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I LOVE HARVARD
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    CS venait encore de frapper. Et une fois de plus, Margot et Eliot en étaient la cible ; à croire que leur couple commençait à devenir la nouvelle lubie de ce pseudo magazine à deux cacahuètes, prêts à tout pour foutre la merde au plus possible dans leur couple. C’était quoi leur problème, sérieusement ? Leur but ? En soit, maintenant que Margot et lui-même étaient maintenant présidents chacun de leur confrérie, semer la zizanie dans un couple de la présidence devait être une occasion en or. Viser la présidence devait être plus glorieux que viser un étudiant lambda, sans doute. Le jeune homme en riait jaune. C’était ridicule. Qui pouvait encore suivre ces sottises et les gober comme une Bible sacrée ? Le téléphone en main, ouvert sur l’article, il leva les yeux au ciel, exaspéré alors qu’il rentrait à peine d’une longue journée de cours et de réunion avec les Winthrops. Il n’avait réellement pas la tête à ces sottises, totalement saugrenues et démesurées. Qui allait croire à ça ? « Margot Weasley, infidèle. » Quand bien même il pouvait parfois manquer de confiance en lui, s’interrogeant de temps à autre sur ce que pouvait bien lui trouver Margot, il était assez confiant tout de même pour jauger, dès l’instant, que cette article n’était que foutaise.  C’est pour cette raison qu’il ne tarda pas plus dessus, ils pouvaient écrire ce qu’ils voulaient dans leur torchon, tant qu’il connaissait la vérité ainsi que Margot, cela ne l’atteignait pas. « Margot ? T’as vu le dernier article de CS ? J’crois qu’on devient leur nouveau couple fétiche ! » Il en plaisanta même Eliot, alors qu’il atteignit sa chambre – leur chambre, à sa petite-amie et à lui et qu’il jeta négligemment son sac et son téléphone dans un coin de la pièce. Epuisé, il ne remarqua même pas le teint blafard de sa rousse préférée et lui déposa un rapide baiser sur les lèvres pour la saluer comme tous les soirs, avant de s’avancer vers le placard pour se dénicher une tenue plus confortable pour le soir. « Ça a été ta journée, mon cœur ? - Raah il est où ce foutu pyjama ? Tu l'aurais pas vu par hasard ? Elias a dû encore venir me le piquer.. » Le dos tourné à Margot, il sifflota, l’humeur bien trop légère, ne se souciant actuellement de rien d’autre que de son pyjama perdu – loin d’être paré pour la bombe qui lui tombera sur la figure dans les minutes, voire les secondes à venir.

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    Lien du postLun 2 Oct - 22:28
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    Lleweasley

