Mon parcours

Aucun minimum de mots/lignes est imposé, mais soyez tout de même réaliste !

On dit que la plupart des enfants ont une vie heureuse, remplie de l'amour parental, que la naïveté est magique, que la magie s'arrête seulement quand on leur apprend que le père noël n'existe pas. Mais je n'étais pas comme tous les enfants il faut croire. J'ai commencé ma vie normalement, puis j'ai vu mes parents couler vers la déchéance la plus totale. Je me rappelle de ce jour d'hiver, je devais avoir quoi...cinq ans, tout au plus. En vérité, c'était le soir de janvier, après le repas. Ma mère m'a emmenée au lit pour me coucher, puis l'enfer commençait. Des cris, des objets lancés à terre. Apeurée, je suis allée dans le couloir qui menait au salon, cachée derrière la porte entre-ouverte. Ma mère hurlait « T'es qu'un connard Jimmy ! Je te hais, je vais te crever ! » et mon père l'attrapa par la gorge, complètement bourré. « Vas-y, crève moi, salope ! C'est qui, qui va crever en premier ? » J'avais peur, peur qu'il fasse du mal à la femme qui m'a donné la vie. Je pleurais en silence, mon ours en peluche dans les bras. Puis je voyais ma mère attraper une lampe pour l'assommer, afin qu'il lâche la prise qu'il avait sur elle. « Salope ! » disait-il, alors qu'elle se dirigeait vers le meuble où se trouvait la télévision. Elle ouvrait un tiroir et sortait un objet noir et une petite boîte. « C'est pas moi, en tout cas » dit-elle, braquant ce fameux objet sur lui. Il s'approchait dangereusement, titubant. Trois secondes, une détonation. Il était tombé à terre, se vidant de son sang. Ma mère, elle, restait choquée de son acte, s'agenouillant finalement en face de lui, lâchant l'arme qu'elle avait dans les mains. J'ai vu mon père mourir sous mes yeux, abattu par ma mère, qui en avait assez de se faire maltraiter chaque soir. Durant des années, elle essayait de cacher les marques qu'il lui infligeait, mais jamais une sur le visage, pour ne pas que quelqu'un appelle la police pour violence. Et moi, je pleurais. J'ouvrais finalement la porte qui me séparait de ma mère. « Maman, c'était quoi ce bruit ? Et pourquoi y'a plein de sang à côté de papa ? » Elle me serrait fort dans ses bras avant de me dire « Papa a été méchant, chérie...maman a eu peur qu'il te fasse du mal... » Puis on entendait toquer à la porte. Sûrement des voisins qui ont prévenu les flics. Ma mère se levait et posait le flingue dans les mains de mon père, pour prouver la thèse du suicide, puisqu'elle lui avait tiré dans la tête. Elle alla ouvrir, c'était bien la police. Interrogatoire, prise de preuves, levée du corps pour autopsie. Ma mère était traumatisée par son geste, elle avait demandé un suivi psychologique pour faire face à ce qui sera désormais ses plus gros démons. L'autopsie a révélé que le suicide était plausible, sachant que j'étais un témoin oculaire caché, je faisais comme si je ne savais rien. L'affaire était classée sans suite.




L'adolescence enfin. Oublié, mon passé et l'enfance, les mauvaises choses qui ont pu m'arriver. Du moins, c'est ce que je pensais. Deux ans avant le début de mon adolescence, ma mère a refait sa vie, avec un autre homme, le portrait craché de mon père. J'avais peur de cet homme, qui semblait pourtant très gentil. Il ne buvait pas, fumait seulement des cigarettes et très peu. Il travaillait en tant que gérant de boîte de nuit, elle ne le voyait donc que très peu. Et à chaque fois qu'il venait à la maison, il essayait de me parler, d'être cool avec moi. Je restais enfermée dans ma bulle, je ne voulais pas qu'il y pénètre comme il était entré dans nos vies. Puis, voyant peu à peu qu'il était bien différent de mon père, j'ai essayé de parler avec lui, au début avec difficulté, puis de mieux en mieux. On était presque devenu une vraie famille, seulement en apparence. Ma mère savait bien peu de choses sur cet homme pourtant si gentil et attentionné. Bien des fois, je le voyais batifoler avec des jeunes filles à peine plus âgées que moi, elles étaient à peine majeures. J'ai recommencé à flipper. Et s'il allait faire quelque chose qui allait bouleverser à nouveau nos vies ? Cette intuition était finalement vraie. Un soir où il ne bossait pas, il est resté chez nous. Ma mère endormie, il a toqué à ma porte. En allant lui ouvrir, j'ai vu que son visage avait radicalement changé, ce n'était plus le même homme. « Qu'est-ce que tu veux Jack ? » Je bloquais tant bien que mal ma porte alors qu'il essayait d'entrer. « Rien, je veux juste...discuter avec toi. » Un sale sourire pervers. « J'suis fatiguée, j'ai cours demain et il est une heure du mat'. » Je refermais la porte alors qu'il donnait un grand coup dedans, me faisant perdre l'équilibre. Il était nu, face à moi. Merde, qu'est-ce qu'il fout à poil devant moi ? Ma mère ayant entendu le bruit s'est réveillée et s'est ramenée devant ma chambre « Jack, qu'est-ce que tu fous à poil devant ma fille ? Casses toi, j'veux plus te voir ! » Je saisissais une chaise pour le frapper alors qu'il se confondait en excuse devant cette femme merveilleuse qu'était ma mère. C'était comme si ma vie était vouée à la déchéance totale. En voyant l'attitude des hommes que trouvaient ma mère, je me suis ainsi retournée vers la gente féminine, bien plus douce, plus sensuelle. Le corps d'une femme est une œuvre d'art, pleine de petites imperfections qui la rend parfaite.  Du moins, c'est ce que je pensais, une fois le traumatisme passé. Parce que, je suis désormais sans une réelle identité sexuelle. Je m'en fous, j'aime la personne et non son sexe.





Vingt ans que je suis sur cette terre, je suis à Harvard depuis deux ans. J'ai fais plusieurs pays entre temps. Je me suis retrouvé dans des bras différents, des draps différents. Des seins, des barbes de trois jours, j'en ai vu quelques uns. Sans aucune réelle attache. Je vis, c'est déjà bien.

Rebienvenue Gwenny

Bonne chance pour ta fichette

ZINSER

Have Fun

Haaaaan ZINSER t'a géré aha (a)
Re du coup !

Re-Bienvenuuuuuuuue! :dance:

Merciiiiiii

Oléane : Avoues que tu vas encore me vouer un culte

Re-bienvenuuuuue

Re-bienvenuuuuuue

Gillian

Merci

Re bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue