Nana Vangaard
est Hors ligneSTUDENT › proud member of harvard university
Dernière visite : Hier à 17:47
informations
22
02/02/2002
nyc.
146 sutherland rd unit 2, jamaica plain.
╱
mater dolorosa de la piété des arts ⸻ figure michelangélesque de marbre. première année au sein du département de sculpture d'harvard.
24/09/2024
darcy (he/him)
lily-rose depp
ultraviolence (av) Nosferatu (2024) ― robert eggers ╱ waldosia, the very eye of the night (1958) ― maya deren ╱ eternal sunshine on the spotless mind ― michel gondry (2004) (signature) ╱ john akomfrah, sion sono, jim jarmusch, yoshishige yoshida, toshio matsumoto, céline sciamma, andré bonzel, alain robbe-grillet ╱ érick zonca, Psycho (1960) ― alfred hitchcock ╱ Carnival of Souls (1962) ― herk harvey.
elliot ☭ (elijah hewson)
ㅤ
the dreamlife of angels
the dreamlife of angels
➀ the last angel of history ⸻ fille d'une mère journaliste ; engeance d'un père médecin. dans un opulent appartement de manhattan, des symphonies sirupeuses de vivaldi et de mozart se mêlent à l'atmosphère d'une enfance choyée, vernie par le prestige, le matériel et les arts. lorsque l'envie vient, on se rend aux hamptons où l'on y vit une vie paisible ⸻ loin de la ville et de ses affres. on y inculque la peinture, la sculpture, mais surtout le goût du beau parmi la nature et son inextinguible calme. puis on apprend : la beauté, c'est l'éternel. c'est ce qui demeure ; c'est ce qui s'inscrit dans l'invariable. cette grandeur est toujours en mouvement : elle tourne sur elle-même, solipsiste immuable à la trajectoire mouvante. mais elle est surtout partout : en eux, en nous. en elle et dans ses gestes, d'un charme imperceptible ; d'une grâce insaisissable ; d'un agrément sans équivoque. c'est ainsi qu'elle trouve sa voie : en découvrant sa passion pour la danse. elle intègre la school of american ballet à six ans. précoce, elle n'ambitionne qu'une chose : l'espoir d'intégrer le city ballet de new york. ➁ love exposure (愛のむきだし) ⸻ mais elle comprend que la beauté n'est pas tout. qu'il existe dans ce monde d'autres fascinations : celles du laid, de l'exécrable, du vicié, de l'impropre. sur l'autel des amants, une flamme brûle puis calcine le temple : les colonnes de marbre s'effondrent, de la roche s'écroule en trombe et les chœurs chantent ensemble la perdition des âmes, égarées par le péché. trahies par leur appétence. la matrone macère dans son déshonneur car, malgré sa splendeur, l'adultère l'a ébranlé. l'a abusé, l'a démolie. comme toutes. ➂ only lovers left alive ⸻ or, ce n'est pas que la beauté n'est pas tout. c'est, au contraire, qu'elle n'est pas assez : pas assez belle, pas assez jolie, pas assez plaisante, point désirable et sans doute bien moins attirante (car il faut bien à chaque homme une raison pour qu'il trompe). nana trouve en sa mère un idéal : n'est-il pas suffisant aux yeux de son père et de son infini exigence ? sans doute. alors, nana se mire. s'ausculte. s'observe. se contemple ⸻ et cherche dans ses traits le moindre soupçon d'impureté. car chaque détail compte. ➃ la beauté de la beauté ⸻ comme de nombreuses adolescences, c'est sur tumblr qu'elle trouve son salut. qu'elle y croise sa délivrance. une centaine de blogs adressés à la gente féminine lui préconisent un rituel nutritif strict pour s'amaigrir, prônant un culte de la minceur et de l'informe. il faut tout détruire : de ses mâchoires à ses hanches, de son nez à ses épaules, de ses plantes à ses côtes ⸻ car tout est sujet à complexes. rien ne frise la perfection. @ballerinanorexia est le nom de son propre compte. ➄ funeral parade of rose (薔薇の葬列) ⸻ le 23 juillet 2021, au metropolitan, a lieue une représentation unique du lac des cygnes. dans le rôle titre, nana, incarnant odette et odile, sait que son heure est venue pour impressionner le public. pourtant, lorsque les faisceaux s'abaissent sur son visage, l'on surprend au loin un cri. la stupeur saisit la critique et dans le dance magazine, un scandale fait les gros titres. l'héroïne, selon la chronique, se serait évanouie. ➅ portrait d'une jeune fille en feu ⸻ dénutrition. fatigue. hypotension. arythmie [...] ne sont que quelques unes des notes prises par les médecins lors de son hospitalisation, le lendemain de son malaise fatidique. elle a le visage émacié et l'allure squelettique. elle a la peau qui colle aux os ; les cheveux qui tombent et les yeux ôtés de vie. elle n'a plus envie de tenir ; n'a que le désir de fuir. de mourir. d'en finir. parce qu'elle ne supporte plus de se mirer, de se peser, de se lire. car deux trois sur la balance, ce ne sont pas que des chiffres. c'est le constat d'un échec ⸻ l'illustration d'une crise. ➆ et j'aime à la fureur ⸻ une retraite lui aura été nécessaire pour se remettre de sa dépression chronique. les contrées reculées de long island deviennent le temple de son recueillement, de sa méditation et de son infini mysticisme : elle y repense son goût de l'art, mûrit son rapport à elle et purge ses passions par le travail, la création et le plastique. plastique car elle songe : si je ne peux pas faire jaillir l'harmonie en moi-même, je le ferai par l'esthétique. chercher la grandeur, c'est se détruire. ainsi donc, je l'érigerai. et je ferai de mes modèles les monuments de ce que j'aurai dû être. de ce que j'aurai dû devenir. nana, ainsi, devient sculptrice. sa quête de perfection s'est assagie, reportée à sa recherche de pureté artistique. ➇ eden and after ⸻ or, si elle se voue corps et âme à son entreprise, son quotidien bohème peine à tenir. l'aliénation, l'absence de sens et la nécessité de s'inscrire dans une situation pérenne et moins stérile la pousse à reprendre ses études ⸻ elle qui exècre l'académisme. harvard se dessine alors comme son unique objectif : elle lui inspire un certain élitisme, une grande discipline et un sentiment d'exigence qui pallierait sans doute avec l'échec de sa prestation au ballet de new york city. voir et être vue face à cette assemblée sélective devient ainsi une obsession pour elle, au point où ses derniers mois se sont altérés pour ne devenir qu'un chaos compulsif. compulsif parce qu'elle se perd, qu'elle a cessé de manger pour sculpter, sculpter, sculpter au point de s'oublier elle-même. compulsif parce qu'elle s'entraîne, qu'elle affine ses talents et ses portraits en creusant ses flancs dans sa tristesse maladive. compulsif parce qu'elle sombre, parce qu'elle ne sait plus où donner de la tête, parce qu'elle ne peut plus survivre ⸻ elle dont l'existence ne subsiste que grâce à ses cachets. que grâce à ses pastilles. mais tel est le prix de la réussite, qu'elle comprend malgré elle et bien trop vite, car lorsque sa candidature est acceptée après six mois de martyr, c'est aussitôt qu'elle s'envole pour harvard, où elle trouve son salut à cambridge.
ㅤ
tca ‧ dysmorphie corporelle ‧ addiction médicamenteuse ‧ pensées suicidaires ‧ anxiété ‧ dépression.
1
41
descriptions
mes rps en cours
Récompenses obtenues
Bienvenue (Poster son premier rp)
|
|