Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(lleweasley) what i've been looking for
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • -20%
    Le deal à ne pas rater :
    -20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
    79 € 99 €
    Voir le deal

    (lleweasley) what i've been looking for
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 14 Fév - 22:39
    taggercitereditionsupprimeradresse
    @Margot Weasley & Eliot Llewellyn
    what i've been looking for

    En toute honnêteté, la St Valentin lui était quelque peu sorti de la tête ces derniers temps. Bien qu'il y avait songé depuis des mois, en éternel romantique qu'il était et bien heureux en couple, les jours lui filaient entre les doigts ces dernières semaines. Ce n'était qu'en recevant sa première rose ce matin, en première heure de cours qu'Eliot avait enfin saisi la date du jour. Une rose inattendue, de la part d'Elias. Si sur l'instant T, il en avait ri avant de réaliser que yeap, il avait totalement oublié la St Valentin. Margot n'avait pas eu l'air de s'en souvenir non plus ceci dit ce matin, ils s'étaient quittés comme n'importe quel matin. Ce qui l'avait un peu réconforté dans sa pensée. Jusqu'à la 2e heure de cours où deux roses ont succédé : une de Philip, classique et... de Margot. Et là, il se sentait totalement con. Vraiment vraiment con. C'était leur première St Valentin et apparemment il était le seul idiot des deux à l'avoir oublié. Du moins non, il avait eu ce plan depuis quelques mois déjà mais rien n'était prêt. Ni une ni deux, il avait appelé Elias et Philip à la rescousse et mettre en place tout ce qui était prévu.
    C'est ce qui l'avait mené à cette soirée-là. Deux petites heures seulement lui avait été donnés après les cours, deux heures intense à tout organiser et il était prêt, sur un semblant de trente-et-un, dans leur appartement vide avec l'accord de Max et Elias, et une décoration mielleuse et totalement dans le thème. Tellement classique, tellement fidèle à Eliot. Certains rejetaient la St Valentin comme la peste, et quand bien même il avait momentanément oublié la date du jour, il était hors de question de faire de leur première St Valentin en couple une date banale. Il avait même cuisiné lui-même, aidé de ses meilleurs amis (c'était pas banal ça, hein) ;  il avait bien l'intention de surprendre Margot, coûte que coûte. Margot qui débarquait enfin. Lorsqu'elle franchit la porte, Eliot se tenait debout à côté d'une petite table où deux bougies se consumaient petit à petit (c le symbole de leur amour hihi). « Joyeuse St Valentin, Mlle Weasley. » L'accueillit-il avec un sourire.. stressé ? Il attendit qu'elle vienne à lui, l'observant anxieusement juger le décor. «   C'est.. too much ? Pas assez ? Ok, je suis archi nul, je suis désolé j'ai totalement oublié la St Valentin et je suis nul et désolé et - » Le stress l'envahissait malgré lui, ce qui le lançait dans un monologue nerveux qu'il stoppa net avec le regard de Margot.

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 14 Fév - 23:15
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Margot Weasley & Eliot Llewellyn
    what i've been looking for

    L'année dernière, elle s'était promis de ne plus jamais fêter la Saint Valentin, Margot. Elle s'était réveillée avec une lettre de son petit ami, relation récente et tumultueuse, mais pas moins réelle. Une lettre, c'est mignon, sauf quand c'est pour vous avouer qu'on a tué quelqu'un pour ensuite disparaître de la circulation. Alors non, à l'origine, Margot ne voulait plus jamais célébrer les amoureux. C'était sans compter sur Eliot Llewellyn qui a débarqué sans prévenir dans sa vie, revenu comme un vrai boulet de canon pour lui redonner confiance en l'amour. Quelques semaines auparavant, déjà, elle avait participé à ce système de distributions de roses, pour surprendre son petit ami. C'est original que ce soit elle qui lui envoie une fleur, non ? Le tout accompagné d'un petit mot d'amour en coréen. Je ne peux pas vivre sans toi. Niais, mais terriblement réel. Si au début Margot avait voulu rester détachée, prendre son temps dans cette relation, ne pas réitérer les erreurs passées avec Adriel, finalement elle s'était laissé submerger par leur histoire, laquelle avait pris de sacrés proportions. Qui aurait cru qu'un peu moins d'un an après son retour à Boston, Eliot vivrait avec la rousse ? Rousse qui était déjà revenue à sa jolie couleur naturelle par ailleurs, profitant d'une pause de quelques heures entre deux cours pour passer chez le coiffeur, histoire de surprendre son brun en rentrant. Ce matin, ils s'étaient quittés le plus simplement du monde. Tant et si bien qu'un instant, elle a cru qu'il avait oublié la date, étourdi qu'il est. Peut-être, après tout. Mais Margot elle a beau être romantique, elle n'en tient pas rigueur à son petit ami pour autant. Ces derniers mois, il lui a plus que montré l'ampleur de ses sentiments à son égard, et elle n'avait pas besoin de fleurs ou de chocolats pour qu'il le lui rappelle.

    En rentrant de cours, elle lâche rapidement son sac dans l'entrée, et se dirige vers la pièce principale où elle se fige, bouche bée devant un Eliot, une table, deux bougies, et pas de colocataires à l'horizon. « Qu'est-ce que .. » Elle s'interrompt, fait rapidement le lien avec la date, et observe tour à tour la table, les bougies, Eliot. Eliot, les bougies, la table. Les bougies.. et bref, vous m'avez suivie. Et la rousse elle s'approche, et rejoint son petit ami pour venir le faire taire d'un baiser. « Si tu arrives à improviser ça en ayant oublié la St Valentin, ça donne quoi quand tu anticipes ..? » Murmure espiègle soufflé tout contre les lèvres du jeune homme, la lowell redescend à plat sur ses deux pieds après un second baiser. « Bonne Saint Valentin, Monsieur Llewellyn. » Elle effleure son nez avec le sien, esquisse un sourire, avant de retirer sa veste qu'elle range en vitesse. « T'as vendu Max et Elias ..? » question qu'elle pose en revenant vers lui, forcée de constater qu'aucun des deux n'est présent ce soir. Autrement, elle entendrait déjà Elias ricaner derrière un mur.

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 25 Fév - 21:54
    taggercitereditionsupprimeradresse
    @Margot Weasley & Eliot Llewellyn
    what i've been looking for

    Eliot a toujours été un éternel romantique - il n'y avait aucun doute sur ce point. Autant dire que la Saint Valentin ne passait jamais à la trappe, ayant d'autant plus été rarement célibataire à cet instant de l'année - excepté l'année dernière. Mais aucune autre de ses anciennes St Valentin ne pouvaient arriver à la cheville de cette année, il en était sûr, il s'en était assuré depuis des mois déjà. Sa première St Valentin avec Margot, c'était un événement qui l'avait travaillé depuis plus de temps qu'il ne le faudrait. Tout avait été prêt, excepté les détails de dernière minute. Détails qu'il avait dû finaliser en un laps de temps dû à son étourderie inhabituelle. Et il avait réussi. Tout était paré. Y compris son stress qui se lisait sur les traits de son visage, sa posture droite comme un i à côté de la table, en attendant sa rousse, plus figé qu'une statue. L'impression de vivre le verdict de sa vie. Sa respiration était anormalement saccadée, ses pensées se bousculaient dans sa tête; malgré lui il se mettait une pression plus qu'importante pour cette soirée. Lorsque Margot franchit le pas de la porte, son souffle en fut même coupé - par le stress. L'accueillant en lui souhaitant une joyeuse St Valentin, il avait enchaîné sur un flot de paroles à vitesse grand V trahissant d'entrée de jeu son état émotionnel. Calme toi Eliot putain, calme toi, c'est qu'une soirée comme une autre non ? - Non non, ce n'est pas qu'une simple soirée, c'est leur première St Valentin, leur soirée, la soirée. Un débat sans fin se déroulait dans sa tête (ce schizo) et dans ses paroles, il se mélangeait dans des excuses qui n'avaient aucun sens avant que Margot ne lui ferme littéralement son clapet par un baiser. Effet immédiat : il se tut et prit une bouffée d'air frais, légèrement rassuré. Légèrement. La soirée ne faisait que commencer. Mais voir Margot devant lui, lui donnait des ailes (Red Bull donne des ailes) et c'était sans doute un baiser parmi tant d'autres pour autrui, pour elle; or pour lui, c'était une confirmation, une réaffirmation. Un sourire niais lui apparut sur les lèvres tandis qu'un brin de soulagement se lisait dans son regard, en voyant Margot apprécier la pièce. « Tu me crois si je te dis qu'en plus de Maxine, Philip et Elias m'ont aidé ? » Maxine était une évidence mais les deux derniers, Eliot le savait, il allait faire écarquiller des yeux Margot. Ce qui le fit lui-même lâcher un léger rire. « Du coup, Elias a décampé de lui-même, chose extraordinaire. Et Maxine est à l'anniversaire d'Agathe. J'ai tenté de les vendre mais étrangement, Elias ne rapportait pas énormément » Evidemment, monsieur gardait son sens de l'humour dans les situations stressantes comme celles-ci. « Sérieusement, je suis désolé d'avoir oublié, je me suis senti comme un petit ami indigne et abruti en recevant ta rose » Confessa-t-il, le cœur battant en pensant à cette rose. Je ne peux pas vivre sans toi. Pas de signature, pas d'indice, juste une phrase en coréen et il n'avait eu besoin de rien d'autre pour deviner l'émetteur de la rose. Une autre raison du pourquoi du comment cette soirée faisait tout son sens. Qu'il s'était senti bête mais plus déterminé que jamais à offrir à sa petite amie une St Valentin digne de ce nom, une St Valentin inoubliable. Peut-être qu'il faisait une connerie mais c'était sa connerie, qu'il était prêt à assumer. « D'ailleurs, à ce propos, il faut que je te parle.. » Enchaîna-t-il alors doucement, après avoir déposé un autre baiser. Il avala difficilement sa salive tout en l'invitant à s'asseoir sur une chaise d'un geste de la tête.

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 26 Fév - 3:39
    taggercitereditionsupprimeradresse
    @Margot Weasley & Eliot Llewellyn
    what i've been looking for

