Il était à peu près vingt-deux heures quand j'avais quitté la soirée des Eliot en compagnie de Jaesun. Comme il faisait un peu froid aujourd'hui et mon meilleur ami m'avait laissé prendre sa veste puisque j'avais laissé la mienne à l'appartement et nous marchions dans les rues de Cambridge à la recherche d'un endroit pour manger. Jae avait tiré ma main pour m’entraîner à l'intérieur puis s'était posté devant la borne électronique avant de passer une commande et me regarder avec un petit air mignon, me demandant de choisir quelque chose et que c'est lui qui me le payerai cette fois-ci. Une fois avoir prit tout les deux ce qu'on voulait, on s'avança vers les caisses et Jaesun sortit son paquet de clopes de sa poche avant de venir simplement en caler une derrière son oreille et rangea la boite à nouveau dans la poche de son jean. Je n'étais pas très pour le fait qu'il fume, je trouvais ça stupide de bousiller ses poumons de cette manière mais après tout, Jae était assez grand pour savoir ce qu'il faisait et puis, il ne fumait pas tellement que ça comparé à certains de mes amis, alors, je n'avais fait aucunes réflexions sur la chose.

Nous sommes restés peut-être une petite heure dans le fast food, à papoter de ci et de là, un peu de tout et n'importe quoi je dois dire avant de prendre la direction de l'appartement. On avait marché peut-être sur un kilomètre avant que mes jambes ne commence à me faire terriblement mal. Je m'étais arrêté quelques instants avant de m'asseoir sur un rebord avant que Jaesun ne s'arrête lui aussi en voyant que je ne le suivais plus. Il cala sa clope entre ses lèvres avant de me sourire et de prendre ma main pour me faire monter debout sur le mur. « Montes sur mon dos » me souffla-t-il simplement avant de se mettre dos à moi. J'avais passé une main autour de son cou et j'avais grimpé en m'accrochant à lui sans pour autant l'étrangler et je posa mon menton contre son épaule en lui demandant si il se sentirait vraiment de marcher ainsi jusqu'à notre immeuble. Il se contenta simplement d'hocher la tête et se mit à avancer, tirant de temps à autre sur la cigarette que je voyais se consumer entre ses dents blanches.

Durant le trajet, j'avoue qu'on ne se parlait pas spécialement mais on profitait du paysage nocturne de Cambridge entre amis, chose qui avait été rare depuis mon accident puisque je n'étais jamais sortis depuis, ou alors une ou deux fois. Jae s'était arrêté à mi-chemin pour reprendre un peu de force et il me posa finalement sur un banc avant de s'asseoir lui aussi avant de venir écraser son mégot sous sa chaussure avant de le jeter dans l'eau. Il se tourna vers moi et me demanda si j'avais toujours mal aux jambes, chose que je confirma et doucement, il en attrapa une avant de venir la masser tout aussi délicatement. Après un petit bout de temps, il se releva et me redemanda de monter sur le banc afin de remonter sur ses épaules pour rentrer pour de bon à l'appartement cette fois-ci. Une dizaine de minutes plus tard, je passais ma main dans la poche de son pantalon pour en sortir les clés de l'appartement et une fois devant notre porte je l'ouvris puis il me monta à l'étage dans ma chambre avant de me sourire tendrement et s'asseoir lui aussi sur mon lit.

tu avais passé la soirée dans la eliot house, en premier, en essayant d’éviter jinny, comme elle ne savait pas que tu venais d’une famille très riche. tu ne lui avais jamais dit que tu était l’héritier de la compagnie de ta famille, comme tu n’avais jamais rien voulu savoir, tu avais changé ton nom et tu étais resté discret, en étant dans les students. mais cette année, tout avait changé quand ton oncle t’avait menacé de ne plus jamais te laisser voir ta petite soeur, ainsi que de faire de ta vie un enfer. il t’avait obligé de postuler pour être dans la eliot house, pour suivre les pas de ton père, ainsi que lui-même. non mais, en plus de t’obliger à prendre le cursus d’ingénierie et de relations internationales, tu devais maintenant t'impliquer dans une maison? ça allait totalement foutre ta couverture d’étudiant invisible en l’air, maintenant que t’étais dans la maison de l’élite. mais, tu devais avouer que c’était bien la seule maison où tu voulais bien aller, les autres ne t’intéressant ni d’adam, ni d’ève.

