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Lien du postMar 10 Oct - 6:55
California, land of love and pain
Les doigts de ma mère glissaient toujours sur le visage légèrement surpris de l’Israélienne alors que je lui expliquais qu'elle faisait ça pour se faire une idée de son apparence. Alors qu'elle retirait enfin ses mains, s'engageait une discussion entre les deux femmes de ma vie. Je les regardais parler et j’espérais de tout cœur qu'elle puisse s'entendre. " Israélo-allemande ? Voilà un métissage peu commun. Cela a fait de vous une très jolie jeune femme en tout cas, je comprends que mon petit soit tombé sous votre charme. ". Euh... Je me tairais pour vous laisser parler, mais quand même, je suis tombé amoureux d'Absolem pour ce qu'elle est, pas seulement pour son physique Maman.
"Chouette gars", un compliment qui vient me frapper au cœur comme un coup de poignard. Après mon erreur avec Arizona, ce qui n’était au début que des remords s'est avec le temps qui s'égraine transformé en regrets et difficilement, j'offre un sourire au regard amoureux de ma moitié. " Je te remercie de veiller sur lui Absolem, j'ai fait de mon mieux pour en faire quelqu'un de bien et je suis content d'apprendre que j'y suis parvenue.". Et la mère qui s'y met aussi ! J'ai comme un poids dans la poitrine, un poids qui n'attends que ça pour sortir et pouvoir s'écrier " Non, je ne suis pas "chouette" ou "bien" comme vous dites ! J'ai fauté dans ma relation avec ma petite-amie ! ". Cela me ronge de l'intérieur, je ne tiendrais plus longtemps comme ça, il va falloir que je confesse mes fautes dans un avenir proche.
Non ! Pas ça Abso' ! Pas le sujet des études ! J'ai eu beau envoyer tous les signaux imaginables, mon amoureuse ne les a pas remarqués, ou que trop tard, et je suis désormais dans un sacré pétrin. Le visage de ma mère se tourne vers moi, et même si je ne vois plus ses yeux, je peux aisément les imaginer menaçant. D'une voix plus sévère qu'il y a quelques minutes, elle prend la parole : " Tu sais très bien que je n'aime pas que tu fasses ça Alan ! Je te l'ai dit et redis ! Les études, c'est très important si vous voulez avoir un avenir les enfants ! Je ne suis vrai...". Son sermon fut cependant stoppé par une toux grasse et profonde, rien que le son de cette dernière avait quelque chose d'horrible. Me levant en toute hâte pour lui servir un verre d'eau, cela eu le mérite de l'apaiser un peu. Posant ma main sur sa frêle épaule, je lui demandais : " Ça va Maman ? ". D'un signe de tête, elle répondit par l'affirmative tout en tentant de reprendre son souffle et, comme pour nous distraire de ce qui venait de se passer, elle changea de sujet au plus vite.
" Et votre couple ? Dites moi tout ! Comment vous êtes-vous rencontrés ? Ça fait combien de temps ? Vous vous protégez au moins ? Dites moi que vous vous protégez !!! "
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Lien du postMar 10 Oct - 17:23
Angelica Landrum était époustouflante. Malgré la maladie qui l'affligeait, elle ne perdait pas le nord et son franc parler plaisait énormément à l'israélienne. Elle ne la connaissait depuis cinq petites minutes à peine mais au fond, elle avait l'impression de l'avoir toujours connu. Une connexion de vieilles âmes probablement. La rousse se sentait honorée de tels compliments venant de sa... belle-mère ? Absolem souriait tendrement face aux déclarations de cette dernière. Puis, la langue bien pendue de la Dunster s'était déliée et elle avait malheureusement avoué qu'ils étaient en train de sécher les cours. Au début de sa confession, la rouquine n'avait pas compris pourquoi son homme avait grimacé mais après que sa mère se soit emportée à ce sujet, elle avait pigé. Maman Landrum ne rigolait pas avec les cours et elle avait même failli y passer à cause de cette histoire. La toux de la femme avait d'ailleurs paniqué la rouquine qui était restée figée dans son siège, les yeux exorbités. Heureusement, son petit ami semblait avoir l'habitude de ce type de situation et avait réagi au quart de tour, lui tendant un