    Si elle a bien conscience du fait qu'Eliot est un romantique, elle ne s'attendait certainement pas à rentrer face à un tel décor. Face à un Eliot anxieux, et qui ose culpabiliser de ne pas avoir pensé à la Saint Valentin. Ce serait mentir que de dire qu'elle se moque de cette fête, les filles aiment célébrer l'amour, c'est plutôt évident, mais la rousse avait la chance de sortir avec un homme capable de lui montrer du matin au soir qu'il l'aime, et qu'il est bien avec elle. Alors d'un baiser, elle fait taire ses excuses. Ne comprend pas qu'il puisse croire un seul instant qu'elle lui en voudrait de ne pas lui avoir souhaité une joyeuse fête - commerciale - dès le matin. Et autrement, comment pourrait-elle lui faire les gros yeux quand on voit combien il s'est plié en quatre avant son retour de l'université ? Et le sourire niais qu'il affiche dès lors qu'elle vient chercher ses lèvres du bout des siennes l'amuse, Margot, alors qu'elle se détache de son cher et tendre pour aller ranger ses affaires. Néanmoins, dès lors qu'Eliot reprend la parole, la rousse se fige, et pivote vers le brun. « Attends. On parle bien des mêmes Elias et Philip ? Really ? » Choquée. Et peut-être un peu agréablement surprise. Beaucoup. Elle admire l'amitié entre ces trois là mine de rien, la rouquine. Elle revient sagement vers Eliot, glisse ses mains autour de lui, nez levé vers l'asperge qui lui sert de petit ami. Apparemment, Elias a entreprit de partir de lui-même, cet homme serait-il plus smart que Margot ne le pensait ? Et Maxine fête son anniversaire avec sa soeur jumelle, chose logique. « Ce qui nous laisse juste toi et moi... » Sourire en coin de la rousse, qui se transforme finalement en rire alors qu'il avoue avoir tenté de vendre leur "colocataire". « T'aurais du tenter de le vendre avec de la bouffe, faire un petit package. » Puis la bouffe, c'est une valeur sûre, au fond.

    Puis il mentionne sa rose, ce petit cadeau discret qu'elle avait prévu, un petit message subliminal que Margot voulait lui envoyer pour ce jour précisément. Ils se sont connus en Corée, alors un simple message coréen, anonyme, c'était son petit cadeau. Leur première saint valentin à tous les deux. Sans disputes, sans s'entretuer, sans autre personne dans le tableau pour compliquer tout entre eux. « Je t'ai pas envoyé cette rose pour te dire que j'attends quelque chose en retour, mon coeur. » Elle tend la main pour prendre la sienne, et la porte doucement à ses lèvres. Son éternel anxieux, son bel amoureux. Elle ne peut pas vivre sans lui, Margot. Et elle se le répète constamment, et toujours un peu plus quand elle se perd dans ses beaux yeux verts. Puis il la ramène sur Terre. Indique qu'il doit lui parler, et automatiquement la rousse fronce ses grands yeux verts. « ...Oui ? » Elle se laisse entraîner jusque la chaise la plus proche, sans même qu'elle n'aie quitté cette expression anxieuse qui fixe avec insistance le Winthrop. Et son regard veut tout dire : Qu'est-ce qu'il y a ?

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 27 Fév - 1:10
    taggercitereditionsupprimeradresse
    @Margot Weasley & Eliot Llewellyn
    what i've been looking for

