» ☆ @Camila Westerberg ≈ Ce n'était pas une grande surprise que je sois là. Comment après tant d’épreuve, j’aurais pu t’abandonner ? Alors même si ces dernières semaines avaient été un calvaire, même si chaque jour, je te suppliais de te battre, c’était avec détermination que j’étais arrivée à Londres après ton message. T’avais fini par comprendre. T’allais vivre, t’allais te battre et t’allais faire de sa vie un enfer. Un enfer semblable au chaos qu’il avait créé dans ta vie. Ma place était déjà bien trouvée, et c’était à tes côtés que j’allais sortir les armes. Tu rentrais à la maison, pour déclencher une guerre, qui allait sûrement faire bien des dégâts, mais on était plus forte que ça, pas vrai ? Alors ma main saisissait la tienne, mes doigts s’enroulaient aux tiens, alors que j’entreprenais la montée dans le jet privé. Jet qui m’avait si souvent amené ici, près de toi, dès que j’en avais l’occasion et qui maintenant me permettait de te retrouver de nouveau au quotidien. On s’installait à l’intérieur, alors qu’une grande question m’obnubilait. « Tu comptes retourner à l’hôtel ou.. Vivre avec ton ex-femme te ferait plaisir ? » Parce que tu savais que t’étais mon monde, alors si je pouvais t’avoir à chaque instant près de moi, j’en serais pus que ravie. « J’ai vu Dimitri.. Tu lui as dit que t’étais de retour ? » Ou tu lui faisais la surprise ? Le jet décollait en direction de ce qui semblait être un futur champ de bataille, alors que mon regard se posait sur toi. « T’es prête ? »

» ☆ @Camila Westerberg ≈ je savais que ça allait être difficile. que je ne pourrais clairement pas m’en sortir en un claquement de doigt et qu’il me faudrait du temps. mais j’allais tout faire pour ne pas être faible, pour ne plus jamais accorder que ce soit mon pardon ou ma confiance. c’était une guerre que j’allais mener en rentrant à boston et ouais, ça allait clairement faire des ravages. pluton était clairement dans ma ligne de mire. il m’avait tout prit, m’avait rendu misérable et c’était à mon tour désormais d’abattre mes cartes. mais pour l’instant, c’était mon plus beau pilier qui était présent et ça m’allait parfaitement. « vivre avec la femme de ma vie tu veux dire. » parce que toi, t’étais la seule qui était là. qui ne partait jamais et la seule qui méritait un tant soit peu ma reconnaissance. c’était pas lui mon monde, c’était toi. non. l’information sortira bien à temps. » un fin sourire venait étirer mes lèvres alors que l’on prenait place dans le jet. tout était calculé de a à z, rien n’était laissé au hasard et je savais d’avance que beaucoup allait s’en mordre les doigts. j’allais épargner personne sur mon passage, pas même une fois. « plus que prête. » que je soufflais attrapant alors ta main. je reprenais les directives de ma vie, j’allais plus laisser personne dicter ce que je devais faire ou non et clairement, ça allait être un bain de sang là-bas. mon regard se perdait quelques instants sur la piste que l’on voyait disparaître peu à peu avant de revenir sur toi. « la guerre ne fait que débuter »

» ☆ ft. Camila Westerberg ≈ T'étais loin de te douter que depuis ton départ, j'avais l'impression que mon monde s'écroulait. Sûrement qu'une part de moi voulait te protéger et l'autre ne voulait pas te forcer à revenir si tu n'en avais pas envie. Tu avais toujours été ma priorité et ça jamais ça ne changerait. Le son de ta voix, sonnait comme une douce mélodie que je connaissais par cœur et qui effaçait peu à peu mes doutes. T'étais là, plus conquérante que jamais, n'ayant qu'un objectif en ligne de mire, anéantir celui qu'avait réduit à néant ton cœur. Et te toucher toi, c'était aussi m'atteindre moi, alors j'avais déjà commencé une pression psychologique envers ton mari, en le menaçant lui et sa gueuse. Je voulais rattraper le temps perdu à tes côtés - qui t'avais permis de remonter la pente - réclamant ta présence chez moi chaque jour. « Alors on peu considérer qu'on rentre chez nous poupée. » Les paroles que t'avais choisi me rassuraient quant à notre relation incassable. Je te demandais si Dimitri était au courant étant donné que lui aussi était de retour depuis peu. Je souriais à tes mots, bien que touché de voir que ta relation avec Dimitri s'était détériorée à cause de sa pouf. Anyway. Bien installé, le jet prenait son envol, alors que je te demandais si t'étais prête. « Là, je retrouve ma femme, plus conquérante que jamais. » War is coming diraient les fanatiques de game of thrones. « Tu as déjà reflechie pour le bébé ? » Hors, de question qu'il puisse, ne serait-ce qu'avoir un droit de regard sur ce qui semblait être le fruit d'un amour plus que douteux de son côté.