lorsque jinny t’avait malheureusement aperçu, tu as dû inventer une histoire à la con, comme quoi le mari de ta tante, avec qui elle s’était supposément marié quelques années plus tôt, alors que tu étais encore mineur, t’avait adopté et donc, tu étais devenu le fils d’un homme relativement riche, il avait fait fortune dans une compagnie dont tu ne savais rien, comme tu en avais rien à foutre, lui avais-tu dis. des conneries, en gros. puis, tu lui avais dit que de toute manière, ça allait permettre d’être ensemble plus souvent, s’ils étaient dans la même maison, alors au lieu de rester student, tu as appliqué pour être dans la eliot house. putain d’histoire à la con, bien que la fin, c’était vrai. comme elle était en médecine, elle passait la plupart de son temps à étudier ou prendre des cours de rattrapage, le soir. et heureusement pour toi, elle t’a cru et tu t’es échappé à expliquer quelque chose dont tu ne voulais pas expliquer.

quand vous êtes parti de la soirée, il était environ vingt-deux heures. il faisait un froid de canard à l’extérieur, mais lorsque tu avais vu que jinny frissonnait, tu avais fais ton gentleman et tu lui avais tendu ta veste, avant de marcher, avec les mains dans les poches. alors que vous marchiez pour chercher un endroit où manger, comme tu mourrais de faim, tu l’avais entraîner dans un mcdo, tout en remerciant le ciel - et les créateurs - d’avoir installé des bornes électriques. tu n’aimais pas tant parler aux employés, comme tu étais une personne assez réservé, tu détestais leur parler, tu pensais toujours t'embarrasser devant tout le monde. vous avez commandé, puis vous avez passé moins d’une heure dans le fast-food avant de quitter pour retourner à votre appartement. tu avais entretemps sorti une clope de ton paquet pour le mettre derrière ton oreille. c’était une habitude que tu avais eu, tu fumais surtout lorsque tu buvais, ce qui était rare. mais ce soir, tu avais bu avec jinny, pour une raison ou pour une autre, bien que tu n’étais pas fan de la boisson.

ça faisait environ une quarantaine de minutes que tu marchais avec jinny lorsqu’elle s’était arrêtée. tu venais tout juste d’allumer ta cigarette lorsque tu t’étais retourné pour voir qu’elle était resté derrière. au final, dix minutes plus tard, tu marchais, elle accroché dans ton dos, vers l’appartement. après quelques arrêts, vous êtes enfin arrivé chez vous et tu déposais jinny directement sur son lit, avant de t’asseoir à côté d’elle. tu t’étais couché sur le dos avant de regarder l’heure sur le machin bidule que tu t’étais acheté pour envoyé des sms aux rares personnes avec qui tu parlais. contrairement à ce que pouvait penser les gens, tu n’aimais pas tant les téléphones portables, ce qui était ironique pour l’héritier d’une compagnie comme LG. tu avais tourné la tête vers jinny. tu veux faire quoi? lui avais-tu finalement demandé. il était déjà une heure du mat’, vous avez pris trois heures juste pour vous rendre à l’appart, et pourtant, tu n’étais pas fatigué le moindre du monde.

Une fois sur le lit, j'avais retiré mes chaussures et les avaient jetées au travers de la pièce avant de me tirer un peu plus vers le haut du matelas pour m'allonger à moitié tandis que je regardais le petit monde de Jaesun qui faisait de même avant de carrément s'allonger. Dans un sens, d'après le nombre de fois où il venait dormir ici c'était un peu son lit à lui aussi alors il pouvait se permettre de faire ce qu'il voulait. Il avait finalement sortit de sa poche, son téléphone portable ce qui me choquerai presque si je ne le connaissais pas beaucoup. Il semblait ne faire que regarder l'heure puisqu'il n'avait pas déverrouiller son LG G6 mais le fait de voir nos bouilles à tout les deux sur son écran de verrouillage me tira les commissures en un petit sourire agréable avant que je ne remonte un peu la veste de Jaesun contre mon visage pour tenter de cacher innocemment cela. Puis, après l'avoir posé sur son torse, il avait levé les yeux vers moi et m'avait demandé si je voulais faire quelque chose. J'avoue que non, ou du moins, rien ne traversé mon esprit légèrement embrumé par l'alcool et j'avais simplement hoché les épaules.

