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    77 résultats trouvés pour Sanie

    Invitéle Mar 24 Jan - 1:05Rechercher dans: Archives 2012-2019
    Les emmerdeurs
    et nous nous aimons, et nous sommes dingues l'un de l'autre. et nous rions, et nous pleurons. et nous avons des nuits plus belles que vos jours.


    Je m’en fichais du regard des gens, en fait je fais partir des personnes qui s’en foutent mais littéralement. Je veux dire, ce n’est pas eux que je vais voir quand je vais rentrer, et je ne dois rien à personne. Alors, honnêtement. J’essaie de le réconforter. Personne n’est là pour le juger, et je crois même que les gens ont compris que c’était une blague ou ils vont la prendre comme un parie. Je le scrute longuement, en abordant un sourire assez large. J’aime ce genre de soirée, je veux dire. C’est tellement nous. Ça nous ressemble tellement. On a souvent fait des conneries, mais c’était la plupart du temps sans l’autre. Et j’étais bien fier de faire ça avec la personne que j’aime. Néanmoins, à sa proposition. J’en viens à être gêné. Je sais danser, oh que oui. Je sais même très bien danser. Mais je crois que tout brésilien se respectant sait danser. Sauf, que je n’aime pas quand les regards sont sur nous. Encore moins dans le genre de danse que je fais. Je grimace, et pris de surprise par sa main sur ma nuque, de son corps contre le mien et de sa bouche s’animant sur la mienne. Mes phalanges se posaient sur ces hanches en gémissant à l’intérieur de sa cavité buccale. Il sait, putain. Il le sait qu’un rien peu m’exciter. Je me surprends à faire cogner ma langue contre la sienne, à ce que mes dents viennent à mordiller volontairement son inférieure. Et lentement, je me décollais en affichant un sourire satisfait, et de mes lippes gonflées par cet échange. « D’accord. Mais une danse. » Le bar était bondé, c’était l’excuse que je me disais pour affronter tout ce merdier. Je me disais que plusieurs personnes se trouvaient en train de danser et que nous ne serions pas les seuls à nous trémousser sous les notes des musiques agressives.

    En l’entrainant au milieu de la piste. Je glisse l’une de mes jambes entre les siennes et mes mains toujours placées sur ces hanches. Je l’incite à bouger le plus sensuellement possible en mimant presque la danse que nous avions fait durant notre mariage. Il faut dire que c’était très agréable de le tenir aussi près de moi. Je fais abstraction du monde qui nous entourait. Je plante un baiser tendre sur la mâchoire carrée de mon homme, alors que ces derniers dévient rapidement sur sa nuque où j’envahie de plusieurs choses. Jonglant entre des morsures et des suçotements légers. Je peux sentir mon cœur s’emballer, mon souffle se saccadé, mais aussi tout mon corps être remué par l’envie folle de le faire mien. Mais, je sais que cette soirée n’est pas terminée. Alors, je plonge mon regard dans le sien, sans stopper nos mouvements de danse qui étaient en accords. « Tu comptes faire quoi ? Enfin, on compte faire quoi pour emmerder les gens ? » Je glisse ma langue à travers mes lippes, en récolant les dernières gouttes de mon amant mais aussi du whisky. Ma main droite descendant lentement jusqu’à son fessier, que je maintiens entre mes doigts.

     
    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Mar 24 Jan - 0:31Rechercher dans: Archives 2012-2019
    fck u i love u
    et nous nous aimons, et nous sommes dingues l'un de l'autre. et nous rions, et nous pleurons. et nous avons des nuits plus belles que vos jours.


