Music is the poetry of the air
 

Music Friends.

Music is the poetry of the air (Kwan Young Nash & Jinny Bezos-Park)

L a journée était parfaite. Le soleil brillait, les oiseaux chantaient et je m’ennuyais comme un rat mort à feuilleté se magasine cochon de K-Pop qui venait tout droit de mon pays natal. Ne me demander pas, je comprends parfaitement l’écriture et la langue coréenne peut-être un truc psychologique qui ne veut pas me faire perdre une chose qui me reliait à la Corée du Sud. Quelle connerie. En soufflant, je me décidais à me redresser après avoir jeté le journal de filles toute refaites du pays asiatique. C’était une maladie à croire de se faire des chirurgies dans le monde du showbiz. J’espère que je n’aurais pas à faire une connerie pareille si je deviens célèbre… Un jour. Bref, je me levais cette fois de mon lit si douillait qui pleurait déjà pour que je revienne vers lui, mais dont je n’avais aucune envie et j’attrapais mon sac à dos qui traînait à côté de mon bureau. Dedans, j’y fourrais mon carnet de notes pour mes chansons et mes partitions de musique. Car oui, sans accord pour une chanson, ce n’est plus de l’art. M’enfin. Prenant mon casque et mon téléphone, j’entrepris de mettre de la musique dans mes oreilles et de me diriger vers le studio de musique dans le centre-ville de Boston. À cause du club de chorale, ce n’était pas possible d’utiliser la salle de musique ou même le mini studio qui se trouvait dans l’enceinte du Bahut. C’est donc en imitant la musique du film de Mission Impossible, alors que mes écouteurs me déversaient autre chose dans les oreilles, que je sortais du dortoir de Lowell pour aller me promener en ville. Oui, la promenade faisait partie de la chanson pour aller au studio. La classe, hein ? Tranquillement, je dansais un peu tout en chantant, m’en fichant complètement qu’on me regardait. C’était amusant, distrayant et excitant. Les gens ne comprenaient rien à l’art, c’était décevant. J’arrivais à mon lieu de prédilection et inspirant comme pour des concours, j’entrais et faisais un signe de la main au proprio avant d’aller dans l’étage de tous les instruments de musique. Alors, lequel ferais-je aujourd’hui ? Hm… Choix difficile… Allez, le piano. « Saluut mon pote ! On va bien bosser toi et moi. ». Je souriais comme un idiot en parlant à l’instrument et je m’installais en sortant mes affaires. Je venais à peine de poser mes doigts sur les touches, que la porte s’ouvrit et que j’entendis une petite voix me déclarer « Oops, j'suis vraiment désolée, je pensais que la salle était libre. ». Ah, elle était assez gênée. Je penchais alors la tête et je souris en voyant qui c’était. « Hey ! Salut Jenny, ça fait longtemps que je ne t’avais pas vu… En vrai, ça va faire depuis ton accident, je crois. Ce con de Jaesun ne m’a rien dit sur ta sortie d’hôpital. Comment tu te sens ? » Je me suis levé et m’approchais en souriant, prêt à lui faire une accolade comme à chaque fois que je voyais mon amie.

Zelda pour ILH