    Ses doigts serrés autour de son téléphone, elle tremble, Margot, alors qu'elle lit le contenu de l'article de Cambridge's Secrets. Étonnée ? Surprise ? Choquée ? En colère ? Non, elle est juste terrifiée, parce qu'elle a vécu ces derniers jours avec un compte à rebours sur le dessus de son couple, et aujourd'hui, ce compte à rebours est enclenché à vive allure, se rapprochant dangereusement d'une fin inévitable. Du moment où elle allait briser le cœur de l'homme dont elle est folle amoureuse. Comme pour s'insuffler une once de courage, la rousse relit les derniers messages qu'elle a reçu, clique sur une conversation au numéro inconnu. Les premiers échanges avaient été houleux, sans pour autant inquiéter Margot. Des menaces en l'air, qu'elle pensait, probablement un bizut qui se jouait d'une présidente sur ordre de son bizuteur, c'était la période. C'était ce dont elle était convaincue jusqu'à ce que les menaces deviennent plus concrètes. Elle glisse en bas de sa conversation, ouvre une photo, où se trouve une copie des analyses qu'Eliot avait fait en début de mois. Avec plus bas, un autre message : Ce n'est que le début. Et enfin, le coup de grâce, l'article de CS, la menace qui devient réelle. Quitte le, si tu ne veux pas que les choses soient pires pour lui. Mâchoire serrée, pulsations affolées, elle lâche le téléphone qu'elle verrouille en entendant la porte de l'appartement, et en entendant le pas d'Eliot qui s'approche de la chambre. Et elle sait alors qu'elle doit commencer à entrer dans le rôle de composition qu'elle a été obligée de créer. Bras croisés, visage fermé, elle le voit arriver et se contente d'un bref hochement de tête en guise de salutation, tandis que le sujet vient déjà. Evidemment, que l'information n'allait pas lui échapper. C'est bien pour ça que l'anonyme avait choisi de la transmettre en passant par CS. Et elle allait devoir jouer le jeu qu'avait lancé son maître chanteur, à contre coeur. Elle avait anticipé le fait qu'il puisse croire à des bêtises. Après tout, ce n'était pas la première fois que de fausses informations étaient relayées par le journal officieux d'Harvard, qui ne vérifiait pas toujours ses informations. La preuve aujourd'hui. En temps normal, Margot, elle aurait râlé après CS, elle aurait même insulté les têtes pensantes derrière ce torchon. Au lieu de quoi, elle balance de but en blanc, sans quitter son visage impassible.. coupable. « Ton pyjama est sous ton oreiller. Eliot... Il .. Il faut qu'on parle. » Elle déglutit, la gorge nouée, serrée, alors que déjà son coeur se fissure alors qu'elle répète les mots qu'elle avait préparés avec soin et répété pour ne pas risquer d'en dévier. De se briser, et de manquer à ce qu'elle s'est promis, coûte que coûte. Le protéger. Il se tourne vers la rousse, sourire qui déjà se gomme un peu, devient soucieux. Elle en a la nausée, Margot, de penser à ce sourire qu'elle ne va plus voir. « Je .. J'voulais pas te le dire comme ça.. Mais j'ai pas le choix. J'ai .. merdé. » Elle passe une main sur son visage, se retient de pleurer. Des larmes sincères, mais des larmes de désespoir, et non pas de culpabilité. « J'avais trop bu, et .. je sais pas, ce type était là.. » Elle n'ose plus le regarder. Elle n'ose plus respirer, alors qu'elle souffle, comme une sentence qu'elle s'inflige à elle-même: « Je crois que nous deux, ça va pas . »

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    Lien du postMar 3 Oct - 0:02
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    Il n'était réellement pas prêt à vivre cette soirée; ô grand jamais il n'aurait espéré vivre cette soirée, même. Ce n'était qu'un simple jour en pleine semaine, un jour comme un autre, une fin de journée bien épuisante comme une autre et un Eliot plus qu'heureux de rentrer à l'appartement, sachant y trouver sa petite-amie, comme un jour ordinaire depuis un mois et demi. Il n'avait rien vu venir le petit, bien trop réfléchi pour faire confiance à CS aka le pseudo journal des premiers ragots de l'université, bien trop confiant sur leur couple. Il n'aurait pas dû. Trop confiant. Si un jour on lui avait dit qu'il était trop confiant sur son couple avec Margot, on lui aurait rit au nez - notamment Elias, Philip et Marin vu le nombre de fois par jour où ils ont pu écouter le président des rouges débattre sur le pourquoi du comment elle était encore lui, comment il avait fini si chanceux, etc. Et il était chanceux putain. De vivre une histoire aussi intense et pure avec une fille dont il était raide dingue et, cerise sur le gâteau, avec qui il avait comme qui dirait emménagé ce dernier mois. Il était putain de chanceux, Elias le lui répétait assez. Mais peut-être qu'il nageait dans un monde bien trop heureux, bien trop parfait. Tellement parfait qu'il en était devenu aveugle ? Mais ça, il ne savait pas encore, il ne pouvait pas encore deviner, il ne savait pas encore - ce qu'il savait par contre à cet instant-là c'était qu'il n'aimait pas du tout le ton de Margot alors qu'elle lui répondit pour son pyjama. Il faut qu'on parle. Eliot se figea. Se retourna, les sourcils froncés, l'humeur légère et le sourire innocent, disparus. Et fit face à une Margot.. tourmentée.« Hé, qu'est-ce qui se.. ? » ..passe. Pas le temps d'achever sa question qu'elle l'acheva à sa place en le devançant d'une réponse. Eliot était perdu. Mais un putain de mauvais pressentiment l'animait soudainement alors que Margot bégayait devant lui, se passait anxieusement la main sur le visage et était aussi blanche qu'un cadavre. Et son putain de mauvais pressentiment se confirma lorsqu'elle finit sa phrase. Et continua sur une autre. J'ai merdé.. Ce type-là.. Et.. Nous deux, ça va pas. Il se figea. Totalement. Digérant ces mots, se pinçant mentalement pour vérifier que tout était bien réel. C'était devenu le boxon dans sa tête en quelques secondes alors que les paroles de Margot se mélangeaient, se percutaient et que le lien avec l'article CS se faisait.. « Je.. » Un son sortit malgré lui de sa bouche, de sa gorge bien trop séchée à cet instant. Nous deux, ça va pas. C'était une blague, n'est-ce pas ? C'était une putain de blague ?! « Ce n'est pas drôle Margot. » Qu'il répondit aussi monotone que le rythme cardiaque de son cœur qui se mourrait à petit feu. Il ne dit rien, n'ajouta rien, attendant seulement que sa putain de petite-amie lui fasse un "poisson d'octobre", qu'elle se mette d'un coup à rire en criant "je t'ai eu", qu'il se réveille brutalement de ce putain de mauvais rêve où sa petite-amie, la fille dont il était pire qu'amoureux lui annonçait qu'elle l'avait trompé. Et que tout Harvard avait été au courant avant lui. Il attendait, vraiment.