    Je ne le dis pas mais bordel ce que ça fait du bien de se lâcher un peu, de faire le con comme je le faisais avant. Enfin, avant c'était beaucoup plus violent, et il faut dire que les emmerdes venaient à moi, je ne les provoquais pas comme ça. Je provoquais surtout les coups, quand on me bousculait ou qu'on me vannait. Et j'allais aussi faire chier les vendeurs quand j'en avais l'occasion, mais à force, ils avaient fini par s'habituer à moi, en France. Je n'étais jamais tout seul dans ces coups-là.. Enfin, aujourd'hui, je fais ça avec James et j'espère du fond du coeur que tout viendrait à bien se passer, parce que c'était quand même mon idée et je m'en voudrais réellement si l'un de nous se prenait une tartine dans le nez. Ca n'était pas le but en tout cas, surtout que James n'avait rien demandé à cette soirée. Je reviens vers lui en attrapant mon verre pour en boire presque la moitié d'emblée, je le repose ensuite en sentant son regard, et celui des autres, me brûler le dos. Et à ses mots, je ne peux m'empêcher de sourire en coin. Je me tourne vers lui, mes doigts jouant avec mon verre tandis que je réfléchis à la prochaine action, mais pour le moment, j'ai juste envie de rester un peu tranquille. « Merci Badboy. J'aurais dû en rajouter un peu plus, avec l'alliance, tout ça. Pour rendre ça un peu plus réel. J'y ai pas pensé sur le moment. » Je hausse les épaules, c'est vrai que cette idée aurait pu être pas mal, mais bon, c'était déjà bien assez ainsi. Je reprends mon verre pour le terminer tandis que j'en commande un second, constatant que les gens reprenaient leur petite vie tranquillement, me laissant un peu de répit. Tant mieux, parce que je n'aime pas trop trop être regardé de la sorte. Les gens sont trop insistants parfois, mais ils veulent toujours du croustillant, alors c'est avec grand plaisir que je leur donne parfois.

    Enfin, les choses se tassent un peu, et assis sur mon tabouret, je me dandine au son de la musique en posant une main sur la cuisse de mon amant. « Tu m'emmènes danser un peu après ? » Lui demandais-je alors en laissant mes doigts caresser sa cuisse par-dessus son jean. Alors que mon regard se pose sur une brune derrière qui mate le cul de James, je plisse les yeux pour la fusiller du regard. Je déteste ça, et pour lui montrer qu'il est bien à moi, je pose une main dans sa nuque et le rapproche pour lui rouler une pelle non censurée qui donnerait chaud à n'importe qui. C'est mon mari, il est à moi, et personne ne doit le regarder. Il est à moi, autant que je suis à lui. Et bon dieu que je lui appartiens corps et âme.
    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Lun 23 Jan - 23:43Rechercher dans: Archives 2012-2019
    Les emmerdeurs
    et nous nous aimons, et nous sommes dingues l'un de l'autre. et nous rions, et nous pleurons. et nous avons des nuits plus belles que vos jours.


    Je ne sais pas pourquoi nous étions vraiment ici, enfin j’avais une petite idée et je me disais qu’on allait faire une petite pause et boire quelques verres. Cependant, ce ne fut guère le cas du programme de mon époux. Je le regardais longuement, en fronçant les sourcils. Tout de même curieux par ces premiers mots qui annonçaient qu’on allait foutre la merde. Sauf, qu’honnêtement je ne voyais pas vraiment comment on pourrait faire ça. C’est quand il vint à me montrer, ma nuque tendue pour ainsi l’observer longuement. Que j’écarquillais des yeux. Oui, je savais qu’il pouvait être terrible, que déjà quand nous n’étions pas ensemble il se comportait comme un véritable petit con. Mais je creusais mes joues de l’intérieur pour ne pas rire, pour ne pas éclater. Tant cette scène était parfaite. La femme s’en allait furieuse, et sans oublier le gars qui lui s’empressait de nettoyer son corps, ne sachant plus réellement s’il devait partir ou non. Je me mets debout, enfin. Quand je vois Harley apparaître et je ne veux pas le mettre en danger. Alors je me poste devant lui, l’air de rien. Avec ma boisson tenue dans mes mains en y buvant quelques longues gorgées. Je regardais le type, histoire de m’assurer qu’il n’allait pas venir derrière mon amant. Fort heureusement cela ne fut pas le cas. Il disparaissait rapidement en jurant entre ces dents. Les autres gens regardaient Harley avec étonnement, et moi. Je prenais un malin plaisir à le scruter comme si j’étais un inconnu. Qui n’avait rien à voir avec sa vie ou autre. Je me postais au comptoir, les coudes pardessus. « Bien joué. » Je mordillais le coin de ma lippe inférieure, alors que je ne pouvais contrôler ce petit rire qui s’éclipsais de mes cordes vocales. C’était un petit démon. Il emmerdait tellement bien les gens. Et je ne voulais pas le changer, bien que je lu interdisait formellement d’agir de la sorte en étant seul et qu’il devait sans autre se calmer. Pas parce que je n’aimais pas, mais parce que j’avais peur pour lui. De le voir rentrer défiguré n’était pas pour moi. Même si je sais que malheureusement cela arrive souvent de mon côté.