Les minutes passaient sans qu'on en se dise rien puis une idée me traversa l'esprit à la vitesse de l'éclair. MAIS OUI ! Étant donné qu'avec mon état physique je ne pouvais plus me permettre d'aller aux soirées des médecines, et comme nous avions déjà commencés à boire pour bien s'intégrer aux Eliot..... Pourquoi en pas continuer dans la lancée ? J'avais tapoté la cuisse du garçon avec douceur avant de souffler. "Un verre ça te tenterais ? Je crois que les autres ont laissés une bouteille de vodka au frigo... et puis, faut bien qu'on fête ensemble notre nouvelle année puisque je suppose que tu ne voudras pas venir en soirée, ni même le laissé y aller?" J'avais tiré la veste de Jae de ma bouche juste avant de parler et lui avait accordé un sourire qui voulait tout dire. Sérieusement, au point où on en été, qui à continuer sur notre lancée !!

Il hésitait. Ca se voyait tellement à sa tête mais finalement après un petit soupire de sa part et quelques mots que je n'arrivais pas trop à comprendre, il s'était levé du lit et était sortit de la chambre pour aller récupérer deux verres et la fameuse bouteille de liquide transparent. Quand à moi, et bien... J'avais allumé mon téléviseur et y envoyé une playlist par connexion wifi afin de mettre un peu d'ambiance dans la chambre puisque nos deux colocs semblaient dormir eux aussi, du moins je crois ? A moins qu'ils avaient eut aussi une soirée avec leur confrérie.. Bonne question. Je commençait aussi à avoir chaud dans la chambre alors j'avais retiré la veste de Jaesun pour la poser correctement dans un coin et je m'étais rallongée en fermant les yeux, attendant que notre petit serveur du soir refasse son apparition. Je crois en fait que je m'étais endormi pendant quelques minutes stupidement puisque je ne l'avais même pas entendu remonter, ce n'est que lorsqu'il posa les verres que la table de chevet de son côté que j'eus sursauté et que je me redressa assez vite.

la tête posée sur tes mains, tu avais vu jinny haussé des épaules lorsque tu lui avais demandé ce qu’elle voulait faire. alors, tu avais hoché la tête, sans rien dire, ne faisant que regarder le plafond, dans un silence qui n’était pas bizarre, loin de là. c’était souvent comme ça, lorsque vous n’aviez rien à vous dire. puis, après quelques minutes, la rousse avait eu de nouveau ton attention, après avoir tapoté ta cuisse. tu avais tourné le regard vers elle, attendant qu’elle te parle. Un verre ça te tenterais ? Je crois que les autres ont laissés une bouteille de vodka au frigo... et puis, faut bien qu'on fête ensemble notre nouvelle année puisque je suppose que tu ne voudras pas venir en soirée, ni même le laisser y aller? pendant quelques secondes, tu hésitais. déjà, tu buvais presque jamais. c’était pas quelque chose que tu faisais, comme les autres le faisait tous les jours. tu n’aimais pas particulièrement le goût de l’alcool, en fait. mais tu regardais jinny et tu le voyais à la tête qu’elle faisait qu’elle voulait vraiment, vraiment boire. alors, tu avais soupiré. j’espère que je vais pas regretter. avais-tu murmuré, avant de te lever pour descendre en bas, où se trouvait la cuisine.