    « On parle bien des mêmes Philip et Elias. Si tu veux mon avis, je crois qu'Elias s'entraîne pour Maxine » Rétorqua-t-il, le regard rieur, amusé et attendri malgré lui en pensant à son meilleur ami et son amie, à la relation qu'ils partageaient dont tout le monde pouvait aisément deviner le fin mot de l'histoire. « Ce qui nous laisse juste toi et moi, en effet... » Confirma-t-il, les yeux maintenant plein d'étoiles en regardant Margot. Elle était belle. Chaque jour qui passait, Eliot se rendait compte à quel point il était on ne peut plus amoureux de sa belle rousse. C'était un fait. Un an et demi qu'ils s'était rencontrés, juste un an et demi, et il en était épris à un point qu'il n'avait jamais imaginé avant elle. Leur couple ne datait que de quelques mois mais les épreuves qu'ils avaient vécu ensemble avaient on ne peut mieux forger leur relation. Le 'Je ne peux pas vivre sans toi' pouvait être une exagération sans nom pour autrui - pas pour lui, ni pour elle à priori. « Je ne fais pas tout ça pour la rose; la rose m'a juste confirmé ce que je savais. D'où le fait qu'il faut que je te parle.. » C'était sûr, elle ne se doutait de rien, son regard était empli d'incompréhension, son visage respirait autant l'anxiété que lui. Il en sourit, lui caressa la joue avant de prendre une grande inspiration. « Ok, j'avais préparé tout un blabla etc mais honnêtement, je sais même pas par où commencer maintenant. » Avoua-t-il, riant nerveusement. Assis en face d'elle, il planta son regard dans le sien avant d'inspirer profondément. Ok, tout va bien aller, respire, respire. Reprenant un autre souffle, le Winthrop rapprocha soudain sa chaise de celle de sa petite-amie en contournant la table. Si bien que leurs genoux se touchaient dorénavant, ce qui lui permit aussi d'attraper dans les siennes les mains de Margot. Ce toucher lui prodiguait le pic de courage qu'il cherchait depuis le début de la soirée, le débarrassait du stress qui le rongeait et lui confirmait ce dont il était déjà plus que certain maintenant. Il ne pouvait pas vivre sans elle non plus. Machinalement, il commençait à caresser sa main du pouce, y dessiner de petits ronds imaginaires. « Tu veux savoir depuis quel jour exactement je me suis rendu compte que j'étais totalement foutu et que je ne pourrais sans doute pas supporter me lever un jour sans faire ça ? » La caresser, juste la toucher. « Le lendemain où tu m'as quitté après m'avoir soi disant trompé; pas besoin de te demander si tu te rappelles » Malgré lui, il lâcha un rire en repensant à ce jour-là, cette histoire là alors que c'était sans doute le pire jour qu'il avait eu à vivre depuis des années. La douleur qu'il avait ressenti ce jour-là, cette soirée-là était incomparable à aucune autre qu'il avait vécu. Et c'était ça qui avait confirmé qu'il était dans la merde jusqu'au cou parce que Margot était ancré en lui. « Clairement je suis amoureux de toi depuis plus longtemps que je l'ai admis.. » Ce n'est pas comme s'il n'avait pas pensé qu'à elle durant tout son départ fin 2016 jusqu'à son retour deux mois plus tard. Ce n'est pas comme s'il avait passé son temps à tenter de se faire pardonner auprès d'elle pendant des mois, sans réaliser qu'il devenait petit à petit accroc à elle. Ce n'est pas comme s'il avait fait x crises de jalousie bien avant qu'ils soient en couple lorsqu'un mec s'approchait un peu trop près de Margot. Nope, il lui avait peut-être avoué ses sentiments - et se l'était avoué - durant l'été dernier mais il n'y avait pas à dire, Eliot était tombé amoureux de Margot depuis bien plus longtemps. « Mais je me suis réellement rendu compte que tu étais bien plus qu'une simple "fille parmi tant d'autres" ce jour-là. En fait, c'est à partir de là que tout a fait tilt dans ma tête, où tout s'est déclenché. J'ai passé un des pires mois de ma vie parce que tu ne m'aimais pas autant que je le pensais. Puis j'ai jamais été autant paniqué quand tu es tombée dans mes bras le soir d'halloween. Et j'ai jamais été aussi heureux d'avoir eu Nicholas au téléphone cette même soirée encore. Parce que je t'ai retrouvé. Parce que tu m'aimais bien autant que je t'aimais. Autant que je t'aime. » Son cœur battait à s'en rompre à cet instant. « On a perdu ce bébé, notre bébé cette nuit... » Revivre ce moment à travers ses propres paroles était encore bien douloureux en plus - il ne s'en était pas non plus rendu compte avant ce moment. Il avala difficilement sa salive avant de continuer. « Mais au fond de moi, je ne pouvais pas m'empêcher d'être heureux parce que je t'avais toi. C'en est presque ridicule de constater à quel point je t'aime après quasi aussi peu de temps ensemble - parce que oui, au final, on est ensemble depuis quoi ? 8 mois ? - et je suis peut-être complètement fou ou aveuglé pour en venir là mais ces 8 mois m'ont confirmé que je t'aime. Plus que tout. Et que rien ni personne, pas même mon père, peut y faire. Donc je ne vais pas lutter, je ne veux pas te perdre. Et c'est classique, tellement classique de faire ça aujourd'hui, le jour de la St Valentin mais apparemment je suis la définition même du classique donc... » Une autre énorme inspiration et Eliot sortit l'objet qu'il gardait précieusement et anxieusement dans sa poche. Une petite boîte rectangle qui s'avérait être un écrin. Tout devait être clair pour Margot dorénavant, mais pour le principe, il se leva de sa chaise, la poussa sur le côté et posa un genou à terre devant elle, en ouvrant la boîte. « Depuis ce jour à l'hôpital, je sais que je veux être avec toi, rien que toi. Depuis ce jour-là, je prépare cette soirée, en me cogitant sur la meilleure façon de le faire mais en fait, il n'y a pas de meilleure façon, juste nous deux, ça suffira. J'ai parlé à ton père à Thanksgiving et ce n'était pas un hasard que je te présente à mon père à Noël. T'as dix milles raisons de dire non aussi parce qu'on est jeune, et encore une fois, même pas ensemble depuis un an mais tout ce qu'on a vécu, je pense que ça rattrape tout ça. Et maintenant j'arrête de parler, je te laisse répondre simplement : Margot Weasley, veux-tu m'épouser ? »

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 28 Fév - 12:48
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Margot Weasley & @Eliot Llewellyn
    what i've been looking for

