Once Upon A Time...Few years Ago.... Lucas James Watson...c'est moi... Je suis né un 10 du mois de mars, durant l'année 1993, à Londres. Je viens donc de la belle Angleterre, d'un père avocat et d'une mère professeur d'anglais. Je ne suis pas le seul membre enfant de la famille, puisque j'ai la chance d'avoir un frère plus âgé, de quelques années. Lorsque j'étais un petit garçon, j'étais le genre à être sage et timide. J'étais un élève qui n'aimait pas prendre la parole, ayant trop peur de se faire remarquer. Dans la cours de récréation, j'étais seul dans son coin, à regarder les autres jouer. Mon frère était là pour moi, mais j'étais le plus souvent seul. Les Watson ont vécu à Londres jusqu'à mes 11 ans, le père ayant de plus gros dossiers aux Etats-Unis. C'est pour cela qu'ils ont déménagé à Cambridge durant l'été, avant la rentrée scolaire des deux enfants Watson. J'ai donc vécu toute mon adolescence à Cambridge, là où j'ai dû me faire des amis, vu que je n'en avais pas vraiment à Londres. Au collège donc, je me suis un peu plus ouvert, grâce aux séances que j'avais chez un psy. Oui, les professeurs avaient conseillé à mes parents de me faire consulter, car ça pourrait m'aider, ne pouvant pas rester ainsi toute ma vie. Je me suis donc un peu plus ouvert aux autres, exposant un peu plus mon caractère. Au fil des années, on va se rendre compte que je suis sacrément lunatique, manipulateur et joueur. Mais ça va être de pire en pire, après la prise d'otages. J'y étais, dans la cafétéria, et ça m'a fait comme un déclique. Pourquoi ne pas vivre sa vie à fond, quand on peut la perdre du jour au lendemain ?. Je suis donc devenu un vrai con, enfin plus que ce que je ne l'étais déjà. Les filles ? Je les prenais et les jetais comme bon me semblait. Les soirées ? Je les passais avec ma bande de potes à boire, fumer, et même me droguer. J'ai même passé une nuit en garde à vue, après avoir cassé la tête à un mec qui était un peu trop entreprenant avec une amie. À part ça, j'avais tout de même un but, un rêve, celui de travailler dans la musique. C'est ce que j'étudiais d'ailleurs, art spécialisation musique. J'aimais écrire, chanter, jouer de la gratte ou pianoter. Ma famille dans tout ça ? Elle ne me comprenait pas. Mon père ne souhaitait pas que je bosse dans la musique, voulant que je reprenne son cabinet d'avocats. Bref, j'ai voulu leur montrer qu'ils avaient tord. 


Once Upon A Time...Now...Ils ont eu tord...un certains temps...J'ai écrit des chansons, je me suis même fait repéré par une maison de disques. Sauf qu'à ce moment-là, j'ai été frappé par ce qu'on appelle l'amour. Une maladie -si, si- de merde, qui ne sert à rien. Ok, j'ai écrit ma plus belle chanson, mais putain, qu'est-ce que c'était le bordel. J'ai aimé une femme, cette fille. Putain, comme je l'ai aimé, mais ça m'a détruit. J'ai tout arrêté pour elle, sauf la musique. J'ai quitté notre belle ville de Cambridge pour New-York, pour faire mon album et là, tout est devenu encore plus sombre. Tout est devenu horrible, je n'arrivais pas à écrire. J'étais mal, comme jamais je ne pensais pouvoir l'être. Alors voilà, j'ai quitté New-York il y a quelques mois, pour revenir à Cambridge. J'en ai eu marre de tout ça, de toutes ces conneries auxquelles j'avais le droit à New-York. J'ai abandonné mon rêve, arrêté mon histoire dans laquelle il n'y avait plus d'amour. C'est étrange de revenir aux sources, en quelques sortes, mais ça me fait un bien fou. De retour à la maison, je ne compte plus être le gentil Lucas qu'on a tant aimé. Non, le bon vieux Watson est de retour, prêt à faire la fête jusqu'à bout de la nuit, quitte à finir mort et nu au beau milieu de la rue. La Mather House ? Je l'ai aimé, c'était mon chez-moi, mais je n'ai plus envie d'y faire parti pour le moment. Ne me parlez pas d'amour, mon cœur ne veut plus entendre ce mot. Laissez moi vivre, au jour le jour, sans me prendre la tête. Je veux juste profiter de la vie, la croquer à pleines dents et si quelques paires de fesses passent par là, je ne dis pas non.