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    Lien du postMar 3 Oct - 0:05
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    Lleweasley

    Elle aurait voulu que tout ça ne soit qu'un cauchemar, que d'une minute à l'autre, elle se réveille, tendrement logée dans les bras d'Eliot, en se disant que toutes les prochaines nuits seraient comme ça. Mais non, elle est bien là, au milieu de cette chambre, devant son futur ex-petit ami qui lui retourne un regard dérouté en l'entendant dire qu'elle voulait lui parler. Se confesser. Avouer un crime qu'elle n'a pas commis. Tromper Eliot ? L'idée même la dégoûte, lui retourne l'estomac. Elle qui déteste la tromperie, qui voue les sentiments les plus sincères au brun depuis qu'ils sont ensemble, et même avant cela. Il a été là pour elle à Séoul, après l'incendie de la Lowell House, cet été, quand elle était au plus bas après la tentative de suicide de sa soeur... Dans tous les pires évenements de cette année, Eliot avait été là, et Margot se répétait toujours la même chose: Elle voulait le brun auprès d'elle dans les meilleurs moments de sa vie à venir. Et comme un rappel à la réalité, ces messages avaient débarqué pour faire sauter sa bulle, lui rappeler que le bonheur n'existe pas. « Ca n'a rien d'une blague Eliot. » Elle essaie de ne pas laisser sa voix trembler, alors qu'elle se redresse, les bras toujours croisés, ses ongles rentrés dans les paumes de ses mains, pratiquement à sang. C'est trop dur, elle ne va pas y arriver. Elle voudrait le prendre dans ses bras, lui jurer que jamais, ô grand jamais elle ne lui ferait de mal. Mais si elle ne faisait pas ça, si elle ne lui brisait pas le coeur, quelqu'un allait tenter de briser sa réputation, et peut-être pire encore.. Et ça, jamais elle ne pourrait le laisser faire. Elle fait les cent pas, évite toujours soigneusement son regard. « C'est pas une blague, et je voulais te le dire, mais .. j'ai été prise de court par CS. » Mensonges. Elle remue le couteau, creuse d'avantage sa tombe, la rousse: « C'était une connerie de venir habiter si vite avec toi. J'aurais pas du. » Mensonges encore. Vivre avec lui, c'était la plus belle décision qu'elle ait pu prendre, et ce malgré ses appréhensions. Chaque matin était parfait, chaque journée était idéale. Un idéal qui vole en éclat. « Je suis désolée.. » Pardonnes moi mon amour. De t'aimer si fort que je n'hésiterais pas à nous détruire, m'anéantir pour te préserver.

