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En arrivant du bateau tu décide de grimper sur le dos de ton frère aîné histoire de ne pas être trempée des pieds. "Allez en avant pour l'aventure !!" T'as l'impression d'être de nouveau une enfant et tu dois dire que ça fait du bien. Une fois sur la plage Kassim te pose au sol et tu fais une mou un peu boudeuse parce que tu serais bien restée sur son dos.

Après un petit moment de bouderie de ta part tu décide finalement d'arrêter d'être de mauvaise fois et vous vous dirigé tous vers se qui semble être un tombeau. Tu dois avouer que t'es pas très rassuré. Du coup tu reste assez loin quand le reste de la fratrie s'approche et tu ne comprends pas tout de suite pourquoi tout le monde panique d'un coup. Cependant tu suis le mouvement et cours avec les autres à la plage. T'arrêtant à bout de souffle. "Il fallait préciser que c'était un voyage dont on risquait de pas revenir." Décidément les Malacki ne faisaient jamais rien comme tout le monde.

Il fut décidé que vous passeriez la nuit ici. Et chacun se proposa pour une tâche. Un petit sourire apparut sur ton visage quand Keelan se proposa d'aider Ange. Tu étais content que les deux se soient un peu rapproché depuis l'accident du jeune homme. De ton côté tu décide de sortir le nécessaire pour la nuit et c'est là que tu réalise qu'un truc manque. "Ok... Personne ne panique mais... J'ai perdu mes médicaments... Pour mon rein..." Tu sais que vous ne restiez pas longtemps mais tu ne voulais pas prendre le risque de ne pas les prendre.

Je boude de nouveau quand tout le monde semble se mettre d’accord pour me punir de machette, bon après tout ce n’étais pas une si mauvaise idée que ça avec ma main en moins on ne sait jamais, mais je souris quand Ange me propose de me prêter la sienne “Ange il est plus gentil que vous tous réunis d’abord !”. Petit trajet en bateau rie quand Keh va trop vite et se retrouve les pieds dans l’eau je rie franchement, je retire mes chaussures et sautille dans l’eau avant de rejoindre le sable. On avance tranquillement jusqu’à tomber sur un tombeau j’écoute les mots de Kassim et tout s’enchaine très vite, Keh qui a faillis tomber nous tous qui glissons pour réattérir sur la plage. Dans la glissade je me tort le poignet de cette main invalide, je grimace, mais ne dis rien répondant un simple “Ca va” tout en regardant ma main. J’écoute les consignes et réfléchis à la tâche où je serais le plus utile. Ange se propose pour le bois, je le regarde en coin “Je vais avec Ange” sans lui demander son avis au final. On s’aventure un peu plus loin et je le suis de près ramassant les branches qu’il me conseille, silencieux dans un premier temps je m’approche de lui “Pour...pourquoi tu as l’air toujours triste ? T’aime pas être avec nous ?” je n’ose pas le regarder, après tous nos échanges n’avais jamais vraiment été courtois, mais depuis la dispute avec tout le monde, depuis l’accident mon opinions avait changé sur lui, surtout quand Anton m’avait dit qu’Ange avait pris des nouvelles de lui régulièrement pendant mon coma et qu’il s’intéresse à mon petit ami, qu’il se tienne prés à l’épauler au besoin ça m’avait vraiment touché, comme toutes ses fois où il n’avait pas réagis à mes attaques qu’il avait au contraire tenter de faire un pas vers moi. Mon avis avait aussi changé parce que j’en voulais terriblement à maman après tout ce que j’avais appris, sans le dire à qui que ce soit d’ailleurs et je m’étais rendue compte qu’Ange, lui, n’avais pas demander à être abandonner et que maman avait durant toute sa vie penser à elle-même plutôt qu’à nous.

Enfin tu découvres ce petit bout de paradis. Même si un petit farceur a tout dissimulé de vos affaires et que ça a le don de t'énerver un peu, tu restes focus sur la recherche de vos effets personnels, et après la crème solaire, le spray anti moustiques et les machettes, tu tombes sur le reste. « Eh venez par là, j'ai trouvé le reste. » Tu rassembles le maximum de choses afin que chacun des adelphes récupère ce qui lui appartient. « T'as raison, bébé est puni de machette. » que tu dis en riant.
Trajet en bateau pour découvrir la suite de l'aventure, la vie est à couper le souffle. Ton téléphone en main pour immortaliser ces souvenirs, tu t'amuses aussi à dépeindre le portraits de tes proches dans cet environnement. Tu descends du bateau, sans avoir pris le soin de retirer tes chaussures avant. « Eh merde. » que tu soupires. Tu détestes avoir les pieds mouillés.

