Je soupire. Je suis énervé. Mais je me contiens. Je ne le suis jamais. Mais là. C’est la goutte d’eau. L’inquiétude de la perdre. Comme je perds actuellement ma famille. Je ne pouvais pas. Je garde ça pour moi. Je me contiens entièrement. Mais elle essaye de m’arrêter. Trop tard. Non, reste ici. Je suis froid. Je suis glacial. Ce ton que j’utilise pour les gens que je n’aime pas. Pour les personnes qui ne méritent pas. Mais aussi quand je suis énervé. Ce ton si froid. Qui glace le sang finalement. Je prends mes affaires. Je ne veux même plus la regarder. Ni même lui parler. Je ne veux plus rien faire. Je me contiens. Elle me suit. Je la sens tenir mon bras. Puis ma main. J’enlève cette partie accrochée à elle. Je le fais d’un geste brusque. Je me tournes vers elle. Je la pointe du doigt. Tout en la faisant reculer. Manière ou pas. Je m’en fiche. Oui je suis énervé. Je suis énervé contre toi parce que tu aurais pu mourir aujourd’hui. Je te fais la gueule parce que tu ne sais pas ce que c’est l’inquiétude. Je te fais la gueule parce que tu penses que je ne tiens pas à toi ! Et ne me dit pas le contraire. Je lis en toi comme dans un livre ouvert. Tu penses que tu es seule. Mais tu vas l’être si tu continues ton petit jeu ! Merde ! Je la regarde. Je recule. Ma main se passe dans mes cheveux. Je m’en vais. J’en ai marre. Je laisse tout tomber.

@Harper Eleanor F. Kennedy

Okay, des otaries. Pourquoi pas après tout ? Ce n'était certainement pas la première chose à laquelle il pensait lorsqu'on lui parlait des Bahamas mais d'après ce qu'il avait entendu, cette excursion valait le coup. Certes, il n'était pas là de son plein gré puisqu'on l'y avait inscrit sans même lui demander son avis mais maintenant qu'il y était, le mather allait au moins essayer de s'y intéresser un minimum. Et avec un peu de chance, quelqu'un se trouvait dans le même cas que lui. Ou pas.