» ☆ @Camila Westerberg ≈ et tu me connais cléo. tu sais que si je décide de tout massacrer sur mon passage, je le ferais. c'est avec cette idée en tête que je suis revenue de toute façon. l'envie de détruire tout ce qui pouvait se trouver autour de moi et en particulier lui. lui qui avait prit mon coeur en otage et qui ne s'était pas soucié une seule seconde de ce que je pourrais ressentir. lui qui semblait vivre des jours heureux aux côtés de sa chose semblant ne pas se souvenir qu'il était bel et bien marié. « ça va être un bain de sang. » je reportais mes yeux sur les tiens, une flamme vengeresse brillant dans ceux-ci. j'ai jamais été aussi douée qu'au jeu de détruire les autres. et si j'ai voulu pendant longtemps épargner les gens à mes côtés et me comporter de la manière la plus sympathique qui soit, j'arrêtais. tant pis pour les dommages collatéraux, les blessures et les peines que je pourrais infliger. tout le monde allait y passer et toi cléo, t'étais la seule qui serait préservée de tout ça. « je ne sais pas si je veux le garder. » être affiliée à lui d'une quelconque manière que ce soit. « mais si jamais, il n'aura clairement aucun droit sur lui. » j'allais tout lui retirer. y compris le droit d'élever ou voir grandir son enfant. il pouvait compter sur moi pour ça.

» ☆ ft. Camila Westerberg ≈ Bien loin de l’enfer qu’on avait vécu, on apprenait de nouveau à vivre. C’était des lames de rasoir qui sortaient de nos bouche, prête à écorcher les premières personnes qui se mettraient sur notre passage. J’avais plus tellement le temps de faire dans le social, redevenant peu à peu celle que j’étais autrefois et ravie de voir que tu semblais toi aussi retrouver ton moteur principal : la vengeance. L’amour nous avait radouci, un peu trop sûrement, pour le laisser nous mettre de nouveau à terre. Alors quand je t’entendais me dire que ça allait être un bain de sang, je ne pouvais m’empêcher de sourire à tes mots qui semblait être déterminant pour notre futur. J’étais prête à lever les armes, à bâtir un armé si tu me le demandais, parce que pour toi, j’étais prête à tout. Confortablement installé dans l’avion qui prenait enfin son envol en direction de notre chez nous, je me questionnais sur l’avenir de ton bébé. Tu n’étais pas certaine de savoir qu’elle serait l’issue de cette grossesse. « Quoi que tu décides, je serais là. » Comme toujours, je respecterais tes décisions, sans influencer tes choix. « Si tu viens à le garder, je serai là à chaque étape, je ne veux juste pas qu’il m’appelle papa. » Que je soufflais avec amusement, histoire de détendre un peu l’atmosphère. Tu pouvais être certaine que je n’allais pas t’abandonner, jamais plus. Je voulais qu’à présent, tu apprennes à nouveau ce qu’était le bonheur, et même si ça prendrait des mois, tu le méritais. Une chose était sûre, ceux qui pensaient qu’ils y avaient le droit, se trompaient. Ils n'étaient pas prêts à voir l’enfer s’abattre sur eux.