verre d'eau pour apaiser sa toux. Deux ou trois gorgées plus tard, Angelica était revenue parmi le commun des mortels, adressant une liste de questions toutes aussi déroutantes les unes que les autres. Absolem n'avait pu s'empêcher d'éclater de rire en basculant sa tête en arrière. C'était hilarant. " Pour la partie la plus gênante, je peux vous assurer qu'on prend nos précautions madame Landrum " commença-t-elle à formuler en fusillant le Mather de ses yeux lagons. En réalité, une fois sur deux, ils copulaient sans préservatif, comptant sur la pilule d'Absolem comme unique moyen de contraception. La rouquine n'avait pas intérêt à l'oublier ou elle se retrouverait à materner dans quelques mois " Ensuite, on s'est rencontré il y a environ deux ans maintenant. J'ai surpris votre fils en train d'uriner sur mon vélo après une soirée où il se goinfrait de brownies. Ah parce que oui, votre fils mange énormément et il ne grossit jamais, ça, ça m'énerve " souffla-t-elle avec une pointe de jalousie " De fil en aiguille, on s'est revu et on est devenu de supers amiiiiiis " confia-t-elle comme une enfant tout en poursuivant son récit les joues bouillantes " Puis... cet été on a eu un déclic je crois. Je suis partie au Laos tandis qu'Alan est resté dans le coin sur Boston et chaque jour qui passait, je me suis rendue compte que je n'avais qu'une seule envie, être avec lui et être à lui. Mes malheurs m'ont permis de trouver la lumière en fait " exposa-t-elle en se rendant enfin compte qu'elle tenait la main de la femme allongée " En rentrant, on s'est rapidement tout avoué et nous voilà aujourd'hui ! Personnellement, je crois que j'étais amoureuse de votre fils depuis le premier jour mais je me le suis cachée, je ne sais pas ce qu'il en est pour lui par contre, demandez le lui pour moi je suis curieuse " termina-t-elle par chuchoter à l'oreille de sa belle-mère tout en offrant un clin d'oeil malicieux au blondinet.
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Lien du postMer 11 Oct - 4:54
California, land of love and pain
" Non ! Maman ! "
Oh, ce n'est pas possible ! Je vois de qui je tiens ma curiosité maintenant. Ce n'est franchement pas le sujet dont tout enfants aime aborder avec ses parents. Si dans un premier temps, je pensais qu'Absolem serait un peu gênée par cette question, je fus surpris de l'apercevoir dans un second temps, exploser de rire suite aux interrogations de ma mère. Toujours est-il que ce n'est pas joli de mentir à la génitrice de son petit-ami Mlle Altman, mais sur ce point, je pense que c'était une bonne idée de sa part d'omettre le fait que nous faisons l'impasse sur la capote de temps en temps.
Avachis dans mon siège, je les regardais toutes les deux, Absolem racontant notre parcours avec précision à ma maman et je ne pus qu'être satisfait de les voir s'entendre, ma petite-amie se permettant même un rapprochement physique avec son interlocutrice alors qu'elle continuait à lui conter notre histoire. J'aurais eu beaucoup de mal si mon amoureuse n'avait pas eu d'atomes crochus avec Maman, ce soulagement m'arracha un sourire non dissimulé. Ce dernier s'effaça d'ailleurs très vite lorsque Abso' utilisa ma propre mère contre moi pour me faire cracher le morceau. Je suis très pudique de ce côté, vraiment pas le genre de mec qui parle facilement de ses sentiments, mais je ne me déroberais pas aujourd'hui apparemment.
" Si tu veux tout savoir Absolem, je crois que je suis tombé amoureux de toi à la minute où j'ai croisé ton regard pour la première fois. Cette chaleur dans la poitrine, ce frétillement au bout des doigts, je n'avais jamais vraiment compris de quoi il s'agissait jusqu'au jour où, à ton retour du Laos, j'ai retrouvé les mêmes sensations lorsque tu m'as offert ce premier baiser. C'est ce jour-là que j'ai compris à quoi correspondait ces symptômes, j'étais tout simplement amoureux de toi. ", lui avouais-je en plongeant dans mes souvenirs, sûrement pour la première fois, cette histoire tout en étant légèrement gêné d'avoir à raconter tout ça devant celle qui m'a mise au monde.
