Je ne savais plus trop où j'étais. Faut le dire, je me réveillais en sursaut et tout juste, entendant renifler. Je reconnaissais mon ami mais j'émergeais tout juste. Je me frottais les yeux et par instant, je cherchais autour de moi pour comprendre ce qu'elle faisait. Bientôt, Elle venait se coller contre moi et me confier ces ennuis. Je la prenais dans mes bras alors qu'elle débutait son monologue larmoyant. Je n'aimais pas voir des personnes auxquelles je tiens si mal. Je me mordais la lèvre, souffrant de la voir si mal. A nouveau, elle renifla tout en m'expliquant la situation. Avouer son amour ? Oui, c'est jamais évident mais encore plus, quand cela n'est pas forcément réciproque. Je grimaçais alors cherchant des mots de réconfort mais je n'étais pas des plus doués, elle le savait malheureusement. Je tripotais affectueusement tel un grand frère la chevelure noire d'Arizona et bientôt, je reprenais la parole, impassible : Tu as au moins eu le cran de le faire ! Dis-je assuré. Certains n'ont pas assez les cojones ! Tu devrais déjà te dire que tu peux en avoir la fierté ! Je lui souriais sachant qu'elle ne verrait que difficilement ce sourire dans la pénombre et je m'affalais à nouveau un peu plus dans le lit, la tirant sur moi, pour que sa tête soit sur mon torse. Je tentais de comprendre ; Et il t'a dit quoi? t'es sur que c'était totalement négatif ?? Je tentais de savoir les paroles exactes car les femmes interprètent souvent, c'est vrai,  non ?

De toute époque, de tout temps, Arizona m'étonnait à chaque apparition par ma fenêtre, si je la laissais toujours ouverte par soucie de chaleur de nuit, j'avais appris à la laisser ouverte pour elle aussi, au cas où, simplement. Soucieux du bien être de mes proches, il était évident que je ne me voyais pas du tout râler si elle venait me lever dans le cas d'un soucie. Je la conseillais du mieux que je pouvais alors déjà, je la souhaitais fière pour ces actes car ce n'est jamais facile de dire ce qu'on ressent surtout quand c'est de l'amour ! Alors que je me plaçais au mieux pour recevoir ces câlins et lui en donner, la demoiselle me fit comprendre au son qu'elle produisait que ça l'a soulagé mais qu'elle n'allait toujours pas bien, ses reniflements ne se calmant que peu. Un sourire sur le coté, je regardais ce que je pouvais discerner de son visage tendrement posé sur mon torse puis je l'écoutais m'expliquer la scène. Je grimaçais, effectivement, c'est chaud quand tu prend ça dans la gueule mais je ne sus que dire pour l'instant. Je ne lâchais qu'une interjection, un petit son pour qu'elle comprenne que je ne dormais pas du tout. Je passais ma main libre dans mes cheveux pour les foutre en arrière, frottant ensuite mon visage pour me réveiller tandis qu'elle poursuivait de plus belle. là, je fus choqué de ces paroles. Arizona osait demander si elle était repoussant de l'intérieur, si elle avait une mauvaise ame, rien  d'attirant à part son physique : cela me choqua tant, que je manquait de la virer de mon torse tant ça m'avait révolter. Elle avait donc du le sentir. La brune m'avait créer un sursaut et je répondus non sans régler le son de ma voix. Mais t'es sérieuse putain ? C'est pas un râteau qui va conditionner toute ta vie non plus ? Je me sentais mal de l'entendre dire de telles choses. Je la repoussais avec douceur cette fois et me posais assis en tailleur dans le lit, essayant de me trouver face à elle. J'allumais la lumière de la chambre pour la voir. Une fois de face, je posais ma main sur sa joue que je caressais. Tu es belle, sexy et séduisante oui... J'osais poser un baiser à la commissure de ses lèvres puis d'un sourire, presque qu'un rire, je tapotais d'un doigt son front : mais que tu es belle aussi à l'intérieur mon amour ! Avais-je dit sans honte, n'ayant jamais eu peur des ces ambiguïtés avec ma meilleure et tendre amie.

Oui, notre relation est étrange mais au fond, dans notre esprit, elle est claire. Nous sommes amis, les meilleurs amis du monde mais on se donne tout l'affection possible quand on n'en a besoin. Bref, j'essaie de lui faire comprendre les choses, lui faire comprendre a quel point elle est belle intérieurement comme extérieurement. Mais je ne sais pas si elle me croit, si elle comprend. Je ne l'aime pas ainsi, triste et mal dans sa peau, si dévastée. Arizona reste toujours adorable et me remercie. Je n'ai pas besoin de cela, aucunement, je le fais parce que c'est la vérité ! T'as vu je me caille les burnes rien que pour toi ! Je tente de la faire rire et je sais très bien que plus mes phrases sont chocs, plus elle adore. Je ris encore plus et de mes doigts, trace lentement un sourire jusqu'à ses pommettes, d'un geste doux. La brune encadre mon visage de ses mains, j'ai un sourire tendre comme un petit ourson, se baladant dans l'espoir qu'on lui fasse une douce caresse sur la tete et puis, elle m'embrasse, comme toujours c'est appréciable : doux contact de nos lèvres pourtant simples marques d'un amour amical si fort. Là, elle me remercie dans ma langue et toujours dans l'humour, car j'aime quand elle va bien. T'es encore plus sexy mon bébé quand tu me parles dans ma langue ... ça m’excite ! J'ai un petit rire bete. Je la regarde et l'admire. Je me souviens alors clairement que je suis un mec, quand en admirant son joli corps, je me sens légèrement poussé des ails et pleins d'envie mais vu le sujet abordé, je ne vais pas la lancer sur ce domaine et j'ai décidé ou nous avons décidé qu'il fallait maintenant clarifier les choses, car ça ne mène à rien. En effet, ma meilleure amie a quelqu'un à l'esprit ... et personnellement, je n'ai jamais caché ne pas oublier un amour passé, ma princesse alors a quoi cela servirait de coucher encore et encore ensemble sans avenir ? ah si surement à se soulager et prendre du bon temps ? Et merde, j'ose encore une marque d'affection, embrasser ma belle amie sur ses lèvres, prolongeant le baiser. C'est pas bien hein? faut qu'on stoppe ça ? Dis-je coquin et en riant.

Joueur surement, je ne sais comment réagir face à ces nouvelles tendresses ; souvent, je me dis que cela est mal mais au fond, je le sais, on n'est célibataire et cela nous libère. Insouciant, je vois ses lèvres s'approchaient peu à peu mais elle se stoppe net. Arizona joue clairement me disant que c'est mieux qu'on arrête comprenant pourtant que je me jouais d'elle, que je l’embêtais. Soudain, la brune enragée me grimpe dessus, se plaçant à califourchon avant de fondre sur mes lèvres et inviter ma langue à danser un ballet avec la sienne. Sensation de chaleur, je sens mon tendre ami en bas débuter sa levée. J’approfondis le baiser plus encore avec sensualité, posant mes mains sur ses hanches caressant son dos, la griffant légèrement pour lui faire lâcher un petit grognement tendre. Soudainement, j'attrape violemment son cou pour tirer vers l'arrière et pouvoir embrasser son cou, descendre vers sa glotte, je mordille légèrement sa peau, puis juste au dessus de ses seins. Joueur, je la regarde d'un air coquin ; t'es sur je continue ? dis-je malicieux avant de reprendre directement pour éviter qu'elle ne s'amuse trop de moi plus tard. Je descend sur sa poitrine que je me fais un plaisir à bichonner, violenter doucereusement. Vigoureusement en fait !