par le temps que tu arrive dans la pièce, tu avais entendu de la musique jouer de sa chambre. tu avais pris deux verres, la bouteille qui n’avait pas encore été ouverte et tu allais remonter, jusqu’à ce que tu vois saja qui s’approchait de toi avec sa démarche maladroite. elle était atteinte d’hypoplasie cérébelleuse, mais elle semblait tout aussi heureuse que tes autres chats. tu avais pris le temps de déposer ce que tu avais dans les mains pour la prendre pendant quelques secondes. saja, c’était la plus jeune de tes trois chats, c’était l’enfant de nabi, que tu avais depuis sept ans maintenant. tu l’avais gardé pendant quelques secondes avant de prendre les verres et la bouteille pour monter en haut. nabi te suivait de près, l’air innocente. tu avais déposé le chaton sur le sol avant de fermer la barrière qui l’empêchait de tomber dans l’escalier, puis tu étais revenu dans la chambre, déposant les objets que tu avais dans les mains sur la table de chevet à côté de jinny.
tu l’avais vu se relever assez rapidement, et tu lui avais tendu le verre que tu venais tout juste de remplir avec le liquide transparent. tu avais rempli le tien avant de te rasseoir à côté d’elle, le verre à la main. la boule blanche qui traînait dans la chambre s’était finalement montré devant toi et tu mis une main dans le pelage de nabi, avant de prendre une gorgée du liquide fort, te retenant assez fortement de grimacer avec le goût prononcé de celui-ci. puis, tu t’étais de nouveau retourner vers jinny, sans vraiment dire un mot. tu ne savais pas trop ce que tu pouvais dire, alors tu laissais le silence faire le boulot.

Lorsque j'avais commencé à boire, il m'étais difficile de l'arrêter et je dois dire que c'est sûrement à cause de ça que j'avais proposé à mon meilleur de se remplir le bide d'alcool. Il avait étonnement accepté ce qui me valu un haussement de sourcil mais encore plus lorsqu'il sortit quelques mots en français me semblait-il mais j'avais eut du mal à les comprendre. « Quoi ? » avais-je sorti en coréen puisque c'est dans cette langue que nous conversions tout les deux. Mais aucunes réponses de sa part, simplement qu'il s'était levé pour sortir de la pièce et puis plus un bruit. J'étais là, allongée sur le lit, les yeux rivés sur le plafond en train de m'ennuyer quand je vis Micki faire l'idiot dans la pièce pendant deux bonnes minutes puis se mettre à miauler pour un rien, finissant par se poser dans le petit panier que je lui avais récemment acheté. J'avais alors tourné la tête vers ma table de chevet pour y voir mon téléphone portable et après un rapide coup d’œil de mes notifications snapchat, j'avais lancé la musique pour la transférer sur ma chaîne hifi afin qu'on ait un peu plus d’ambiance dans la pièce. Ce n'est pas que l'on était muets quand on avait rien à se dire mais on entendrait presque une mouche voler. J'avais choisi de mettre de la musique qui bouge, même si ce n'était pas le genre de musique qui passait en boite de nuit mais de quoi pouvoir s'enjailler un peu tout en buvant.

C'est quand mon meilleur refit son apparition avec une adorable Nabi qui suivait que je m'étais relevée avec un petit sourire avant de le regarder poser mon verre sur ma table de chevet. Mais je m'étais rapidement relevée lorsque enfin il avait tendu un verre de vodka vers moi et je le portais doucement à mes lèvres, baissant légèrement le volume de la musique pour que je puisse entendre Jaesun mais parler, mais au lieu de ça, il s'était simplement posé sur le lit, du côté où il avait l'habitude de dormir quand il venait ici pour la nuit et caressait Nabi qui s'était allongée sur les couvertures. Le silence, encore et toujours.... J'avais alors descendu mon verre en une fraction de seconde avant de prendre la bouteille, me resservir un verre qui fut finit tout aussi rapidement que le premier et ainsi de suite pour les cinq verres suivants. J'avais remit du liquide translucide dans le verre avant de poser la bouteille à côté de ma lampe avant d'inspirer profondément.  « Tu voudrais jouer à un jeu ? C'est super simple. On se pose des questions mutuellement, et si ça t'es déjà arrivé tu dois boire un shot et si c'est à moi que c'est arrivé, j'en bois un aussi. » Je n'avais trouvé que ça pour rompre le silence mais pour s'amuser également. Jae avait juste haussé les épaules et je lui avais souris à nouveau en me rapprochant de lui, venant caresser rapidement Nabi. J'avais tendu mon verre à Jaesun puis, j'avais repris la bouteille avant de le resservir afin d'être équitable sur la quantité puis j'avais reposé le récipient et reprit mon verre en main. « As-tu déjà..... mentis à quelqu'un ? » avais-je soufflé avant de voir Micki monter sur le lit et venir se coucher à côté de la chatte de Jae.