» ☆ @Camila Westerberg ≈ lui, il n'avait eu aucun mal à tout m'enlever. j'étais déjà au plus mal et il n'avait rien fait d'autres que m'enfoncer. merde quoi. j'étais en cure, en plein combat avec mes démons, je l'avais laissé me traîner là-bas parce que je voulais le meilleur pour lui et il débarquait à peine dix jours après mon admission pour me lancer en plein visage qu'il m'avait trompé. j'allais lui faire regretter tout. absolument tout et surtout d'avoir croisé un jour mon chemin. c'était pas possible d'arracher le coeur de quelqu'un de la sorte et j'crois que je ne pourrais pas m'arrêter tant que je ne l'aurais pas vu sombrer à mon tour. mon enfer personnel ne serait rien à côté de celui que j'allais lui donner. « je sais » je sais que tu seras toujours là. je sais que t'es la seule sur qui je peux réellement compter. « tu serais un bien meilleur père que ce qu'il pourrait être de toute façon » c'était un.. gigolo. un idiot profond. hors de question qu'il puisse rien qu'une seule seconde s'occuper du bébé que JE portais. « je regrette tu sais ? je regrette tellement d'avoir donné mon sang pour le sauver. j'aurais dû le laisser crever. » et c'était fort mais qu'est-ce que ça foutait ? j'aurais du le laisser crever de ses blessures sans même m'y intéresser. parce qu'il ne méritait pas une seule seconde de mon attention et encore moins de ma pitié.

La douceur de nos voix, le sourire qui semblait si naturel et qui pourtant n'était qu'un masque, la fragilité qu'on avait su assumé à certains moments, allait nous être utile pour tromper tout ceux qui doutaient de nous. On pouvait autant être gentille, qu'exécrable, méchante et manipulatrice. Elle était la nôtre force, à deux, on pouvait affronter le monde et quand l'une allait mal, l'autre se battait pour deux. Le destin nous avait mis sur la même route et je ne doutais pas un instant que rien ne nous ferait prendre un chemin différent. J'évoquais forcément ta grossesse, pour savoir à quoi m'en tenir pour l'avenir. Quoi que tu allais décider, j'allais forcément être présente, non pas par obligation mais par choix, et j'allais aimer ton bébé, comme s'il était mien. « Je ne m'y connais pas trop en grossesse, mais Aym saura m'aiguiller. » J'allais être tante et marraine prochainement, alors j'allais forcément apprendre et j'étais même prête à prendre des cours. J'avais déjà eu la chance d'en apprendre un peu avec Idirs/Hendrix. Tu me faisais une confidence qui me faisait froid dans le dos et qui semblait aussi tellement justifié, de part ce qu'il t'avait fait subir. « Tu ne devrais pas.. Tu ne dois rien regretter, tu es la plus belle personne au monde, tu as tout fait pour lui, donc utilise ça pour le rendre encore plus minable qu'il ne l'est déjà. » Il te devait la vie et ce qui te semblait être négatif maintenant, pouvait devenir une force, un moyen de pression. « D'ailleurs, CS, me doit une faveur, j'ai joué à son petit jeu, on peut l'utiliser contre lui si tu veux ? » On avait toutes les armes en main pour venger le mal qu'il t'avait fait.

est-ce qu'il avait eu de la pitié pour moi avant de faire ce qu'il a fait ? j'pense pas. j'pense qu'en réalité, il ne s'était même pas retourné une seconde pour se demander ce que ça pourrait me faire. et s'il avait été capable de me négliger de la sorte après tout ce que l'on avait pu vivre, il était hors de question que je ne montre ne serait-ce qu'une once d'empathie pour lui. pas après tout ça. pas après m'avoir jeté comme une vulgaire poupée de chiffon. « ouais » crois pas, je ne m'y connais pas plus que ça non plus. et surtout, j'aurais pas pensé devoir affronter ça sans le père en fait. il était là le plus gros problème. être mère célibataire. j'avais pas signé pour ça. j'avais signé pour rien du tout en fait et je ne faisais rien d'autre que subir les conséquences des décisions des autres que ça me plaise ou non. visiblement, personne ne semblait avoir envie de me demander mon avis. « j'suis une droguée cléo, pas la plus belle personne du monde » et c'était clairement pas la manière dont les gens parlaient de moi. tu te rends compte que ma mère n'est pas venu me voir une seule fois ? pas une carte, pas un mot. comme si j'étais juste un déchet de la société. et j'crois qu'au final, ça ne m'étonne même pas plus que ça. « j'ai le droit à une faveur aussi mais CS n'est pas fiable » et j'étais pas certaine de vouloir mettre ne serait qu'une seconde de ma revanche entre ses mains. pour la simple et bonne raison qu'elle serait capable de retourner la chose contre moi. si j'avais pas pour projet de faire confiance aux gens, j'allais clairement pas lui faire confiance à elle. « mais j'trouverais un moyen de l'écraser, t'en fais pas » j'avais jamais manqué d'imagination de ce côté là.