    Elias et Maxine, ou l'histoire qu'Eliot comme Margot suivent mieux qu'une série télévisée. La rousse fait un sourire en coin lorsque son brun évoque l'histoire des deux, bien que celle-ci aie été quelque peu freinée dans son élan par l'accident de leur amie. « Il fait bien, parce que je parie que l'année prochaine, ils feront leur Saint Valentin ensemble. » Ou du moins, la jeune femme l'espère sincèrement. Mais ce soir, il ne s'agit pas de leurs deux amis et colocataires, mais bien d'eux, et rien qu'eux. Et alors qu'elle assure ne rien attendre en retour de la rose anonyme - mais pas trop anonyme - qu'elle lui a envoyée aujourd'hui, le winthrop rétorque qu'il n'agit en rien pour ce cadeau. Et les paroles qu'il emploie en affirmant qu'il doit bien lui parler aujourd'hui affolent un peu la rousse, qui pourtant s'asseoit docilement sur sa chaise, sourcils froncés, expression figée dans un mélange d'appréhension et de curiosité. « Confirmé ce que tu savais ..? » qu'elle reprenait, clairement déroutée. Bon, le bon côté des choses, c'est que Margot, elle se doute qu'Eliot ne veut pas lui parler pour la quitter. Autrement, ce serait une drôle de méthode de rupture, que de préparer un si beau repas. Et alors que sa main effleure la joue de Margot, joue encore froide de sa venue directe depuis les rues froides de Boston, la jeune lowell parvient à faire un léger sourire, touchée par cette candeur qui peut parfois se dégager du brun lorsqu'il perd ses mots. Et comme pour l'encourager - et enfin savoir ce qu'il veut lui dire - la belle tourne très légèrement son visage sur le côté pour embrasser sa paume, à la limite de son poignet, et river son regard vert à nouveau dans celui qui lui fait face. « Je t'écoute... » Dire qu'elle l'écoute relève même de l'euphémisme. Presque chacun de ses sens est orienté de manière à capter Eliot à cet instant précis. Elle l'observe et l'écoute avec toute son attention, tandis qu'il s'approche encore sur sa chaise, si bien qu'ils se font parfaitement face, genoux contre genoux, aux côtés d'une table qui sert plus de fond qu'autre chose. Il tend les mains, saisit celles de la rousse qui baisse les yeux sur leurs doigts entrelacés, et esquisse un sourire attendri, suivant la trajectoire de ses pouces qui effleurent doucement sa peau dans de petits gestes réguliers. Et elle écoute, Margot. Se perd dans les paroles d'Eliot, qui ramène sur le tapis cette rupture douloureuse, pour l'un comme pour l'autre, guidée par de fausses paroles, une fausse information, deux coeurs brisés par un mensonge qui les a déchiré. Faiblement, Margot hoche la tête, sans parvenir à cacher un voile de tristesse qui passe dans ses prunelles émeraude. « Difficile d'oublier. » Et même s'il vient d'évoquer un aspect "bénéfique" - si l'on peut dire - de cette histoire, ayant révélé la dépendance d'Eliot à Margot - et vice versa - Margot elle aurait préféré qu'il le réalise autrement, que toute cette histoire ne leur soit jamais tombée dessus. Puis les mots tombent, figent Margot qui relève ses yeux vers le brun avec une expression stupéfaite, figée. Je suis amoureux de toi depuis plus longtemps que je l'ai admis.. Ils sont amoureux, elle n'en doute pas. Mais ce mot a une force particulière aux yeux de Margot, qui ne peut s'empêcher de sentir son coeur battre plus fort. Mais elle ne dit rien. Laisse Eliot s'exprimer, parti sur sa lancée. Lorsqu'il mentionne Halloween, les doigts de la rousse se resserrent un peu plus autour de ceux du jeune homme. Le sujet délicat, douloureux. Leurs retrouvailles. Leur perte. Ce moment où Eliot a compris que Margot l'aime et n'a jamais cessé de l'aimer. Et Margot, elle l'aime à en crever. Pourtant, elle ne peut s'empêcher d'avoir l'impression de prendre une claque lorsqu'il mentionne ce bébé qu'ils ont perdus. Ses doigts se serrent plus fort encore, et elle baisse les yeux, Margot. Mais ils ne s'attardent pas sur ce détail, car déjà Eliot reprend. Et la rousse se perd à nouveau dans ses mots. Elle ne réalise même pas que son regard est devenu brillant, devant cet homme qui lui ouvre son coeur de façon parfaitement brute, et assume fièrement ses sentiments. Son sourire s'agrandit, presque niaisement alors qu'il rappelle combien il l'aime, même après si peu de temps. Et elle voudrait lui dire, Margot. Lui dire qu'elle est amoureuse depuis bien plus de huit mois, même si elle aussi refusait de l'admettre. Mais les paroles restent coincées dans sa gorge, car les mots d'Eliot deviennent plus ambigus, alors qu'il parle de classique pour la Saint Valentin.

    Puis Eliot, il porte sa main à sa poche, et déjà Margot hausse les sourcils de surprise, son coeur rate un battement, son dos recule pour se heurter à la chaise brutalement, alors qu'elle reste bouche bée devant le petit écrin qu'il vient de sortir de sa poche. Elle laisse même une exclamation de surprise lui échapper alors qu'il recule sa chaise, se redresse pour venir poser un genou devant elle et ouvrir la petite boite devant son regard déjà balayé par les larmes. C'est pour ça qu'Eliot l'a présentée à son père. Et inconsciemment, la rousse a déjà préparé le terrain en le présentant à ses parents. De toute manière, elle n'a pas le moindre doute quant à savoir si c'est le bon. C'est le bon. Il n'y a que lui, rien que lui, et avant même la fin de son discours, Margot, elle est déjà en larmes. Elle a dix milles raisons de dire non, mais elle en a probablement tout autant de dire oui. Et quand il prononce enfin les paroles fatidiques, ce sont des sanglots qui échappent à Margot, alors qu'elle recule sa chaise, glisse de celle ci pour se laisser tomber à genoux face à son petit ami. Elle n'a pas de mots, Margot. Alors c'est tout en pleurant et en hochant la tête de haut en bas qu'elle atteint les lèvres d'Eliot pour venir l'embrasser. Oui. Oui. Elle dirait oui cent fois si elle en avait la force, et plus encore. Et enfin, elle rassemble assez de force pour murmurer entre deux baisers, son front contre le sien : « Oui... Oui, je veux t'épouser. » Elle doit être ridicule, en larmes de la sorte, mais elle s'en moque éperdument. Tout ce qu'elle réalise, c'est que si Margot a bien une certitude depuis quelques mois, c'est qu'Eliot est le seul dont elle a pensé partager le nom. Partager la vie. Jusqu'à ce que la mort les sépare. « Je me fiche bien qu'on soit ensemble depuis huit mois. Je me fiche des autres et de leur jugement... Tant que tu m'aimes comme je t'aime, je n'ai besoin de rien d'autre. » Elle lui vole un nouveau baiser, et après un rire à travers ses larmes, elle conclue comme une évidence, un sourire serein sur ses lèvres : « Je suis folle amoureuse de toi, Llewellyn. Ne me laisse plus jamais partir... » Tout comme elle ne le laissera pas s'éloigner d'elle. Jamais.