    En buvant d’une gorgée le liquide qui avait dans mon verre, je fais un signe au serveur pour qu’il rajoute un deuxième. J’ai envie de m’amuser, et à mes yeux pour s’amuser il faut un minimum boire. Je regarde autour de moi, les femmes qui étaient là dans l’espoir de ne pas rentrer seules. Ou encore les hommes qui rêvaient de partir accompagnés mais seulement pour une nuit. C’est comme ça que je vois ce genre de fête. Ce n’est jamais vraiment pour rencontrer l’amour enfin pour un côté. Je m’adosse contre le comptoir, dévorant le corps de mon époux dans un long sourire discret.

     
    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Lun 23 Jan - 23:12Rechercher dans: Archives 2012-2019
    fck u i love u
    et nous nous aimons, et nous sommes dingues l'un de l'autre. et nous rions, et nous pleurons. et nous avons des nuits plus belles que vos jours.


    J'avais déjà ma petite idée de ce que nous pourrions faire dans ce bar. En réalité, des idées, j'en ai toujours des masses. Mais cette soirée speed dating fait fuser les idées les unes après les autres. Entrant dans le bar, je m'installe au comptoir à côté de James en observant les potentiels futurs couples. « On va foutre la merde. » Dis-je alors à son attention, tout bas pour que lui seul entende. Ce serait con si je me faisais griller.. Je prends une vodka-coca, et observe James longuement en attendant nos consommations. Je sais qu'il se demande ce que j'ai en tête, parce que même s'il lit en moi, ce genre d'idée n'appartient qu'à moi. Faire le petit merdeux, ça me connaît. Je bois une gorgée de mon verre en détournant mon regard sur les couples en mordillant ma paille. Je repère un gars qui a l'air assez proche d'une belle blonde, il lui caresse le bras en la dévorant du regard pendant qu'elle glousse, et c'est parfait. « Regarde, je vais te montrer. » Je pose mon verre, puis me relève et avance vers la salle de speed dating en fronçant les sourcils. Jouant un jeu d'acteur parfait. Au passage, je repère son nom sur l'étiquette : Marc. Je l'analyse un peu avant de m'avancer avec un peu plus d'assurance, et là commence mon petit jeu. « Marc ? Mais qu'est-ce que tu fous là ?? » Je prends un air outré, en colère comme jamais, et je me mets en mode furie pour quelques secondes alors que le gars comprend rien à sa vie. « J'croyais qu't'avais arrêté tes conneries ?? Tu m'as dit qu't'étais au bureau putain d'merde !! J't'attendais comme un con à la maison en p'tite tenue bordel ! C'est ça ouais fait comme si tu m'connaissais pas, vas-y !! Si t'assumes pas ton côté gay faut pas rester avec moi au lieu d'me tromper à tout va, connard ! » Je prends son verre de vin et le lui balance à la gueule avant de partir dans un énième juron. « P'tite bite. » Et puis je retourne d'un pas colérique vers mon véritable amant, prenant mon verre pour le vider presque de moitié. Tout le monde me regarde, le regarde lui, tandis qu'il essaie tant bien que mal de se défendre contre la meuf qui finit par lui asséner une belle gifle en plein visage, avant de partir dehors en insultant tout le monde sur son passage. Bordel, qu'est-ce que je ris intérieurement.
    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Lun 23 Jan - 22:18Rechercher dans: Archives 2012-2019
    Les emmerdeurs
    et nous nous aimons, et nous sommes dingues l'un de l'autre. et nous rions, et nous pleurons. et nous avons des nuits plus belles que vos jours.