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    Lien du postMar 3 Oct - 0:19
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    Déboussolé. C'était le mot. Eliot était on ne peut plus déboussolé. Lui qui deux minutes plus tôt était d'une humeur légère et joyeuse, ne souhaitant juste qu'un simple pyjama pour conclure sa longue journée, dans les bras de sa petite-amie.. il était loin du compte. Et ce n'était même pas être déboussolé l'était dont il était là, en fait, mais.. lapidé ? Il ne savait pas. Il ne savait plus. Le choc l'habitait actuellement alors qu'il entendit Margot lui confesser sa tromperie et que ce n'était pas une blague. Il ne savait plus ce qu'il ressentait. Ce qu'il devait en penser. Tout se bousculait, tout. Les bras pendants, il ne lâcha pas la rousse du regard - un regard à la fois perçant et blessé, tentant de détecter la moindre faille dans ses gestes, dans ses paroles. Il n'y arriva pas. Elle faisait les cents pas, n'osait même pas affronter son regard à lui alors qu'elle jouait avec ses sentiments, sans cœur, sans remords. Alors qu'elle lui balançait tous ces trucs à la figure, ne le laissant qu'un seul choix : digérer et se la fermer. C'est ce qu'elle voulait non ? Il n'était pas à même de débattre. Elle l'avait trompé, elle l'avait mené en bateau depuis un certain temps, lui faisant croire que leur relation était la définition même de la parfaite relation. Elle avait même accepté d'emménager avec lui. Putain. Une putain de connerie, comme elle le disait si bien.« Tu es.. désolée ? » Qu'il répéta, incrédule, lâchant un rire jaune, mauvais. Elle était.. désolée ? Putain, c'était une blague ? Ah non Eliot, ce n'était pas une blague, elle venait de te l'affirmer à haute et intelligible voix. Ce n'était pas une blague, ta copine - futur-ex-copine, celle qui venait tout juste d'accepter de vivre avec toi, t'avait trompé. Celle qui tu pensais être la bonne. « Quand ? » Aussi froid que de la glace, il reprit, évitant tout regard vers Margot. Il refusait de la regarder, de peur d'agir irrationnellement - s'énerver, pleurer, crier. Il se força plus d'une fois à inspirer et à expirer, à ne pas se casser de cette putain de chambre et ne plus jamais revenir. Ne plus jamais la revoir. « Quand ? Quand est-ce que tu m'as trompé Margot ? Hein ? Avant de jouer la nana amoureuse heureuse d'emménager avec son mec en début septembre ? Avant que j'ai chopé cette putain de maladie et que je m'étais répété tous les jours, toutes les putains d'heure à quel point j'étais chanceux d'avoir une petite-amie aussi compréhensive et/ou amoureuse ? Avant que j'te fasse l'amour la semaine dernière et que tu me répétais sans cesse que tu m'aimais ? QUAND, PUTAIN ? » Une partie de soi sursauta même au cri lâché, il ne contrôlait plus, il ne se contrôlait plus. Il fallait qu'il parte, au plus vite, avant de dégénérer encore plus, avant de lui dire des choses qui la blessera elle autant qu'elle l'avait blessé - parce qu'apparemment, elle n'avait pas idée à quel point elle le brisait, il l'aimait étant donné que ça ne semblait pas être réciproque. Prends ça toi dans la gueule Eliot, ça t'apprendra à être naïf.