l’alcool, c’était loin d’être ton fort. à peine avais-tu bu un verre que jinny en avait déjà enchaîné quelques uns. tu ne savais sérieusement pas comment elle faisait pour boire autant en aussi peu de temps. surtout que c’était pur. « Tu voudrais jouer à un jeu ? C'est super simple. On se pose des questions mutuellement, et si ça t'es déjà arrivé tu dois boire un shot et si c'est à moi que c'est arrivé, j'en bois un aussi. » l’avais-tu entendu te demander. tu avais tourné la tête en haussant des épaules. pourquoi pas. tu connaissais le jeu, tu y jouais lorsque tu étais plus jeune, lorsque tu venais tout juste d’arriver aux états-unis, tu faisais ton con et partait souvent tard le soir avec tes amis, faire des conneries. tu te rappelle, les questions étaient souvent idiotes, mais tu n’était qu’un gosse, encore. tu t’étais redressé avant de prendre le verre que jinny te tendait, l’autre main sur le pelage de la plus vieille des chats. puis, elle t’avait repris son verre après avoir rempli le tien. « As-tu déjà..... mentis à quelqu'un ? » oh, mentir? c’était dans ton quotidien. plus jeune, après la mort de tes parents, ça commencé par être une habitude pour t’enfuir de ton oncle. et aujourd’hui, c’est pour éviter qu’on te reconnaisse comme étant l’héritier de ta compagnie. tu avais donc bu le contenu de ton verre avant de le remplir à nouveau. les questions s’enchaînaient, les verres et le liquide transparent aussi. plus le temps passait, plus la bouteille se vidait. les questions étaient innocentes, même avec l’alcool en jeu et ça t’allait à merveille, sauf un ou deux. puis, après quelques questions, une dizaine environ, ce fut de nouveau à ton tour d’en poser une. tu commençais clairement à sécher au niveau des idées, tu demandais des questions qui te passait par la tête, mais plus rien ne passait par ta tête qui commençait à être embué par l’alcool. « as-tu déjà… gifler quelqu’un? » avais-tu finalement demandé. tu n’avais aucune idée à quoi tu pouvais bien poser comme question et c’était le premier truc qui te venait. tu jouais distraitement avec le bout du chandail à la rousse qui était à côté de toi, attendant sa réponse.

L'alcool, ça je le tenais des nombreuses soirées passées avec les étudiants en médecine qui avaient la réputation d'être de grands fêtards. Je l'avais découvert en faisant partis de ce groupe dès mon entrée à Harvard alors certes, je pouvais boire sans problèmes quelques verres de vodka pure mais j'avais moi aussi ma limite et malheureusement je crois que j'étais en train de l'atteindre ou même de l'avoir déjà dépassée puisque mes idées n'étaient plus vraiment claires après la vingtaine de verres que j'avais descendu à moi seule. J'avoue que les questions que nous nous posions étaient assez nulles mais je n'avais pas la foi de lui poser des questions sur le plan sexuel, parce que de un ça ne me regardais pas et de deux, je savais pertinemment qu'il n'y répondrait pas. Néanmoins, ma curiosité avait reprit le dessus plus les verres s'enchaînaient contre mes lèvres et j'avais osé à deux reprises lui demander quelque chose de personnel mais il avait tout de même joué le jeu puisque je le jouais aussi.