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 11 Mar - 23:35
    taggercitereditionsupprimeradresse
    @Margot Weasley & Eliot Llewellyn
    what i've been looking for

    Longtemps il avait en effet hésité sur comment déployer ce fameux genoux, cherchant la meilleure façon de le faire, ne vivant que cet instant une fois dans une vie (en théorie). De plus, vrai romantique qu'il était et sachant les épreuves, dirons-nous, qu'ils avaient tous deux connu l'année précédente, ce n'était pas juste haut qu'il devait mettre la barre ce jour-là, c'était très très très très haut. Il avait réellement songé à milles façons, dont les plus extravagantes comme les demandes qu'on voyait faire communément le buzz sur internet, en l'emmenant à l'autre bout du monde, dans une des villes les plus romantiques sur Terre ou en mettant en scène un scénario digne de films à l'eau de roses qui passaient sans cesse à la télé. Il avait même pensé à le faire au  nouvel an durant leur séjour en Corée - bref, il avait eu milles idées. Et plusieurs mois pour les réaliser. Mais il n'avait pas jamais été satisfait, quelque chose ne collait pas à chaque scénario, quelque chose ne lui convenait pas, ce n'était pas elle, ce n'était pas eux. Même en Corée, qui semblait pourtant être le lieu parfait - en plus d'un bon timing car quoi de mieux pour commencer l'année, hein - il avait hésité, parce que c'était sans doute le lieu de leur rencontre mais ce n'était pas chez eux. Et c'était un détail important pour Eliot mine de rien, de faire sa demande qui représentait un "chez eux". C'était là que l'idée de l'appart lui était venu. Tellement traditionnel et peu original, loin des idées extravagantes qui lui avaient traversé l'esprit mais tellement... parfait. Parfait, oui, c'était le mot. Ce n'était pas un appartement, c'était leur appartement, qu'ils partageaient avec leurs amis, dans leur ville. C'était leurs meubles qui les entouraient, pas des meubles lambda dans un hôtel cinq étoiles qui a vu passé x couples. C'était leur chez eux, c'était... eux. Simplement. Les parents de Margot, malgré eux, l'avaient également aidé à se décider. Lors de sa rencontre avec ces derniers, en effet, une chose avait frappé Eliot, leur amour, en toute simplicité, sans superflu. Une évidence pour certains mais pour un jeune homme ayant passé la moitié de sa vie avec un père biologique qui était l'antonyme même de l'amour, dans toutes ses formes, il avait été attendri. Ils lui rappelaient sa mère et son père - ou son beau-père pour se distinguer de Victor Campbell mais il resterait à jamais son père, celui dont il portait le nom - qui avaient représenté aux yeux du petit Eliot la définition même de l'amour. C'était ce qu'il avait cherché, et c'était ce qu'il avait trouvé. Au près de Margot. Cette demande ne faisait que sens, n'était que la suite logique à toutes les emmerdes et tout l'amour qui en découlait.

    Malgré tout, Eliot était stressé. Réellement stressé. Qui ne le serait pas ? On ne vivait que ce moment une fois dans une vie, pour rappel et moment qu'il avait dû préparer à vitesse grand V suite à un oubli de sa part sur la date. D'ailleurs, le jour choisi, la St Valentin, était basique, tellement basique et classique - mais il n'en avait que peu faire. Parce qu'il ne pouvait pas abandonner tout son côté romantique malgré lui, il devait marquer cette demande et quoi de mieux que le faire le jour de la fête des amoureux. Il n'avait jamais été un grand fervent admirateur de la St Valentin, étonnamment, mais Margot était juste exceptionnelle pour lui pour qu'il laisse passer cette journée anodine. Et tout ça l'avait donc mené ici. A cet instant. Lui, actuellement à genoux devant sa petite-amie, desservant un discours aussi émouvant que ceux des séries tv, aussi digne que le héros de film que toutes les adolescentes ont rêvé de galocher goulûment et aussi sincère que son amour pour Margot (moooooooh). Il avait en effet préparé un discours mais c'était connu, rien ne se passait jamais comme sur papier. Ainsi, c'était de la pure improvisation et de la sincérité pure et dure. On ne pouvait pas faire plus sincère alors que son cœur battait à s'en rompre et qu'il sentait son corps perdre petit à petit le contrôle au fil des secondes, de ses paroles. Il était putain de stressé, angoissé, apeuré mais jamais été aussi sûr de soi. L'adrénaline lui traversait alors aussi le corps et lorsqu'il sortit la bague de sa poche, il se retenait pour ne pas trembler comme une feuille devant elle. Elle, qu'il avait observé durant tout le speech, qui l'avait motivé malgré elle avec son regard à aller jusqu'au bout. Ses yeux, son regard, son sourire, ses petites tâches de rousseur, son visage... elle; il n'y avait aucun doute, elle était la bonne. Il le savait, mais le savait-elle ? Il finit de parler, après avoir posé la question fatidique et révélé la bague et eut l'impression que les secondes duraient des heures. Il sentait son souffle résonner jusqu'à ses oreilles, ses poumons se contracter de façon anormale, ses mains lâcher de plus en plus prise. Il attendit, faisant face au silence de sa petite-amie. Avant qu'elle n'éclate en sanglots et se jette dans ses bras...