» ☆ ft. Camila Wildingham Strauss ≈ Le problème de cette histoire, c’était bien évidemment qu’en plus d’être enceinte de lui, t’avais été trompée. Ça avait le don de me sortir de mes gonds, dans le sens ou si l’on touchait à toi, c’était comme si on me touchait moi. On ne faisait qu’une et si l’une était à terre, l’autre retenait l’autre avant la chute. C’était peut-être un peu tôt pour toi de revenir ici, mais tu n’étais pas du genre à fuir les problèmes, mais à les affronter pour les régler une bonne fois pour toute. Est-ce qu’un jour, tu pouvais réellement tirer un trait sur ta relation avec Pluton qu’était aussi nocive que destructrice ? Ouais, j’avais réussi à l’accepter, j’avais pris le temps d’apprendre à le connaître, pour toi, pour vous, l’appréciant même grandement, à ma plus grande surprise et maintenant... On faisait juste marche arrière. Tu vivais au quotidien des drames, et la vie elle ne te faisait pas de cadeaux, elle était cruelle et semblait continuellement te faire payer le malheur des autres. Est-ce que ma présence allait te suffire pour supporter ça ? Je l’espérais. Vraiment. « Chut. » Tu n’avais pas le droit de me dire ce genre de chose, pas à moi. Depuis notre plus tendre enfance, c’était toi et moi contre le reste du monde, alors j’étais sûrement la meilleure personne placée pour savoir qui tu étais réellement. « C’est une addiction, ça ne fait pas de toi une personne moins bien, ce n'est pas un trait de ton caractère. » Elle était là toute la différence. Toi aussi, t’avais des failles, toi aussi, tu avais le droit de tomber quand t’étais au plus mal, c’était humain. T’étais humaine et t’aimais comme personne, tu donnait tout ce que tu avais quand tu tenais à quelqu’un et c’était bien pour ça que la chute en était plus grande. « Ce n'est pas faux, mais on peut toujours essayer. » C’était une des nombreuses cartes qu’on avait en main, pour le jeu qu’allait débuter, quand on foulerait le sol américain. « J’en doute pas, j’ai confiance en toi pour ça. Mais promet moi que tu me laisseras t’aider dans cette course à la destruction ? » Tu ne devais pas faire ça seule, tu devais accepter mon aide, parce qu’à deux, on était plus forte. Nous deux, c’était bien plus fort que tout le reste.

et j'crois que de toute façon, j'avais bien trop donné pour les autres. à tel point que je m'étais perdue moi-même et je ne voulais plus que ça arrive. alors ouais, j'emploierais n'importe quel moyen pour lui faire aussi mal que ce qu'il avait pu me faire mal. et vu l'intensité avec laquelle je pouvais souffrir, il pouvait être certain que je n'allais lui faire aucun cadeau de ce côté-là. « c'est là que tu te trompes » que je répondais d'un sourire. « j'aurais pas plongé dans la drogue si j'étais pas déjà complètement dérangée » parce que fallait quand même avoir un sacré pet au cerveau pour se laisser tomber dans un monde aussi sombre. d'autant plus quand on connaissait parfaitement les effet que ça pouvait avoir sur les gens. mais j'supposais que ce n'était pas vraiment le genre de truc dont je pouvais débattre avec toi. après tout, tu n'avais de cesse de chercher à me remonter alors j'supposais que je pourrais faire n'importe quoi que tu continuerais à me trouver des qualités. « ouais » j'allais y réfléchir mais pas spécialement parier dessus. disons que CS était une sacré garce même si je gardais un niveau au dessus. et j'savais qu'on ne pouvait clairement pas avaler tout ce qu'elle disait et que lui faire confiance serait probablement la pire erreur au monde. « tu sais que ce n'est pas ton combat » et t'as sûrement bien assez à gérer pour en plus sauter à pieds joint dans mes histoires. alors certes, je t'empêcherais pas de m'aider si c'est vraiment ce que tu veux mais ça reste quand même mon combat. pas celui d'un autre. et je risque de me faire un paquet d'ennemis dans cette quête de la revanche. parce que ouais, je ne comptais clairement pas épargner qui que ce soit. t'étais la seule à ne pas m'avoir laissé tomber dans tout ça, tu serais la seule à qui je ne toucherais jamais. les autres ? qu'ils se préparent à la tempête. « il priera chaque jour du reste de sa vie de n'avoir jamais croisé ma route » parce que gentille camila allait le démolir sans aucun d'état âme.