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    Lien du postMar 3 Oct - 1:14
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    Lleweasley

    Les mots faisaient l'effet d'une bombe, et elle avait l'impression de le poignarder à chaque syllabe formulée. Margot, elle va devoir vivre avec le sang de son couple sur ses mains, avec l'image indélébile d'un Eliot détruit sous son regard coupable. Elle n'a même pas besoin de l'entendre parler pour savoir l'état dans lequel il est. Parce que sa peine était sienne, et vice versa. Ça a toujours fonctionné comme ça pour eux deux, et Margot, elle a jamais eu aussi mal que ce soir. Elle en vient même à se demander si elle se sentirait pas mieux si tout était vrai, si elle pouvait y croire elle-même, si elle pouvait regarder Eliot dans les yeux, et se moquer de sa réaction. Mais non. Non seulement elle souffrirait chaque fois qu'elle y penserait, mais en plus, elle allait devoir vivre avec ce mensonge sur le dos, avec une confiance perdue qui n'a pas lieu d'être. Eliot répète ses derniers mots, et sa gorge se serre en entendant son ton. L'information est enregistrée, maintenant, il allait contre attaquer. Et ça risquait d'être les prochaines minutes les plus intenses de sa vie. Et la question tombe: Quand? Jamais. Jamais, qu'elle a envie de hurler, si fort qu'elle en perdrait ses cordes vocales. Elle secoue la tête, presque imperceptiblement, refusant de répondre. Surtout parce qu'elle n'a pas de réponse intelligible. Et finalement, les paroles tombent. Tranchantes, blessantes, une réaction logique, une réaction d'homme blessé. Margot elle garde le silence, serre plus fort ses bras croisés, retient ses larmes comme elle le peut. Il énumère, peu à peu, les derniers événements de leur vie de couple, et la rousse se fait violence pour ne pas dire de connerie. Oh oui, elle l'avait dit qu'elle l'aimait. Et elle en pensait chaque mot. Tais-toi Eliot, tais toi. Elle voulait que ça cesse. « C’ÉTAIT APRES TOUT CA, OK? » Son cri résonne dans la chambre, alors qu'elle lève les yeux vers lui. Qu'elle voie le résultat de ce qu'elle vient de faire, qu'elle voie combien elle l'a détruit. Et elle lutte contre les larmes, mais ne parvient à retenir un voile brillant qui passe sur ses grands yeux verts. « Je pensais chaque mot que j't'ai dit.. Je .. » Son cœur bat trop fort, elle en a le tournis. Et elle se ressaisit, baisse à nouveau les yeux en traversant la chambre pour prendre son sac, jeter ses vêtements dedans. « Je suppose que j'suis juste pas celle qu'il te faut. » Et ça lui coûte tellement de dire ça à voix haute, de mentir de la sorte, de jouer avec le cœur d'Eliot, mais également le sien. Mais à choisir, elle préférait qu'il la déteste, plutôt qu'il risque sa réputation, et pire encore, à cause de l'égoïsme de Margot.