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Lien du postVen 13 Oct - 12:07
Après des confessions quelque peu perturbantes sur l'intimité de leur couple, Absolem s'était laissée transporter par son amour pour Alan, décrivant la progression de leur relation à Madame Landrum avec tout son coeur. Malicieusement, elle avait ensuite saisi l'occasion de cette rencontre pour se servir de la génitrice de son amoureux afin de mieux connaître ses sentiments à son égard. Elle en avait bien conscience, c'était pervers. Quand son petit ami avait décidé de répondre, la belle avait relevé son regard bleuté vers lui, l'écoutant avec émotion, ne se doutant pas qu'il pouvait se livrer avec tant de sensibilité. Le coeur de la rouquine s'affolait dans sa poitrine, les larmes lui étaient également montées aux yeux. " Je t'aime Alan " lâcha-t-elle en reniflant bruyamment tout en se levant pour aller l'embrasser timidement sur sa joue. Angelica ne voyait peut être pas, mais Absolem restait tout de même pudique. " Madame Landrum, je peux vous poser une question ? " demanda la rouquine en s'approchant de la fenêtre grande ouverte laissant entrer le soleil de la Californie. La peau de la jeune femme se réchauffait, elle était heureuse, comblée par tout ce qui lui arrivait ces derniers jours. Néanmoins, il demeurait une grosse ombre au tableau dont elle n'avait pas osé transmettre à ses propres parents. Se retournant ensuite vers le corps allongé de la dame, elle se lança sans crainte, faisant déjà confiance à sa belle-mère " Je... Je ne me sens plus du tout à l'aise dans mes études de politiques, il y a autre chose qui m'attire vous voyez... Mais je ne sais pas comment le dire à mes parents... Mon père était si fier que je suive son chemin... Si je lui dis que je veux être psychologue, il va probablement être déçue... " déclara-t-elle avec une voix d'enfant, une voix d'enfant cherchant un adulte pour la réconforter et la guider. Absolem n'avait plus tellement de repères, elle s'était éloignée de ses grands frères, de ses parents... Comme si elle n'avait jamais vraiment fait partie de cette famille. " Vous en pensez quoi ? Que je devrais terminer mes études, tenter jusqu'au bout ? Ou me réorienter dès maintenant en écoutant mon coeur ? " continua-t-elle à déballer en faisant les cent pas dans la chambre, lorgnant le sol plastifié parsemé de traces noirs, sûrement celles de fauteuils, de lits qui ont été traîné toutes ces années. " Excusez moi, je ne devrais pas vous embêter avec mes pauvres soucis... Vous souffrez Madame Landrum ? Qu'est-ce que disent les médecins ? " formula-t-elle par la suite pour détourner la discussion qu'elle avait pourtant entamé.
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Lien du postSam 14 Oct - 8:05
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" Je t'aime Alan "
J'aurais aimé lui rendre ces mots, je ne lui ai jamais dit et ce moment, après de telles confessions de ma part, aurait été parfait pour une première fois. Mais la récente ombre au tableau dans mon comportement m'en empêche et donc je ne fais que la suivre des yeux, toute émue, se déplaçant vers moi pour m'offrir un baiser qui fait presque plus de mal qu'il ne fait de bien intérieurement.
Étonné, je constatais par la suite qu'Absolem se sentait désormais assez en confiance avec ma mère pour se livrer sur ses problèmes personnels. Des soucis dont je n'avais même pas eu vent moi-même. Certes, je la savais un peu perdue dernièrement, mais je n'avais pas eu plus de précisions. Ainsi, ses maux résidaient dans sa perte d'intérêt pour ses études et dans sa peur de décevoir son père si elle décidait de se réorienter. Silencieuse, pendant que ma moitié parlait, Maman reprit enfin la parole, optant dorénavant pour le tutoiement avec ma petite-amie :
" Tu sais Absolem, les Maoris ont ce proverbe qui dit " Tourne toi vers le soleil et l'ombre sera derrière toi " et ça résume plutôt bien la situation. Si tu sens que tu vas être plus heureuse en changeant de domaine, n'hésite pas et fonce ! Et crois moi, si ton père veut le bonheur de sa fille, il te soutiendra. ". Puis après un sourire réconfortant envers la belle, elle répondit aux interrogations de cette dernière : " Il y a des jours où la douleur est très intense et d'autre comme aujourd'hui, beaucoup moins. Dernièrement, les docteurs m'ont dit qu'ils auront beaucoup de mal à faire que je récupère la vue... ". Un lourd silence s’installa, c'est un gros coup de massue au moral de ma mère aussi bien qu'au mien. On s'en doutait évidemment, mais nous avions tout de même l'espoir d'une amélioration. Fuyant la chambre pour ne pas montrer ma colère due au fait d'être impuissant, j'annonçais d'un ton amplis de déception : " Je vais aller me chercher quelque chose à boire, quelqu'un veut quelque chose ? "
[...]