Cela faisait..... je ne sais plus combien de temps qu'on jouait mais la bouteille était déjà presque vide et pourtant nous avions encore une fois remplit nos verres. J'avais réellement du mal à garder les yeux totalement ouverts et parfois je l'avoue faire quelques poses avant de les rouvrir mais pour me retrouver avec une vision floue et peu agréable. Mon estomac me faisait des siennes aussi, il grognait, se tordait dans tout les sens, peut-être pour me faire comprendre que je devais ralentir sur l'alcool ou alors simplement pour me prévenir d'un relent imminent qui sait ? J'avais à un moment donné collé mon poing contre mes lèvres pour tenté de garder la bouche close puis j'avais inspirée profondément. « as-tu déjà… gifler quelqu’un? » je savais la réponse et je savais qu'elle était positive lorsque je me rappela l'avoir fait mais rapidement, c'est un petit air frais qui me ramena à la réalité. J’abaissai les yeux vers mon ventre et remarqua que Jaesun s'était saisit de mon chandail et qu'il s'amusait à le tortiller entre ses doigts, ce qui m'avait tiré un petit sourire adorable avant de venir déglutir le liquide de mon verre en une seule gorgée. J'avais remplit une nouvelle fois mon verre tandis que mon meilleur ami, lui, n'avait pas touché à son récipient. Décidément, il était bien trop sage ce petit. Quoi il aurait put avoir déjà frappé quelqu'un mais ce n'était pas considéré comme une gifle. Pourtant, au lieu de poser une question à mon tour, mes oreilles avaient été attirés par une musique que j'aimais beaucoup et que beaucoup pensaient que ce n'était pas mon style. Asian Glow était en plus, ma sonnerie de téléphone actuellement alors lorsqu'elle avait commencé, c'est naturellement que je m'étais glissé en dehors du lit toujours mon verre en main et que j'avais commencé à m'enjailler pendant quelques secondes, vidant le contenu de ce que j'avais avec moi par la même occasion bien que j'avais finit aussi par tirer la bouteille vers moi, Jae n'ayant toujours pas touché à son verre. Et puis pourquoi j'allais continuer le jeu alors qu'il restait à peine le contenu d'un verre dans la bouteille ? J'avais donc porté cet objet contre mes lèvres pour la terminer sans demander au garçon son avis avant de la poser à un endroit que les chats ne peuvent pas atteindre parce qu'on ne voulait pas qu'ils soient dans le même état que nous.

tu n'avais pas bu à la question que tu avais posé à jinny. tu n'avais jamais giflé quelqu'un, mais frappé, oui. à la mort de tes parents, ton comportement a changé du tout au tout. tu t'es renfermé sur toi-même, refusant de parler pendant des mois, t'es devenu plus impulsif, plus colérique, tu pensais que le monde entier était contre toi. quand t'as mit les pieds en amérique, les gosses se moquaient de toi, pour ton apparence et ton accent, et toi, tu tapais les gens en guise de réponses. tu n'as pas duré longtemps dans ton école privée, à peine quelques semaines et ton oncle t'a fait scolariser à la maison. mais, tu n'as jamais perdu ton impulsivité, loin de là. en te retirant ainsi sans aide pour gérer ton impulsivité et ta colère, tu as dû apprendre à le faire toi-même. et bien que tu y arrive la plupart du temps, si on arrive à te pousser à bout, jusqu’à ta limite, tu perdais ton sang froid et l’on devait prier que tu cesse de frapper. tu as, évidemment, des problèmes de colère que tu n’as jamais voulu en premier lieu.

tout en jouant avec le chandail de jinny, tu fus un peu surpris de la voir boire, tu n’aurais pas penser qu’elle aurait pu gifler quelqu’un. enfin, pas depuis que tu la connaissais, non? tu ne savais plus. il y a un moment, tu ne sentais presque pas l’effet de l’alcool sur toi et maintenant, ça t’avait frappé comme un train qui roulait à pleine vitesse. tu t’étais tourné vers jinny pour attendre sa nouvelle question, mais elle n’était plus à tes côtés. pas très loin, non, elle était tout simplement debout à danser sur cette chanson, asian glow, avec la bouteille qui avait très rapidement été vidée par la rousse. quant à toi, tu avais fini par vider ton verre, et jinny avait posé la bouteille sur l’un des hauts bureaux de la chambre. tu l’avais regardé danser pendant quelques secondes sans bouger. tu savais d’avance que tu n’allais pas te lever pour rejoindre jinny danser, car tu avais horreur de danser, c’était tout simplement quelque chose que tu n’aimais pas faire et dont tu n’étais pas doué. tu l’observais donc sans un bruit, puis tu avais changé de place dans le lit afin d’être du côté où jinny était, il y a quelques secondes. tu l’observais toujours, complètement couché sur le lit, puis tu avais tendu la main afin de prendre la rousse par le bras et la tirer vers toi, pas très fortement, mais assez pour qu’elle tombe sur le lit, face à toi, à la limite collé. tu avais ensuite passé ton autre bras par dessus elle afin de jouer avec ses cheveux, encore une fois, distraitement.