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    Lien du postMar 3 Oct - 11:20
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    Il attendait toujours le moment de renversement de situation comique censé le sortir de cet Enfer, Eliot. Il attendait, encore et encore. Mais il ne vint pas. Figé, avec chaque membre et chaque organe de son corps tombant dans une paralysie totale, il mit un peu trop de temps à comprendre que ce n'était pas un sale rêve mais bel et bien la réalité. La réalité qui semblait toute belle et toute rose dix minutes auparavant, et qui s'était transformée en petit Enfer personnel pour le Winthrop. Qu'est-ce qui s'était passé putain ? En dix petites minutes ? Non, rectification : durant ces deux mois de relation, qu'est-ce qui s'est passé, putain ? C'était que dans sa tête toute cette merde, toute ces petits mots mielleux, ces "je t'aime", ces moments entre eux, leur couple ? Il doutait, il n'aurait jamais pensé qu'il aurait douté d'elle, d'eux mais il doutait. L'ironie putain quand deux jours plus tôt il n'avait jamais été aussi sûr de sa vie en lui demandant de rester habiter avec lui. Ou au SC quand il se projetait avec elle d'ici un an, voire plus. Quelle naïveté, quelle putain de naïveté ! Il en était.. bouillonnant. Les idées totalement confuses, les questions plein la tête, il se tâtait encore exploser le mur le plus proche à côté de soi ou détruire cette foutue porte qui lui faisait de l’œil depuis ces quelques minutes en Enfer. Au lieu de ça, il riait. Le même rire amer qui le traversait dans les situations houleuses comme celles-ci, dans le passé, avec Margot elle-même. Ce rire qui annonçait tout sauf de la joie, elle-même devait savoir qu'elle s'apprêtait à vivre l'apocalypse, la destruction instantanée de leur relation. Du moins, la continuité de cette destruction étant donné qu'elle avait bien commencé à démolir les fondations en.. couchant avec un autre putain de mec. Et récemment apparemment, très récemment, trop récemment; c'est ce qu'elle lui avait crié. Chose qu'il n'apprécia guère -elle n'avait aucun droit de crier putain, pas quand elle était la coupable.« Après tout ça ? Donc ce weekend, quand t'as découché et que j't'ai demandé où t'étais passé, t'étais occupé à baiser un autre salopard ? En plus d'être infidèle, t'es qu'une putain de menteuse, c'est ça ? » Il ne criait plus mais son ton était tout aussi haussé. L'énervement était à son comble, il était.. blessé, meurtri, abasourdi. Comment est-ce qu'ils avaient dérivé aussi rapidement putain ? Comment ?! Elle avait pensé chaque mot de ce qu'elle disait ? Vraiment ? C'est pour ça qu'ils en étaient arrivés à là ?« Wow merci, c'est sûr que c'est maintenant, plus que jamais, que je vais croire à ça. » Il rageait, de l'intérieur, de l'extérieur. Tout en lui tremblait, et il savait que s'il ne sortait pas de cette pièce le plus rapidement possible, il finirait par exploser. Il refusait de regarder Margot dans les yeux, refusait de l'écouter, ne serait-ce qu'une fois de plus. Il aurait aimé se boucher définitivement les oreilles et fermer les yeux, se déconnecter de cette zone-là, mais chaque petit bruit, chaque regard le ramenait à Margot. Margot qui rangeait ses affaires dans un sac, qu'il regardait malgré lui, malgré sa colère, avec des yeux implorants, totalement brisé. Plus que jamais, il aurait aimé la retenir, s'en tenir à sa théorie du rêve ou de la mauvaise blague, qu'elle se retourne, le rassure, lui dise "je t'aime". Qu'elle soit encore sienne. Mais non, à la place, elle lui balança une tout autre bombe qui vit virevolter son cœur, le détruisit en miettes. Il avala difficilement sa salive, la gorge nouée. «  C'est tout ce que tu as à me dire pour ta défense ? T'es juste pas celle qu'il me faut ? » Qu'il cracha, le ton acerbe. Un tas de questions lui montait à la tête : pourquoi, qui, pourquoi, est-ce qu'elle l'avait vraiment aimé, est-ce qu'elle avait pris peur, est-ce que c'était sa faute, à lui ? Pourquoi ? Pourquoi est-ce que ça faisait si mal ? Pourquoi est-ce qu'il souffrait autant, putain ?

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    Lien du postMar 3 Oct - 11:42
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    Lleweasley

    Elle s'enfonce dans son mensonge, sans trouver l'issue la moins douloureuse. Probablement parce qu'il n'y a pas d'autre solution. Elle aimerait pouvoir lui dire que tout n'est que mensonge, poudre aux yeux, Margot. Mais qu'est-ce qui allait attendre Eliot, si elle lui apprenait pour les messages, le chantage, les menaces ? Elle n'avait pas la moindre idée de qui était responsable, et ne pouvait pas risquer que l'anonyme poste des informations douteuses à propos d'Eliot, simplement parce que Margot a refusé de se plier à sa volonté: Le quitter. Pourquoi ? Pourquoi de tout ce qu'on pouvait lui demander de faire, il fallait qu'elle se sépare de sa moitié ? Moitié qui, lentement, s'affaisse, disparaît sous un amas d'amertume. Eliot accuse, la traite de menteuse, demande si ce week end, elle couchait avec un autre, et elle garde le silence. En réalité, ce week end, elle avait passé la soirée avec sa soeur, pour se changer les idées, ne plus penser aux messages douteux qu'elle recevait. Jamais elle n'aurait cru que sa sortie en famille deviendrait un alibi pour son mensonge. Mâchoire serrée, elle encaisse, comme des coups de poings, les mots du brun. Qui remet en question tout ce qu'elle a pu lui dire jusque maintenant. Chaque je t'aime, chaque regard, chaque étreinte.  Sans un mot, elle continue d'entasser ses affaires, ne voulant plus qu'une chose: Fuir au plus loin de cet appartement, de lui, du fantôme de leur couple qui trône dans cette chambre. Et ouais, c'est la seule chose qu'elle trouve à dire: Qu'elle n'est pas faite pour lui, qu'elle n'est pas celle qu'il lui faut. Elle n'en pense rien, mais elle garde le regard baissé sur son sac qu'elle ferme, avant de rester immobile. « J'ai pas d'autre explication à te donner, Eliot. » Dit-elle d'un ton égal, en passant son sac sur son épaule. « Tout simplement parce que j'ai pas de défense. Tout est ma faute, et tu mérites quelqu'un qui saura te rendre heureux. » Sa gorge se noue au fil des mots, alors qu'enfin elle se redresse pour lui faire face, sur le pas de la porte. Les larmes au bord des yeux, elle souffre comme elle n'a encore jamais souffert, Margot. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle ne peut rien changer, absolument rien.