    Elle a dit oui. Elle hochait la tête de haut en bas, l'embrassant par la même occasion; elle disait oui. Eliot retourna son baiser avec ferveur, le cœur battant. Elle a dit oui. Et pour confirmer, en cas de doute ya know, elle murmura entre deux baisers sa réponse. Oui. Oui. Oui. Eliot n'a jamais ressenti un bonheur aussi intense et le sourire qui traversait à présent son visage le montrait. Et il n'était pas au bout de ses peines parce que c'était au tour de Margot de déclarer ce qu'elle ressentait et quant bien même il s'en doutait, l'entendre dire qu'elle était amoureuse de lui à cet instant fit le même effet de bombe que leur premier je t'aime. « Je te l'ai déjà dit que je comptais plus te lâcher, non ? » Qu'il confirma avec un énième baiser. « Je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne, Margot Weasley - ou plutôt future Mme Llewellyn, Margot Llewellyn. » Ajouta-t-il avec un sourire en biais, on ne peut plus heureux. Margot Llewellyn. Étrangement, ça lui allait plus que bien - un avis biaisé sans doute. Est-ce que c'était normal qu'un simple nom lui prodiguait autant d'émotions ? « Je ne sais pas pourquoi j'ai eu peur que tu dises non, parce que rien n'a plus de sens que ça, que nous. » Confessa-t-il avec un léger rire gêné. Oui, il avait eu des doutes quant à sa réponse, mais qui n'en avait pas ? « Oh, et au fait... » Il se rendit compte maintenant qu'il n'avait pas enfilé la bague. Sans plus tarder, il se détacha alors d'elle et prit sa main gauche avant de lui mettre la bague à l'annulaire. « Tu es parfaite. »

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postVen 23 Mar - 17:01
    taggercitereditionsupprimeradresse
    @Margot Weasley & Eliot Llewellyn
    what i've been looking for

    Evidemment, au début elle n’a pas tout suivi, Margot. D’un point de vue extérieur, c’est pourtant si évident, dès le début de son discours. De l’amour, pur et simple, chose qu’ils ont pourtant mis tant de temps à accepter chacun de leur côté. Margot, elle réalise le temps qu’elle a perdu à tourner le dos à une relation qui lui tendait les bras déjà il y a deux ans. Quand elle a vu Eliot pour la première fois à Seoul, elle se souvient de tout, des moindres détails. De sa surprise à croiser cet américain qui, au lieu de simplement prendre des photos comme la plupart des touristes, se penchait réellement sur la culture, essayait d’apprendre à lire les Hangeuls, comme elle un an et demi plus tôt. Et elle se souvient tout aussi bien s’être installée à ses côtés, passant de longues minutes à lui expliquer le sens de lecture et l’alphabet coréen, alors qu’il ne connaissait pas son prénom, et elle pas le sien. Une leçon de coréen, suivie d’un été passé ensemble. Et il l’avait prévenue, son coloc, à Margot. « Toi, t’es mordue de cet américain. » Ce à quoi elle a simplement répondu en secouant la tête, comme si c’était une chose improbable, impossible. Mais l’était-ce seulement ? Est-ce qu’il avait tort, alors que c’est ce même américain qui a réussi à la faire revenir sur le sol américain ? Probablement qu’il avait raison sur toute la ligne. Au lieu de quoi, Margot elle a préféré être tiraillée entre deux relations, alors que l’une d’entre elles n’avait pas lieu d’être. Et à force d’être perdus l’un comme l’autre, ils s’étaient perdus pendant de longs mois. Eliot, parti. Margot, tombée dans les mauvais bras. Il y a un an jour pour jour, elle réalisait qu’elle avait choisi une relation toxique au lieu de l’évidence même. Cette évidence qui pose aujourd’hui un genou devant elle.
    Et pendant un moment, elle ne sait plus ce qu’elle craint le plus, Margot : Qu’elle fasse un malaise ou que ce soit Eliot qui vacille lui-même, tant elle le sentait tendu. Son unique réflexe c’est alors de poser ses mains sur les épaules du brun, à la fois pour le maintenir et s’empêcher de chuter. Et elle se répétait mentalement que c’était une bonne décision, alors qu’Eliot sortait le petit écrin de sa poche, contenant une bague. Pour sûr qu’elle serait tombée de sa chaise si elle ne le tenait pas, là. Elle reste bouche bée, réalise au bout de longues secondes qu’elle a cessé de respirer il y a un moment maintenant, jusqu’à ce qu’elle parvienne à récupérer ses esprits. A dire l’unique réponse logique qui s’impose à elle : Oui. Oui, oui, mille fois oui, elle pourrait lui répéter jusqu’au lendemain, si c’était ce qu’il voulait. Au lieu de quoi, elle se contente de fondre en larmes, la rousse, avant de se jeter dans les bras de son petit ami. Non, de son fiancé. Fiancé qui lui rend son baiser avec intensité, sentant que la tension vient de retomber d’un côté comme de l’autre. Et peut-être que leur histoire a été compliquée, chaotique à ses débuts, mais maintenant, Margot elle le savait, et personne, pas même le père d’Eliot ne sauraient la faire changer d’avis : Avec Eliot, c’était pour la vie.
    Alors oui, elle le clame sans honte, sans crainte : Elle est amoureuse, Margot. Terriblement amoureuse, et elle sait depuis des mois déjà que ça ne changera pas. Depuis cette rupture imposée, durant laquelle elle s’est sentie vide, amputée d’une part d’elle-même. En quelques mois seulement, Eliot il était devenu plus qu’un petit ami. C’était son quotidien, son âme sœur, sa moitié. Et elle rit à travers ses larmes, alors qu’il répète qu’il ne comptait plus la lâcher, des paroles qui les ramènent à l’été dernier, dans cet hôpital où enfin, elle comme lui ont craqué. Margot, elle l’embrasse une nouvelle fois, hoche la tête. « Certes, mais je préfère réitérer la chose. » On ne sait jamais. Et alors qu’il va même jusque l’appeler avec son nom – leur futur nom à tous les deux, et ça il allait encore falloir qu’elle s’y fasse – ses joues s’empourprent, son sourire devient… Terriblement niais. « Tu as de la chance, ça sonne bien. Autrement j’aurais peut-être revu ma réponse. » Et elle rit, n’étant bien évidemment pas sérieuse, avant de lui voler un énième baiser. Et elle fronce les sourcils alors qu’il avoue avoir eu peur qu’elle dise non. Dans un sens, elle peut comprendre. Ils sont ensemble depuis peu de temps, et même si le sujet avait déjà été abordé, c’était plus de la rigolade qu’autre chose entre eux deux. Elle se contente alors de poser son front contre le sien en guise de soutien silencieux, portant sa main à sa joue tendrement pour l’effleurer du bout du pouce. Puis elle se redresse, hausse un sourcil devant son début de phrase, jusqu’à ce qu’elle comprenne lorsqu’il lui prend la main pour y glisser doucement la bague. « On va se marier… » Qu’elle murmure en regardant tour à tour la bague et son fiancé, comme si elle commençait seulement à réaliser la chose. Jamais elle n’y aurait cru, Margot. Et pourtant… « Je suppose que tes acolytes sont au courant ? » Ce qui expliquerait leur disparition de l’appartement pour ce soir beaucoup plus facilement. Puis elle glisse ses bras autour du cou de son homme, un sourire sur le bout des lèvres, avant de dire avec une moue embêtée sur les lèvres : « Je me sens nulle du coup, j’ai pas de cadeau à t’offrir. » Elle a tout misé sur la rose qu’elle lui a envoyée ce matin, la rousse. Elle s’est dit qu’ils allaient sans doute faire simple. C’était sans compter sur Eliot Llewellyn de toute évidence.