Je sentais l’atmosphère légèrement pesante et mon regard s’attardais sur chaque membre de ma famille, chacun avait les traits tirés, je déchiffrais facilement la fatigue qui c’étais accumulé, mais je ne parvenais pas à savoir s’il m’en voulait encore, les derniers instants me revenais en tête et mon reflexe fut de tourner mon regard aux quatre coins de la chambre pour savoir si l’un d’entre eux avait ramené ma veste en cuir que j’avais jeté au sol et la déception pouvait se lire sur mon visage. Regard qui s’arrête sur Ange, c’est à lui que je demande à demi-mot des nouvelles d’Anton, je me dis qu’il aurait été surement le seul à y penser, Kehlani c’étant réfugié dans son van je ne sais pas si elle avait pensé à aller le voir. “Merci... beaucoup” balbutiais-je à mon demi-frère alors que je sentais quelque chose d’étrange avec lui, je restais un moment à le regarder remarquant les traces sur son visage “Tu.. Tu vas bien ?” j’attendais sa réponse avant de tourner la tête vers Kassidy, surprendre le regard qu’elle lançait à Kassim et baisser le regard plein de honte. Est-ce que j’assumais la dernière soirée ? Je n’en savais rien, beaucoup de chose dans la tête, beaucoup trop de révélation et de reproche fait, quelque chose c’était brisé ce soir-là. “Ca fait combien de temps que je suis là ?” je tendais le bras pour attraper le pichet d’eau grimaçant un peu puis voulait attraper le verre avec mon autre main, oubliant que celle-ci était inutile, je renversais le verre, heureusement pour moi vide et me confondais tout de suite en excuse, comme si l’un d’entre eux allait lever la main sur moi “Pardon... je...” je fixais ma main sans vraiment comprendre ce que j’avais “Ils les ont eus ?” je lève le regard vers mes adelphes et je ne constate qu’aucun d’entre eux ne semble comprendre ce que je veux dire “Les mecs de la voiture, ceux qui m’ont fait ça ?” je commence à paniquer à me demander si je ne l’ai pas inventé, larmes qui coulent encore “Ils étaient là... ils m’ont suivi... poussé... je...” je regarde chacun des Malacki “Les freins de la moto... je... j’ai pas fait ça... je te promets que j’ai fait attention...” dis-je en la direction de Kehlani pour ensuite porter mon regard sur Kassim “les freins, ils n'ont pas fonctionné... j’ai pas fait ça...” et si ses mecs étaient apres moi ? Et s’il revenait ? Et si c’était une vengeance du club de strip tease ? Avais-je mis tout le monde en danger encore une fois ?

Hawaii. Qui aurait cru que les Malacki se retrouveraient sur cette île tous ensemble ?? Honnêtement tu ne l'aurais pas pensé. Tu n'arrive même pas à savoir si vous avez déjà fait un voyage tous ensemble avant celui-ci. L'île t'avais manqué. Tu y étais venu il y a longtemps pour le tournage d'un film et même si tu n'en n'avais pas vu grand chose tu avais beaucoup aimé venir ici et tu avais hâte d'en découvrir plus avec tes frères et sœurs. Tu ne savais pas se que Kassim vous avais réservé mais tu espérais que se soit plus calme que ces derniers temps.
Apparemment vous alliez faire une rando quelque part aujourd'hui et si l'idée était plutôt sympa elle avait plutôt mal commencé quand vous aviez remarqué en descendant du bateau qu'un petit plaisantin avait joué avec vos sacs. Évidemment, tout le monde avait accusé Keelan même s'il était trop grand pour ce genre de bêtises maintenant. Tandis que vous cherchiez tous les affaires perdu ton petit frère arriva avec la crème solaire et l'anti-moustique. "Kassim en a pas besoin, aucun moustique ne s'attaquerait à une montagne comme lui." Tu souris avant de montrer à ton tour la trouvaille que tu as fais : "Je sais pas où on va mais des machettes ça peut être utile non ?? Par contre on est d'accord qu'on en donne pas une à Keelan hein ??" Oui parce que bon, il avait beau être adulte il restait le bébé de la famille, il ne fallait pas l'oublier hein.

Chaque jour était devenu une épreuve. Se coucher le soir avec la peur au ventre, se réveiller le matin avec cette même boule qui noue l'estomac. Faire le tour de la caravane des centaines de fois dans la journée, le temps que l'heure des visites sonne. Lionne en cage qui se rongeait la peau sous le stress d'une mauvaise nouvelle. Et une fois entourée de tes adelphes dans cette pièce, tu ne decrochais pas un mot, comme si parler allait créer un nouveau cataclysme. Prostrée toujours au même endroit. Adossée au mur, près de la fenêtre, le regard sur les machines qui indiquaient les signes vitaux de Keelan et les bras croisés sur la poitrine. Chaque jour, jusqu'à son réveil. Chaque jour jusqu'à entendre le son de sa voix. Tu laisses Kassidy prendre les devants, laissant toutes les émotions s'évacuer par des larmes silencieuses. Rassurée de le retrouver, ton bébé. C'est là que tu comprends finalement que la famille, c'est plus important que jamais.

L’envie était tombée comme ça, sortit de nulle part et je me disais que c’était une occasion pour ressouder nos liens, découvrir Hawaii, ce lieu si emblématique pour maman, des heures à nous en parler à nous promettre de tous nous emmener dès que possible. Nous avions tous accepter et c’est les yeux ébahit que j’étais descendu de l’avion, le regard partout, sautant dans tous les sens comme un enfant, j’avais envie de tout voir, tout découvrir, tout ressentir, j’en oubliais tous mes tracas de ses derniers temps, mais une fois arrivés sur notre lieu de vie pour ses quelques jours je m’étais écroulé de fatigue. J’ai profité de chaque instant à découvrir tous ses endroits magnifiques, toutes les activités et chaque membre de ma famille. Journée exploration, j’étais excité comme depuis le début de ce séjour. Affaires prête et une fois sur cette fameuse île j’étais le premier à descendre du bateau, mais déjà une première que rien n’allait se passer comme prévu lorsqu’on s’aperçoit en voulant récupérer nos affaires qu’on c’était amusé avec, perdant la quasi-totalité de celle-ci. D’abord on m’accuse, je râle fort et boude partant dans mon coin et c’est à ce moment-là que je tombe sur une petite partie de celle-ci, j’appelle alors les autres leur tendant mes trouvailles “Vous voyez que c’était pas moi ! Bande d’ingrat !”