Surprise, je l'aime cette belle surprise.

Mes parents sont à Boston pour les affaires. Je dois aller faire les courses pour cuisiner par la suite. Seulement, je ne sais pas trop ce que je peux bien acheter comme courses. Je sais que cela peut sans doute paraître bien étrange, mais je dois trouver des plats. Pas loin de chez moi, je suis au marché. Je vois qu’il y a pas mal de mondes. Il fait d’ailleurs froid, j’ai mis mon manteau d’hiver rose pale. Je tiens mon panier en osier fermement. Je sais que cela peut sans doute être étrange mais je fais mes courses avec un panier en bois. Je me balade tranquillement lorsque l’on m’appelle de loin. Cette voix me dit quelque chose. Je me tourne gentiment, puis, je vois mon amie d’enfance. Je lui dis en anglais : « Aeren, ça fait longtemps, tu vas bien ? Quoi de neuf ma belle ? »

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Le froid me prenant aussi les mains, je regarde mon amie. Je recale mon bonnet, et mes gants afin de ne pas avoir froid. Je lui répond : « J’ai une maison sur la plage, alors, oui je traine par ici. Je dois faire les courses, il n’y a que le marché qui est ouvert aujourd’hui. » Je suis contente de voir que mon amie est ici. Elle a l’air aussi fatiguée. Je me demande d’ailleurs si elle va bien. Je ne dis rien un instant, puis, je lui demande : « Est-ce que tu as pris le petit déj ? Sinon, c’est possible d’avoir des gauffres bien chaudes au stand là-bas. » Je ne sais pas si elle en veut, mais bon, je pose la question afin de savoir si elle désire aussi faire un petit tour au marché. De plus, je ne sais pas trop ce qu’elle fait dans ce quartier, elle me le dira si elle en a envie. En tous les cas, je suis contente de la voir. Je préfère lui laisser le temps de me parler. Maintenant, je comprends aussi qu’elle préfère me parler d’autres choses.

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Je souris, puis, je me demande bien ce que je vais pouvoir dire par la suite. Je préfère ne pas la brusquer. Je me souviens de nos bons moments ensembles lorsque nos deux familles se parlaient un peu. Mais c’est la vie, il faut toujours attendre et tout va se passer pour le mieux. Je lui dis alors tout en la suivant gentiment : « Merci, c’est un marché que j’aime bien, je trouve que je peux avoir des bons produits, mais bon même si c’est un peu cher, je me dis que cela peut aider les petits commerçants. Oui, allons-y, comme ça je serais plus vite à la maison. Mes parents viennent pour le déjeuner. » Je sais qu’elle ne veut plus les voir, seulement, je ne tiens pas à lui mentir. Nous marchons pour aller voir les gaufres de plus près. Je ris en l’écoutant, puis, je lui dis : « Je n’y suis pour rien. Hihihi, j’aime bien te taquiner. » Cela ne me dérange pas du tout de l’inviter, j’ai le compte en banque bien rempli. Je sais que cela peut sans doute paraitre un peu étrange, mais bon, je regarde le stand, puis, je dis au monsieur. « Bonjour, je vous prendrais un sachet de dix gaufres, puis là deux gaufres tout juste cuites s’il vous plait. » Il prépare ses sachets, et on peut en prendre à l’unité. Je trouve que c’est pas mal pour en avoir régulièrement.