    J’avais déjà hâte de m’amuser avec tous ces objets. Il faut dire qu’avec Harley nous aimions bien faire de nouvelles choses surtout quand c’est en rapport avec le sexe. Je paye rapidement, et lorsque nous nous trouvons à l’extérieur je fronce les sourcils. La froideur de la nuit et la noirceur avait pris place. Je soupirai, lourdement. Merde, moi qui voulait m’amuser dans une cabine d’essayage je crois que c’est peine perdu. Mais, en regardant Harley. Je pouvais voir son sourire apparaître et quand il vint à articuler le fait qu’on pourrait aller boire un verre je haussais les épaules. Je crois qu’on mérite clairement un verre surtout que lui et moi ne nous avions pas arrêtés une seule seconde. Que cela soit pour emmerder les vendeurs ou aller dans un magasin à objets érotiques. Je lui pressais le pas, avant de regarder l’affiche qui se tenait sur la porte d’entrée. Pourquoi il voulait venir dans ce genre de soirée ? Les sourcils toujours froncés, nous pénétrions à l’intérieur alors que mes pupilles s’agitaient sur les alentours. Il n’y avait que des célibataires. Et loin de me rassurer, sur le fait qu’ils devaient être tous hétéros et bien c’était un peu gênant de foutre à la gueule mon bonheur en étant en couple. Je raclais ma gorge, en détournant le regard sur le profil parfait de mon conjoint qui lui, devait être plus ravi d’être ici. Je sais qu’il prépare un truc, c’est une soirée où on se lâche lui et moi. « On va faire quoi ici ? J’ai soif. J’ai envie de boire quelques bons verres. » J’ai envie d’alcools. Honnêtement, je ne me vois pas continuer l’aventure sans boire quelques gorgées. Je le traine jusqu’au bar, je ne lui tiens pas la main parce que je sais pas si ça le fait ou pas. Et je commande du whisky, comme d’habitude en laissant le choix à mon amant de prendre ce qu’il désir. Quand je pense, je ne suis jamais allé dans ce genre de fête, et je crois honnêtement que je n’ai jamais eu besoin.
     
    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Lun 23 Jan - 21:47Rechercher dans: Archives 2012-2019
    fck u i love u
    et nous nous aimons, et nous sommes dingues l'un de l'autre. et nous rions, et nous pleurons. et nous avons des nuits plus belles que vos jours.



    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Dim 22 Jan - 2:37Rechercher dans: Archives 2012-2019
    Je... Il.. ?! Nous ?! - JALEY
    13 Réponses756 Vues
    Rien sans toi.
    Personne n'a étudié la douleur des humains quand ils sont ferrés du ventre. Cette impression de brûler, de se vider tout en restant vivant.

    Assis là près de lui, c'est là où je dois être, c'est normal d'être là pour celui qu'on aime. C'est normal de braver ses problèmes à ses côtés, c'est normal de tout partager lorsqu'on est mariés. Non ? C'est comme ça que je vois le mariage, notre relation. Je pensais aussi que c'était comme ça qu'il la voyait. Enfin, je n'en doute pas.. Seulement je sais qu'il veut me protéger, qu'il doit se dire que je ne serais pas capable de le supporter. Mais il a tort. Je serais capable de tout supporter si c'est pour lui. Il ne sait absolument pas de quoi je suis capable, pour lui. Simplement parce que j'ai besoin de lui, j'ai besoin de lui dans ma vie, il est mon oxygène et il est tout ce dont j'avais besoin toutes ces années, il est juste tout ce dont j'ai besoin. Il faut qu'il le comprenne.. Je ne suis pas une petite chose fragile, même si parfois je le suis, beaucoup, souvent, je ne le suis pas au fond. Il est le seul à savoir tout ce que j'ai supporté, tout ce que je supporte encore, et je ne veux pas qu'il me cache quoi que ce soit, qu'il me pense trop faible pour supporter ses problèmes. Mais je n'ai plus aucune envie d'être en colère contre lui, alors je le fais boire, comme il me le demande, en lui donnant quelques caresses tendres et délicates dans le creux de sa nuque au passage, lui dire silencieusement que je l'aime. Et je le coupe dans son élan alors qu'il allait me dire quelque chose. Mais tant pis, il faut que je sache, il faut que j'apprenne ce qui s'est déroulé quand je n'étais pas là, pourquoi il n'est pas rentré, et pourquoi je le retrouve ici.

    Mais avant de tout me dire, il commence par me demander pourquoi je suis ici, encore une fois. Je fronce les sourcils, et je soupire en secouant la tête, m'enfonçant dans mon siège, me renfrognant. « Ouais. C'est pas important James. Tu t'es fait poignardé, mon malaise, c'est pas grand chose. Je vais bien, tu vois ? Je suis là, je mange, même. Juste raconte moi. » Non, ça n'était pas important, que je n'ai pas dormi, que je n'ai pas mangé, ni même pris mon traitement. Ca n'est pas grave en soi, je suis en vie. Il aurait pu y passer, lui. C'est pour lui qu'il devrait s'inquiéter, pas pour moi. Je n'ai aucun trou dans la peau.. Je veux dire, je suis déjà rétabli. Son regard me trouble quand il le plonge dans le sien, et je m'inquiète soudainement. Qu'est-ce qu'il s'est passé pour qu'il soit aussi tendu ?.. Alors, je l'écoute. J'écoute la moindre de ses paroles en analysant le plus petit détail, jusqu'au dernier. D'abord Denys, qui l'a détourné de son but. Puis sa balade seul, j'imagine ses pas hésitants, et hargneux. Rempli d'une haine incommensurable. Je ne peux que l'imaginer parfaitement.. Il me raconte son altercation, et je fronce les sourcils lorsqu'il s'arrête à cette simple phrase, cette foutue phrase qui explique son ignorance, mais pas que. Elle explique aussi la suite que j'imagine parfaitement bien dans mon esprit. Ce bain de sang, les gens qui crient, lui qui hurle de douleur, allongé sur le tarmac, plié en deux, les mains sur le ventre. Putain, ça fait mal de l'imaginer ainsi. Ca fait tellement mal de voir cette image devenir réelle dans mon imagination, dans ma tête. De sentir mon coeur se briser en mille morceaux, tout en sachant que ce n'est qu'une infime partie de ce que j'aurais ressenti si j'avais été là. Si seulement j'avais été là.. J'aurais pu l'arrêter. J'aurais pu le faire rentrer à la maison, on aurait pu rester ensemble, et ne pas se retrouver là. Pourquoi je n'étais pas là ? Pourquoi il n'est pas venu me voir, pourquoi il n'est pas resté avec moi ?.. Il m'explique pourquoi il a fait ça, mais ce qui me choque, c'est qu'il ne regrette même pas. Et je ne sais pas quoi lui dire. C'était une intention parfaitement compréhensible, sauf que j'aurais largement préféré qu'il ne me dise pas ça. Je ne veux pas qu'il n'éprouve aucun regret, parce que ça aurait pu se passer autrement. On aurait pu avancer, oublier cette satanée soirée, juste retourner dans nos vies et oublier celles qui nous ont choqué.

    Posant le sandwich sur l'emballage, je passe une main sur mon visage. « Putain de merde.. » Je soupire mes jurons, pose ma main sur ma bouche en observant le vide quelques secondes. Il faut qu'il me laisse le temps d'assimiler tout ça. Mais je ne sais pas quoi dire. J'ai envie de lui hurler dessus, de lui demander ce qui lui a pris d'aller les voir comme ça, de ne pas être resté avec moi, parce que j'avais besoin de sa présence à ce moment-là, et que je me suis inquiété comme un malade. Mais j'ai aussi envie de passer au-dessus, parce que c'est ce qu'on doit faire de toute façon. Le mal est fait, il est temps de réparer, maintenant. Alors je ne sais pas quoi faire. Je reprends simplement mon sandwich pour le manger lentement. « Et les suites ? Avec les flics. » Je parle d'une voix calme, presque automatique. Robotique. J'ai besoin d'un peu de temps. J'ai besoin d'un peu de temps pour tout avaler. Je déglutis le plus difficilement du monde et viens prendre une gorgée de mon soda avant de me relever, époussetant mes vêtements pour en faire quitter les miettes. Je m'assieds ensuite sur le lit, près de lui, en prenant sa main dans la mienne. Entremêlant nos doigts. « T'es un con. T'es un con borné qui connaît pas les limites à ne pas franchir pour éviter une baston. Mais t'es à moi James. T'es mon mari, et je t'aime. Je suis dingue de toi et je veux pas que tu partes, jamais. Ni même que tu me caches des choses, quelle que soit la raison. Je suis à toi, tu vois ? Je suis tout à toi, et rien qu'à toi. Demande moi ce que tu veux, je le ferais sans hésiter une seule seconde, je te suivrais n'importe où, et si tu t'en vas, je remuerais ciel et terre pour te retrouver. Mais s'il te plaît, ne te mets plus jamais en danger. Parce que la seule idée de te savoir dans le mal me ronge, et la seule idée de ne plus t'avoir à mes côtés me tue. T'es mon sauveur, James, et sans toi je suis plus rien. Sans toi je pars en fumée, tu comprends ? Ne me laisse plus jamais comme ça. S'il te plaît. » Ma main libre passe sur sa joue et sans lui laisser le temps de répondre, je me penche pour embrasser longuement ses lèvres dans un long baiser empli de tendresse. Ma voix s'est brisée pendant mon discours, je me sens tellement faible quand il n'est pas là, et juste à la pensée qu'il aurait pu mourir ce soir, j'ai envie de hurler. J'ai juste envie de hurler mon amour pour lui, et que tout le reste de mes émotions partent en fumée, parce que bordel, je n'en peux plus d'avoir aussi mal.
    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Dim 22 Jan - 1:49Rechercher dans: Archives 2012-2019
    Je... Il.. ?! Nous ?! - JALEY
    13 Réponses756 Vues
    Pardon.
    Il l'aimait avec ses doutes, son désespoir, il l'aimait depuis le plus sombre de lui-même, au cœur de ses lignes de faille, dans la pulsation de ses propres blessures. Il l'aimait avec la peur de le perdre, tout le temps.

    Le plus difficile n’était pas d’être cloué sur un lit d’hôpital. C’était de finalement réaliser le après, qui serait à mon avis le plus compliqué à vivre. Voir Harley ainsi, m’avait vraiment fait mal. Et je comprenais parfaitement pourquoi il avait cet attitude. Non seulement sur ma façon d’agir mais aussi mes paroles qui à ce moment ne devaient pas être simple à retenir. C’est comme si je lui avais demandé de rester en dehors de tout ça, préférant résoudre mes soucis sans lui. Mais au fond, ce n’étais pas vraiment de cette façon que je voyais les choses. C’était plutôt de l’inquiétude. J’estimais qu’il en avait assez sur les épaules et que je ne voyais pas l’utilité d’en remettre une couche. Mais j’ai mal fait, et je le regrette. En entendant les quelques coups contre la porte, je grognais entre mes dents en espérant que cela ne soit pas une troisième infirmière qui venaient se rassurer sur ma santé. Mais heureusement non, je voyais la silhouette de mon époux apparaître. Et même si ce n’était clairement pas le moment, je ne pouvais contenir ce faible sourire qui s’installait sur les coins de mes lippes. Cela me faisait du bien de l’avoir à mes côtés, de le sentir auprès de moi. C’était quelque chose dont personne ne pouvait réellement comprendre. En scrutant ces bras, je remarquais tous les petits choses qu’il a pris au passage et lorsque je voyais ma bouteille de thé vert je ne peux qu’avoir soif. C’était ma boisson favorite. C’était tellement bon, et tellement saint. Pourtant, je n’aimais pas le thé vert chaud. C’était à mes yeux pas le même goût. Il s’installait, et je hochais la tête par ces premiers mots. Je n’allais pas continuer la conversation, j’ai assez merdé comme ça pour en remettre une tonne. Il ouvrit le paquet de sandwich, et je grimaçais en baissant mon regard sur ma blessure. Je sais qu’il veut bien faire, mais je me doute que je puisse manger quelque chose de consistant. Mais la bouteille, je la prenais avec difficulté, me faisant aider par Harley qui soutenait ma tête pour que je puisse boire une ou deux gorgées de ce liquide délicieux. Puis je reposais le tout, passant ma muqueuse entre mes lippes en récoltant les dernières gouttes. « Je… » Coupé dans mon élan par sa question. Je fronçais les sourcils. Soupirant. Détournant le regard. Je savais qu’il n’allait pas baisser les bras de cette manière et qu’il voudra une explication. Surtout après ce cinéma avec la police.

    Alors, je prends une énorme respiration. Je me dis qu’au moins cela sera fait et qu’après ça on pourra parler d’autres choses. Parce qu’il n’y avait pas que ça. Enfin, je l’espérais… « D’accord. Tu veux connaître la vérité. Je le conçois parfaitement. Mais ne prends pas cet air froid. Je sais que j’ai merdé en te demandant de partir. Mais tu es ici ce n’est pas pour faire joli. C’est que tu as oublié de prendre tes cachets, c’est ça ? » Je ne suis pas né de la dernière pluie. Je me doutais que c’était en rapport avec ces médicaments. Puis, je vins à l’affronter. Mon regard se plantait dans le sien. Les traits contractés puis je me souvenais que cela ne devait pas se passer ainsi. « Je suis allé voir Denys. Pour m’occuper l’esprit. Je n’arrivais pas à dormir. Denys m’a convaincu de ne pas aller les voir, que ce n’étais pas une chose à faire. J’ai réussi à l’écouter. Sauf qu’en arrivant devant notre appartement je n’arrivais pas à l’accepter. » Je hausse les épaules, comme si j’évitais de me mettre la faute dessus alors que clairement j’avais écouté Denys, qui m’avait vraiment soutenu. Il m’avait dit que ce n’était pas nécessaire et qu’il ne fallait pas que je fasse quoique ce soit qui pourrait me mettre moi, et Harley en danger. Mais je n’ai pas écouté. J’écoute rarement. « J’ai continué de marcher, jusqu’à leur appartement. Et ensuite j’ai fait plusieurs tours en hésitant d’y aller ou pas. Sauf que dans une rue où il y avait du monde, je suppose qu’il y avait une fête. J’ai croisé le couple. Et je voulais parler, enfin je sais que j’ai insulté que j’ai sans doute poussé l’un des deux et que j’ai menacé de les retrouver. Mais je ne savais pas qu’un avec un couteau. » Je n’ai pas envie d’en dire plus. Parce que je crois que la suite il l’a connait parfaitement. Je tousse, et je tourne à nouveau le regard. Je n’ai pas fait grand-chose. Honnêtement, j’ai simplement embrouillé des gens et un des deux à péter un câble et m’a agressé. Voilà l’histoire. Même si j’étais la cause de la provocation. Je n’étais pas celui qui avait une arme sur moi. Je tends mon bras une nouvelle fois pour prendre ma bouteille et venir y boire une longue gorgée. Je n’ai plus vraiment mal, je crois que les médicaments font vraiment effet sur le coup. Je me sens un peu mieux, voir vraiment mieux qu’au début. Mon visage se tourne en direction de mon mari. Et je lui souris faiblement en laissant mes paupières lourdes quelques fois couper ma vision. « J’ai fait ça pour toi tu sais. Je ne voulais pas que quelqu’un te touche. Personne ne doit te toucher sauf moi. Alors je l’ai fait… Et je ne regrette pas… Si j’avais su… Moi aussi, j’aurais pris un couteau. » Ma voix est un peu lourde. Voir un peu lente. Mais je sais ce que je dis et ce ne sont pas des mots avoués d’une façon non réfléchie. Je prends une respiration. Et je me dis que c’est vrai. Que si j’avais été un peu plus malin j’aurais pris une arme avec moi. Histoire de me protéger et d’être en sécurité. Surtout que les nuits sont dangereuses en générales. Mais je devais me venger d’eux. Je ne pouvais accepter le fait qu’un homme aille toucher ce qui m’appartenait. Et qu’en plus de ça…. Non, je ne pouvais pas.



    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Dim 22 Jan - 0:49Rechercher dans: Archives 2012-2019
    Je... Il.. ?! Nous ?! - JALEY
    13 Réponses756 Vues
    Rien sans toi.
    Personne n'a étudié la douleur des humains quand ils sont ferrés du ventre. Cette impression de brûler, de se vider tout en restant vivant.

    Ca n'était pas censé se passer comme ça. Bien sûr que non. Nous devions juste nous marier, et passer de belles soirées, rentrer des cours et s'embrasser pour se dire bonjour, se préparer de bons petits plats. Passer du temps ensemble. Se disputer, oui, se blesser un peu en même temps, peut-être.. Mais des merdes comme ça, ça ne devait pas nous arriver. Ca n'était pas dans nos plans. Et ça me fait mal,parce que j'ai enfin trouver la personne qui me correspond, celle avec qui je pourrais passer des heures sans jamais me lasser, celle à qui je peux tout dire sans craindre d'être jugé. Celle que j'aime plus que n'importe qui sur cette foutue planète, et surtout celle qui me redonne espoir tous les jours. Et il faut qu'elle se trouve à l'hôpital à cause d'une soirée qui a déraillé. Et si je déteste autant que James me mette à l'écart, c'est surtout pour ces raisons-là. Je l'aime d'un amour pur, inconditionnel, il me comble de bonheur, et je veux tout être pour lui. Pas seulement l'homme qui lui fait passer de bons moments.. Je veux aussi être celui qui peut être capable de tout supporter pour lui. Et le fait qu'il ne veuille rien me dire, qu'il me mette pratiquement à la porte me fait un mal de chien.

    Finalement je reste dehors, au frais. Je prends l'air, assis sur ce banc entouré de patients qui ne sont que de passage. Les jambes repliées contre mon torse, je fume cigarette sur cigarette en essayant de calmer ma peine et ma douleur, ainsi que mes larmes qui n'ont pas cessé de couler depuis que j'ai appris qu'il était là. Je crois que je reste un long moment dehors, jusqu'à ce que je vois les flics sortir enfin du bâtiment. Et puis une infirmière, qui m'indique que James veut me voir. Qu'elle m'a cherché partout, et que j'aurais dû me reposer dans ma chambre. Je ne bouge pourtant pas, je viens à peine de m'allumer une énième cigarette. Les bras ballants le long de mon corps replié, je ne fais que fixer le sol avec pour seule image le corps de James dans ce lit d'hôpital. Et finalement, je ne veux plus de cette foutue cigarette. Je la jette plus loin, et me relève en soupirant, avant d'entrer de nouveau dans l'hôpital. L'odeur stérile me prend à la gorge, je grimace. J'ai juste envie de vomir, encore. Je passe au distributeur chercher quelques trucs à manger, des chips, deux club-sandwiches, des M&M's, je sais qu'il adore ça. Du thé froid vert, son préféré. Et une canette de coca. Je n'ai pas tellement faim, mais je sais parfaitement qu'il va vouloir que je mange et je ne veux pas le fatiguer, même si je suis en colère contre lui. Je ne veux pas qu'il se fatigue à me forcer à manger. C'est peut-être une attention ridicule, peut-être que ça n'en est pas une d'ailleurs, que c'est juste normal et qu'il ne va pas le remarquer. Mais j'ai envie qu'il sache que malgré tout, je l'aimerais toujours. Même si ça doit passer par des trucs complètement ridicules.

    Après une bonne dizaine de minutes et les bras chargés, je retourne dans sa chambre. J'y frappe deux petits coups timides et puis j'y rentre tout aussi timidement, le regard baissé sur le sol, vide. Je me replace sur le fauteuil, en posant le tout sur la table de chevet. « Je t'ai pris quelques trucs. » Dis-je en ouvrant ma canette de coca, tout bas. Je ne sais pas si j'ai envie de le regarder. Bien sûr que j'en ai envie. Je suis seulement toujours blessé par son comportement. Je veux juste qu'il n'ait pas à me cacher quoi que ce soit. Je bois une gorgée de ma boisson, avant de poser la canette pour attraper un des club-sandwiches et l'ouvrir pour lui. Je prends la deuxième part et mords dedans, alors que mon regard se pose finalement sur son visage. Il a l'air tellement fatigué.. Il a l'air épuisé, souffrant. Autant physiquement que mentalement d'ailleurs. Je n'ai même plus envie d'être en colère contre lui. Je n'en ai jamais eu l'envie d'ailleurs. C'est juste venu comme ça, parce que j'étais blessé. Mais je ne suis pas un ange non plus. Je fais aussi des erreurs, qui le mettent en colère contre moi. Nous sommes humains tous les deux. Il faut juste éviter de se faire souffrir, mais parfois, c'est inévitable pour comprendre certaines choses. Je déglutis difficilement ma bouchée en laissant mon regard se balader sur son visage. « Je veux savoir ce qu'il s'est passé. Exactement. » Mon ton est froid, impassible. Mais mon regard lui transmet toute la tendresse du monde. J'ai tellement envie de savoir ce qu'il s'est passé, mais aussi une terrible envie de me blottir contre lui, de le bercer pour qu'il se repose. De lui dire que tout va bien aller, que tout ça n'est qu'un cauchemar qui va se terminer bientôt. Qu'il n'aura qu'à fermer les yeux quelques instants, et qu'on se réveillera chez nous, plus en forme que jamais. Mais ce serait un putain de mensonge. Ce n'est pas la vérité, ce n'est pas la vraie vie. Ca ne se passe jamais comme on le prévoit, ça ne sera jamais tout rose, tout parfait. J'ai juste envie de le faire rentrer à la maison, qu'on reste là-bas, qu'on reste dans notre bulle. Et qu'on s'en aille loin, juste tous les deux. Juste tous les deux.

    {#}Sanie{/#}
    Invitéle Sam 21 Jan - 4:58Rechercher dans: Archives 2012-2019
    03h54 - JALEY
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