Alan avait quitté la pièce pour dissimuler ses émotions, laissant les deux femmes en tête-à-tête. D'un signe, Angelica fit signe à Absolem de s'approcher afin qu'elle s'assoie à nouveau à ses côtés. Une fois ceci fait, la mère d'Alan lui confia: " Alan joue souvent au fils solide avec moi, tout comme il doit jouer au petit-ami solide avec toi, j'en suis sûr. C'est un de ses défauts, il prend tout sur lui, mais il est plus fragile qu'il veut le laisser paraître. Un jour, tout ça va exploser en lui et je m’inquiète du jour où cela arrivera. Je ne sais pas si je peux te demander ça Absolem, mais je le fais, car j'ai senti que votre lien était très fort. Dis-moi que tu garderas toujours un œil sur lui, tu peux faire ça pour moi ? "
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Lien du postDim 15 Oct - 17:29
Absolem avait toujours eu de très bons rapports avec sa mère, mais depuis ces deux dernières années, le lien s'était distendu. Elle ignorait pourquoi, mais elle se sentait de plus en plus livrée à elle-même, plus trop écouter et écartée des réunions de famille. C'était peut être de fausses croyances, néanmoins, cela l'avait conduit à se confier à une inconnue plutôt qu'à sa propre génitrice. Autant dire que la rouquine n'attendait pas autant de réconfort et de motivation pour sauter enfin le pas. Angelica était une femme en or. " Vous avez raison madame, je vais suivre votre conseil " avait-elle répondu calmement en reportant son intérêt sur la terrible affection qui la grignotait. L'israélienne allait droit au but, elle préférait parler franchement plutôt que de tourner autour du pot pendant des heures. Malheureusement, les nouvelles n'étaient pas bonnes, ce qui avait fait fuir le Mather en un rien de temps. Pour ne pas souligner l'émotion sous laquelle il était, la jeune femme l'avait laissé s'éclipser en lui donnant une mission bidon " J'veux bien un Oasis mon amour "
Absolem s'était ensuite avancée vers la mère d'Alan, récupérant sa main tout en s'asseyant à son chevet. Madame Landrum lui avait alors confié les faiblesses de son fils et une mission particulière qui avait réussi à foutre une pression monstre à la rouquine. Avalant péniblement sa salive après cette confession, elle fit la promesse suivante " Je vous promets de prendre soin de votre fils aussi longtemps que je vivrais Madame. Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en Enfer ! " termina-t-elle par s'exclamer en pouffant de rire. Face à tant de tragédie, Absolem avait emprunté l'autoroute de l'humour, ne se sentant plus très à l'aise avec tout ces sous-entendus. Et si jamais ils venaient à rompre ? Comment ferait-elle pour honorer cette promesse à distance ? Après des discussions plus légères, Alan avait de nouveau fait son apparition " Aaaah voilà le fils prodige, t'as pas honte d'abandonner les deux femmes de ta vie pour aller boire un coup ! " lança-t-elle au blondinet avant de s'abaisser vers sa génitrice " Enfin, vous permettez bien entendu qu'Alan puisse aimer une autre femme que vous n'est-ce pas ? Je vous laisse la première place, ne vous en faites pas " la taquina-t-elle en attrapant la cannette tendu par son petit ami. Ce dernier lui retira alors des mains au moment où elle croyait avoir la main dessus " Haaaan Madame Landrum, engueulez votre fils ! Il veut pas me donner ma boisson ! "
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Lien du postLun 16 Oct - 6:54
California, land of love and pain
L'annonce de ma mère qui ne retrouvera sûrement jamais la vue est dure à encaisser, j'ai dû inventer un prétexte bidon afin de m’éclipser pour cacher mes sentiments aux deux femmes de ma vie suite à cette nouvelle. Mon impuissance face au déclin de ma mère est toujours aussi douloureuse, j'ai de plus en plus de mal à la supporter. Faisant les 400 pas dans les dédales de cet hôpital, je serrais et desserrais le poing frénétiquement comme pour évacuer progressivement la colère en moi. Grâce a quelques respirations lentes et plus posées, je parvins à retrouver mon calme et c'est donc tout naturellement que je revins dans la chambre 658.
" Aucune honte non ! Dites moi plutôt de quoi vous parliez tiens ! ", lui demandais-je tout en lui tendant sa canette pour finalement lui retirer des mains au dernier moment. Se plaignant à ma mère de mon attitude, je ne pus m’empêcher de rire face à ce stratagème utilisée par l’Israélienne. " Attends ! Tu ne comptes pas utiliser ma mère contre moi quand même ? C'est stupide, elle sera toujours de mon..."
"Alan, arrête de faire l'imbécile et donne sa boisson à ta petite-amie ! "
Alors celle-là, je ne m'y attendais vraiment pas ! Je vois... La jolie rousse semble avoir réussi à conquérir Maman et je vais avoir de la concurrence désormais. Le visage décomposé, je lui offrais son Oasis alors qu'elle ne se privait pas pour m'offrir un fier sourire. " Ça fera deux euros ! ", lui lâchais-je avec cette attitude qui caractérise si bien les mauvais perdants alors que je retournais m’asseoir à ma place. Mais ce fut de courte durée puisque quelques minutes plus tard, une infirmière vint nous prévenir que l'heure limite des visites approchait. Je déteste ce moment, j'ai l'impression d'abandonner Maman, de la laisser toute seule à son sort. M'approchant d'elle pour lui offrir un baiser d'au revoir sur la joue, j'en profitais pour lui glisser ces quelques mots sur un ton léger : " On y arrivera maman, je te le promets. Je repasse demain. ", avant de déposer mes lèvres sur son front, de me diriger vers la sortie et d'attendre sur le pas de la porte que mon amoureuse me rejoigne.
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