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    Lien du postMar 3 Oct - 19:51
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    L'ascenseur émotionnel à son apogée. C'est ce que vivait actuellement Eliot, tourmenté entre le chagrin, la colère, l'incompréhension, l'ironie, la déception, le chagrin encore une fois. Même, la douleur. Il connaissait ces émotions, oh que oui putain il les connaissait, ayant vécu cette scène, cette situation plus d'une fois - ce qui le remettait sérieusement en doute soit dit en passant. Il connaissait on ne peut trop bien ces émotions, parce que jamais deux sans trois, n'est-ce pas ? Seulement avec Margot, ils étaient décuplés par dix ces émotions, voire cent, voire mille tellement ce qu'il ressentait pour elle dépassait tout ce qu'il avait imaginé, tout ce qu'il avait déjà ressenti par le passé. Il en était amoureux, fichtrement amoureux au point qu'il n'avait plus envisagé se réveiller le matin sans elle à ses côtés; il en était raide dingue amoureux à tel point qu'un simple sourire de sa part illuminait ses journées moroses; il l'aimait.. c'était quoi l'expression ? L'aimer à s'en crever les yeux ? C'est ça ? C'était cliché, c'était dingue, il en riait lui-même auparavant de ces clichés à la con - puis il est tombé amoureux. Réellement amoureux. Et l'amour qu'il lui portait était proportionnel à la chute brutale qu'il expérimentait à cet instant même.  Tout leur amour, qu'il pensait être réciproque, s'envolait petit à petit en éclats devant ses yeux, impuissant. Chaque mot, chaque phrase prononcée par Margot l'enfonçait un peu plus, le brisait un peu plus qu'il voulait juste une chose : qu'elle s'arrête. Qu'elle s'arrête mais paradoxalement qu'elle lui sorte des explications, des putain d'explications qui justifieraient son acte, son choix, qui ne ferait pas Eliot la haïr, la détester. Aussi fort qu'il l'aimait. Il voulait juste des explications, quand bien même ça le foutait dans un état piteux minute par minute. Il voulait qu'elle s'arrête de parler mais en même temps qu'elle continue parce que c'était sans doute la dernière fois aussi qu'il entendrait sa voix - aussi venimeux soient les mots qui résonnaient à travers cette voix. Il la voulait putain mais en même temps, il ne voulait plus d'elle. Il était.. scié en deux. Deux Eliots se battaient à l'intérieur de lui et un des deux finissait par prendre avantage sur l'autre : celui qui la détestait à cet instant. Le regard noir, il l'observait enfouir ses habits dans un sac et la signification de cet acte le rendait encore plus.. en colère ? Putain, ne pars pas, ne l'abandonne pas.« Et c'est tout, c'est fini ? T'as l'intention de te casser sans un mot de plus, sans justification supplémentaire ? » Toujours autant amer, ne trouvant pas la force de communiquer autrement que par l'amertume. Il aurait pu la supplier, la supplier à genoux, jusqu'à s'en égratigner, de rester, de lui revenir, qu'elle était celle qui pouvait le rendre heureux putain, personne d'autre. Elle était la définition de son bonheur, il aurait pu lui crier ça à la figure. Il aurait pu mais nope, de une, il avait tout de même un minimum de fierté -quand bien même Margot venait de tout détruire en lui- et de deux, il était réellement trop aveuglé par cette voile d'incompréhension qui l'avait mené à la haine pour agir de telle sorte. Si certains se demandaient s'il était possible de passer du bonheur au malheur, de l'amour à la déception, à la haine en quelques minutes, Eliot viendrait sans aucun doute témoigner. « Très bien, dégage. Dégage, je ne veux plus te revoir. Passe par Elias ou Maxine ou n'importe quel plouc sur cette Terre pour reprendre tes affaires - n'importe qui sauf moi. T'as raison, nous deux, ça ne va pas; nous deux, c'est fini. » Fini. Eliot et Margot, Margot et Eliot : c'était fini.