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 19 Avr - 22:56
    taggercitereditionsupprimeradresse
    @Margot Weasley & Eliot Llewellyn
    what i've been looking for

    Oui. Elle avait dit oui. Le mot résonnait encore dans sa tête tant il lui semblait irréel qu'elle ait accepté de l'épouser. De l'épouser. Ils allaient se marier. Putain, merde. C'était sans doute le moment le plus surréel et magique qu'il ait vécu dans sa vie. C'était un nouveau moment qui faisait dévoiler Margot sous un nouveau jour, un nouveau jour dont il était on ne peut plus heureux d'admirer, le cœur battant. Son sourire, ses yeux, son regard, son nez, ses tâches de rousseurs, tout lui paraissait familier mais en même temps nouveau. Est-ce qu'elle avait toujours été la définition de la perfection ? Evidemment. Sauf que dorénavant, elle était sa perfection. Sa future femme. Et rien que cette pensée lui fit un léger électrochoc au niveau de l'abdomen - que dieu le protège, il était réellement mais réellement épris de cette rousse. Sa future femme. Margot Llewellyn. « Evidemment que ça sonne bien. Je choisis mes petites amies en fonction de leur prénom qui irait potentiellement ou non, avec mon nom et le reste n'est que du bonus. » Sortit-il sur un ton nonchalant, le visage sérieux en haussant les épaules mais le regard rieur, trahissant son humour douteux. Deux secondes plus tard ceci dit, un sourire béat finit par lui apparaître et il rit légèrement, mi-amusé par sa propre boutade -il fallait bien que quelqu'un rit- mais surtout béat par la situation. Il ne pouvait s'empêcher de sourire bêtement, front contre front avec Margot et penser jusqu'à l'infini à quel point elle est parfaite. Ou presque parfaite, sans sa bague. Chose qu'il remédia assez vite en la lui enfilant. Et son cœur eut encore un loupé en observant la main droite de Margot, dorénavant ornée du bijou qu'il cachait précieusement depuis des mois. « On va se marier, oui.. » Répéta-t-il en écho à la rousse, lui aussi en train de réaliser l'importance de cette bague, de cette demande, de cette soirée. Un réel tournant dans leur vie dont il s'était préparé depuis quelques temps mais jamais il ne s'était préparé à ressentir cette émotion là. Le bonheur absolu. Philip, Elias et Marin l'avaient prévenu mais aucun d'eux n'aurait pu deviner ça. D'ailleurs en parlant d'eux, Eliot eut encore plus le cœur réchauffé - il était chanceux aussi bien en amour qu'en amitié. « Yeap. Quand je te disais qu'ils m'avaient aidé, ils m'ont vraiment aidé pour tout. Tu pourras féliciter Elias pour avoir gardé le secret, il est excité comme si ses propres parents allaient se marier.  » En soit, ce n'était pas loin de la réalité. Elias était comme l'enfant d'exercice qu'Eliot et Margot avaient eu durant cette dernière année, ces derniers mois à vivre ensemble. Qu'est-ce qu'ils allaient devenir sans lui ? « Et je pense que tu m'as offert le plus beau cadeau avec ce simple 'oui'. Tu gagnes même la compétition, haut la main. » Enchaîna-t-il ensuite lorsque Margot afficha une mine boudeuse sur son cadeau à elle. Comme si elle ne venait pas d'accepter de passer sa vie avec lui et donc de le rendre l'homme le plus heureux de la Terre. « Je dirai même que tu es le plus cadeau donc arrête de dire des âneries et embrasse-moi. » Il ne lui laissa pas le temps de répondre avant de s'emparer lui-même de ses lèvres. Oh que oui, il était définitivement l'homme le plus heureux sur Terre.

    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum