aurait pu apprendre... À le connaître.
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    Lien du postSam 2 Fév - 22:17
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    Après tout, je ne suis qu'un jouet.
    Je n’ai jamais compris pourquoi on accordait de l’importance à des gens qu’on n’aimait pas franchement. Pourquoi ? Pourquoi perdre son temps dans ces idioties ? Je supposais que c’était ton monde, celui où on doit être bien avec la voisine, simplement pour donner cette apparence de personne humaine, ou bien de sympathique. Je reste un peu en retrait. Je tente de réfléchir, réfléchir comment je devrais agir face à cette connaissance, cette personne qui n’était pas méchante, mais vu au ton que tu as utilisée, elle ne faisait clairement pas partie de tes meilleures amies. Je ne pouvais m’empêcher de te regarder, de tes yeux, aux traits de ton visage qui signalaient à quel point tu étais épuisée de te montrer ainsi. De montrer cette facette de toi, qui petit à petit, prenait de l’ampleur. Tout comme ce mensonge. Comment vas-tu dire qu’un beau jour, j’ai disparu, que je ne suis plus ton petit-ami si parfait ? Comment expliquer qu’une relation imaginée de toute pièce pouvait ne plus fonctionner ? Je me demandais, si tu allais pouvoir tenir le choc, si tu allais pouvoir remonter sur tes talons et redresser le visage, faire face à toutes ces personnes. Mais tu ne pourras pas. Parce que dans ton monde, le regard du voisin est bien plus important que le tien. Elles te voient comme une vieille fille, comme celle qui à son âge devrait être mariée, devrait déjà prévoir des enfants. Le genre de femme parfaite à la maison, parfaite au lit, parfaite à tout. Je grimaçais, le coin de ma bouche se tordait lorsque mon imagination débordait. Je n’ai jamais envier cette vie. Je n’ai jamais voulu appartenir à tout ça. Mais c’est juste un masque, un personnage. Qui d’ailleurs, je joue à merveille. « C’est important que tu me dises comment tu te sens face à cette situation. Et puis, ça me concerne. Je suis ton petit-copain. » Ou peut-être pas, peut-être que les formalités de ne devraient pas exister.
    Parce que je fais toujours la part des choses.
    Parce qu’il le faut, parce que sinon, ce métier serait dangereux, pour moi, comme pour les autres.
    Je baisse mon regard sur ta phalange qui se place sur le sommet de ma pommette. J’ai d’abord eu un mouvement de recul, sans doute parce que je n’avais pas envie que tu sentes à quel point la douleur était insoutenable. Mais aussi parce qu’en dehors de notre jeu, nous n’avions jamais eu ça. Nous avons jamais ressenti le besoin de s’exposer autant, de dire comment on allait. Mais cette fois, c’était différent.
    Aussi différent que je l’accepte même, sans broncher.
    Pourquoi tu es désolée ? Personne ne l’est, pas avec moi. Pas en sachant la vie que je mène. Je peux mourir dans cette soirée. Je peux me faire tuer demain. Ironique, puisque j’ai survécu à un attentat, que je suis toujours en vie. Je pince mes lippes l’une contre l’autre, haussant les épaules. Mes traits sont toujours autant inexpressifs. Mais cette fois, je dévie mon regard, j’observe partout, je regarde les gens. « Tu n’as pas à être désolée de quoique ce soit. Je suis vivant. Il y a eu des morts, et je pensais que j’allais en faire partie. » Je n’ai jamais voulu me donner la mort, ne te méprends pas. Je dis juste que quelques personnes méritaient une vie, alors que la mienne. Qu’est-ce que j’ai réussi dans le fond ? Rien, absolument rien. Je repose doucement mes iris sur toi, t’observant écrire ce message à une vitesse qui me fit arquer un sourcil. On devrait plutôt être en train de parler du comment et du pourquoi on doit agir. Et surtout quelles histoires on doit raconter. Mais à la place, tu décides de me dire que tu n’étais pas du genre à détruire les couples. Et ça m’a fait sourire. Pas méchamment. Mais juste sur le point que non, je ne te voyais pas comme quelqu’un qui voulait envoyer du malheur. « Non, après. Je me suis toujours dit que si un couple ne tient pas à cause d’une nana ou d’un gars, c’est qu’ils étaient pas faits pour être ensemble. C’est pas une paire de jambes, ou bien des seins qu’on est obligés de regarder. » Non ? Tu ne penses pas ? Je me poste correctement, soufflant en plissant des yeux. Je sais pas si je vais finir la fin de la soirée, surtout vu comment je suis dans la souffrance. « Je t’ai embarqué, un matin. En te disant de faire tes affaires, parce que je savais que t’allais pas très bien, que t’avais pas le moral. On s’est barré, qu’importe le lieux. On a fait un long trajet, dans une sublime voiture. Et c’était agréable. » Moi aussi, j’aurais voulu un jour pouvoir faire ça. Mais avec ma vieille voiture, ça va être compliqué. Je souris, ramenant entre mes lèvres le verre, et d’un mouvement, je bois d’une traite le liquide. C’est si bon, si agréable.
    Mais en t’écoutant, tu préférais ne plus y aller. Est-ce que tu as peur pour moi ? Il est vrai que je n’ai aucune envie d’y aller, je n’ai pas envie de m’afficher ainsi. Surtout que malgré mes efforts, on voyait bien que je me tordais de souffrance.
    Putain de vie.
    Putain de tristesse.
    Putain de malheur.
    Néanmoins, je hausse les épaules. Demandant un autre verre, histoire de calmer mes nerfs, mes pensées nocives. Toxiques.
    « Pourquoi tu veux absolument qu’elles te voient avec un homme ? J’ai toujours pensé qu’une femme n’avait pas besoin d’un homme pour être comblée. Mais c’est si différent chez vous ? » Je n’allais pas ajouter le fait que vous étiez riche. Pas besoin de le formuler ainsi. Je grimace, ma main se pose sur mon ventre en m’inclinant légèrement sur la droite. Je commence à me dire que même l’alcool ne changera rien, que sans mes médicaments, sans juste être allongé, je risquerai gros. « Tu n’as pas besoin d’elles. Regarde, tu es assise à côté d’un gars tatoué, qui est blessé. Et qui bois pour ne plus avoir mal. Les autres ne feraient pas ça. » Pas pour me montrer, ou pas comme ça. Dans mon boulot, j’ai souvent été dans des fêtes, mais c’était plus pour impressionné. Dire qu’une nana riche pouvait trouver un mauvais garçon, et je devais clairement jouer le gars. Mais le genre de gars, quand même riche, pas si mauvais que ça, mais assez pour qu’elle trouve la paix durant une soirée. Mais toi, tu alimentais tout ça. À chaque fois, les deux. On foutait de l’huile sur le feux, persuadés que ça pourrait que te sauver davantage. Je secoue la tête de gauche à droite, laissant un sourire s’éterniser sur mes chaires. « Je sais que ça se fait pas, mais même si on y va pas, il me faudra l’argent à la fin de la soirée. J’en ai besoin pour payer mes médicaments. » Parce que je n’ai plus rien, parce que depuis que j’ai eu ça, j’ai pas été bossé au garage, parce que vendre c’est encore dangereux, que je ne peux pas courir si besoin. Et qu’ici, je devais gérer aussi les filles qui bossent pour moi, et de mon côté, tu étais la première cliente que je revoyais. Je te regarde du coin de l’œil, j’espérais que tu ne sois pas trop vexée, que tu comprennes pourquoi j’étais ainsi. Que ce n’était simplement pas pour l’argent, mais surtout parce que j’en avais besoin pour vivre.
    Je fais tournoyer le verre à nouveau plein contre ma paume. Je me dis que j’ai franchement rien fait ce soir, mais que tu me sauvais littéralement la vie. Ne pas me montrer, ne pas avoir bonne figure. Putain, juste une soirée calme. Sans mensonge.

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    Sigrid n'aurait jamais pensé se retrouver dans ce genre de situation avec Ares. Après tout ils n'avaient jamais vraiment rien partagé. C'était comme une habitude, un mécanisme qui s'était instauré entre eux à chaque fois qu'ils se voyaient: ils se retrouvaient à un endroit et ils allaient jouer la comédie. Mais ils ne connaissaient rien de l'un ou de l'autre. Enfin, pas grand chose du moins. Sigrid lui avait confié le minimum qu'il avait à savoir et elle considérait que cela était largement suffisant. Sauf qu'aujourd'hui, la situation lui semblait différente et étrangement, c'était comme si elle regrettait de ne pas avoir pris plus de temps, plus de temps pour le connaître réellement. Elle penche la tête sur la droite et elle sourit lorsqu'il se qualifie de petit copain. Lors des réunions entre amis, ça passe tout seul. Mais là, dans une sorte d'intimité créée par l'ambiance feutrée du cabaret, c'est un mot qui raisonne de façon si inattendue. Mais il avait en partie raison, car c'était pour être cela qu'elle le payait... Même si le statut n'était qu'illusion, éphémère. Et lorsqu'il repartait chez lui, la finlandaise repartait s'enfermer dans sa tour, seule. Elle ne vient cependant pas le corriger et lui dire qu'il ne l'était pas. Peut être qu'au fond ces mots l'amusaient un peu. Comment elle se sentait ? Mmm... En colère contre elle même d'avoir cédé à la pression du groupe et de s'être encore plus embourbée dans un mensonge qui pouvait faire bien du mal si on y réfléchissait. Sigrid pousse un soupire, lasse. Rien contre lui, non. C'est à elle qu'elle en veut:

    - C'est... Étrange, finit elle par confier. J'ai toujours pensé que personne ne pourrait plus me contrôler. Et au final, elles ont réussi à me faire douter avec quelques mots...


    Elle se confiait un tout petit peu plus... Mais cela était déjà beaucoup pour elle, surtout qu'elle avait l'habitude de garder ses états d'âmes et qu'elle venait plus ou moins d'avouer face à Ares qu'elle pouvait avoir des moments de faiblesse, comme bien du monde me diriez vous. Seulement, la blonde n'aimait pas cela, avouer qu'elle avait pu douter.
    Les morts ce jour là. Sigrid frissonne de façon presque imperceptible, c'est une légère secousse qui parcours sa peau, aussi discrète qu'un fantôme. Et pourtant... Ses yeux bleus viennent retrouver ceux de son interlocuteur. Il pensait qu'il allait y passer. Sigrid se relève légèrement et fixe ensuite un point invisible, comme si elle était l'unique personne à pouvoir déceler l'objet de son attention avant de lâcher:

    - De mon point de vue, ça aurait été bien dommage que tu clames après ça... Personne ne méritait vraiment cela.

    Sa voix s'éteint lentement alors qu'elle prononce ces derniers mots. Innocents était la première pensée qui lui venait à l'esprit. Elle a un petit sourire ironique lorsqu'elle pense à ce que sa tante aurait pu dire à ce moment là: "personne n'est innocent... On a tous quelque chose à cacher et à se reprocher". Bah voyons...
    L'avis d'Ares l'intéresse. Et sans vraiment s'en rendre compte, elle commence à lui poser des questions et elle découvre enfin ce qu'il peut penser de certaines choses. Elle doit avouer qu'elle rejoint assez son point de vue sur le couple. Elle ne se souvient pas avoir regarder un autre homme avec la même envie du moment qu'elle fut mariée à Samuel. Du moment que l'on tient vraiment à la personne... C'est cette dernière qui devrait nous convenir. Si l'on finit par aller voir ailleurs, c'est qu'il y a un problème.
    Sigrid fait de nouveau tourner le liquide ambré dans son verre lorsqu'il lui explique son faux plan, comment il aurait pu l'emmener en week-end. Un sourire nostalgique étire ses lèvres et elle vient de nouveau chercher ses prunelles:

    - Mmm... Ça m'a tout l'air d'être un excellent programme !

    La finlandaise attrape la carafe de cristal dans laquelle repose le si précieux breuvage qui semble, pour l'un comme pour l'autre, d'une importance capitale ce soir. Elle en a besoin, de cet alcool salvateur, celui qui embrume les esprits mais qui peut être parfois d'un si grand secours. Sigrid lui verse un nouveau verre. Elle fait attention cependant, elle a l'habitude avec ses clients, elle a trop de fois du virer des personnes ivres. Ares semble être OK sur ce point pour le moment. Elle ne peut empêcher ses yeux de chercher de nouveau la blessure, comme si elle avait ce super pouvoir de voir à travers sa veste de costume. Puis il lui pose une question à laquelle elle ne s'attendait pas. Elle hausse un sourcil, légèrement surprise. "Chez vous". Que veux-tu dire par là ? Chez les gens friqués ? Sigrid ne s'est jamais vraiment considérée ainsi, même si elle ne peut nier le confort social. À sa mort, son ex mari lui a laissé un petit pécule non négligeable... Mais Sigrid n'a jamais voulu s'enfermer dans cette case de ceux qu'on appelle "Élite" grâce à leur argent ; elle estime que, au contraire, ils n'ont rien de bien méritant:

    - J'pense que c'est surtout pour avoir la paix... À moins que ce soit une réalité que je ne veux pas affronter.

    Ouai, ça pouvait aussi être vrai. La peur de réaliser qu'elle était en fait seule depuis 4 ans maintenant et qu'elle préférait largement avoir un homme pour une nuit plutôt qu'autre chose. Enfin du moins pour l'instant. Ou tout simplement que c'était une façon inconsciente pour son cerveau de lui dire qu'il faudrait qu'elle arrête ce genre de comportement, et qu'elle se case de nouveau... Et pour de vrai !
    Cette fois, c'est un petit rire qui franchi les lèvres de la blonde. Que tentait-il de lui dire ? Qu'il était la pour elle même s'il était mal en point ? Mmmm... Sigrid voulait plutôt croire qu'il était là pour la paye qui tombait généralement à la fin de chaque soirée lorsqu'ils se retrouvaient.

    - Faut croire qu'on fait la paire !

    Quelque part, elle le pensait. Plus elle observait certains aspects du caractère d'Ares plus elle pensait qu'ils avaient quelques points communs. Elle lève une main lorsqu'il lui parle d'argent:

    - C'est normal Ares... T'es venu alors que tu n'allais pas bien et je t'en suis très reconnaissante. C'est donc logique que tu puisses voir ta rémunération. Le sms a déjà été envoyé. C'est annulé, j'ai prétexté un empoisonnement intestinal de ma part.

    Elle marque une pause, elle veut le rassurer, lui dire que ce n'est pas grave, qu'elle comprend. Mais rien ne sort pour l'instant. Après quelques minutes de silence, elle finit par reprendre la parole:

    - T'as besoin d'un truc en particulier du coup ? Ou tu souhaites rentrer chez toi ?

    Elle lui pose la question, même si au fond d'elle, elle n'a pas franchement envie de passer la soirée seule. Après elle se soit de respecter sa décision et ne tentera jamais de l'influencer. Elle respecte bien trop la liberté de chacun et Sigrid respecte Ares bien plus que certaines personnes de son entourage pour lui imposer quoi que se soit, surtout pas dans son état.
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