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    Lien du postMar 3 Oct - 22:08
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    nothing else can break my heart like true love

    Lleweasley

    Spirale infernale dans laquelle la rousse s'enfonce, préférant garder son regard rivé sur son sac pour ne pas regarder Eliot, ne pas lire la rage dans ses yeux, rage qu'elle devine déjà à son ton. Oh oui, il la déteste plus que jamais probablement, tout comme elle peut se haïr de lui infliger ça. Mais que pouvait-elle faire de plus ? Elle a été piégée, tout simplement. Et tant qu'elle ne saurait pas qui était cette personne qui semblait connaître leurs habitudes, à elle et surtout celles d'Eliot dont elle avait reçu des photos régulièrement ces derniers jours, elle ne pouvait rien faire, les mains liées. Margot, elle avait peur, et son pire cauchemar était en train de se réaliser. Elle passe son sac sur son épaule, la main crispée autour de sa poignée, elle sent qu'elle pourrait si facilement tout lâcher pour courir dans ses bras, nicher son visage dans son cou, humer son parfum en lui répétant combien elle l'aime, et que jamais, jamais elle ne pourrait lui faire de mal. Peut-être un jour comprendrait-il. Peut-être qu'elle trouvera qui est derrière ces menaces anonymes, et peut-être qu'il lui pardonnera. « A quoi bon remuer le couteau dans la plaie ..? » Elle parle d'une voix blanche, la gorge nouée, le regard vide. Margot, elle ne sait même pas ce qu'elle regarde, elle ne sait plus quoi dire, quoi penser, elle est sur pilote automatique, pour éviter de sombrer. Parce qu'elle le sait, ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle ne sombre lourdement, le tout était simplement de ne pas le faire devant lui. Lui qui reprend la parole, pour dire les pires paroles qu'elle puisse entendre. Va-t-en, je ne veux plus te revoir. Et c'est un coup de couteau à chacun de ses mots, si bien que Margot se fait violence pour ne pas fondre en larmes, se mordant l'intérieur de la joue jusqu'au sang.

    T'as raison, nous deux, ça ne va pas. Eux deux, ça a toujours été l'évidence même, si bien que lors de leur rencontre, à Séoul, il n'avait fallu que quelques heures pour qu'ils se rapprochent. Elle aurait voulu savoir dès le début, Margot. Savoir qu'elle n'aurait pas du lui parler, à ce brun ténébreux qui semblait venir du même coin qu'elle aux Etats Unis. Elle aurait voulu savoir que tout allait la conduire à cet instant précis, où son coeur allait lui être arraché pour être réduit en bouillie.

    Nous deux, c'est fini.

    Sans un mot, Margot ouvre la porte de la chambre, se détourne. « Au revoir, Eliot. » Et elle traverse l'appartement comme une ombre, un fantôme, qui se précipite vers la sortie de l'appartement, du bâtiment. Elle passe le pas de la porte, court sur quelques mètres vers sa voiture, s'arrête dans une ruelle où elle s'effondre, prise de nausées, de soubresauts. C'était fini. Elle l'avait perdu.


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